Le Gabon souhaite adopter le modèle sud-coréen dans la lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique. C’est dans ce cadre que l’ambassadeur de la Corée du Sud au Gabon est allé le 6 juillet 2022 à l’université Omar Bongo (UOB), présenter aux responsables de cette institution la stratégie de lutte de son pays.
« Il s’agit là d’un modèle qui peut énormément inspirer la politique gabonaise. Au niveau de l’Université Omar Bongo, nous avons un département de géographie qui a changé de dénomination pour s’arrimer aux nouvelles conditions. Il y a de fortes chances effectivement que nous puissions faire appel à ses compétences pour mettre en place des formations qui prennent en compte non seulement les questions forestières, mais également les notions relatives au dérèglement climatique », a déclaré Pr Mesmin Noël Soumaho, recteur de l’UOB.
Pour le diplomate sud-coréen, la lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique sont des questions très importantes pour les deux pays. Et, « l’expertise coréenne qui n’est plus à démonter souhaiterait se mettre à profit pour permettre au Gabon de réaliser ses objectifs. Nous restons confiants que la coopération bilatérale entre nos deux pays se renforcera avec les étudiants », a indiqué Ryu Chang Soo.
Le Gabon est engagé dans la lutte contre la déforestation et c’est le pays qui absorbe le plus de CO2 net au monde. Pour les autorités gabonaises, il serait opportun pour les pays pollueurs d’investir dans les crédits carbones gabonais. D’autant plus que le pays séquestre annuellement l’équivalent de 140 000 tonnes de carbone, alors qu’il n’en émet que 35 000. Ainsi, fort d’une différence de plus de 100 000 tonnes de carbone chaque année, le Gabon peut vendre son crédit carbone aux entreprises et pays qui en ont besoin.
Brice Gotoa
Au cours d’une séance de travail axée sur la « Baie des rois », le directeur général de l’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour), Christian Mbina, a indiqué, le 7 juillet à Libreville, que ce projet immobilier servira à vendre la destination Gabon.
« En effet, par ses 40 hectares d’ambition, ce projet innovant et respectueux de la logique du Gabon vert et du Gabon bleu entend être un puissant levier économique régional et national, un vecteur supplémentaire de promotion et d’attractivité du Gabon qui, de plus, offre une multitude de nouvelles opportunités d’emplois et d’investissement », a déclaré M. Mbina. Selon lui, le site du projet présente un fort potentiel touristique. Pour l’heure, a-t-il noté, les travaux de ce futur joyau architectural, fleuron de la destination Gabon, connaissent des avancées « considérables ».
La société Façade maritime du champ triomphal (FMCT), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) en charge du projet, a levé cette année sur le marché financier la somme de 20 milliards de FCFA pour développer la Baie des rois. Ce projet immobilier prévoit la construction à Libreville d’un quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts… Une partie dudit projet sera livrée en août 2022.
La FMCT qui porte ce projet depuis son redimensionnement par l’État sous la supervision du FGIS devrait également ériger sur ce site un port de plaisance de 150 places, une station de service pour bateaux, une promenade du front de mer et des kiosques dans la zone nord.
S.A.
La Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (Sgepp) a réalisé en 2021 un chiffre d’affaires de 11 milliards de FCFA, contre 9,7 milliards de FCFA l’année précédente, informe l’entreprise à l’issue de son conseil d’administration tenu le 30 juin dernier. Soit une hausse de 13 % en glissement annuel.
D’après la Sgepp, cet accroissement se justifie par la bonne tenue des activités des produits pétroliers des dépôts d’Owendo et de Moanda. Selon le directeur général de la Sgepp, Félix Andy Makindey-Nze Nguéma, « c’est aussi la résultante des investissements opérés l’année dernière et de la modernisation qui est en cours », a-t-il indiqué.
Créée le 19 mai 1967 sous l’appellation « SGE » (Société gabonaise d’entreposage) par l’Union des marketeurs Total, Elf, Shell, Mobil et l’État gabonais, la Sgepp a pour activité principale le stockage des hydrocarbures liquides et du gaz butane destinés au marché national pour les sociétés de distribution de produits pétroliers implantées au Gabon.
La Société dispose aujourd’hui de trois dépôts principaux et d’un dépôt relais. La commune d’Owendo compte deux dépôts : GPL (gaz de pétrole liquéfié) et HCL (hydrocarbures liquides). Dans la commune de Moanda se trouvent un dépôt principal d’hydrocarbures et un dépôt relais. Les dépôts d’Owendo sont approvisionnés par navires tandis que ceux de Moanda sont approvisionnés par voie ferroviaire à partir du dépôt d’Owendo. Les produits pétroliers entreposés dans les dépôts de la Sgepp proviennent de la Société gabonaise de raffinerie (Sogara) et du marché international.
SG
Lire aussi :
Produits pétroliers : la Sgepp rassure sur la disponibilité du carburant à Libreville
La Ligue nationale de football professionnel (Linaf) du Gabon vient de publier un communiqué selon lequel, près de la moitié des équipes du championnat sont réfractaires au paiement des salaires de joueurs par virement bancaire.
« Force est de constater à ce jour que la Linaf n’a reçu que 14 dossiers de paiement des salaires sur 24 clubs de Division 1 et Division 2. Cinq ont fait l’objet de paiement par virement bancaire aux ayants droit depuis le début de la semaine, à savoir Union sportive de Bitam, AO CMS, AO Stade Mandji, Bouenguidi Sports, Oyem AC », renseigne le bureau directeur de la Linaf. Il ajoute que les neuf autres clubs sont en cours de traitement dans le circuit mis en place à cet effet, notamment : Missile FC, CF Mounana, Stade Migoveen, Moanda FC, Vautour Club, Lozo Sport, Akanda FC, AFJ, Adouma FC.
La Linaf demande conséquemment aux clubs concernés de transmettre dans les meilleurs délais leurs dossiers de virement de salaires. Elle rappelle aux acteurs du championnat national « qu’aucun paiement des salaires des joueurs ne se fera encore en dehors des procédures arrêtées par les pouvoirs publics, c’est-à-dire exclusivement par virement bancaire sur les comptes des joueurs ».
Selon les recommandations des travaux de la task-force sur le championnat national du 10 au 22 mai 2021, il avait été recommandé d’arrêter le paiement des salaires des joueurs en cash. Car cette situation favorisait des tripatouillages et des détournements de fonds.
S.A.
Après l’ouverture en 2014 d’un centre de rétention administrative à Libreville, les autorités gabonaises ambitionnent de mettre en place dans les prochains jours un observatoire national des migrations afin de mieux organiser les différents services dans le pays. Le sujet a fait l’objet d’une rencontre le 6 juillet 2022 à Libreville, entre le ministre gabonais de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, et le représentant régional de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Christopher Gascon.
L’OIM compte accompagner le Gabon dans sa politique migratoire. « Le ministre a d’ailleurs vu d’un très bon œil cette collaboration, et particulièrement la mise en place de cet observatoire qui permettra d’organiser un peu mieux les différents services et trouver des synergies entre les visions qui existent sur la migration pour parvenir à une politique migratoire concertée qui renforce l’État gabonais », a déclaré Christopher Gascon.
Cette organisation, apprend-on, vient en aide aux migrants dans le monde entier, en élaborant des réponses efficaces à la dynamique changeante de la migration et à ce titre, elle est une source clé de conseils en matière de politique et de pratique migratoires. « On a parlé des migrations mixtes et comment mieux profiter des possibilités qu’apportent les migrants dans le besoin de connaître le circuit migratoire, les différentes composantes, les personnes vulnérables et les personnes avec certaines capacités pour mieux appréhender le flux migratoire dans le pays et dans toute la région », a indiqué le représentant régional. Il ajoute : « on a eu une discussion intéressante et on envisage une collaboration qui continuera et qui envisagera de nouveaux projets ».
Créée en 1951, l’OIM est l’organisation intergouvernementale chef de file sur la scène migratoire. Elle opère étroitement avec ses partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux. L’OIM s’emploie à ce que les migrations soient gérées humainement et en bon ordre, à promouvoir la coopération internationale sur la scène migratoire, à faciliter la recherche de solutions pratiques aux problèmes migratoires et à offrir une assistance humanitaire aux migrants dans le besoin. Notamment les réfugiés et les déplacés internes. Le Gabon a acquis le statut d’État membre de l’OIM le 9 juin 2005.
Brice Gotoa
Avec ses vastes étendues d’eau, le Gabon possède un potentiel hydroélectrique de 6 000 MW globalement sous-exploités.
Très attendus par les populations gabonaises, les travaux du barrage hydroélectrique de Ngoulmendjim (83 MW) devraient démarrer entre mars et avril 2023, a-t-on appris auprès des responsables d’Asokh Energy. La société est chargée de construire, gérer et exploiter l’infrastructure pendant une durée de 25 à 30 ans.
L’entreprise est détenue à 60 % par le Groupe Eranove et 40 % par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Le démarrage de ces travaux est conditionné par le bouclage de la mobilisation des financements.
Selon le maitre d’ouvrage, le projet est évalué à 400 millions d’euros, soit 262 milliards de FCFA, dont 65,5 milliards de FCFA (25 %) de fonds propres et 196,5 milliards de FCFA (75 %) qui seront apportés par les bailleurs de fonds, parmi lesquels la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI).
D’après Asokh, la part que doivent apporter les actionnaires du projet que sont Eranove et le FGIS, est déjà disponible et il ne reste plus qu’à mobiliser le reste des financements.
« Actuellement, nous avons déjà 100 millions d’euros qui représentent la part des actionnaires. Il ne reste plus que la part des bailleurs de fonds pour lancer les travaux. Nous sommes en discussion avec les bailleurs de fonds. On espère boucler les financements en novembre prochain », a affirmé un responsable d’Asokh Energy.
Une fois lancés, les travaux devront durer quatre ans, pour une mise en service de la centrale prévue en 2027.
Etude d’impact environnemental et plan de réinstallation
En attendant le démarrage des travaux, quelques progrès ont déjà été réalisés dans la mise en œuvre du projet. On peut par exemple citer l’étude d’impact environnemental ainsi qu’un plan de réinstallation (PAR) des personnes affectées par le projet, qui a été finalisé il y a quelques semaines.
L’étude d’impact environnemental a permis, selon Asokh Energy, « d’identifier, évaluer, atténuer et compenser les potentiels impacts » liés au projet de construction de la ligne de transport d’énergie de 225 kV reliant le poste de départ Ngoulmendjim (10,5 kV/225 kV) et le poste d’arrivée Ntoum 2 à Okolassi (225 kV/90 kV) sur 125 km.
Le plan de réinstallation quant à lui, a permis de recenser les personnes physiques ou morales situées sur les futures emprises des ouvrages du projet, d’identifier les différents biens affectés et négocier des mesures de compensation. Ainsi, 552 parcelles, 156 maisons habitées et 561 personnes ont été identifiées par le projet, apprend-on.
« Il en ressort que les populations affectées par le projet sont influencées par l’impact lié à l’emprise du projet, notamment sur la partie de la construction et de l’exploitation de la ligne 225 kV allant de la centrale au poste électrique de Ntoum 2. De ce fait, trois domaines de notre milieu naturel sont influencés : Environnement, Biodiversité et Social », explique Asokh Energy.
Par ailleurs, un plan de gestion environnemental social est prévu pour minimiser l’influence du projet sur l’environnement et les populations. Ce plan prévoit notamment, la protection de la ressource en eau, la protection du milieu naturel via des mesures en faveur de la biodiversité (faune, flore, écosystème), la gestion des déchets, la gestion des accès et la sécurité des installations.
7 % d’hydroélectricité dans le mix énergétique
Une fois achevée, la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim aura une capacité et une participation au réseau interconnecté (RIC) de 83 MW, avec une production annuelle équivalente à 550 GWh.
L’énergie qui y sera produite sera acheminée vers la commune de Libreville. Le projet ambitionne de contribuer à l’augmentation de la part de l’hydroélectricité dans le mix électrique à hauteur de 7 % et de créer 1 000 emplois dont 80 % de nationaux.
Sandrine Gaingne
Tamarah Moutotekema Boussamba, âgée de 29 ans, figure parmi les huit jeunes lauréates de la deuxième promotion du programme WIA Young Leaders. WIA (Women In Africa) est une plateforme internationale dont l’objectif est d’accompagner et mettre en avant le leadership et le potentiel de jeunes femmes africaines.
La seule gabonaise de la liste, rendue publique le 28 juin dernier, a été choisie pour son parcours prometteur, son leadership, ses réalisations professionnelles et son engagement en faveur de l’Afrique. Car, elle a fait ses preuves dans le secteur agricole gabonais. En fait, Tamarah Moutotekema Boussamba est la fondatrice de Agridis, une startup agroalimentaire dont les activités couvrent la production et la commercialisation de produits agricoles. Elle est également la co-fondatrice de l’application de conseils et financement agricole « Wagui ».
« Issues de diverses origines, toutes partagent les mêmes valeurs et la vision d’une Afrique innovante et inclusive. Elles aspirent à devenir décisionnaires aux plus hauts niveaux d’entreprises et d’organisations publiques, avec l’humilité, l’empathie, et la résilience qui les caractérisent. Leurs forces de conviction alliées à un goût pour le travail en équipe font d’elles les prochaines grandes leaders du paysage panafricain », indique Women In Africa.
Comme récompense, les lauréates bénéficieront à l’automne 2022 (entre septembre et décembre), d’un « séjour business » à Paris pour être mises en relation avec des personnalités et mentors tels que des dirigeants d’entreprises, des personnalités du monde des affaires, des entrepreneurs entre autres. Elles devront également être formées sur les questions de gouvernance et leadership et bénéficieront d’autres formations personnalisées (média training, coaching de carrière et autres.
Tamarah Moutotekema Boussamba est détentrice d’une Licence en gestion des entreprises et organisations, option Management de projet et entreprenariat, obtenue à l’Institut supérieur de technologie. Elle est aussi titulaire d’un Master 2 en intelligence économique.
SG
GSEZ Airport (filiale du Groupe Olam), gestionnaire de l’Aéroport de Libreville (ADL) et concessionnaire du projet du nouvel aéroport de Libreville, vient de lancer la phase de démolition des constructions qui se trouvent dans l’emprise du projet de construction du nouveau terminal de cet aéroport.
Ces démolitions ont démarré le 5 juillet 2022 sur le site situé dans la zone d’Okala, informe l’entreprise dans un communiqué.
Cette étape a été précédée « par la visite d’un huissier de justice qui s’est assuré que les habitations étaient libres de toute occupation humaine et matérielle », indique GSEZ Airport.
À noter que ce projet a commencé, il y a plusieurs mois par la présentation aux populations de la volonté de GSEZ Airport d’agrandir l’aéroport de Libreville existant. Par la suite, une évaluation des ménages et des biens impactés par ce projet avait été menée, suivie des compensations des ménages concernés. Ce projet s’articule aussi dans le cadre du plan de réinstallation des populations impactées par la voie de contournement de l’aéroport, dont les travaux vont être lancés au cours de ce premier semestre 2022.
Financé principalement par Arise, le nouvel aéroport de Libreville s’étendra sur une superficie de 915 hectares. Il sera doté d’une piste d’atterrissage de 3500 m, un terminal présidentiel, une tour de contrôle, une aérogare passagère de 3300 m2, etc. La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), et la banque gabonaise BGFIbank ont déjà manifesté leur volonté de contribuer au financement de ce projet.
SG
Lire aussi :
La BDEAC intègre le pool des bailleurs du projet de construction du nouvel aéroport de Libreville
Mardi 5 juillet, l'euro, la monnaie commune à 19 pays européens, a reculé de 1,5% face au dollar américain, atteignant son niveau le plus bas depuis près de 20 ans, a pu constater l'Agence Ecofin. Les raisons de cette nouvelle baisse divergent, car il n’est pas toujours évident d'expliquer des mouvements brusques de marché sur une période courte.
Selon les analyses, les agents économiques craignent que la zone euro ne soit en récession. Mais un fait constant qu'on peut relever, c'est que l'inflation a atteint à fin juin, le niveau de 8,6%, principalement tirée par les prix de l'énergie dont les factures au niveau mondial se payent principalement en dollar US. Cette hausse généralisée des prix sur le marché mondial profite à la monnaie américaine qui est très sollicitée et sa valeur augmente.
La situation actuelle a poussé la Banque centrale européenne (BCE) à envisager de relever ses taux pour la première fois depuis 11 ans, lors de sa réunion du jeudi 21 juillet prochain. Les investisseurs sont insatisfaits de l'annonce faite par Christine Lagarde, présidente de la BCE, d'une hausse de 0,25%, et privilégient ainsi le dollar qui est plus rentable.
Des implications à anticiper pour le FCFA
Alors que les pays de l'UEMOA et de la CEMAC n’exercent aucune influence sur les décisions de politique monétaire européenne, les variations de l'euro les impactent en raison de la parité fixe qui existe entre le franc CFA et la monnaie européenne. Ce mercredi 6 juillet, la devise africaine était en baisse de 10% depuis le début de l'année, et se négociait à 640,1 FCFA pour 1$, selon des informations de la plateforme Xe.com. C'est son niveau le plus faible depuis plus de 20 ans.
Aucune banque centrale ou ministère des Finances des deux sous-régions ne prévoyait un tel scénario. Les gains et les pertes devront être scrupuleusement analysés, alors que dans l'ensemble des pays, on se prépare déjà aux budgets de l'année 2023.
Pour les pays exportateurs de matières premières comme le pétrole, l'or, le gaz, le cacao, le coton, l'opportunité est réelle d'accroître les revenus d'exportation.
Aussi, pour les pays de la zone UEMOA dont la Banque centrale (BCEAO) a récupéré les réserves de change et les a placées majoritairement sur des actifs en dollars US, c'est aussi une bonne opportunité de générer des plus-values. Mais les deux sous-régions sont aussi importatrices de biens et services, et la zone euro, en proie à l'inflation, est un partenaire clé.
La difficulté est de savoir jusqu'à quand cette situation va durer. Si la crise en Ukraine et les ruptures sur la chaîne d'approvisionnement mondiale sont évoquées comme principales raisons, il est à noter que la chute de l'euro a débuté depuis le 1er janvier 2021. Une fois de plus, ce sont les sentiments de marché qui ont fait la différence. Les banques centrales américaine et européenne ont mis en œuvre des politiques monétaires accommodantes face à la crise de 2008 et celle de la covid-19.
Mais alors que la FED a commencé à donner des signaux d'une suspension de son programme, les Européens quant à eux ont essayé de trouver des mesures d'adaptation pour soutenir la dette de certains pays comme la France ou l'Italie, et surtout, pour permettre une relance post-covid vigoureuse et constante. Cette stratégie ne semble pas avoir eu que des implications positives. Les agents économiques de la CEMAC et de l'UEMOA doivent désormais subir les effets de ces choix, sans que leurs avis, et surtout leurs intérêts, ne puissent compter dans la recherche des solutions aux défis actuels.
Idriss Linge
Le directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI), Ghislain Moandza Mboma, a reçu le 5 juillet à Libreville un investisseur nigérian du nom de Mohammed Abdullahi Sani. Ce dernier, apprend-on, exerce dans la fabrication d’engrais organiques.
Au cours de la rencontre avec le DG de l’ANPI, l’investisseur a été invité à contribuer au développement d’une agriculture sans produits chimiques au Gabon. Ainsi, les échanges ont porté notamment sur la promotion des engrais organiques dans le pays. D’autres domaines d’investissements lui ont été présentés comme l’industrie de transformation de l’huile de palme et la valorisation du sucre brut.
Si les discussions entre l’ANPI et l’investisseur nigérian sont concluantes, il contribuera à une diminution du recours aux herbicides qui concourent à l’érosion des sols et aux émissions de CO2 dans l’atmosphère.
Car, les engrais organiques sont issus de matière vivante à la différence des engrais minéraux ou chimiques. Ce sont des engrais dérivés de matière animale, d’excréments d’animaux, d’excréments humains, et de matière végétale. Selon les experts, grâce à la composition des engrais organiques, la structure du sol est améliorée, car ils augmentent la quantité de matière organique et stimulent l’activité des micro-organismes du sol.
S.A.