Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a récemment signé avec l’Université du Rwanda, un accord de partenariat pour les étudiants boursiers gabonais, a-t-on appris à l’ANBG.

À travers cet accord, « ladite université s’engage à accueillir dans les meilleures conditions, les étudiants gabonais aussi bien pour des cours de langue, que pour toute autre filière », indique l’ANBG.

Cette dernière précise par ailleurs que « ne seront faits boursiers pour la destination Rwanda, que les candidats éligibles à la bourse d’études (ceux répondant aux critères et conditions d’attribution définis par le décret n°00148/PR/MESRSTTENFC du 07 juin 2021 fixant les régimes de bourse d’études en République gabonaise) et ayant une inscription de l’Université du Rwanda ».

Ce décret stipule que pour bénéficier d’une bourse dans l’enseignement supérieur, il faut être titulaire d’un baccalauréat ou d’un diplôme équivalent reconnu par l’État gabonais, avoir obtenu une moyenne annuelle supérieure ou égale à 10/20 en classe de terminale, être âgé de 22 ans au plus au moment de la demande, et remplir les conditions d’inscription prescrites par l’établissement supérieur d’accueil.

SG

 

Le ministre de l’Économie et de la relance, Nicole Jeanine Roboty épouse Mbou, et l’ambassadeur de France près le Gabon, Alexis Lamek, ont signé le 21 mars à Libreville, un accord de prêt de soutien budgétaire (PSB) sur trois ans.

D’un montant global de 112,5 millions d’euros, soit 73,79 milliards de FCFA, apprend-on, cet appui budgétaire de la France aux côtés de la Banque africaine de Développement (BAD), à travers l’Agence française de développement (AFD), vise à contribuer aux efforts de consolidation des finances publiques et de stabilité financière. En outre, il vise à améliorer la gouvernance et l’environnement des affaires et à renforcer la lutte contre la corruption conformément au cadre d’actions défini dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT), ainsi que du Programme du Fonds monétaire international (FMI) adopté par le Gabon en juillet 2021.

L’amélioration de la gestion et de la gouvernance des finances publiques, explique le FMI, permettront d’accroître les marges de manœuvre pour répondre aux besoins de développement et de réduire les vulnérabilités en matière budgétaire et de dette. Les services du FMI soulignent l’urgence d’adopter un plan d’apurement des arriérés intérieurs, de finaliser et de publier le rapport d’audit des dépenses liées à la pandémie de Covid-19, et d’explorer les voies et moyens pour la publication des noms et nationalités des bénéficiaires des marchés publics.

S.A.

Comme en 2021, le Gabon projette d’augmenter la production de bois débité (coupé en morceaux) au cours de cette année 2022. Ainsi, selon les projections du ministère de l’Économie, le pays compte produire 1,17 million de m3 de bois débité en 2022, soit une hausse projetée de 3,2 %.

La hausse dans les industries de bois, explique le ministère, serait liée à l’augmentation de la demande locale et internationale, et la montée en puissance des nouvelles usines dans le cadre de l’accélération de la politique visant la transition de l’activité vers la 2e et 3e transformation. Par ailleurs, les autorités prévoient une consolidation de l’activité des entreprises dans la Zone économique de Nkok, où la transformation du bois devrait s’accélérer.

Mais cette projection haussière pour l’exercice 2022 et même en 2023 et 2024 (1,31 million de m3) intervient dans un contexte où, après avoir tablé sur une tendance haussière en 2021, la production du bois débité n’a pas été celle attendue. Car, le gouvernement tablait déjà sur une production de 1,17 million de m3 au cours de l’année précédente, mais les objectifs du pays n’ont pas été atteints, en lien avec le ralentissement de l’activité occasionné par le Covid-19 et les difficultés d’approvisionnement en grumes des usines installées dans la zone de Nkok.

S.A.

Les concours internes d’entrée à l’École normale supérieure (ENS) et à l’École normale des instituteurs (ENI) ont été reportés. L’information a été donnée le 18 mars dernier par le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq qui n’a pas précisé de nouvelles dates. Ces concours étaient initialement prévus du 22 au 25 mars 2022.

Le report a été décidé à l’issue d’une réunion présidée par le ministre de l’Éducation nationale en présence des partenaires sociaux (Syndicats et associations). « D’un commun accord, nous avons décidé de les reporter. Les dates feront l’objet d’une communication ultérieure. Nous avons mis en place un chronogramme de rencontres mensuelles avec les partenaires sociaux pour élaguer un certain nombre de dossiers », a déclaré Camélia Ntoutoume Leclercq.

Selon les syndicats, l'organisation de ce concours présentait des insuffisances. « C’est pourquoi nous avons demandé humblement à madame la ministre de surseoir à l’organisation des concours à la date prévue, parce qu'il vaut mieux aller doucement que dans la précipitation. Nos collègues attendent les concours, mais il faut qu’ils sachent qui fait les concours et qui ne fait pas puisque les délais n’étaient pas respectés au niveau de l’affichage des listes », a déclaré Fridolin Mve Messa, secrétaire général du Syndicat de l’éducation nationale (SENA).

Pour cette session 2022, 600 places sont à pourvoir dont 120 pour l’ENI et 480 places pour l’ENS. Ces concours sont ouverts aux personnes de nationalité gabonaise, titularisées à la Fonction publique.

L’organisation de ces concours est une réponse du gouvernement gabonais pour la régularisation des situations administratives dans le secteur de l’éducation. Selon le SENA, de 2015 à ce jour, certains enseignants travaillent sans être recrutés et sans être payés.

Brice Gotoa 

Interdites d’accès au public pendant 2 ans à cause de la pandémie de la Covid-19, les plages de Libreville renouent avec les nombreux visiteurs. A la plage du Lycée nationale Léon Mba par exemple, les activités initiales refont surface avec une affluence de la population les week-ends.

« C’est un soulagement pour nous, abonnés de la plage de venir fréquenter ce lieu de détente et de retrouvailles. C’est vraiment important pour nous, on est très soulagé. Ça nous fait plaisir de nous divertir à nouveau », affirme Stevy, une habituée des plages de Libreville.

Tout au long de la mer, les petits métiers se sont greffés et ont repris forme. « C’est un grand plaisir pour nous et un soulagement, car pendant le confinement c’était très difficile, principalement pour nous qui vivons de cette activité de commerce sur la plage », explique Marie Colette, vendeuse ambulante de boissons sur la plage.

Des jeunes en majorité des étudiants s’illustrent également avec la photographie tout le long de la plage. « Pendant la Covid-19, on ne pouvait pas faire des photos ici, car la population ne venait plus à la plage. Aujourd’hui, il y a du monde comme avant et ça nous permet de travailler », déclare Mombo, photographe communément appelé shooter. 

Au Gabon, les lieux de détentes ou de loisirs sont rares pour les populations les plus défavorisées. La plage constitue de ce fait le lieu où la majorité des Gabonais se retrouvent pour se divertir, se détendre et contempler la nature les week-ends. Avec la levée des mesures de restriction contre la Covid-19, ces populations sont bien heureuses de retrouver cet univers.

Brice Gotoa

Le Gabon prépare l’opérationnalisation du « Fonds 4 » qui vise l’immatriculation de l’ensemble de la population résidente au Gabon. C’est un Fonds que doit approvisionner le trésor public.

À cet effet, le ministre de la Santé et des affaires sociales, Guy Patrick Obiang Ndong, s’est rendu le 18 mars, au siège social de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs). Il a invité le conseil d’administration et la direction générale à « plus de célérité et d’hardiesse dans l’ensemble des réformes et projets engagés notamment en matière de refonte du cadre juridique et de la fiabilisation du fichier de la Cnamgs qui sont les préalables à l’opérationnalisation du Fonds 4 ».

Dans le détail, la Cnamgs est appelée à actualiser le cadre juridique qui régit la prise en charge sociale et toiletter le fichier des assurés en y incluant les Gabonais qui ne sont ni économiquement faibles, ni agents du privé, ni agents du secteur public et les étrangers résidant sur le territoire gabonais. Cette nouvelle formule de couverture sociale, explique la Cnamgs, vient répondre au problème des Gabonais hors catégorie et créer un cadre légal qui sera constitué de travailleurs indépendants, assurés volontaires et étrangers.

Le rapport relatif à la mise en place du Fonds 4 a été remis à la Primature en 2019, après une période d’étude de cinq ans. Depuis trois ans, l’opérationnalisation dudit Fonds est attendue.

S.A.

Le budget initial de 3000 milliards de FCFA prévu pour la réalisation des projets retenus dans le plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise (PAT) pourrait au final connaître une hausse. L’information a été donnée par Alain Claude Bilie-By-Nze, porte-parole du gouvernement le 16 mars dernier, au cours de la troisième journée des « matinées PAT », organisées par le gouvernement pour dresser le bilan à mi-parcours du PAT.

« Il y a des éléments chiffrés, il y a des éléments qui nécessitent encore des études. Donc, certainement, on sera au-delà de 3000 milliards de FCFA une fois que les projets seront finalisés », a-t-il affirmé. Il poursuit : « si je prends seulement le secteur de l’énergie, nous avons 122 milliards de FCFA, combinés entre le Piaepal (Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville), le Projet d’accès aux services de base en milieu rural (Pasbmir) et les projets prioritaires, nous avons environ 400 milliards de FCFA pour tous les projets portés par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Et si on ajoute les 200 milliards de FCFA de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), et les 300 milliards de la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder) et CGGC (China Gezhouba groupe corporation), “on est à plus de 1000 milliards de FCFA. C’est une évaluation globale et qui pourra dépasser le cap de 2023”, a-t-il expliqué. Il répondait aux questions des journalistes.

Projets

Le budget prévisionnel retenu pour le Plan d’accélération de la transformation est financé partiellement par l’État gabonais sur la base de ses ressources propres ainsi que par les ressources extérieures, les partenariats publics privés et le secteur privé. Cette enveloppe avait pour but de financer 20 prioritaires. Parmi ces projets, figurent l’accélération des investissements dans les secteurs énergie et eau, la structuration des investissements en infrastructures numériques, la relance des chantiers immobiliers, la maîtrise de la masse salariale, le suivi du programme routier prioritaire, la digitalisation de l’administration gabonaise.

Dans le secteur de l’énergie par exemple, Alain Claude Bilie-By-Nze qui est par ailleurs le ministre de l’Énergie, note entre autres comme avancée, la signature du contrat de concession entre la SEEG et l’État gabonais dans le but de libéraliser le secteur de l’eau et de l’électricité au Gabon. Également, la construction de 8 centrales hybrides (solaire-thermique) sur les sites SEEG…

S’agissant des logements, il a été constitué une réserve foncière de 2 100 hectares à l’intérieur du pays pour la production de terrains, selon le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, Olivier Nang Ekomie. Plusieurs autres projets ont été réalisés dans le but de réglementer l’urbanisation et les logements au Gabon. Globalement, le gouvernement gabonais se dit satisfait de ce qui a été réalisé à l’heure du bilan à mi-parcours du PAT.

Le plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise a été lancé en janvier 2021. C’est un plan triennal (2021-2023) à travers lequel le Gabon veut relancer véritablement son économie affaiblie par la crise économique doublée à la crise sanitaire. Ce qui va consister à accélérer la transition vers l’“après-pétrole” de l’économie gabonaise, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant son modèle social. Pour cela, le PAT repose sur trois piliers. À savoir, les piliers économiques, sociaux et transversaux.

Sandrine Gaingne

Le groupe bancaire gabonais BGFIBank a conclu un accord pour financer le nouveau programme d’investissement de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), informe BGFIBank. Il s’agit du programme adopté par le conseil d’administration de la SEEG le 18 février dernier et visant à améliorer la production et la distribution de l’eau et de l’électricité dans le pays.

« L’accord de financement du nouveau programme d’investissement de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, réaffirme l’engagement du Groupe BGFIBank dans le financement des projets structurants avec un impact réel sur le développement local », a tweeté le 18 mars dernier Henri-Claude Oyima (photo), Président directeur général de BGFIBank. La banque ne dévoile cependant pas le montant de cet accord de financement qui sera destiné à financer les travaux d’entretiens des équipements ainsi que le développement des infrastructures dans le secteur énergétique dans le pays.

À travers cet accompagnement, le groupe bancaire se positionne comme un champion du secteur énergétique au Gabon. Le groupe accompagne déjà le secteur au Cameroun où il s’est récemment engagé dans le financement de deux contrats d’installation de centrales solaires modulaires dans la partie septentrionale du pays.

Le nouveau programme d’investissement de la SEEG vient à la suite du plan d’urgence d’un montant de 11 milliards de FCFA lancé en 2020 dans le but d’améliorer la desserte en eau et en électricité dans le pays. Ce plan d’urgence consistait à la mise en service de nouveaux ouvrages d’exploitation d’eau qui permettront d’apporter une capacité d’eau potable supplémentaire journalière de 44 000 m3 dans le réseau d’approvisionnement d’eau de la SEEG, ce qui va impacter environ 50 000 foyers.

SG

Dans le cadre du programme Gabon égalité, les délais de déclaration des naissances ont été prolongés sur l’ensemble du territoire national. Selon une communication de la presse gouvernementale rendue publique le 18 mars 2022, les déclarations de naissance qui se faisaient auparavant 3 jours après la naissance à Libreville et 2 semaines dans les provinces, passent désormais à 2 semaines pour les communes et 1 mois pour le reste du pays.

Cette mesure est en réalité la mise en application de la Loi N° 004/2021 du 15 septembre 2021. « Les déclarations de naissance sont faites à l’officier de l’état civil : dans les 2 semaines suivant l’accouchement pour les enfants nés dans les communes ; dans le délai de 1 mois pour les autres lieux », indique l’article 169 de cette loi.

Selon le gouvernement, les délais sont prolongés pour mieux protéger les droits et la vie des enfants. Cette loi permettra de réduire le nombre d’enfants sans actes de naissance et de faciliter les démarches des parents après l’accouchement. Car au Gabon, de nombreux enfants restent non déclarés à la naissance à cause de diverses raisons.

C’est l’une des propositions adoptées par le gouvernement gabonais lors du Conseil de ministres du 23 mars 2021. L’objectif de cette réforme est d’en finir avec le phénomène d’absence d’acte de naissance chez plusieurs enfants dans le pays. Un phénomène observé particulièrement dans plusieurs localités à l’intérieur du pays.

Brice Gotoa

Le ministre en charge du Sport, Franck Nguema, vient publier l’audit d’étape du cabinet international ErnstYoung, au sujet de la dette sociale du championnat gabonais de football suspendu depuis la crise sanitaire en 2020.

Selon cet audit, la dette sociale s’élève à 1,84 milliard de FCFA, dont 1,47 milliard pour joueurs (saisons 2016/2018) et 373 millions de FCFA pour les entraîneurs. Celle des arbitres n’a pas été évaluée faute de la communication des pièces justificatives.

 « La dette sociale du championnat national de football professionnel est une problématique sérieuse, qu’il faut gérer avec beaucoup de sérieux et de prudence, et qui nécessite l’implication véritable et sincère de toutes les parties prenantes », a commenté le ministre des Sports. Ce dernier précise que les salaires des joueurs professionnels du championnat national de football sont dus par leurs employeurs, les clubs. L’État n’étant pas l’employeur des joueurs.

Pour comprendre la raison d’être de cet audit, il convient de rappeler qu’en juillet 2021, lors des assises du championnat national de football, les clubs avaient demandé le règlement de la dette envers les joueurs avant la relance du championnat, en donnant l’impression que c’est l’État qui est le débiteur.

Cette situation a poussé le membre du gouvernement à commander un audit qui, pour l’instant révèle que ce sont les clubs qui ne paient pas les joueurs et les staffs d’encadrement. Pour sa part, l’État déclare avoir subventionné le National Foot D1 et D2 de 2012 à 2020 (8 ans) pour près de 40 milliards de FCFA, soit une moyenne annuelle de 5 milliards de FCFA.

S.A.

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