Wesbert Moussounda Ngoumba est le nouveau directeur général de la Société équatoriale des Mines (SEM). Sa nomination est tombée hier 10 mars au cours du conseil des ministres. Il remplace Elvis Ossindji qui a été promu ministre des Mines deux jours plus tôt.
Wesbert Moussounda Ngoumba n’est pas inconnu du secteur des mines. Il y cumule une expérience d’environ 14 ans notamment. Avant sa nomination, il occupait la fonction de directeur des opérations au sein de la SEM depuis septembre 2021. Mais avant, il a été directeur du Comptoir gabonais de collecte de l’or (CGCO), une filiale de la Société équatoriale des mines (SEM), de 2013 à janvier 2021. Entre 2017 et janvier 2021, ce titulaire d’un master en Sciences et techniques comptables et financières option finance a officié comme chef de projet national de l’Artisanal Gold council, un projet d’évaluation d’émission de mercure et ses effets néfastes dans l’exploitation artisanale de l’or, mené par Organisation des Nations unies pour le développement industriel.
Le nouveau directeur général de la SEM commence sa carrière professionnelle dans l’industrie minière au Mali en 2008, en intégrant la direction des finances de la Canadian avion gold corporation. Deux ans plus tard, il rejoint IAMGold Corporation, un autre groupe canadien opérant au Mali. Puis en 2012, Wesbert Moussounda est nommé responsable de la paie des entités du Groupe au Mali et au Sénégal. Il quitte ce poste en janvier 2013 pour intégrer le Comptoir gabonais de collecte de l’or, avant d’être nommé président du conseil d’administration de La pierre du Gabon.
Autant dire que le nouveau patron de la SEM a bien roulé sa bosse dans ce secteur. Il devra mettre à profit cette expérience au cours de son mandat à la tête de cette structure publique.
La Société équatoriale des mines a pour objectifs de prendre une part active au développement du secteur minier au Gabon en contribuant notamment à la promotion des opportunités d’investissement dans ce secteur stratégique.
S.G
Un atelier de validation de la stratégie nationale de la recherche scientifique se déroule du 9 au 10 mars 2022 à Libreville. Ouvert par le ministre Patrick Mouguiama Daouda de l’Enseignement supérieur, cet atelier a pour objectif de mettre en place des mécanismes pour que la recherche soit en phase avec les ambitions de développement du Gabon.
Selon le membre du gouvernement, le fonctionnement actuel du système national de la recherche et de l’innovation pose des problèmes. Les plus significatifs concernent les organes d’orientation stratégique, les organes de régulation qui ne sont pas autonomes ; la recherche opérationnelle qui n’est ni structurée ni coordonnée. « Il s’agit de créer un environnement de recherche fiable et à long terme capable de s’autofinancer en disposant des ressources publiques. Cet environnement nécessite donc la réorganisation de notre cadre de travail », a déclaré Pr Patrick Mouguiama Daouda.
Au sortir des travaux, le Gabon devrait avoir un « système de recherche scientifique et d’innovation compétitif et d’excellence, qui arrimera les universités, leurs laboratoires de recherche, leurs écoles doctorales, et plus généralement la pédagogie universitaire, avec les centres publics et privés de recherche », a expliqué le Pr Patrick Mouguiama Daouda.
Durant 48 heures, les chercheurs venus des centres de recherches du Gabon, vont engager des réflexions pour identifier les défis sur lesquels le système national de la recherche scientifique et de l’innovation devrait entamer sa transformation pour que ce secteur puisse apporter des contributions concrètes et utiles au développement du Gabon.
Brice Gotoa
Mesdames, Messieurs,
Le jeudi 10 mars 2022, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 11h au Palais de la Présidence de la République.
Ouvrant la session dudit Conseil, le Président de la République, Chef de l’Etat, a adressé ses vives félicitations à l’ensemble des membres de la nouvelle équipe gouvernementale à qui il a souhaité plein succès dans l’accomplissement de leur mission au service de la Nation.
En effet, le Président de la République a instruit le nouveau Gouvernement à être celui de l’Action et de la Performance en poursuivant et en matérialisant la vision politique impulsée au plus haut niveau de l’Etat, laquelle vise à être constamment à l’écoute des populations et à améliorer leurs conditions de vie.
Par cette instruction, le Chef de l’Etat a demandé aux Membres du Gouvernement d’exercer désormais leur mission ministérielle beaucoup plus sur le terrain, au contact de nos concitoyens dans l’objectif d’une réelle adéquation de l’action publique aux problématiques réelles du quotidien des populations.
Aussi, prenant acte de ces Très hautes instructions, Madame le Premier Ministre Chef du Gouvernement, a-t-elle adressé au Président de la République toute la gratitude et les remerciements du Gouvernement pour la confiance manifestée.
Madame le Premier Ministre Chef du Gouvernement a, par la suite, exhorté l’équipe gouvernementale à la Solidarité, à la Loyauté et à la Fidélité aux Institutions ainsi qu’à l’Exemplarité et au Travail, valeurs requises par le Chef de l’Etat pour l’accomplissement d’une mission ministérielle exclusivement tournée vers la recherche du bienêtre des populations gabonaises.
Sur un tout autre plan, au titre du dynamisme de la coopération bilatérale entre la République Gabonaise et le Royaume d’Arabie Saoudite, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a reçu en audience, ce jeudi 10 mars 2022, une importante délégation saoudienne conduite par Son Excellence Monsieur Ahmed A. KATTAN, Conseiller au Cabinet Royal, porteur d’un message de Sa Majesté le Roi Salman Ben Abdulaziz AL-SAOUD, Roi du Royaume d’Arabie Saoudite.
Pour cette audience, l’Hôte du Chef de l’Etat était accompagné de Son Excellence Abdulrahman Salam S. ALDAHAS, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume d’Arabie Saoudite près la République Gabonaise.
Les échanges entre les deux Parties ont porté sur les sujets d’intérêts communs et, plus particulièrement, sur la demande de soutien à la candidature du Royaume d’Arabie Saoudite pour abriter l’Exposition Internationale 2030, lors des élections prévues en mars 2023 à Paris.
Par ailleurs, tenant compte de l’Allocution à la Nation du Président de la République, Chef de l’Etat, prononcée le mercredi 9 mars 2022, le Conseil des Ministres a pris acte, pour mise en œuvre, de la levée de l’ensemble des mesures en vigueur arrêtées dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la COVID-19 sur l’étendue du territoire national, parmi lesquelles la limitation du nombre de personnes participants aux cérémonies et rassemblements ainsi que l’interdiction de la pratique des activités culturelles et des sports collectifs.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTERE DE L’INTERIEUR
Pris en application des dispositions de la loi n° 003/2020 du 11 mai 2020 fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires, les projets de décrets précités ont pour objet de mettre un terme à l’ensemble des mesures restrictives en vigueur prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la COVID-19 sur l’étendue du territoire national.
MINISTERE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES
Le décret portant cessation du port obligatoire du masque dans les lieux publics pour la prévention et la lutte contre le COVID-19.
Le présent décret, pris en application des dispositions de la loi n° 003/2020 du 11 mai 2020 fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires, vise à mettre fin au port obligatoire du masque dans tous les espaces publics.
Toutefois, au regard du caractère particulier de la pandémie de la COVID-19, le Conseil des Ministres rappelle que le port du masque reste fortement recommandé dans les espaces clos et que le respect du schéma vaccinal prescrit par les autorités sanitaires est de rigueur.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Au terme de la Communication de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a marqué l’accord de la République Gabonaise à la demande de soutien du Royaume d’Arabie Saoudite lors des élections prévues en mars 2023 à Paris pour désigner le pays devant abriter l’Exposition Internationale 2030.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
HAUT-COMMISSARIAT DE LA REPUBLIQUE
- Hauts-Commissaires : MM. :
- Commissaires :
MANFOUMBI ;
MINISTERE DE LA COMMUNICATION
HAUTE AUTORITE DE LA COMMUNICATION (HAC)
MINISTERE DU PETROLE ET DU GAZ
GAB’OIL
CONSEIL D’ADMINISTRATION
MINISTERE DES MINES
SOCIETE EQUATORIALE DES MINES (SEM)
Pour l’année 2022, le ministère en charge de l’Éducation nationale annonce l’ouverture de 18 internats pour prendre en charge des élèves des familles gabonaises économiquement faibles.
Ainsi, explique cette administration, ces internats dédiés aux élèves défavorisés seront répartis dans toutes les provinces du pays. Si la clé de répartition n’est pas encore révélée, le ministère précise que ces structures seront dotées de cantines scolaires et autres lieux de restauration alternative, proposant des menus équilibrés. Ces restaurants alternatifs seront ouverts progressivement, pour prévenir certaines maladies comme le diabète et l’hypertension artérielle.
Selon la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), les Gabonais économiquement faibles (GEF) sont définis, comme étant toutes les personnes de nationalité gabonaise âgée de 16 au moins et ayant un revenu inférieur à 80 000 FCFA. Le nombre de Gabonais économiquement faibles recensés en 2021 est estimé à 761 814 par la Cnamgs. Mais les autorités veulent redéfinir le statut des GEF. Raison pour laquelle, le 18 septembre 2021, le ministère des Affaires sociales et des droits de la femme a annoncé le démarrage imminent d’une enquête nationale consacrée à la redéfinition du groupe de mots « Gabonais économiquement faibles ».
Cette enquête est menée en partenariat avec la Banque mondiale. L'action, explique le ministère des Affaires sociales, vise non seulement à requalifier les Gabonais économiquement faibles, mais également à toiletter le fichier de cette catégorie de citoyens. En effet, les fichiers des Gabonais économiquement faibles de la Cnamgs n’ont pas été revus depuis plusieurs années.
S.A.
Le parti de l’opposition « Les démocrates » a confirmé ce 10 mars 2022, la démission de ses membres Jean Pierre Doukaga Kassa et Jean Norbert Diramba. Ces derniers ont déposé leurs lettres de démission quelques heures avant leurs nominations respectives comme ministres du Tourisme et de l’Économie numérique au sein du gouvernement Ossouka Raponda.
Dans un communiqué publié ce jeudi, Les démocrates se désolidarisent de ces nominations pour lesquelles ils disent n’avoir pas été consulté ou donné leur accord au préalable. « En date du 08 mars 2022 vers 19 h 45, nous avons été surpris et stupéfaits de la nomination de Jean Norbert Diramba comme ministre du Tourisme, et Jean Pierre Doukaga Kassa comme ministre de l’Économie numérique au sein du gouvernement Ossouka sans aucune consultation au préalable. Une entrée au gouvernement très fracassante, puisque notre formation politique étant de l’opposition », lit-on.
Le parti du président Guy Nzouba Ndama (photo) prend acte des démissions de Jean Pierre Doukaga Kassa et Jean Norbert Diramba et rassure ses partisans. « Les lettres de démission faisant foi (dans les réseaux sociaux), nous prenons acte et suivons le combat qui est le nôtre en toute quiétude… L’acte posé par nos deux ex-amis ne devra amener le doute sur aucun fondement de notre idéologie politique ni affecter le fonctionnement de notre formation politique. Nous devrions continuer le combat qui est le nôtre avec assurance », soutient le parti de l’opposition né en 2017 sur les cendres de l'Alliance pour le Nouveau Gabon.
Sur les raisons de leur démission, Jean Norbert Diramba, l’actuel maire de Mouila, affirme que Les démocrates n’ont pas une « vision claire du développement de notre pays », tandis que Pierre Doukaga Kassa affirme tout simplement vouloir donner une « autre orientation à mon action politique ».
Pour l’instant, les nouveaux ministres du Tourisme et de l’Économie numérique n’ont pas donné d’informations sur leurs prochaines destinations politiques. Mais, plusieurs observateurs pensent qu’ils vont rejoindre les rangs du Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir. Un comme d’autres opposants gabonais l’ont fait tout récemment. Notamment Frédéric Massavala, René Ndemezo’o Obiang, Féfé Onanga, Jean Eyeghe Ndong... Ce dernier a d’ailleurs été nommé Haut-commissaire de la République la semaine dernière.
SG
Selon les informations du ministère chargé de l’Éducation nationale, l’État va mettre en place en cette année 2022, une police afin de juguler la violence en milieu scolaire.
Ainsi, renseigne le ministère, il s’agira de mettre en fonctionnement le service chargé de la sécurité scolaire (auxiliaires de sécurité) au sein de l’ensemble des établissements secondaires pour maîtriser le taux d’incidents dans ce milieu. Les modalités de mise en place de cette sorte de police dans les campus de l’enseignement secondaire ne sont pas encore révélés, encore moins les échéances de mise en œuvre dudit projet gouvernemental.
Selon l’enquête sur l’état des lieux de la violence réalisée en 2019 et présentée par l’Unicef-Gabon, les violences en milieu scolaire (VMS) s’observent depuis quelques années dans les établissements scolaires du pays. Ces actes de violence sont physiques, psychologiques, ou verbaux, sexuels et en ligne avec l’ouverture au numérique.
Cette étude a permis de documenter le profil de violences par sexe et selon les différentes entités géographiques du pays. Ainsi, 80 % d’élèves enquêtés ont déclaré avoir été victimes de violences verbales et psychologiques. Respectivement 56 % d’enseignants et 60 % du personnel administratif ont également subi ce type de violence. Pour ce qui est de la prévalence des violences physiques en milieu scolaire, il ressort que près de 59 % des acteurs du système éducatif, quel que soit le groupe d’appartenance, ont été victimes de cette forme de violence. De même, concernant les violences sexuelles, 18 % d’apprenants et 13 % d’enseignants ou personnel administratif ont déclaré en être victimes.
À en croire l’Unicef, en dépit de ces prévalences élevées, près de 70 % des victimes de VMS n’engagent aucun recours quelle que soit la forme de la violence subie à l’école. D’où le projet de création d’une police scolaire.
S.A.
248 formations sanitaires seront réhabilitées au Gabon d’ici 2023, a annoncé le ministre de la Santé Guy Patrick Obiang Ndong. C’était le 7 mars dernier lors de la deuxième journée des « Matinées PAT », Journées organisées par le gouvernement pour faire le bilan à mi-parcours du plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise lancé en janvier 2021.
Parmi les structures à réhabiliter, le membre du gouvernement cite le centre hospitalier de Ntoum dans la province de l’Estuaire, celui de Makokou dans l’Ogooué-Ivindo. Ces travaux concernent également les centres médicaux de Ndende (province de la Ngounié), Leconie et Okondja (Haut-Ogooué), de Mitzic et Medouneu (Woleu-Ntem) et d’Oveng et Mvadi (Ogooué-Ivindo). La réhabilitation de trois pavillons de l’hôpital psychiatrique de Melen, du Centre médical de Moabi dans la province de la Nyanga, ainsi que la fourniture et l’installation d’équipements d’anesthésie et de réanimation au Centre hospitalier régional Amissa Bongo de Franceville… figurent dans la liste des bénéficiaires de ce programme.
Certains de ces centres sont déjà en cours de réhabilitation. À en croire le ministre de la Santé, les travaux sont déjà engagés dans 42 structures sanitaires à travers le pays.
Ces travaux sont financés en partie à travers le Projet d’appui au secteur santé phase 2 (PASS2), initié en 2016 dans le but d’accompagner le Gabon dans la mise à niveau de l’offre de soins dans ses régions sanitaires les moins développées. Et d’autre part, par l’État gabonais via le plan d’accélération de la transformation. Les travaux engagés dans le cadre du PAT nécessitent des financements compris entre 50 et 100 milliards de FCFA à l’horizon 2023, apprend-on.
SG
Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba a annoncé la mise à disposition prochaine d’un fonds de garantie de 12 milliards de FCFA en faveur de l’artisanat. C’était le 8 mars 2022 au cours de la rencontre avec une trentaine d’artisans et entrepreneurs gabonais, afin de s’imprégner et mieux connaître les difficultés auxquelles ces derniers sont confrontés au quotidien.
Selon le président gabonais, ce fonds permettra aux start-ups et aux porteurs de projets, des jeunes en majorité, d’accéder plus facilement aux financements en limitant les garanties exigées par les banques et en réduisant le coût du crédit par une meilleure maîtrise des risques.
S’agissant de l’accès aux financements, Ali Bongo Ondimba a rappelé la relance des activités du Fonds Okoumé capital et évoqué la création du programme « La fabrique des champions », doté d’un fonds de 8 milliards de FCFA pour financer les microentreprises à fort potentiel.
« Certains artisans présents dans cette salle ont d’ores et déjà pu en bénéficier. Toutefois, nos efforts en faveur de l’artisanat ne sauraient s’arrêter à ce niveau. Un fonds de garantie de 12 milliards de FCFA, toujours avec l’appui d’Okoumé Capital, sera bientôt opérationnel », a déclaré le chef de l’État.
Concernant l’accès à la commande publique et privée, Ali Bongo Ondimba a fait promulguer une loi sur la sous-traitance. Elle permettra de favoriser l’accès aux marchés pour les jeunes entrepreneurs grâce à l’institution d’une bourse de sous-traitance. « Je saisis cette occasion pour instruire le gouvernement de mettre en place un cadre juridique afin de prendre dans les meilleurs délais, l’ensemble des textes réglementaires permettant de rendre pleinement opérationnel ce dispositif », a-t-il indiqué.
Selon la Communication présidentielle, cette rencontre avec le chef de l’État a réuni des artisans et entrepreneurs les plus performants de l’année 2021. Ils ont été sélectionnés sur la base de l’originalité de leurs produits, de leur innovation et de leur capacité à promouvoir le « made in Gabon ». L’objectif de cette rencontre était de présenter au président gabonais un échantillon de l’écosystème entrepreneurial qui témoigne d’un dynamisme réel de ce secteur.
Brice Gotoa
Les travaux de construction, de réfection et d’extension des centres de formation professionnelle ont permis depuis janvier 2021 d’augmenter considérablement la capacité d’accueil et de l’offre de la formation au Gabon. Selon la ministre Madeleine Berre de la Formation professionnelle, cette offre est passée de 2000 places à 8000 places selon le membre du gouvernement. Soit une hausse de 300 %.
Parmi les centres, « il y en a trois dont les constructions sont terminées. Le centre de Nkok opérationnel depuis 2021, le centre de Mvengue qui est opérationnel depuis 2022, et nous avons le centre de Tchengue qui est terminé en termes de construction, mais, qui sera rendu opérationnel à la fin de l’année 2022 », a expliqué la ministre Madeleine Berre. C’était le 7 mars dernier dans le cadre du premier bilan de la mise en œuvre du plan d’accélération de la transformation (PAT), « Matinées PAT » axée sur le pivot social.
À côté de ces écoles, il y a neuf centres de formation professionnelle dont les travaux de réfection et d’extension sont en cours de réalisation. Il s’agit notamment du centre BTP-Bois Nkok, TIC Nkok, Basile Ondimba (Libreville), CFP Valentin Mihindou Mi Nzamba (Tchibanga), CFPP Basile Ondimba (Koulamoutou), École nationale de commerce (Port-Gentil), centres de formation et de perfectionnement professionnels au Gabon (CFPP) (Port-Gentil), École supérieure de commerce (Port-Gentil) et École nationale de développement rural (Oyem).
Spécialisés dans le bois, le bâtiment, les travaux publics ou transport et logistique… ces centres professionnels sont construits ou réhabilités dans le but d’adapter la formation professionnelle aux besoins du marché de l’emploi. Et réduire ainsi le taux de chômage en milieu jeune, comme le prévoit le PAT.
Éducation nationale
Dans le domaine de l’éducation nationale, la capacité d’accueil dans les établissements scolaires du Gabonais a augmenté de 27 000 places en moins de deux ans, selon le ministre de l’Enseignement supérieur Patrick Mouguiama Daouda. Ce qui a été rendu possible grâce à la construction de 559 salles de classe, représentant 20 établissements scolaires construits ou réhabilités en moins de deux ans au Gabon. 100 autres salles de classe seront livrées avant la rentrée scolaire 2022-2023 informe le membre du gouvernement. L’objectif du Gabon est de construire d’ici 2023, 4000 salles de classe. Ce qui devrait permettre selon les autorités de limiter à 35 le nombre d’élèves par classe.
Tous ces projets sont réalisés grâce à un financement du gouvernement gabonais avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du Projet d’investissements dans le secteur de l’éducation au Gabon (PISE). C’est un programme financé à hauteur de 101 milliards de FCFA par l’AFD.
Le pivot social du plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise avait pour but de créer les conditions d’un nouveau pacte social en renforçant l’efficacité des services publics et en créant un nouveau dispositif d’accompagnement à l’employabilité et à l’autonomisation des jeunes. Dans les secteurs de la santé et des affaires sociales, des progrès ont également été réalisés dans ce sens selon les ministres Guy Patrick Obiang Ndong et Prisca Koho Nlend.
Sandrine Gaingne
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« Je vous annonce la levée de l’ensemble des mesures restrictives de libertés prises dans le cadre de la riposte contre la Covid-19. Compte tenu de la situation sanitaire, celles-ci ne sont plus justifiées », a déclaré le président de la République dans son adresse à la Nation ce 9 mars 2022. Cette décision devrait être effective dans les « brefs délais ».
Parmi ces mesures, l’on peut citer le couvre-feu instauré depuis le mois de mars 2020, après l’enregistrement du premier cas de Covid-19, la limitation du nombre de personnes dans les lieux publics ou la présentation des tests Covid négatifs ou des carnets de vaccination pour avoir accès aux lieux publics…
Cette décision du chef de l’État est motivée par la baisse des cas de Covid-19 dans le pays ainsi que la hausse du nombre de personnes vaccinées. À la date du 6 mars 2021, selon les données du ministère de la Santé, le Gabon enregistre 63 cas actifs et plus de 25% de la population vaccinée. Cependant, le chef de l’État appelle toujours les populations à continuer à se faire vacciner.
SG