« BGFIBank Europe », filiale française de BGFIBank annonce un résultat net de 5,54 millions d’euros (environ 3,6 milliards de FCFA) en 2021, en hausse de 8 %.
Selon la filiale, ce résultat s’explique par une production commerciale et la maîtrise du coût du risque, maintenu une fois de plus, en deçà des 1 %. De plus, explique l’établissement bancaire, ces résultats positifs valident le modèle économique de la filiale, qui manifeste son rôle majeur d’assurer le lien entre les acteurs économiques européens et africains. Dans le même temps, la banque affiche un total bilan de 359,28 millions d’euros (235,9 milliards de FCFA), en amélioration de 13 % par rapport à l’année 2020.
BGFIBank Europe est un établissement de crédit spécialisé au capital de 40 millions d’euros basé à Paris. Il est le hub européen du groupe BGFIBank pour ses transactions commerciales et financières. L’établissement bancaire a reçu en septembre 2021, la note « AA+ » de l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation. Cette note à long terme correspond, sur l’échelle de notation en devises de l’agence, à la note BBB - (note d’investissement), avec une perspective stable. Ce qui signifie que le modèle économique de BGFIBank Europe a progressivement évolué́, depuis sa création (2015) jusqu’en 2019.
S.A.
Le gouvernement japonais, par l’intermédiaire du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), a octroyé une aide d’urgence de 3 millions de dollars (1,7 milliard de FCFA) au Gabon pour soutenir la vaccination contre la Covid-19. Selon un communiqué du ministère de la Santé, ce financement servira pour l’achat des équipements de la chaîne du froid et le soutien logistique.
« Cet appui financier du Japon permettra d'améliorer la capacité du gouvernement à répondre à la pandémie de la Covid-19 dans le contexte de la réalisation de la couverture maladie universelle, en développant les systèmes de chaîne du froid pour un meilleur stockage et un transport sécurisé des vaccins » renseigne le communiqué. L’acquisition de la chaîne de froid va permettre d’ « étendre la vaccination de qualité aux communautés les plus vulnérables sur toute l’étendue du territoire national ».
Le Gabon dispose d’une large variété de vaccins anti covid-19 dont le volume cumulé est estimé à trois millions de doses. Mais les autorités peinent à convaincre la population à se faire vacciner. Commencée le 23 mars 2021, la campagne nationale de vaccination se poursuit sur l’ensemble du territoire national. Selon les données sanitaires officielles, au 11 mars 2022, le taux de couverture vaccinale complète au Gabon est de 24,81 %, celui de la première dose est de 29,38 %. Ce qui est encore loin de l’objectif de 50 % de la population totale vaccinée.
En rappel, l’appui du Japon fait partie d’une enveloppe totale de près de 12 milliards de FCFA décaissés au profit de 10 pays (Botswana, Gabon, Gambie, Guinée-Bissau, Lesotho, Namibie, Niger, Afrique du Sud, Tanzanie, Togo).
Brice Gotoa
Au Gabon, les candidats aux différents examens nationaux qui n’ont pas pu se faire inscrire dans les délais viennent de bénéficier d’une rallonge de la part du ministère chargé de l’Éducation nationale.
En effet, dans un communiqué signé le 15 mars, le ministre en charge de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, indique qu’afin de permettre aux retardataires de procéder à leur enrôlement, les plateformes www.examensgabon.com pour les examens de l’enseignement général, et www.bactechgabon.com pour ceux de l’enseignement technique et professionnel sont réouvertes à titre exceptionnel du mercredi 16 au dimanche 20 mars 2022. Le dernier délai de dépôt des dossiers est prévu le 25 mars 2022.
Cette extension des délais, explique le membre du gouvernement, est dû au fait que beaucoup de candidats n’ont pas pu procéder à leur pré-inscription en ligne, malgré le temps accordé pour cette phase. La clôture des inscriptions aux différents examens nationaux avait été fixée au 29 janvier 2022.
L’inscription aux examens (Certificat d’études primaires, Brevet d’études du premier cycle de l’enseignement secondaire général, baccalauréat) est réservée aux élèves régulièrement inscrits dans les établissements publics, privés reconnus d’utilité publique, privés détenteurs d’une autorisation d’ouverture et aux candidats libres.
S.A.
Dans son « Bulletin des statistiques sur les coûts et conditions du crédit » dans la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) au premier semestre 2021, la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) révèle que 75,69% des crédits mis en place par les banques, au cours de la période sous revue, ont été captés par les entreprises.
« Les grandes entreprises demeurent les principaux bénéficiaires des concours bancaires avec 58,52 % du volume total », indique le rapport. Comme à l’accoutumée, les PME demeurent les parents pauvres du crédit bancaire dans la zone Cemac au cours des six premiers mois de l’année 2021. Selon le rapport de la banque centrale, cette catégorie d’entreprise n’a engrangé que 17,17% des concours financiers octroyés par les banques.
Mieux, les établissements de crédit ont plus fait confiance aux particuliers qu’aux PME. Selon les données de la BEAC, les particuliers s’en tirent avec 17,82% des crédits bancaires (contre 17,17% pour les PME). Tandis que les autres personnes morales se sont vues octroyer 5,18% des concours financiers des banques au cours de la période, contre seulement 1,32% pour les administrations publiques et collectivités décentralisées.
Au demeurant, au-delà de ces particularités, le volume global des concours financiers accordés par les banquiers aux entreprises et entités publiques ou privées, ainsi qu’aux particuliers, a baissé de 10 milliards de FCFA en glissement annuel, au cours de la période sous revue. Ceci, apprend-on, en dépit de la reprise de l’activité économique dans l’espace Cemac.
BRM
Le 31 janvier 2022, l’Américain Vaalco Energy a nommé Fabrice Nze-Bekale comme administrateur indépendant au sein de son conseil d’administration. À ce poste, le Gabonais siège aux comités d’audit, de rémunération, stratégique et de nomination et de gouvernance.
« Nous pensons que Fabrice apportera une perspective unique à notre conseil d’administration, grâce à son expérience significative au sein des conseils d’administration et des directions générales dans le secteur minier et bancaire en Afrique de l’Ouest, qui aidera Vaalco à atteindre ses objectifs stratégiques. Il a construit un vaste réseau de relations au Royaume-Uni et au Gabon en particulier et a développé une compréhension approfondie de la conduite des affaires dans la région », a déclaré, Andrew L. Fawthrop, président du conseil d’administration de Vaalco Energy à la suite de cette nomination.
Fabrice Nze-Bekale revendique plus de 25 ans d’expérience dans les secteurs miniers, bancaire, des télécoms et de la finance internationale. Fabrice Nze-Bekale a siégé à de nombreux conseils d’administration tout au long de sa carrière. Il est actuellement administrateur indépendant au sein du conseil d’administration d’Orabank Gabon, où il est également président du comité d’audit et siège au comité des risques. De 2012 à 2020, il a été membre du conseil d’administration du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Il a également siégé aux conseils d’administration de plusieurs sociétés minières gabonaises. Depuis 2017, Fabrice Nze-Bekale est directeur général d’Africa Consulting & Trading (ACT) Afrique, un groupe de conseil à vocation panafricaine, créé en 2012 et basé à Dakar au Sénégal.
Depuis le 10 mars 2022, Wesbert Moussounda Ngoumba est le directeur général de la Société équatoriale des Mines (SEM). En tant que tel, il devra prendre une part active au développement du secteur minier au Gabon en contribuant notamment à la promotion des opportunités d’investissement dans ce secteur stratégique.
Car, la SEM a entre autres pour missions, de développer et exploiter les projets miniers, commercialiser les métaux précieux en développant des réseaux légaux d’approvisionnement et des partenariats de vente aux niveaux national et international.
Avec une expérience de 14 ans dans le secteur minier, Wesbert Moussounda Ngoumba a travaillé dans plusieurs pays africains. Il commence sa carrière professionnelle dans l’industrie minière au Mali en 2008, en intégrant la direction des finances de la Canadian avion gold corporation. Deux ans plus tard, il rejoint IAMGold Corporation, un autre groupe canadien opérant au Mali. Puis en 2012, Wesbert Moussounda est nommé responsable de la paie des entités du Groupe au Mali et au Sénégal. Il quitte ce poste en janvier 2013 pour intégrer le Comptoir gabonais de collecte de l’or, (CGCO), une filiale de la Société équatoriale des mines (SEM), où il occupe le poste de directeur juqu’en janvier 2021. Entre 2017 et janvier 2021, ce titulaire d’un master en Sciences et techniques comptables et financières option finance a officié comme chef de projet national de l’Artisanal Gold council, un projet d’évaluation d’émission de mercure et ses effets néfastes dans l’exploitation artisanale de l’or, mené par Organisation des Nations unies pour le développement industriel. Avant sa nomination, il occupait la fonction de directeur des opérations au sein de la SEM depuis septembre 2021.
Porté à la tête de la Société d'énergie et d'eau du Gabon (SEEG) depuis le 1er février 2022, Gustave Mayi doit relever plusieurs défis dans ce secteur au Gabon. Principalement améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité dans un pays en proie aux coupures récurrentes de ces ressources. Pour cela, il devra poursuivre les chantiers entamés par son prédécesseur Alain Patrick Kouma. Notamment, la réhabilitation et la construction des infrastructures. Un plan d’urgence d’environ 11 milliards de FCFA avait pour cela été lancé en 2020. Précisons que l’État gabonais, avec le soutien de ses partenaires, a prévu d’investir plus de 300 milliards de FCFA d’ici 2023 pour améliorer l’accès à l’eau potable et à l’électricité aux populations sur l’ensemble du territoire.
Détenteur d’un master en Sciences de gestion, option administration des affaires, Gustave Aimé Mayi cumule 35 années d’expérience professionnelle à la SEEG. Avant sa nomination, il occupait le poste de directeur général adjoint chargé des opérations à la SEEG. Une expérience qu’il devra mettre à profit pour améliorer la qualité de service de la SEEG.
À l’arrêt depuis plusieurs années, les travaux de construction des centrales hydroélectriques de l’Impératrice Eugénie (88 MW) sur la rivière Ngounié et du FE2 (36 MW) sur la rivière Okano à Mitzic pourraient bientôt redémarrer. Un accord tripartite entre l’État gabonais, et les entreprises Coder et Chinoises CGGC, chargées de financer et matérialiser ce projet, a été signé le 15 mars 2022 à Libreville.
À travers cet accord, la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder) s’engage à mettre à la disposition de la CGGC (China Gezhouba groupe corporation), les fonds nécessaires pour réaliser ces infrastructures. « Quand nous avons des concessions, notre rôle est la mobilisation des ressources. Nous allons mobiliser environ 270 milliards de FCFA pour donner aux Chinois qui vont être les sous-traitants pour la construction des ouvrages. Et ensuite, la société Coder va les exploiter pendant une trentaine d’années selon la durée de la concession », a indiqué Traoré Mantion, représentant Coder lors de la signature de cet accord.
Le redémarrage du projet de construction de ces centrales était attendu depuis plusieurs années au Gabon. « C’était un dossier attendu depuis de longues années, et qui a connu quelques péripéties dans son développement », a affirmé le ministre de l’Énergie Alain Claude Bilie-By-Nze. En fait, c’est en 2010 que l’État gabonais a signé avec Coder une convention pour la construction de ces deux centrales dans le but de valoriser le potentiel hydroélectrique des deux chutes de l’Impératrice Eugénie (CDI), et du FE2.
Mais, quelques années plus tard, l’État va résilier ce contrat avec Coder, l’accusant de ne pas respecter les termes dudit contrat et de faire preuve d’immobilisme. Mais avec le nouveau contrat, « il s’est agi de nous asseoir avec les entreprises Coder et CGGC afin de définir les nouvelles modalités pour redémarrer ces projets », a affirmé le ministre de l’Énergie.
La construction des deux centrales hydroélectriques va accroître le mix énergétique du Gabon. Celle qui est construite au niveau des chutes FE2 sur la rivière Okano va permettre d’améliorer l’électrification de la région du Woleu Ntem avec une interconnexion au réseau électrique de Libreville. La centrale de l’Impératrice quant à elle va alimenter en énergie les principaux pôles industriels et les localités situées sur l’axe Fougamou-Lambaréné-Libreville. Elles vont également permettre de créer plusieurs emplois.
SG
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Malgré la levée des mesures liées au Covid-19, deux restrictions restent obligatoires pour les passagers qui arrivent au Gabon par voie aérienne. L’information est donnée par le porte-parole du gouvernement Alain Claude Bilie-By-Nze, qui a donné une conférence de presse le 15 mars dernier.
Ainsi, apprend-on, ces passagers devront continuer comme par le passé, à se soumettre à un test PCR de la Covid-19 à la descente d’avion. Ce test est payant au prix de 20 000 FCFA. Ils devront également présenter obligatoirement un résultat négatif à un test PCR effectué trois jours au plus avant la date de l’embarquement dans le pays d’origine, et ce pour tout passager à partir de l’âge de six ans.
Toutefois, la mesure obligeant les voyageurs non vaccinés à observer une quarantaine de cinq jours dans un établissement hôtelier agréé par les autorités gabonaises est levée.
Et pour les déplacements à l’intérieur du pays, « le Test PCR n’est plus exigé », ainsi que les laissez-passez selon Alain Claude Bilie-By-Nze.
Par cette première sortie comme porte-parole du gouvernement depuis sa nomination, le ministre de l’Energie Alain Claude Bilie-By-Nze voulait apporter des précisions sur la levée des mesures barrières actée par le conseil des ministres du 10 mars dernier. Il a tout de même insisté sur la nécessité de continuer à se faire vacciner et à porter le masque dans les lieux clos et les transports en commun.
SG
Dans le cadre de la loi de finances 2022, le gouvernement gabonais prépare l’introduction d’un impôt unique dans le domaine foncier baptisé « impôt synthétique » ou « contribution foncière unique » (CFU).
Selon le ministère de l’Économie, cet impôt prend en compte plusieurs éléments fonciers et les taxes. Ainsi, la CFU va englober les impôts fonciers sur les propriétés bâties, et non bâties et la taxation d’habitation. Ce qui permettra la simplification de la législation, l’allégement des procédures, l’élargissement de l’assiette fiscale, la fiscalisation du secteur informel et l’amélioration de la gouvernance fiscale.
L’introduction annoncée de l’impôt synthétique dans le secteur foncier intervient dans un contexte où 80% des titres fonciers sont désormais numérisés, selon les chiffres officiels. Ce qui est un indicateur de l’amélioration de la transparence de l’information sur les procédures et des délais de traitement des requêtes en vigueur au sein de la Conservation foncière, selon le ministère de la Promotion des investissements.
Pour la direction générale des Impôts, la numérisation de ces titres fonciers permet ainsi à l’administration fiscale de localiser facilement les contribuables et d’augmenter les recettes dans ce secteur d’autant plus que l’État projette de collecter des recettes fiscales de 1 296,7 milliards de FCFA en 2022, contre 1 127,2 milliards en 2021, en hausse de 15%.
S.A.