Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Les ministres Biendi Manganga Moussavou, Mathias Otounga Ossibadjouo, Prisca Nlend Koho, Sosthène Oussoungou Ndibangoye, Carmen Ndaot, et Edgard Anicet Mboumbou Miyakou sortent du gouvernement après le remaniement gouvernemental de ce mardi 8 mars 2022.

Après 5 ans passés au gouvernement, Biendi Maganga Moussavou cède son portefeuille ministériel de l’Agriculture et de l’Alimentation à Charles Mve Ella. Ce dernier aura la charge de poursuivre les chantiers entamés par son prédécesseur. Notamment la formation des jeunes dans les métiers agricoles, l’acquisition de multiples parcelles dans le but de développer l’agriculture.

La ministre Prisca Koho Nlend voit son portefeuille confié à son collègue Guy Patrick Obiang Ndong, désormais ministre de la Santé et des Affaires sociales. Au ministère de la Communication, Pascal Houangni Ambourouet remplace Edgard Anicet Mboumbou Miyakou dans le nouveau gouvernement de Rose Christiane Ossouka Raponda.

Sosthène Oussoungou Ndibangoye quant à lui quitte le Budget, remplacé par Edith Ekiri Mounombi Oyouomi. Mathias Otounga Ossibadjouo, perd le poste de ministre de la Décentralisation au bénéfice de Michel Menga M’Essone, anciennement ministre de la Culture. Enfin, le ministère de la Promotion des investissements, des Partenariats publics-privés, chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires, détenu jusque-là par Carmen Ndaot, est confié à Hugues Mbadinga Madiya, ancien ministre du Commerce.

Brice Gotoa

Le nouveau gouvernement du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda marque le retour de trois anciens ministres. C’est le cas du député Yves Fernand Manfoumbi (photo) qui prend les rênes du ministère du Commerce. Secrétaire général de l’Alliance parlementaire gabonaise de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (APGSAN) depuis 2021, le natif de Ndende a occupé le strapontin de ministre de l'Agriculture (jusqu’en 2018). Bien avant, il s’était vu confier la direction de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures et la coordinateur du « Plan stratégique Gabon émergent » au lendemain de l’arrivée d’Ali Bongo au pouvoir.

Raphaël Ngouzouzet, député de la province de l’Ogooué Ivindo, fait également son comeback. Cet ancien ministre délégué aux Affaires étrangères prend les commandes du ministère de la Formation professionnelle. L’équipe gouvernementale désignée ce 8 mars recycle, par ailleurs, un ancien ministre d’Omar Bongo. Il s’agit de Norbert Diramba, l’actuel maire de Mouila, qui hérite du portefeuille du Tourisme. Sa nomination est d’autant plus surprenante que ce dernier avait rejoint les rangs d’opposition à travers le parti « Les démocrates ». Lors de la présidentielle de 2016, cet ancien directeur général de la Société de patrimoine des infrastructures numériques (SPIN) s’est en plus posé en soutien de Jean Ping, challenger d’Ali Bongo Ondimba.

Raphaël Ngouzouzet refait son entrée au gouvernement au même moment que son camarade de parti Pierre Doukaga-Kassa, désigné ministre de l’Économie numérique.

Les autres entrants sont Félicité Ongouori Ngoubili, ministre de la Défense nationale, Edith Ekiri Mounombi Oyouomi, ministre du Budget et des comptes publics. Comme ministres délégués, l’on note la désignation de l’artiste (rappeur) Max Samuel Oboumadjogo auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, du Transfert de technologies, de la Culture et des Arts. Sidonie Moussirou devient ministre déléguée auprès du ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Huguette Abodo Yombiyeni, déléguée à l’Économie numérique et Yolande Nyonda aux Affaires étrangères.

SG

Sur proposition du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, le président de la République Ali Bongo Ondimba a procédé ce 8 mars 2022 à un remaniement du gouvernement. Voici le nouveau gouvernement piloté par le chef du gouvernement Rose Christiane Raponda.

MINISTRES D’ÉTAT

Ministre d’État, ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes : Mme Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épouse TATY 

Ministre d’État, ministre de l’Intérieur : Lambert Noël MATHA

Ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, porte-parole du Gouvernement: Alain-Claude BILIE-BY-NZE

Ministre d’État, ministre de l’industrie : Pacôme MOUBELET-BOUBEYA

MINISTRES:

Ministre des Affaires étrangères : Michael Moussa ADAMO

Ministre de l’Emploi, de la Fonction publique et du Travail: Mme Madeleine BERRE  

Ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption : Francis NKEA NDZIGUE

Ministre de la Défense nationale : Mme. Félicité ONGOUORI NGOUBILI

 Ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires : Michel MENGA M’ESSONE

Ministre de la Justice, garde des sceaux, chargée des Droits de l’Homme et de l’égalité des genres : Mme Erlyne Antonella NDEMBET épouse DAMAS 

Ministre de la Communication: Pascal HOUANGNI AMBOUROUET

Ministre de la Formation professionnelle : Raphaël NGAZOUZE

Ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, Chargé du Plan Climat, et du Plan d’Affectation des Terres : Lee WHITE

Ministre du Tourisme : Jean-Norbert DIRAMBA

Ministre de l’Économie et de la Relance : Mme Nicole Jeanine Lydie ROBOTY, épouse MBOU 

Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies, de la Culture et des Arts : Patrick DAOUDA MOUGUIAMA

Ministre de l’économie numérique : Jean-Pierre DOUKAGA KASSA

Ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats publics-privés, chargé de l’Amélioration de l’environnement des affaires : Hugues MBADINGA MADIYA

Ministre de la Santé et des affaires sociales : Guy Patrick OBIANG NDONG

Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes entreprises: Yves Fernand MAMFOUMBI

 Ministre de la jeunesse et des Sports: Franck NGUEMA

Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme : Olivier Nang Ekomie

Ministre du Pétrole et du Gaz : Vincent de Paul MASSASSA

Ministre de l’éducation nationale, chargé de la formation civique : Mme Camelia NTOUTOUME-LECLERCQ 

Ministre du Budget et des Comptes publics : Mme Edith EKIRI MOUNOMBI épouse OYOUOMI  

Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation : Charles MVE ELLA

Ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des

Infrastructures : Léon Armel BOUNDA BALONZI               

Ministre des Transports : Brice PAILLAT

 Ministre de la pêche et de l’économie maritime : Séverin MAYOUNOU

Ministre des Mines : Elvis OSSINDJI

MINISTRES DELEGUES

Ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères : Mme Yolande NYONDA 

Ministre délégué auprès du ministre des Eaux et forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du plan climat, et du plan d’affectation des terres : Stéphane BONDA

Ministre délégué auprès du ministre de l’Éducation nationale, chargé de la Formation civique : Mme Aubierge Sylvine NGOMA 

Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie numérique : Mme Huguette ABODO YOMBIYENI 

Ministre délégué auprès du Ministre de la Santé et des affaires sociales : Mme Justine LEMBIMBI épouse MIHINDOU

Ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques : Mme Sidonie MOUSSIROU 

Ministre délégué auprès du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies, de la Culture et des Arts : Max-Samuel OBOUMADJOGO

Les maires de la commune de Port-Gentil dans l’Ogooué-Maritime, Gabriel Tchango et celui de la commune de Mandji dans la Ngounié, Benoît Jacquard Mougoula ont signé le 4 mars 2022 dans la capitale économique, leur acte de jumelage. 

Ce jumelage, apprend-on, est le meilleur moyen pour les deux collectivités de partager leurs expériences afin de transformer leurs faiblesses en force. « Notre coopération sera aussi variée, que transversale. Avec un accent particulier dans les domaines du social, de l’éducation, de la santé, de l’économie, de la culture, du sport, du tourisme, de la science, de l’agriculture et de l’environnement », a indiqué Gabriel Tchango.

Pour le président du conseil municipal de Mandji, cette coopération nationale est un levier de développement qui vise les domaines de l’économie, du tourisme, de la culture, de la science, de l’administration communale et de la formation.

Ce processus est arrivé à son terme, avec la cérémonie de transmission-réception officielle des actes qui scellent le jumelage des deux collectivités, après près de deux ans de négociations. Selon la mairie de Port-Gentil, cet événement aura un impact indéniable sur les populations des deux communes.

Brice Gotoa

Les autorités gabonaises envisagent d’affecter un montant de 36,5 milliards de FCFA (en hausse de 13,1 milliards de FCFA) pour, entre autres, la restructuration des entités publique (établissements publics, entreprises publiques…) en 2022.

Cette hausse du budget, explique le ministère de l’Économie, est le fait d’une augmentation de 6,4 milliards de FCFA des ressources dédiées à la poursuite de la prise en charge des coûts sociaux de restructuration en lien notamment avec la rationalisation des établissements publics. Aussi, il faudra tenir compte du contentieux de l’État (+8 milliards de FCFA) qui en découlerait à travers les protocoles transactionnels (+5,4 milliards de FCFA) et les condamnations pécuniaires qui seront en augmentation de 1,7 milliard de FCFA.

Mais d’un autre côté, l’État prévoit une baisse de la garantie (-1,7 milliard de FCFA) sur les partenariats public-privé accordés à certains établissements publics.

Dans son rapport publié en août 2021 sur l’économie gabonaise, le Fonds monétaire international (FMI) révèle que les autorités ont pris l’engagement d’annoncer une liste d’entités publiques à fermer à fin septembre 2021, afin de rationaliser les dépenses non prioritaires de l’État. Cette rationalisation des entités publiques permettrait également de renforcer la prestation de services et de réduire les transferts à moyen terme.

Après analyse de leur situation financière, un groupe de travail devait recommander des mesures d’amélioration de la gouvernance et de la gestion financière pour celles à conserver sous la propriété de l’État. Depuis lors, cette liste n’a pas encore été rendue publique. « Ces actions aideront les autorités à atteindre leur objectif de maintenir la masse salariale globalement constante en termes nominaux », indique le rapport.

Dans un précédent rapport publié en 2017, l’institution financière notait déjà que, depuis 2016, une annexe à la loi de finances présentait une liste de 110 établissements et entreprises publiques bénéficiant de transferts du budget de l’État. Ces opérateurs interviennent dans des domaines variés, comme la protection sociale, les transports, la communication ou bien l’industrie et les mines.

S.A.

Selon les informations du ministère de l’Économie, les charges financières de la dette du Gabon enregistreraient une hausse d’environ 8% en 2022 liée notamment au service de la dette intérieure.

Ces charges se situeraient à 319,9 milliards de FCFA en 2022 contre 293,6 milliards en 2021, soit une hausse de 26,3 milliards de FCFA entre les deux périodes. Elles se décomposent en intérêts sur la dette extérieure (174,1 milliards de FCFA) et sur la dette extérieure (145,8 milliards de FCFA).

Le ministère de l’Économie note que si les charges de la dette extérieure semblent plus élevées, elles sont en baisse de 15,1 milliards en 2022. Cette baisse est à mettre en lien avec le recul des intérêts sur les banques internationales (-3 milliards de FCFA) et les marchés financiers (-20,9 milliards de FCFA). Parallèlement, la charge de la dette multilatérale augmente de 8,6 milliards.

Les charges sur la dette intérieure, par contre, sont en augmentation de 38,4 milliards par rapport à 2021. La hausse des intérêts sur la dette intérieure s’explique par l’accroissement du poste « marchés financiers » (+45 milliards de FCFA) en dépit du recul observé sur les banques intérieures (-3,3 milliards de FCFA).

S.A.

Une équipe de douaniers sénégalais est actuellement à Libreville pour s’imprégner des mécanismes de gestion de la filière pétrolière gabonaise, notamment le volet exportation. « Il était important pour nous de venir apprendre, voir comment, au niveau du Gabon, cette partie liée notamment à la production et à l’exportation est gérée. Pour que nous puissions arrimer effectivement nos procédures en interne, conformément aux meilleures pratiques en la matière », a déclaré Malick Mbaye, Directeur du renseignement et des enquêtes douanières sénégalaises.

Et pour partager son expérience avec ses hôtes sénégalaises, la direction générale de la douane gabonaise a organisé le 7 et le 8 mars 2022 un atelier à Libreville. Un atelier au cours duquel des astuces ont été données aux participants sénégalais pour tirer un meilleur profit de cette ressource.

« La base de ce type d’activités c’est d’abord le cadre normatif, c’est ce cadre-là qui définit effectivement les contrôles qui doivent être opérés par chaque administration », a souligné Alain Martial Ntoutoume, Directeur des contrôles spécifiques à la Direction générale des douanes gabonaises. Raison pour laquelle la douane gabonaise a présenté son cadre normatif de l’exploitation pétrolière à la délégation sénégalaise. Le Gabon a également partagé avec la délégation sénégalaise l’importance que joue l’exonération fiscale et douanière dans la phase de l’exploration pétrolière.

Cette mission est effectuée au Gabon dans un contexte où le Sénégal s’apprête à exporter son pétrole. Selon un rapport du Natural Resource Governance Institute (NRGI) publié en décembre dernier, ce pays d’Afrique de l’Ouest deviendra un pays exportateur de pétrole et de gaz naturel en 2023 et 2024. Et les recettes issues de la commercialisation de ces combustibles représenteront en moyenne 1,5 % du PIB.

Le Gabon ne figure pas parmi les principaux producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), mais le pétrole demeure le 1er contributeur au budget national, malgré les effets de la crise économique doublée à la crise sanitaire. La production pétrolière du Gabon est en repli depuis plusieurs années. À fin septembre 2021, les exportations ont reculé de 7,9 % à 6,8 millions de tonnes métriques selon les données du ministère de l’Économie. L’Asie et le Pacifique continuent d’être la principale destination des bruts gabonais avec 86 % du volume total. L’Europe capte les 14 % restants.

SG

L’agroindustriel Olam Palm Gabon vient de lancer une campagne de recrutement de 3000 récolteurs agricoles saisonniers, a annoncé le 7 mars l’Office national de l’emploi (ONE). Ceux-ci travailleront dans les palmeraies d’Olam de Moutassou à Mouila dans la province de la Ngounié.

Les personnes recrutées auront pour tâche de couper et ranger les régimes de noix de palm dans les plantations de Moutassou. « Tous les récolteurs seront logés dans la plantation et seront transportés par l’entreprise de leur lieu de logement à leur lieu de travail », précise Olam Palm.

Les postulants doivent être des hommes âgés de 22 à 45 ans. Pour s’inscrire, il faut fournir une copie de la pièce d’identité, une copie légalisée de l’acte de naissance, deux photos d’identité.

L’agroindustriel Olam Palm Gabon avait lancé une telle opération au mois de mars 2021 pour le recrutement de plus de 1000 ouvriers agricoles pour les plantations de Mouila.

C’est depuis 2012 que Olam développe ses plantations à Mouila. Les premières récoltes ont eu lieu en juin 2016 en présence du président de la République, Ali Bongo Ondimba. L’entreprise affirme avoir déjà investi dans ces plantations, plus de 300 milliards de FCFA.

SG

Au Gabon, les acteurs intervenant dans la prise en charge des victimes de violences basées sur le genre prennent part depuis ce 7 mars 2022 à un atelier de renforcement des capacités. Cette formation, organisée par le ministère des Affaires sociales, a pour objectif de leur apporter toutes les connaissances nécessaires pour un meilleur suivi des femmes, des veuves spoliées et des orphelins.

« L’aboutissement de cette formation permettra aux participants d’acquérir les compétences nécessaires pour éduquer et informer les populations sur les droits de la femme et des veuves en générale et ceux des victimes des violences en particulier ; de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des acteurs sur les différents types de violences ; de maitriser le circuit de prise en charge administratif et juridique ; d’assimiler les normes juridiques en matière des droits de la femme et de dompter les méthodes d’écoute et d’enquêtes sociales », a déclaré Roger Mikala Mamfoumbi, secrétaire général du ministère des Affaires sociales et des Droits de la femme.

Pour Marie Anne Mboga, magistrate à la Cour de cassation, ces travailleurs sociaux auront pour rôle de recevoir les dénonciations de toutes les formes de violence basées sur le genre, bien que la majorité des victimes se trouvent être des femmes. « Pour connaitre la conduite à tenir, il faut que les femmes s’approprient les nouvelles lois notamment celles intitulées : lutte contre les violences faites aux femmes », a indiqué Marie Anne Mboga. Cette formation qui s’achève le 11 mars prochain, s’inscrit dans le cadre de la stratégie Gabon égalité.

Brice Gotoa

L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) informe que son Comité technique en charge des produits alimentaires prépare la norme sur le bâton de manioc, une denrée très prisée sur le marché local.

Les travaux d’élaboration de ladite seront précédés par une enquête terrain dirigée par l’Aganor sur la production artisanale du manioc roui et les exigences générales relatives à l’unité de stockage et/ou de transformation du manioc. Car, selon l’agence, la norme qui sera arrêtée doit tenir compte de la chaîne de production intervenant avant la transformation du manioc en bâton de manioc. Le dessein à terme est de protéger l’industrie locale.

Au Gabon, le manioc est consommé par plus de 80% de la population. Selon le Pr Jacques François Mavoungou, directeur pays du programme de recherche Wave (West and Central African virus epidemiology), il s’agit de l’une des cultures stratégiques pour la relance du secteur agricole au Gabon, car il procure de nombreux revenus aux petits producteurs et assure leur sécurité alimentaire. Mais pour l’heure, le pays importe encore plus de 90 000 tonnes de manioc par an pour combler le déficit par rapport à la demande.

S.A.

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