José Marcos Nogueira Viana, ambassadeur du Brésil au Gabon n’est plus. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, il est mort le 22 février 2022 à Libreville des suites d’une crise cardiaque.
José Marcos Nogueira Viana occupait cette fonction au Gabon depuis le mois d’octobre 2020. Il avait présenté ses lettres de créance au président Ali Bongo Ondimba le 18 octobre 2021.
Le diplomate brésilien était diplômé en journalisme de l’UFRJ (Université fédérale de Rio de Janeiro). Il a commencé sa carrière diplomatique en 1985. Avant de prendre la tête de l’ambassade du Brésil à Libreville, il a servi dans plusieurs ambassades dans le monde. Notamment, celle de Vienne (Autriche), Tripoli (Libye), La Paz (Bolivie)…
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Le directeur général de la société Gab’Oil, Emmanuel Gege Adetelobe, et le directeur général de l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor), Adbu Razzaq Guy Kambogo, ont signé le 23 février 2022 à Libreville, une convention de partenariat. Selon l’Aganor, cette convention va permettre à l’agence, à compter du 1er mars 2022, d’accompagner la compagnie pétrolière dans la mise en place d’un système de management de la qualité ISO 9001 version 2015 pour une durée d’un an.
« Ce système de management constituera une base solide qui permettra à l’entreprise Gab’Oil d’améliorer la satisfaction de leurs clients ainsi que la qualité des produits et service, sans se départir des exigences y relatives », indique l’Aganor.
Ce partenariat, apprend-on, va également permettre une meilleure implication du personnel au travers de nouvelles responsabilités et d’un engagement dans le système de management ; une meilleure compréhension de l’entreprise grâce à l’identification et la description des processus et la définition d’objectifs partagés. Il va aussi permettre d’harmoniser et de faire évoluer les méthodes de travail ; de réaliser un état des lieux des dysfonctionnements et perte d’efficacités…
Selon l’agence de normalisation, cet accompagnement est un appel aux entreprises privées et à l’administration publique qui ont à cœur l’amélioration de la qualité de leurs produits et services.
Gab’Oil a été créée par décret le 24 août 2011 dans le but de gérer des participations de l’État dans les activités pétrolières, commercialiser des produits pétroliers et exploiter des gisements pétroliers.
Brice Gotoa
L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) a lancé, le 22 février 2022 à Libreville, un programme national de formation destiné aux artisans au Gabon. Plus de 25 artisans, venus des 9 provinces du pays, se font former sur les normes de qualité dans le secteur de l’agroalimentaire, du cosmétique et du BTP.
« Le programme national de formation des artisans aux normes rendues d’application obligatoire a pour objectif de susciter une meilleure facilitation en matière de distribution des produits artisanaux dans les centres commerciaux du pays, d’avoir une bonne maîtrise des enjeux de la qualité et une bonne pratique d’hygiène de la fabrication. Mais aussi d’améliorer le design des étiquettes », a déclaré Alain Batchellilys, directeur général de l’artisanat.
Face aux opportunités qu’offre la zone de libre-échange, le directeur général de l’Aganor, Abdu Razzaq Guy Kambogo, a exhorté les artisans et les PME à s’investir dans les secteurs susceptibles d’accélérer le développement de la production et la transformation locales. « Nous voudrions donc saisir cette occasion pour sensibiliser l’ensemble des producteurs, des distributeurs et autres acteurs des différentes filières sur l’enjeu crucial de ces formations et rappeler l’ambition que nous portons qui est celle de repositionner l’infrastructure qualité au cœur des stratégies de développement, de production, de diversification et de l’industrialisation du Gabon », a indiqué Abdu Razzaq Guy Kambogo.
Ce programme de formation se tiendra sur trois jours avant de s’étendre à l’intérieur du pays pour toucher les zones rurales qui constituent le socle du développement, apprend-on.
Brice Gotoa
L’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour) et la Startup Mbolo Gabon ont signé le 22 février 2022 une convention de partenariat. Ce partenariat vise à promouvoir les activités de l’Agatour afin de valoriser le patrimoine touristique gabonais.
Mbolo Gabon est une application qui référence plus de 900 établissements à travers le Gabon (Hôtels, Motels, Bars, Clubs, restaurants, même les coupé-coupé) grâce à un système de géolocalisation. « Sur l’application, on a la géolocalisation. Le but c’est qu’aujourd’hui on puisse amener les gens à visiter le Gabon. Avec l’application, on a vraiment un autre canal de transmission pour pouvoir propager justement le message de la valorisation du Gabon », a déclaré Jérémy Reombi, fondateur et gérant de la startup Mbolo Gabon.
Ce partenariat vient renforcer le travail de promotion de la destination Gabon que fait l’Agatour à travers le net. « Pour nous, il faut que ça devienne un grand outil, un outil populaire parce que plus l’outil est utilisé, plus la destination Gabon se fait connaître au Gabon et à l’extérieur. Donc on souhaite que cet outil prenne de l’ampleur », a indiqué Christian Mbina, directeur général de l’Agatour.
Créé en 2021, Mbolo Gabon s’est fixé pour objectif de faire connaître tous les établissements et attractions touristiques situés à l’intérieur du Gabon.
Brice Gotoa
GreenYellow, un fournisseur et producteur d’électricité implanté à Saint-Étienne en France, a en projet de construire une centrale solaire à Port-Gentil au Gabon. Une délégation de cette filiale du groupe Casino Axian a échangé avec le maire de Port-Gentil, Gabriel Tchango, ce 23 février 2022.
« Gabriel Tchango s’est dit satisfait de ce projet ambitieux, qui pourrait venir régler de manière progressive le déficit en matière d’électricité dans les ménages et même dans les villages. Les techniciens de l’entreprise française vont profiter de leur séjour pour sillonner certaines zones susceptibles d’accueillir ledit projet », soutient la mairie de Port-Gentil. Cette dernière ne donne pas plus de détails sur le coût, la taille et la capacité de ce projet.
Le spécialiste français des solutions d’énergie renouvelable est déjà présent dans plusieurs pays africains, à l’instar de Madagascar, Bénin, Sénégal et Burkina Faso où il travaille sur des projets énergétiques.
Avec ce nouveau projet au Gabon, l’entreprise française veut consolider sa position sur le marché de l’énergie verte et surtout sur le marché du solaire photovoltaïque en Afrique.
SG
Pour l’exercice 2022, les autorités gabonaises ont augmenté les ressources des Comptes d'affectation spéciale (CAS) qui retracent les opérations budgétaires financées au moyen des recettes particulières de l’État.
Selon le ministère de l’Économie, l’ensemble de ces CAS s’équilibre en recettes et en dépenses à 147,3 milliards de FCFA en 2022 contre 136,8 milliards de FCFA en 2021, soit une hausse de 10,5 milliards. Cette augmentation, explique le ministère, serait imputable principalement à la hausse de la redevance d’usure de la route (+4,4 milliards de FCFA), à la taxe de la formation professionnelle (+2,1 milliards) et à la part patronale de l’État-employeur sur les pensions (+8,5 milliards), en dépit de la baisse de la masse salariale (-3,7 milliards de FCFA). Aussi, indique le ministère de l’Économie, la prise en compte des rappels des pensions au titre du nouveau système de rémunération (3 milliards de FCFA) expliquerait également la hausse des comptes d'affectation spéciale.
La divulgation des ressources des CAS au Gabon s’inscrit en droite ligne des recommandations du Fonds monétaire international (FMI) qui, en juin 2017, avait suggéré au gouvernement d’améliorer la transparence et l’exhaustivité du budget. Dans une note publiée le 20 juin de cette année-là sur l’économie gabonaise, le FMI avait noté que les opérations financières des CAS étaient jusque-là traitées de façon extrabudgétaire sans autorisation en loi de finances.
Depuis que l’État du Gabon a entrepris de publier les ressources de ces Comptes d’affectation spéciale, le FMI estime que cela a sensiblement amélioré l’information budgétaire en la complétant et en retraçant précisément l’exécution de dépenses financées par des recettes affectées.
S.A.
Les ministres des Mines et de l’Économie ont signé ce 22 février avec la société minière Alpha Centauri Mining (ACM), sept conventions minières pour l’exploitation de l’or à petite échelle au Gabon.
Ces accords entre l’État gabonais et le producteur d’or à capitaux londoniens et émiratis ont pour but d’arrimer la société minière aux dispositions du code minier révisé en 2019. Car, les anciennes conventions entre les deux parties présentaient de nombreux manquements selon les autorités gabonaises. « Il y a beaucoup d’aspects qui n’étaient pas pris en compte. Notamment les aspects du contenu local, la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), les engagements et obligations qui faisaient que l’opérateur démontre sa capacité sociétale vis-à-vis des populations riveraines. Beaucoup d’aspects de taxes et redevances ont été revisités pour accroitre la part de la partie gabonaise », a expliqué le ministre des Mines, Vincent de Paul Massassa.
Ainsi, selon le ministère des Mines et du pétrole, les conventions signées hier avec la société ACM devraient permettre à la localité de Ndjolé, où se concentrent les activités de cette société, de tirer réellement profit de l’exploitation de l’or.
Alpha Centauri Mining est aujourd’hui titulaire de neuf permis dans les provinces du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué Ivindo. Sept sont des permis d’exploitation des mines d’or à petite échelle valides et deux permis de recherche d’or. Au début de ses activités au Gabon, sa production était de 28,21 kg d’or en 2017. En quatre ans, celle-ci a été multipliée par sept pour atteindre un volume annuel d’environ 200 kg d’or produit en 2021, selon les données du ministère de l’Économie.
S.G
Le 22 février, la société à capitaux londoniens et émiratis, Alpha Centauri Mining (ACM), a annoncé la construction d’une usine de raffinage d’or dans la zone économique spéciale (ZES) de Nkok.
« La société est heureuse d’informer à l’administration qu’elle n’est pas seulement dans l’exploitation, mais également dans la transformation. Elle est en train de monter la première usine de raffinerie de l’or à Gabon spécial economic zone (GZES) qui va être lancée d’ici mi 2022 », a déclaré Anand Bajla, directeur général d’Alpha Centauri Mining. C’était lors de la cérémonie de signature de 7 conventions minières avec le Gabon.
Pour un début, cette unité de traitement de l’or aura une capacité de quatre tonnes par an, informe le patron de l’entreprise. L’objectif d’ACM est de parvenir à exporter uniquement de l’or raffiné, transformé au Gabon et donner plus de valeur à cette ressource minière.
D’après des informations de la Société équatoriale des mines (SEM), la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an. Une grande partie de cette production provient du traitement de l’or alluvial. Dans les prochaines années, le Gabon espère produire davantage dans l’optique de se constituer une réserve stratégique d’or, pour plus de crédibilité sur les marchés extérieurs.
S.G
A partir du 26 février 2022, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) va mettre en service une nouvelle plateforme de ventes d’unités d’électricité EDAN dénommée SEEG-power, informe la direction de l’entreprise. C’est une application qui vise à sécuriser les ventes des unités d’électricité Edan via le réseau tiers K-Power, une plateforme destinée aux revendeurs du réseau tiers des caisses déportées.
« SEEG-Power intègre de nouvelles fonctionnalités comme la confirmation du numéro de compteur, la double saisie du montant, l’ouverture et la fermeture des caisses, réduisant ainsi le nombre de réclamations clientèle suite aux erreurs de saisie au moment des actes d’achats », explique la SEEG.
La SEEG lance cette application près d’un an après des perturbations observées sur le réseau tiers K-power des revendeurs EDAN. L’on se souvient qu’au mois de mars 2021, le réseau de vente K-Power a été affecté par des dysfonctionnements qui avaient rendu difficile l’approvisionnement en unités EDAN par les revendeurs et les clients pendant plusieurs jours. Et donc, le SEEG-power permettrait aussi, selon l’entreprise, d’éviter ces dysfonctionnements.
Pour éviter des perturbations sur le réseau lors de la mise en service de l’application SEEG-power, la Société d’énergie et d’eau du Gabon affirme qu’elle va accompagner ses clients. Elle les invite à utiliser les autres canaux de vente EDAN, à savoir Mobiledan (via Airtel Money, Moov Money, BICIG Mobile et BGFIMobile), Access ou les caisses SEEG en cas de perturbations.
SG
La Société gabonaise de raffinage (Sogara), unique raffinerie du pays, aura moins de ressources financières provenant de l’État en 2022, si l’on s’en tient aux informations tirées de la direction générale des impôts (DGI).
En effet, selon cette administration, l’entreprise pétrolière contrôlée par l’État bénéficiera d’un transfert de 8,5 milliards de FCFA en 2022, contre 12,2 milliards de FCFA en 2021, soit une baisse de 3,6 milliards de FCFA (-30,3%). Les raisons de cette baisse de transfert de ressources au bénéficie de la Sogara ne sont pas révélées.
Mais cela se passe dans un contexte où la raffinerie est défaillante. Selon les données officielles, la Sogara a enregistré en 2019, 20 milliards de FCFA de pertes nettes, une baisse de son chiffre d’affaires et une baisse continue des volumes de pétrole traité.
D’une capacité initiale de 60 000 tonnes/an et d’un potentiel porté à 1,2 million de tonnes/an, pour la partie distillation atmosphérique, la Sogara traite en moyenne 1 million t/an de brut. Elle produit essentiellement du butane, de l’essence sans plomb, du jet A1 (carburant pour les aéronefs), du gasoil et du résidu atmosphérique.
Dans le cadre de la négociation de son nouveau programme avec le Fonds monétaire international (FMI), des documents publiés par cette institution de Bretton Woods, au mois de septembre 2021, font état de ce que le Gabon a pris l’engagement de recapitaliser la Société gabonaise de raffinage. Pour ce faire, indique le FMI, les autorités gabonaises se sont engagées à réaliser, entre autres, un audit des comptes financiers 2020 de la raffinerie Sogara. Ainsi, sur la base de cet audit des installations de production de la Sogara, un plan d’investissement visant à renforcer l’autonomie financière de la raffinerie nationale devrait être adopté.
Il est prévu qu’un appel à manifestation d’intérêt soit lancé pour attirer des investisseurs privés visant à recapitaliser la Sogara, réduire la participation de l’État dans l’entreprise et supprimer toute forme de subvention publique pour son fonctionnement.
S.A.