Suite à un appel d’offres lancé au mois de janvier dernier, la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) a retenu deux sociétés pour arranger son opération d’entrée à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), rapporte africabusinessplus.
Il s’agit de BGFIBourse et de la banque d’affaires Africa Bright qui ont été choisis face à des sociétés telles que Financia Capital, Beko Capital, Horus Investment Capital, ESS Bourse et CBC Bourse selon la même source.
Cette entrée à la Bvmac permettra à la SCG-Ré de mobiliser 5 milliards de FCFA afin de porter son capital à 15 milliards de FCFA. Le but étant de conformer la SCG-Ré aux dispositions de capital minimum imposé par la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA). On se souvient en effet qu’en 2016, la CIMA avait exigé aux compagnies d’assurances de porter leur capital social à 3 milliards FCFA dans un délai de trois ans et à 5 milliards FCFA sur une période de cinq ans.
Une disposition qui a pour objectif, à terme, de renforcer la solidité financière des sociétés, de réduire leur probabilité de faillite et ainsi de contribuer à la consolidation du secteur des assurances.
SG
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Les autorités gabonaises entendent faire passer le nombre moyen des élèves par classe, de 52 à 40 maximum au cours de l’année 2022. À cet effet, apprend-on du ministère en charge de l’Éducation, plusieurs chantiers de construction, de réhabilitation, d’achèvement et d’acquisition des établissements scolaires sont exécutés en vue d’augmenter l’offre en salles de classe dans le pré-primaire, le primaire, le secondaire général et technique. Aussi, cette année serait-elle marquée par l’ouverture de 25 établissements scolaires (ce qui correspond à 617 salles de classe).
A terme, cela permettra d’améliorer la qualité des enseignements et garantir de meilleures conditions d’apprentissage. Ainsi, si le gouvernement aura atteint le ratio de 40 élèves par classe, se rapprochant des standards qui prescrivent un ratio de 40 élèves par enseignant dans le primaire et de 25 élèves pour le pré-primaire.
Mais il faut indiquer que les normes varient selon les pays. Dans certains pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les élèves sont, en moyenne, 15 par enseignant dans l’enseignement primaire et 13 par enseignant dans le premier cycle de l’enseignement secondaire. Dans d’autres, on compte en moyenne 21 élèves par classe dans l’enseignement primaire et 23 élèves par classe dans le premier cycle de l’enseignement secondaire.
S.A.
La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) informe que la « circulation de tous les trains » est suspendue jusqu’à nouvel ordre sur le Transgabonais, apprend-on dans un communiqué rendu public ce 2 mars par la direction de l’entreprise.
Ainsi, les trains voyageurs N° 333 et N° 312 qui étaient programmés ce 2 mars 2022 sont annulés. Leur reprogrammation fera l’objet d’une communication ultérieure, précise l’entreprise.
Cette décision intervient à la « suite à un incident survenu dans la nuit du 1er au 2 mars 2022 ». L’entreprise ne donne aucune précision sur la nature de l’incident.
À noter que les interruptions du trafic ferroviaire sont devenues récurrentes à la Setrag. Les raisons évoquées le plus souvent ont trait aux déraillements de trains. Selon le diagnostic posé par l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), la principale cause de ces accidents est liée à l’état défectueux de la ligne ferroviaire Owendo-Franceville (648 kilomètres).
Un programme de remise à niveau du chemin de fer gabonais est en cours et vise à réhabiliter et moderniser les structures et infrastructures du chemin de fer, vieux de plus de 40 ans. Cette voie ferrée, l’unique du pays, est gérée par la Setrag, filiale de Comilog (Compagnie minière de l’Ogooué). Elle relie Franceville à Libreville sur 648 kilomètres.
SG
Le cabinet tunisien SCET a été retenu pour la réalisation des études de terrain en vue des travaux de construction de la route à péage de contournement « Owendo Bypass », a annoncé RISE Gabon, filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).
Sélectionné suite à un appel d’offres international restreint, le cabinet sera chargé de la réalisation des études de conception, des études d’impact environnemental et social et d’une mission Système sécurité incendie (SSI). Ces études permettront « d’assurer la faisabilité économique, financière, juridique, environnementale, sociale et technique de l’infrastructure », précise Rise.
Créé en 1972, SCET Tunisie est présenté comme l’un des leaders de l’ingénierie en Afrique et dispose déjà d’une expérience en Afrique Centrale où cabinet intervient sur plus d’une douzaine de projets stratégiques. Notamment le Centre sectoriel dans les technologies de l’information et de la communication (CSTIC) au Gabon et le projet de réhabilitation des périmètres rizicoles au Cameroun…
En 2021, le fonds d’investissement spécial Rise s’est engagé à investir la somme de 60 milliards de FCFA pour la construction du projet routier Owendo Bypass. Longue de 17,5 kilomètres, cette route à péage de contournement reliera le port d’Owendo à la zone industrielle de Nkok en contournant la ville de Libreville. D’après les autorités gabonaises, cette route facilitera les échanges commerciaux entre l’intérieur du pays et le port d’Owendo.
SG
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Attendue depuis 2019, la procréation médicalement assistée (PMA) par la fécondation in vitro (FIV) est désormais effective au Centre hospitalier universitaire mère-enfant fondation Jeanne Ebori de Libreville. Elle a été lancée le 28 février à travers l’ouverture du service spécialisé dans la PMA dans cet hôpital.
Ce service est destiné aux couples qui ont des difficultés à avoir des enfants. Notamment, de jeunes femmes et même les ménopausées. Pour arriver à la FIV, il y a plusieurs étapes. « Nous avons d’abord l’étape diagnostique qui consiste à identifier l’infertilité. À ce moment, les couples sont pris en charge. Pour la procréation médicalement assistée, on va faire la simulation des ovaires. Donc on va chercher à avoir les ovules de la femme et le sperme du mari qu’on va mélanger au laboratoire. C’est ce qu’on appelle fécondation in vitro », explique le Pr Jean François Meye, gynécologue et coordonnateur du projet de la PMA au Gabon.
Cependant, le taux de réussite de la fécondation in vitro n’est pas assuré à 100 %. « Les taux officiels sont de 30 %. C’est-à-dire que sur 10 personnes, on va avoir trois qui vont tomber enceintes », explique le Dr Opheelia Makoyo Komba, responsable du laboratoire PMA. À noter que la PMA n’est pas prise en charge par les assureurs.
SG
« Paiement des charges sociales hors primes, dès cette semaine ». C’est le message diffusé ce 1er mars par le Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul) au terme d’une concertation avec les responsables syndicaux du secteur médical.
Selon cette formation hospitalière dont le personnel réclame divers paiements, contrairement à une rumeur selon laquelle il y aurait un versement des primes le 13 mars 2022, « priorité sera encore une fois donnée aux salaires, jusqu’à retour à bonne fortune et ce, dans les meilleurs délais ».
À cause des tensions de trésorerie récurrentes, le Chul n’a plus payé les primes à ses agents, toutes catégories confondues, depuis trois mois. Les arriérés des primes dites de quote-part, adossées aux ristournes de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), vont jusqu’à quinze mois cumulés sur les exercices 2020 et 2021.
Le 1er juin 2021, les sages-femmes du Chul ont fermé la salle d’accouchement pour réclamer 15 mois d’impayés de leur quote-part (sortes de primes : Ndlr) et l’amélioration de leurs conditions de travail. Pour se faire entendre par la tutelle, elles ont procédé à un sit-in dans la cour de l’hôpital. Le directeur général du Chul, Marie Thérèse Vane Ndong Obiang, les a reçus le 15 février dernier pour ouvrir le dialogue.
Le Dr Marie Thérèse Vane s’est dite « très préoccupée » par la situation de ses collaborateurs en leur garantissant que ces revendications de travail seraient élaguées au fur et à mesure de probables éclaircies financières.
S.A.
Les travaux de construction du nouveau terminal de l’Aéroport de Libreville (ADL) et de sa voie de contournement débuteront au mois de juin prochain. C’est ce qui ressort de la rencontre du 28 février 2022 entre le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, le gouverneur de la province de l’Estuaire, Marie-Françoise Dikoumba et le directeur général de GSEZ Airport, Igor Nyambie Simard.
« Concernant la voie de contournement, les travaux commenceront au mois de juin 2022 et s’achèveront en juin 2023, en fonction naturellement de la libération des différentes emprises dans le cadre de l’installation des populations impactées par ce projet. Pour l’aéroport de Libreville, les travaux commenceront par ailleurs en juin 2022 et s’étaleront sur une période supérieure de 18 mois pour être livrés en décembre 2024 », a déclaré Igor Nyambie Simard.
Impliquée dans les consultations publiques et évaluations de l’impact desdits travaux sur les populations environnantes, le gouverneur de l’Estuaire a rassuré quant à la fin de cette opération auprès des populations. « Les études d’impact sociales et environnementales ainsi que les évaluations sur les biens ont été faites, les populations impactées par le projet ont signé depuis le 18 février dernier les contrats d’achat de leurs biens. Dans deux mois, normalement elles vont devoir libérer les emprises », a rassuré Marie-Françoise Dikoumba.
Grâce à ces travaux, l’ADL s’étendra désormais sur une superficie de 21 000 m2, avec une capacité d’accueil de 2,2 millions de passagers, apprend-on.
Au sortir de cette rencontre, Ali Bongo Ondimba a instruit ses hôtes d’accélérer la mise en œuvre de ces chantiers qui permettront de fluidifier le trafic routier, de booster le développement commercial et socio-économique de ladite zone. Cela permettra au Gabon d’accroitre l’attractivité au niveau des différentes compagnies aériennes pour faciliter les connexions entre les différentes régions africaines et internationales, apprend-on.
Brice Gotoa
Suite à la guerre qui oppose actuellement l’Ukraine et la Russie, le Gabon annonce la mise en place des numéros d’urgence pour ses ressortissants vivant dans ces deux pays.
Selon un communiqué publié par la Primature gabonaise, ces numéros (+7 495 241 00 80 et +7 495 241 15 85) sont mis au service pour les étudiants et stagiaires en Ukraine. « Les autorités diplomatiques gabonaises en Russie et en Ukraine pilotent une cellule de prise en charge, au profit des compatriotes », explique la Primature. Mais elle n’indique pas encore combien de Gabonais sont enregistrés dans les deux pays en conflit ni quels moyens d’évacuation pourraient être utilisés si la situation empire sur le théâtre des opérations.
Selon le journal Le Monde, au moins dix personnes ont été tuées ce mardi matin dans le bombardement du centre-ville de Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine, non loin de la frontière russe. L’ONU dénombre déjà un million de personnes déplacées en Ukraine.
La Russie a lancé une offensive militaire contre l’Ukraine le 24 février dernier. Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré à la télévision avoir pris la décision de lancer une « opération militaire » officiellement sur demande des leaders des régions séparatistes du Donbass reconnues par Moscou en début de semaine. Le président ukrainien Volodymyr Zelenski qui parle d’un acte d’agression a instauré la loi martiale et promis d’armer tous les volontaires.
Sylvain Andzongo
Selon le ministère de l’Économie, le Gabon devrait voir sa production de manganèse au cours de l’exercice 2022, comparativement à 2021. Ainsi, cette production devrait se situer à 10,06 millions de tonnes en 2022, en progression de 6,9 % par rapport à 2021. Sur la période 2023-2024, le Gabon projette une production moyenne de 11,11 millions de tonnes de manganèse.
Cette hausse de la production ira de pair avec le prix de vente du manganèse sur le marché international. En effet, indique le ministère de l’Économie, le prix de vente de la tonne de manganèse se situera à 152,4 dollars, en augmentation de 1,5 % en 2022 par rapport à 2021, et à 155,2 dollars en moyenne entre 2023 et 2024. Selon les explications du ministère de l’Économie, cette hausse de production est favorisée par la consolidation des activités sur le site de Ndjolé dans le Moyen-Ogooué par la Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huazhou (Cicmhz), et grâce aux performances de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), principal exploitant de ce minerai dans le pays.
Ainsi, en dépit du contexte sanitaire actuel, la filière manganèse continue à enregistrer la hausse de production entamée depuis plusieurs années déjà. Une croissance soutenue par la forte demande de la Chine qui se positionne comme le premier client du Gabon depuis 2020.
S.A.
La République démocratique du Congo veut dupliquer le modèle de production des médicaments génériques gabonais. Son ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, Dr Jean Jacques Mbungani, a effectué ce 28 février 2022, une visite officielle à La Santé Pharmaceutique, usine de production des médicaments « made in Gabon » située dans la zone économique spéciale de Nkok.
« Nous avons vu toute la chaîne de production des médicaments telle que fabriquée ici par La santé pharmaceutique. Nous sommes satisfaits parce que le contrôle qualité est efficace. Et le professionnalisme accompagne également toute cette production. Nous sommes d’avis que dans un délai bref, La santé pharmaceutique pourra être implémentée également en RDC », a affirmé Dr Jean Jacques Mbungani.
Et le Gabon s’est dit disposé à apporter son expertise et ses compétences à la RDC dans ce domaine. Selon le directeur général de la Santé pharmaceutique, Rajeev Lila, il s’agira d’un partenariat gagnant-gagnant entre les deux pays d’Afrique centrale.
Opérationnelle depuis 2020, La Santé pharmaceutique SA est la première usine de fabrication des médicaments au Gabon. Elle est dotée d’une capacité de production d’un million de comprimés par jour (plus de 360 millions de comprimés par an), 200 000 gélules, 50 000 sirops et 20 000 pommades toutes les 8 heures.
Sandrine Gaingne