Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans la loi de finances 2022, le Gabon a prévu des recettes pétrolières de 693,8 milliards de FCFA au cours de cet exercice contre 482,5 milliards de FCFA arrêtés dans la loi en 2021, soit une hausse de 211,2 milliards de FCFA.

Ainsi, les recettes issues de ce secteur se répartissent en recettes fiscales et non fiscales. Au titre des recettes fiscales, le produit des impôts sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital, encore appelés impôts sur les sociétés pétrolières, s’établiraient à 151,1 milliards de FCFA contre 61,7 milliards en 2021, soit une hausse de 89,4 milliards de FCFA.

Les recettes non fiscales, réparties entre les revenus des participations et les revenus du domaine pétrolier s’établiraient à 542,7 milliards de FCFA en 2022 contre 420,8 milliards de FCFA en 2021, soit une progression de 121,8 milliards de FCFA. Ceci en lien avec les revenus du domaine pétrolier, notamment la redevance pétrolière (+62,9 milliards) et le contrat de partage (56,6 milliards).

Ces performances haussières sont annoncées dans un contexte où le gouvernement gabonais prévoit une production pétrolière à 11 millions de tonnes métriques en 2022, en hausse de 8% par rapport à 2021.

S.A.

Le Gabon se prépare à riposter contre une éventuelle 5e vague de Covid-19 si l’on s’en tient à un atelier de validation du protocole de prise en charge des cas sévères et critiques en réanimation, tenu le 16 février 2022 à la Chambre de commerce de Libreville.

« Nous avons désormais un outil d’aide à la décision sur lequel on peut s’appuyer en cas d’une éventuelle cinquième vague. La lutte contre la pandémie de Covid-19 évoluant dans une forme de résilience, les agents de santé appliqueront désormais les protocoles inscrits dans ce guide », a déclaré le coordonnateur technique du Comité de pilotage du Coronavirus, le Pr Romain Tchoua, au terme de l'atelier.

En effet, apprend-on, les discussions au cours de cet atelier étaient axées sur les protocoles thérapeutiques à administrer en première et seconde intention afin de retarder au maximum l’étape de la ventilation mécanique tant redoutée par les réanimateurs. Ainsi, grâce à cet atelier le Gabon a finalisé et validé le protocole national de prise en charge prenant en compte les directives et recommandations nationales et internationales afin d’harmoniser les pratiques de prise en charge des patients atteints de la Covid-19 en réanimation.

Depuis l’apparition du Covid-19, sur les 1 558 188 tests réalisés, le Gabon a enregistré officiellement 47 446 cas positifs, dont 2 922 cas actifs, 44 222 guérisons et 302 décès.

S.A.

Les employés de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) regroupés au sein du Syndicat libre des travailleurs (Sytra-CDC) ont déposé un préavis de grève de 10 jours, le 17 février 2022 à la direction générale de l’entreprise. Ils dénoncent des violations de certains droits des travailleurs, informe le secrétaire général du Syltra-CDC, Anse Parfait Ango.

Dans le détail, les griefs des grévistes tournent autour du « licenciement d’un délégué du personnel sans l’autorisation préalable de l’inspection du travail, la violation du Code du travail en vigueur en son article 54 alinéa 12 par la résiliation des contrats de travail à durée indéterminée de deux travailleurs de la CDC, du fait de leurs nominations en Conseil des ministres ». Également, « la non-prise en compte des dispositions de la convention collective du secteur banque, assurance et établissements financiers, et le non-paiement unilatéral de la prime de performance après les évaluations de fin d’année », a déclaré Anse Parfait Ango.

Le préavis de grève qui prend fin le 27 février 2022, apprend-on, pourrait en cas de non-ouverture de négociations déboucher par une grève d’avertissement de 5 jours. « La durée de la grève sera de 5 jours renouvelables de 7 h 30 à 16 h 30 tous les jours au piquet de grève, sauf pour les personnes astreintes au service minimum. Conformément à l’article 385 du Code du travail, le service minimum sera effectué ainsi qu’il suit : les effectifs seront réduits à 40 % pour l’ensemble du personnel et par jour. Les horaires de travail seront réduits à 3 h par jour de 7 h 30 à 11 h 30 », a expliqué le secrétaire général du Syltra-CDC.

Brice Gotoa

Intervenant le 17 février au cours d’une table ronde sur le changement climatique lors du 6e sommet Union européenne-Union africaine à Bruxelles, le président de la République a fait part du projet du Gabon de produire une énergie propre.

À en croire Ali Bongo Ondimba, le Gabon ambitionne dans sa transition énergétique, « de sortir d’un mix énergétique composé à 50 % d’énergies fossiles, pour atteindre d’ici 2030 un mix énergétique 100 % propre, dont 80 % d’hydroélectricité », a indiqué le chef de l’État.

En affichant cette ambition, le chef de l’État gabonais n’a pas manqué de faire un clin d’œil aux investisseurs qu’il invite à soutenir le développement durable au Gabon et en Afrique en général. Comme c’est le cas actuellement avec plusieurs investisseurs à l’instar de la société Turque Desiba Energy, qui prépare la construction d’une centrale solaire d’une capacité de 20 MW à Mouila au Gabon.

Également, la société Engie Africa et sa filiale Ausar Energy qui développent actuellement un projet de construction de 8 centrales solaires hybrides dans des communes isolées du Nord-Ouest du pays, en partenariat avec la Caisse des dépôts et consignation du Gabon. Les 8 centrales solaires permettront d’économiser un million de litres de fuel par an, soit 2600 tonnes de CO2, et de réduire les coûts de production de 30 %.

L’abandon de l’énergie produite à partir de combustibles fossiles pour les diverses formes d’énergies propres et renouvelables aura une incidence sur la situation des émissions de gaz à effet de serre dans le pays. Ce qui va en droite ligne des engagements pris par le Gabon d’éliminer progressivement les sources d’énergie les plus polluantes afin de lutter contre les changements climatiques. Dans ce sens également, le Gabon a lancé depuis quelques mois une réflexion visant à arrêter l’usage du gasoil dans le transport public, en faveur du gaz naturel, beaucoup moins polluant. Le Gabon a également mis en place plusieurs projets visant à réduire la pollution de l’environnement et lutter contre les changements climatiques.

Le Gabon souhaite ainsi que ses efforts dans la lutte contre les changements climatiques contribuent à développer son économie et à créer des emplois. Car, comme l’a affirmé le président Ali Bongo lors de la table ronde à Bruxelles (Belgique), « les changements climatiques doivent constituer une opportunité plutôt qu’une menace pour l’Afrique ».

Sandrine Gaingne

Les forces de défense et de sécurité vont procéder au ramassage des ordures ménagères dans les communes de Libreville, Akanda et Owendo, informe un communiqué de presse rendu public ce 17 février 2022 par le ministère de la Défense.

L’armée donnera ainsi un coup de main aux collectivités locales qui sont chargées de la gestion des ordures ménagères et de la lutte contre l’insalubrité dans le pays. « Forces républicaines par excellence engagées de manière constante à participer aux actions de développement de notre pays, notamment par l’appui aux collectivités locales, les forces de défense et de sécurité sont mobilisées pour organiser et mettre en œuvre cette opération d’intérêt général et salutaire », indique le communiqué lu à la télévision nationale par le général de brigade aérienne Félicien Koyi, Secrétaire général adjoint de ce ministère. Mais, poursuit-il, « pour que cette opération soit vraiment efficace, les forces de défense et de sécurité demandent aux populations de faire preuve de civisme en déposant les ordures ménagères aux endroits spécialement aménagés à cet effet entre 17 heures et 20 heures ».

L’implication de l’armée dans les actions d’assainissement urbain intervient dans un contexte où le Gabon peine à trouver une solution pérenne à la problématique de la gestion des ordures ménagères du grand Libreville.

Malgré les multiples dispositions prises ces dernières années par les autorités gabonaises, les communes de cette agglomération continuent de crouler sous le poids des déchets ménagers. Alors que la société Clean Africa a reçu un mandat de l’État gabonais pour débarrasser la capitale de ces déchets, des tas d’immondices jonchent la voie publique et obstruent la circulation dans certaines rues.

SG

Lire aussi :

Libreville sous les tas ordures à quelques jours des fêtes de fin d'année

Grand Libreville : Ali Bongo instruit le gouvernement de trouver des solutions rapides à l’insalubrité urbaine

En séjour à Douala, au Cameroun, dans le cadre de la promotion des titres publics du Gabon, le directeur général de la dette, Fernand Ngoussi (photo), a évoqué la question de la dette gabonaise chiffrée par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), fin janvier, à 7 000 milliards de FCFA, soit 75% du PIB.

Selon ce responsable, la dette du Gabon se situe plutôt à près de 6 500 milliards de FCFA, soit près de 65% du PIB. Selon lui, le Gabon respecte encore le critère de convergence de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) qui prescrit que le seuil de la dette publique ne dépasse pas 70% du PIB.

Pour expliquer cette différence de chiffres, Fernand Ngoussi indique que la CDC incorpore dans la créance publique, « la dette des entreprises non auditée ». « La dette des entreprises avant de la valider il faut l’auditer. Mais au moment où nous avons saisi un certain nombre d’entreprises ; où nous avons saisi les collectivités, ce qu’ils nous ont envoyé comme dette, parfois ce n’était pas des dettes, mais leur fonctionnement. Ils n’ont pas pu payer un prestataire depuis un mois, ils nous envoient ces factures. Ce n’est pas ce que nous voyons comme dette parce que nous devons regarder les dettes qui peuvent se retourner contre l’État », explique le responsable.

S.A.

Lire aussi :

La dette du Gabon franchit la barre de 7000 milliards de FCFA, soit 75 % du PIB du pays

Les autorités gabonaises envisagent de lever le couvre-feu en vigueur depuis le 22 mars 2020 pour limiter la propagation du Covid-19 au sein de la population. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre gabonais de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, le 16 février 2022 à l’Assemblée nationale. Lors de la séance plénière consacrée aux questions au gouvernement, il a été interpellé sur cette question par le député Edgard Owono Ndong du 2e siège du département du Woleu.

« Le gouvernement, dans le souci de préserver la santé des populations, a été amené à prendre des mesures restrictives, mais en fonction de l’évolution de la pandémie et du taux de vaccination, il est évident que nous parviendrons, dans les délais très raisonnables, soit à un nouvel assouplissement notable, soit à sa levée définitive », a indiqué Lambert-Noël Matha.

Selon le membre du gouvernement, le couvre-feu est une mesure d’exception et dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, « il est surtout une mesure de prévention de la propagation du virus, car en restreignant les déplacements des populations et en réduisant les interactions sociales, on freine la circulation du virus, évitant ainsi une très forte contamination des populations », a-t-il expliqué.

Au Gabon, le nombre de cas de contamination du Covid-19 est en baisse depuis plusieurs semaines. Selon les données du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil), le Gabon a enregistré en 48 heures (du 14 au 15 février 2022), 21 nouveaux cas positifs sur 2 188 tests réalisés, soit un taux de positivité́ de 1 %, avec 3 personnes hospitalisées et 401 nouvelles guérisons.

Au mois de décembre 2021, le pays a enregistré une flambée épidémique. Une vague plus contagieuse, selon les autorités sanitaires, avec un taux de positivité qui a atteint 31,5 %, le plus élevé enregistré depuis le début de la pandémie. À noter que depuis le début de la pandémie à ce jour, sur les 1 560 376 tests réalisés, le Gabon compte 47 467 cas positifs, dont 2 542 cas actifs, 44 623 guérisons et 302 décès.

Brice Gotoa

La compagnie de télécommunication Airtel Gabon vient de lancer un recrutement pour le poste « Airtel Money Assurance ou contrôleur Airtel Money ». La compagnie explique que ce recrutement vise à veiller à ce qu’il n’y ait pas de pertes ou des fuites de revenus qui exposeraient le chiffre d’affaires de l’entreprise, la fraude, les erreurs et les omissions lors de la configuration des nouveaux produits et offres.

Par ailleurs, la nouvelle recrue devra identifier les opportunités de revenus manquées, détecter, signaler, fermer et prendre des mesures proactives pour prévenir la survenue de problèmes dans un délai de temps très court. Sans oublier de contrôler tous les nouveaux produits et l’environnement mobile money de l’entreprise. Pour postuler, il faut être titulaire d’un master 2 en informatique et déposer sa candidature au plus tard le 21 février 2022.

Ce recrutement chez Airtel intervient dans un contexte où son service Mobile Money est régulièrement attaqué. En août 2021, la direction de l’entreprise a constaté que des individus tentent de saisir de manière frauduleuse les informations monétaires des clients Airtel Money en se faisant passer pour des télécommunicants d’Airtel Gabon. Ces individus opèrent par appels téléphoniques en prétendant le plus souvent à une réinitialisation de la carte SIM client.

Avant, en juillet 2021, Airtel avait déjà réagi aux accusations de défaillance de son service Mobile Money dans les réseaux sociaux. L’opérateur a alors martelé que, dans le cadre des centaines de milliers d’opérations effectuées quotidiennement dans le pays, l’intégrité et la sécurité demeurent des valeurs qui gouvernent son service Mobile Money. Suite aux attaques de son service Mobile Money, l’opérateur des télécoms Airtel Gabon a lancé une enquête pour traquer ceux qui en sont les auteurs.

S.A.

Après 24 heures d’interruption du trafic routier sur l’axe Bifoun-Ndjolé, les usagers de la Nationale N° 2 peuvent à nouveau circuler, apprend-on du ministère des Travaux publics. Le bulldozer à l’origine de la perturbation du trafic routier sur le pont à une voie de l’Abanga dans la province du Moyen-Ogooué a été dégagé ce jour en présence du ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi. Et « le trafic a repris depuis 17h45 ce mercredi 16 février 2022 sur le tronçon Bifoun-Ndjolé dans les deux sens » a indiqué Yves Ghislain Mitoumba, conseiller en communication du ministère des Travaux publics.

Le trafic des véhicules avait été interrompu sur cet axe routier le 15 février suite à un accident intervenu sur le pont à une voie d’Abanga. Un porte-char de la société GSP (Gabon service prestation) transportant « un bulldozer a forcé le passage sur le pont, occasionnant la mise en travers du bulldozer qu’il transportait », précise le conseiller.

Cette situation a été très mal vécue par plusieurs usagers et voyageurs qui voulaient se rendre à l’intérieur du pays, apprend-on. Ces derniers ayant été surpris en cours de route.

Brice Gotoa

Le trafic est interrompu depuis le 15 février 2022 sur l’axe Bifoun-Ndjolé sur la route nationale N° 2, a annoncé ce 16 février le ministère des Travaux publics. Cette situation consécutive à un accident d’un porte-char de la société GSP (Gabon service prestation) sur le pont à une voie d’Abanga. Ce porte-char qui transportait « un bulldozer a forcé le passage sur le pont, occasionnant la mise en travers du bulldozer qu’il transportait », explique la même source.

En attendant la réouverture du trafic, le ministère des Travaux publics recommande aux usagers de ne pas effectuer de déplacement sur cet axe routier.

Le ministre Léon Armel Bounda Balonzi s’est rendu sur place dans le but de « trouver une solution dans les meilleurs délais, en vue d’une reprise du trafic », soutient son cabinet. Ce dernier précise qu’une communication sera faite quand la circulation sera rétablie.

SG

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.