Le Nouveau Gabon

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Trois membres du gouvernement ont défendu ce 3 mars 2022, le bilan à mi-parcours des projets réalisés dans le pivot économique du Plan d’accélération de la transformation (PAT) de janvier 2021 à mars 2022. C’était au cours de la première des matinées PAT organisées par le gouvernement gabonais à cet effet. Pour le ministre de l’Agriculture et de la pêche, Biendi Maganga Moussavou, le ministre du Pétrole du Gaz et des mines, Vincent de Paul Massassa ainsi que le ministre délégué aux Eaux et forêts, Charles Mve Ella, le bilan est plutôt satisfaisant dans ce pivot économique. Ce pivot ambitionnait de mener des réformes visant à faire du secteur forêt-bois et de l’agriculture les nouveaux piliers de l’économie gabonaise tout en ralentissant la chute de la production du pétrole.

Agriculture et pêche

Dans le secteur agricole selon le ministre Biendi Maganga Moussavou, plusieurs projets ont été réalisés dans l’optique d'accroître la production et réduire la dépendance du Gabon de l’extérieur. C’est le cas de la loi sur la politique semencière végétale au Gabon, qui a été adoptée par le parlement en mai 2021. L’objectif de cette loi est d’améliorer la qualité de la semence. Également réalisée, la création de cinq zones agricoles à forte productivité. « Nous avons cadastré et sécurisé 5 ZAP (Kango, Andem, Bifoun Abanga, Mboukou et Idemba) représentant 75 000 hectares disponibles. 2 nouvelles ZAP sont en cours de création juridique (Souba et Bitam). La commission d’attribution des terres a distribué 600 parcelles. Une entreprise a remporté l’appel d’offres pour les opérations de parcellisation », a affirmé le membre du gouvernement.

S’agissant de la pêche, Biendi Maganga Moussavou affirme avoir réalisé une étude sur les conditions économiques et techniques de la relance de l’usine de conditionnement du thon à Libreville ainsi que l’étude de remise en état du bâtiment abritant l’usine de la société industrielle et frigorifique du Gabon (Sifrigab). En arrêt d’activité depuis quelques années, cette société créée pour produire du thon et transformer le poisson-sardine en boîte pourra être opérationnelle d’ici la fin de cette année 2022 selon le ministre de l’Agriculture. Grâce à la mise en service de cette usine entre autres, le Gabon espère, d’ici 2025, parvenir à transformer localement, 25 000 tonnes de thons pêchés dans ses eaux. « Nous voulons que les produits de la pêche profitent aux nationaux en priorité. Le gouvernement veut gaboniser la pêche artisanale maritime. Nous voulons nationaliser la transformation pour que les Gabonais profitent de cette ressource. C’est notre défi actuellement », indique le ministre Biendi Maganga Moussavou. Il a par ailleurs annoncé l’entrée en fonction d’un centre de formation au cours de ce mois de mars. Un centre qui permettra de former 2600 jeunes sur cinq ans. Notamment sur les nouvelles méthodes de culture, la qualité des semences… À noter que le secteur de l’Agriculture représente 6 % du produit intérieur brut du pays.

https://twitter.com/biendimaganga/status/1499409072608759820?t=pEtA1xyMEUkgcnawsLZRAA&s=19

Pétrole

Dans le secteur pétrolier, du gaz et des mines, l’objectif était de ralentir la chute de la production du pétrole et diversifier la filière. Entre janvier 2021 et mars 2022, plusieurs décrets ont été adoptés dans ce sens. Notamment, la signature d’un décret en août 2021, portant sur le contenu local du secteur pétrolier. Par ce décret, le gouvernement veut réserver désormais certaines activités du secteur des hydrocarbures exclusivement aux entreprises détenues par des nationaux et exiger des sociétés pétrolières d’accompagner techniquement et financièrement les entreprises locales dans l’exécution des marchés à forte technicité. Ce, dans un contexte où les autorités mettent en place des stratégies pour passer du diesel au gaz dans le secteur énergétique et du transport.

Également évoquée, la remise en service de la sphère GPL (gaz de pétrole liquéfié) de la Société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers (SGEPP) de 2 000 m3 « qui permet d’augmenter considérablement l’autonomie en gaz butane fixée à 8 jours contre 5 auparavant », explique le ministre du Pétrole Vincent de Paul Massassa. Aussi, les travaux de requalification et le revamping du centre emplisseur GPL depuis août 2021 ont permis de passer d’une production journalière 10 400 bouteilles en 12 heures à 16 000 bouteilles en 10 heures, apprend-on.

Reste en attente, l’adoption d’un code gazier, la restructuration de la Société gabonaise de raffinage (Sogara) en cours…

Forêts

Dans le secteur des Forêts, l’on note comme réalisations, le lancement de la Zone économique spéciale d’Ikolo. Le ministre délégué aux Forêts, Charles Mve Ella a également annoncé la réalisation ces derniers mois du recensement de l’ensemble des opérateurs économiques détenteurs des permis forestiers dans le but de résoudre le problème d’exploitation illégale. Cette opération a permis au gouvernement, à en croire Charles Mve Ella, de mettre en place un système de traçabilité du bois dans le pays.

Le plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise a été lancé en janvier 2021.  Ce plan triennal (2021-2023) vise à hâter la transition vers l’après-pétrole, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du Gabon. Le PAT cadre avec le plan stratégique Gabon émergent 2025, un programme de réformes économiques, dont l’objectif est de moderniser l’économie gabonaise, la diversifier et permettre à chaque Gabonais d’accéder à un niveau de vie décent.

Sandrine Gaingne

 

La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) procède actuellement aux travaux de revêtement de la ville de Moanda par la pose des pavés sur les voiries secondaires de la ville, informe l’entreprise sur sa page Facebook. La première phase du chantier s’étend sur un linéaire de près 7 km, scindés en 3 axes pour un montant global d’un peu plus de 3 milliards de FCFA.

Ces travaux consistent, entre autres, à faire le revêtement en pavé trief d’épaisseur 13 cm, le lit de pose en sable de 4 cm d’épaisseur et la couche de fondation de 20 cm de latérite. Ils prennent également en compte l’aménagement des trottoirs, des ouvrages hydrauliques (buses, regards, cunettes, caniveaux), des murs de soutènement, de l’éclairage public avec l’installation de 226 panneaux solaires ainsi que la réhabilitation de 12 fontaines publiques.

Ces travaux interviennent dans le prolongement du vaste projet d’amélioration du trafic routier de la cité minière, démarré en 2019 avec la réhabilitation de son artère principale, longue de 4 km.

Financés dans le cadre de la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) de Comilog, les travaux seront livrés le 30 mai 2022 selon les prévisions.

Brice Gotoa

 

L’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (Anuttc) a lancé récemment un projet de morcellement du terrain du titre foncier 22700 dans la commune d’Akanda à Libreville. L’objectif est « de permettre aux 1024 personnes (pour 256 ménages) qui s’y sont installées de devenir propriétaires du sol qui abrite leurs investissements », explique l’Anuttc.

Le site fortement mis en valeur par les populations est « très mal organisé ». À travers ce projet, l’agence se propose de restructurer la zone afin d’assurer son intégration dans le système urbain de la commune d’Akanda.

Pour devenir propriétaires, ces occupants devront régler les frais d’acquisition. Seulement, le gouvernement leur laisse la possibilité de verser ces frais en temps voulu.

Depuis quelques années, des parcelles de terrain contenues dans le titre foncier 22700 ont été occupées de manière illégale par des populations en quête de terrains constructibles. À en croire l’Anuttc, « plus de 80 % de l’assiette foncière du titre en question sont occupés et abritent des constructions de toutes sortes et les populations de toutes les couches sociales ». Pourtant, jusqu’à présent, aucun titre de propriété n’a été établi à ces occupants.

Le titre foncier 22700 est une réserve de l’Anuttc, constituée depuis 2013 pour la réalisation d’un lotissement intégré pour le compte de l’État. Cette réserve située à Marseille 2, dans le premier arrondissement d’Akanda à Libreville, couvre une superficie de 57 hectares. La zone est accessible par une voie secondaire en terre dont l’emprise projetée est de 20 mètres.

SG

Le projet de viabilisation de 385 ha de terrain de la Caisse des dépôts et consignation (CDC) à Okolassi (localité située dans le 2e arrondissement de la commune de Ntoum) vient de franchir un nouveau palier avec l’achèvement de l’évaluation du potentiel forestier de la zone.

Ainsi, l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (Aeaffb) qui a reçu mandat de la CDC pour mener cette évaluation, déclare que les travaux se sont déroulés « selon le cahier de charge de la CDC sur une période d’environ deux mois ». Ces travaux étaient axés sur les activités suivantes : l’ouverture des limites artificielles par des layons de base autour de l’emprise et des layons secondaires en vue de délimiter l’emprise en 5 lots ; le chaînage pour obtenir le métrage exact des layons et les pentes ; le comptage, avec une grande précision, des arbres, des plantations, des cases et d’autres détails utiles tels que les tombes, les zones de biodiversité, les traces de présence animale ; la cartographie de toutes les ressources inventoriées.

En attendant de dévoiler les détails de son évaluation, l’Aeaffb indique que cet inventaire a été réalisé avec le système de traçabilité national (Stminef). Ce système de traçabilité des bois permet, entre autres, de maîtriser la production forestière nationale, réduire les pertes de ressources bois, freiner la corruption dans le secteur et la délinquance forestière, améliorer la contribution du secteur forestier dans le produit intérieur brut, optimiser la fiscalité forestière, et suivre les statistiques forestières.

Quand le projet sera à son terme, la CDC pourrait commercialiser ses parcelles tout en préservant les essences dans la zone du projet. Ce dernier baptisé « Movingui », porté par la CDC, est constitué d’une parcelle d’une superficie de 385 hectares, qui sera divisée en 5 lots, dont 4 de 50 ha, et un lot de 185 ha pour les besoins de viabilisation des parcelles constructibles.

S.A.

Le maire de la commune de Libreville, Christine Mba Ndutume Mihindou a signé ce 3 mars 2022 avec le directeur général des impôts (DGI), Gabin Otha-Ndoumba, un protocole d’accord de partenariat. Cet accord devrait permettre à la DGI d’accompagner la mairie de Libreville dans l’optimisation du recouvrement des taxes locales et d’apporter une formation aux agents municipaux.

« L’assistance que la DGI pourra apporter au titre de la formation des agents municipaux et des réformes des services en charge de la gestion fiscale locale permettra d’améliorer leur expertise pour mieux asseoir, liquider et recouvrer les taxes locales dont la commune de Libreville assure l’administration directe », a déclaré Gabin Otha-Ndoumba.

Selon le directeur général de la DGI, ce partenariat s’inscrit dans la volonté des plus hautes autorités de mutualiser les moyens et les compétences pour une administration performante.

La DGI s’est fixée pour mission, apprend-on, l’atteinte des objectifs sur les impôts d’État afin d’assurer les ressources budgétaires pour la prise en charge des dépenses publiques et des investissements. Elle veut optimiser les recettes fiscales sur les impôts et taxes affectés aux collectivités locales. Le but étant de relever le niveau des ressources propres des communes, des départements et des structures de coopérations intercommunales.

Brice Gotoa

Une coalition contre la fraude sur le fret est en gestation entre le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) et Owendo Container Terminal (OCT), opérateur du terminal à conteneurs du port d’Owendo.

A cet effet, apprend-on, Pierre Moïse Mba, directeur général (DG) du CGC et Laurent Goutard, DG de l’opérateur du terminal à conteneurs, ont tenu une réunion le 28 février pour élaborer une stratégie commune et efficace afin de mieux sécuriser les recettes de l’État. « Aussi, le CGC sollicite l’implication de l’OCT afin de l’aider à mener à bien les missions régaliennes qui lui sont dévolues à savoir : l’encadrement du trafic de fret multimodal et la gestion des droits de trafic de fret national et international multimodal », renseigne le Conseil gabonais des chargeurs.

La même source souligne que cette collaboration permettra ainsi au Conseil gabonais des chargeurs de jouer pleinement son rôle de régulateur du trafic de fret sur le plan national et de lutter contre d’éventuelles fraudes sur ce pan du commerce extérieur. « Un contrat de partenariat est en phase d’être élaboré et signé dans les tout prochains jours », annonce le CGC.

Principale voie d’entrée maritime du pays en périphérie sud de Libreville, le port d’Owendo a régulièrement été au centre des attentions des autorités dans le cadre de la sécurisation des recettes liées au commerce maritime et extérieur. En 2017 déjà, le gouvernement avait lancé une opération baptisée « Aigle-Douane », dont le but était « d’optimiser les recettes douanières et de protéger les consommateurs des produits et trafics illicites en tous genres ».

« On est parti de constats, comme la baisse des recettes douanières ou l’augmentation (de la présence dans le pays) de marchandises prohibées », avait expliqué à l’époque l’ex-porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni Aila Oyouomi.

S.A.

Effectif au Gabon depuis le 28 février 2022, le service de procréation médicalement assistée (PMA) par la fécondation in vitro (FIV) n’est pas à la portée de toutes les bourses. Les couples en difficulté de procréation devront débourser en moyenne 3 millions de FCFA pour avoir un enfant.

Les prix peuvent varier d’un patient à un autre, et pour un même patient, d’une tentative à une autre. « Dans la prise en charge, il faudra compter le coût des médicaments qui gravite autour de 1,5 million. La partie technique composée des examens et autres s’élève à plus d’un million à 2 millions selon les indications. En gros, la FIV s’élève à 2,8 millions pour une FIV normale, à 3,5 millions quand elle nécessite une technique supplémentaire », explique le Pr Jean François Meye, gynécologue et coordonnateur du projet de la PMA au Gabon.

Le taux de réussite de ce service disponible au Centre hospitalier universitaire mère-enfant fondation Jeanne Ebori de Libreville reste faible au Gabon. Selon le Dr Opheelia Makoyo Komba, responsable du laboratoire PMA, les taux officiels sont de 30 %. C’est-à-dire que sur 10 personnes, on va avoir trois qui vont tomber enceintes. En rappel, les assurances ne prennent pas en charge tout traitement lié à l’infertilité.

Brice Gotoa 

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Le gouvernement gabonais a signé le 2 mars 2022 à Libreville, un accord-cadre avec la société Solen, spécialisée dans la construction des centrales solaires en Afrique. Il porte sur la construction d’une centrale solaire photovoltaïque de 120 MW à Ayemé Plaine à 30 km de Libreville. Le projet sera réalisé en deux phases de 60 MW chacune.

Il s’agit pour le Gabon d’intégrer les énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays et compléter l’offre énergétique dans la province de l’Estuaire, « afin d’offrir aux populations une énergie compétitive et qui permet précisément d’aider à résorber le problème des délestages récurrents dans notre capitale », a déclaré Alain-Claude Bilie-By-Nze, ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques.

D’après le membre du gouvernement, le projet de la centrale solaire photovoltaïque d’Ayemé Plaine est « le premier projet de cette taille après celui qui est en voie de démarrage à Mouila (province de la Ngounié) », a indiqué le membre du gouvernement.  

C’est une infrastructure qui s’inscrit dans le Plan d’accélération de la transformation et viendra compléter l’offre énergétique sur le Réseau interconnecté (RIC) de l’Estuaire. L’ambition du Gabon est d’installer 250 mégawatts supplémentaires sur l’ensemble du territoire, d’ici à 2023.

Brice Gotoa

Dans un communiqué lu ce 2 février à la télévision nationale, le gouvernement gabonais, par la voix de son porte-parole, Madeleine Berre (photo), condamne les propos tenus par l’opposant Jean Ping le 28 février dernier, sur la chaîne de télévision internationale France 24.

«Jean Ping a tenu des propos séditieux appelant de fait nos concitoyens à la violence en vue de susciter un coup d’État et évoquant même la possibilité d’une “guerre civile”.  De tels propos, gravissimes, sont inacceptables. Ils tombent d’ailleurs sous le coup de la Loi », a affirmé Madeleine Berre.

En effet, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016 au Gabon avait déclaré sur cette chaîne française qu’il lui suffisait de claquer des doigts pour que ses partisans « aillent dans une direction ou une autre. Seulement, je ne souhaite pas que le Gabon entre en guerre civile », avait-il affirmé.

Des propos mal pris par le gouvernement, qui « se réserve le droit de porter plainte auprès des autorités judiciaires compétentes », contre Jean Ping et France 24 dont la responsabilité morale en tant que diffuseur est engagée, selon les autorités gabonaises.

Pour l’instant, le chef de file de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), Jean Ping n’a pas réagi à la suite de cette sortie du gouvernement.

SG

 

Selon les informations du ministère de l’Économie, le Gabon va mettre en œuvre, cette année 2022, l’accord de pêche signé en février 2021 avec l’Union européenne (UE).

La source n’indique pas à quelle période de l’année cela sera effectif. Mais cet accord d’une valeur globale d’environ 17 milliards de FCFA permettra de renforcer la gouvernance des pêches, la protection de l’environnement marin et le soutien à la création d'emplois et d’activités dans le secteur de la pêche au Gabon.

L’accord autorise l’accès des navires de l’UE dans les eaux gabonaises pour une période de cinq ans, dans le cadre du développement et de la transformation du secteur de la pêche au Gabon. En retour, le pays espère créer de la valeur ajoutée et des emplois, par l’incitation aux transbordements et débarquements des captures dans les ports gabonais ainsi que par l’embarquement de marins gabonais et d’observateurs sur les navires européens. L’objectif poursuivi étant de développer un hub pour la pêche thonière se traduisant par la transformation du thon au Gabon.

La contrepartie financière de l’UE comprend deux éléments : une compensation pour l’accès aux eaux et ressources halieutiques de la zone de pêche du Gabon, calculée sur la base d’un tonnage de référence annuel de 32 000 tonnes, dont le montant annuel est de 1 600 000 euros (un peu plus d’un milliard FCFA) et un appui à la mise en œuvre de la politique sectorielle de la pêche du Gabon, dont le montant annuel est de 1 000 000 euros (656 millions FCFA).

S.A.

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