Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Gabon a importé de la France des produits d’une valeur de 402 millions d’euros (264 milliards de FCFA), révèle le service économique régional du ministère français de l’Économie pour l’Afrique centrale, qui vient de publier les chiffres du commerce entre le l’hexagone et les pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC). Ces importations sont en augmentation de 0,8 % par rapport à l’année précédente. En 2020, le Gabon avait acheté en France des produits d’une valeur de 260,5 milliards de FCFA (399 millions €), en recul de 12,5 % par rapport à 2019.

Les produits vendus par la France au Gabon sont entre autres, les équipements (machines, matériel électrique), les produits des industries agroalimentaires...

La France demeure ainsi le premier fournisseur du Gabon comme en 2020, et même en 2019. En 2020 la France était en tête des fournisseurs du Gabon dans le monde avec une part de marché de 26 % contre 24,3 % l’année précédente. La France est suivie par la Belgique, la Chine.

S’agissant des exportations du Gabon vers la France, elles ont été portées en 2021 selon le service économique régional du ministère français de l’Économie, par le manganèse dont les ventes vers ce pays ont accru de 16 % à 2,2 milliards de FCFA (40 millions d’euros).

SG

La société maritime Norden, basée au Danemark a récemment signé un contrat avec le minier Comilog (Compagnie minière de l’Ogooué), filiale gabonaise d’Eramet pour le transbordement du fret maritime au Gabon, informe la direction de Norden. Le transbordement est l’expédition de marchandises notamment du manganèse produit par Comilog, ou de conteneurs vers une destination intermédiaire, à travers des navires de transport ou des camions-citernes.

Ce contrat engage la société danoise à mettre en place et exploiter une station de transbordement située à 40 km du port d’Owendo, principale entrée et sortie des marchandises du pays. Ce centre permettra aux capesizes (navires de très grande taille) d’être chargés pour les voyages vers l’Asie. L’accord avec Comilog prévoit également que Norden gère le fret maritime pour une partie des cargaisons de manganèse transbordées. Ce qui apportera de l’efficacité au transport du manganèse et de la logistique, explique l’entreprise danoise.

Le contrat entre Comilog et Norden couvre une période de 10 ans et nécessite un investissement d’environ 40 millions de dollars (23,2 milliards de FCFA) au Gabon et en Afrique centrale, apprend-on.

« La logistique portuaire est une nouvelle opportunité de croissance passionnante pour nous (…). Ce type de solution logistique est une extension naturelle de notre offre de service à la clientèle et nous voyons un grand potentiel de croissance de nos activités à l’échelle mondiale en nous engageant dans un tel développement d’infrastructures en partenariat avec nos clients », déclare Jan Rindbo, Président directeur général de Norden.

Le développement de cette nouvelle activité au Gabon se fera par «Norden Transhipment Services Gabon», la succursale que lance la société danoise au Gabon.

 Comilog revendique la place de 2e producteur mondial de minerai de manganèse à haute teneur. Premier producteur de ce minerai au Gabon, la filiale d’Eramet a produit en 2021, 7 millions de tonnes de manganèse, en hausse de 21 % par rapport 2020.

SG

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Le ministre gabonais de l’Éducation, Pr Patrick Mouguiama Daouda (photo) a indiqué le 25 février 2022, l’ambition des autorités de pays de créer une classe intermédiaire entre la 5e année et la 6e.

« Nous avons pensé qu’il est nécessaire d’expérimenter ce qu’on appelle le cycle primaire + qui serait des écoles primaires, mais avec une classe de 6e année », a déclaré le Pr Patrick Mouguiama Daouda.

Selon le membre du gouvernement, la création de cette classe permettrait de mieux préparer l’apprenant au cycle secondaire. « On est habitué dans le système français à terminer le cycle primaire avec la 5e année, mais ce n’est pas universel et ça peut poser des problèmes parce que quand l’enfant passe du primaire au secondaire, il change d’environnement », a-t-il indiqué.

D’après le ministre de l’Éducation nationale, l’enfant passe d’un environnement où il avait un enseignant à un environnement où il va avoir plusieurs enseignants, c’est un choc psychologique. « Cette transition de la 5e année au secondaire pose des problèmes qu’il faut analyser. C’est pour ça que l’expérimentation d’une classe de 6e année au primaire avec des enseignants spécifiques nous permettrait de comprendre la transition entre le primaire et le secondaire et de comprendre le passage d’un système où on a un enseignant à un système à plusieurs enseignants », a expliqué le membre du gouvernement.

Cette décision intervient dans un contexte où chaque année au Gabon, le secteur éducatif est perturbé par des mouvements d'humeur des enseignants.  Le programme de l’année académique n’est jamais achevé ce qui impacte négativement sur les résultats des apprenants.

Brice Gotoa

Des populations de certains quartiers de la capitale Libreville connaissent depuis ce lundi matin, des difficultés à s’approvisionner en eau potable. Et pour cause, le réseau de distribution de la SEEG connaît quelques difficultés.

« Il est difficile pour moi depuis ce matin d’avoir de l’eau. Aucune goutte d’eau ne coule de mon robinet. Pareil chez mes voisins. Heureusement que nous avons quelques réserves d’eau », se plaint Jeanine Anguet, habitante du quartier Angondjè.

En effet, ces perturbations dans la distribution de l’eau potable avaient été annoncées le 25 février dernier par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Une situation causée selon l’entreprise par des travaux de maintenance et de sécurisation sur ses ouvrages de distribution d’eau potable notamment dans la partie Libreville Nord.

« Ces travaux programmés consistent au raccordement du groupe thermique de secours à la bâche d’Angondjè, et vont occasionner des perturbations dans la fourniture en eau potable entre 09h00 et 18h00 dans les quartiers Avorbam, Baulieu, Château, Cité 1, Cité 2, Cité 3, Cité 4, CHU d’Angondjè, Delta, Derrière l’école publique d’Okala, GIGI, Okala auberge et Sherko », explique le service marketing de l’entreprise.

D’après la SEEG, ces travaux visent à améliorer la desserte en eau dans la capitale Libreville confrontée à des coupures d’eau récurrentes.

SG

Le volet mobilisation des financements dans le cadre du projet de construction de la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim (83 MW), localité située à 125 km de Libreville sur le fleuve Komo, se précise.

Ainsi, apprend-on, la société Gabon Power Company (GPC), filiale détenue à 100 % par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), en partenariat avec le groupe industriel panafricain Eranove, a rencontré du 22 au 23 février, les représentants des organismes prêteurs du projet Ngoulmendjim. Le mandat d’arrangement est porté par le groupe Banque africaine de développement et le mandat de structuration par la Standard Chartered Bank.

« La série de réunions, dédiées au lancement des “due diligence” (vérifications nécessaires : Ndlr) techniques, juridiques, financières et environnementales, a permis de fixer les objectifs de levée de fonds du projet, à hauteur de 180 millions d’euros auprès de bailleurs institutionnels et de 150 millions d’euros auprès de banques commerciales » renseigne la GPC. Ce qui fait en tout 330 millions d’euros recherchés sur le marché financier, soit 216,6 milliards de FCFA.

Au regard de ce montant, l’on note que la GPC a revu ses ambitions financières à la hausse, car en novembre 2021, l’entreprise indiquait plutôt qu’elle voulait lever 300 millions d’euros (196,7 milliards de FCFA) sur le marché financier international, soit 30 millions d’euros de moins sur les ressources actuellement recherchées sur le marché. Toutefois, la GPC n’explique pas cette hausse de ses ambitions financières.

Le projet de centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim vise un productible annuel équivalent à 550 GWhs, et a également pour ambition de générer 1000 emplois directs et indirects. Cette centrale hydroélectrique est réalisée dans le cadre d’un accord de type build–own–operate–transfer (BOOT) qui comprend la conception, le financement, la construction et la gestion du projet. Les travaux auraient dû démarrer depuis 2019, mais la mobilisation des ressources financières évolue lentement.

Sylvain Andzongo

Le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda a procédé le 25 février 2022 à l’inauguration officielle de la Chambre nationale des métiers et de l’artisanat du Gabon (CNMAG). Fruit d’un partenariat entre le gouvernement gabonais, l’ambassade de France au Gabon et la Chambre des métiers de l’artisanat de France, cette structure est un cadre légal pour la promotion et l’épanouissement du métier du secteur artisanal. Le but est de permettre à ces activités de participer à la création de richesse, d’emplois et de former une classe d’entrepreneurs individuels.

« Cette Chambre est la vôtre. Elle est un instrument à votre service pour vous encadrer et vous accompagner dans tous les domaines de vos activités professionnelles. En bon ouvrier, vous savez que le chantier est désormais ouvert. Je compte donc sur votre professionnalisme et votre engagement pour entamer le chantier de la structuration du secteur de l’artisanat afin que celui-ci occupe une place significative dans notre économie et contribue à la création de la richesse nationale », a déclaré Hugues Mbadinga Madiya, ministre du Commerce.

Pour l’ambassadeur de France au Gabon, Alexis Lamek, cette chambre des métiers est un outil commun des artisans et des pouvoirs publics. Il s’agit d’un espace de dialogue, de concertation et de production de propositions concrètes. « Ce secteur doit faire face à de nombreux défis : la professionnalisation, la structuration, l’innovation pour répondre au besoin d’un marché concurrentiel et de plus en plus mondialisé », a indiqué Alexis Lamek.

Le président de la CNMAG, Serge Charles Nkoma Hapita, a qualifié ce moment d’historique. « La réalisation de ce projet changera pour toujours l’environnement économique de notre pays », a-t-il affirmé. Avant de rappeler aux artisans que « la Chambre des métiers est là pour répondre à leurs attentes, pour les informer, pour les former ». Selon lui, les artisans représentent 80 % de la population active du Gabon et regorgent de nombreux talents.

Mais, la plupart de ces artisans exercent de manière informelle. « Notre pays a un PIB de plus 8000 dollars par tête, sans le secteur de l’artisanat. Il apparaît clairement que l’artisanat augmenterait de façon considérable le PIB du Gabon, si ce secteur n’était pas en grande partie dans l’informel », a souligné le président de la CNMAG.

Brice Gotoa

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Dans un communiqué publié cette semaine, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) annonce avoir réalisé un chiffre d’affaires de 86,5 milliards de FCFA en 2021, soit une hausse de 5%. Cette hausse est la conséquence des performances opérationnelles de l’entreprise au cours de l’année dernière.

En effet, au cours de l’année écoulée, la filiale d’Eramet a transporté 226 976 passagers contre 163 113 voyageurs en 2020, soit une croissance de 39%, informe un communiqué de l’entreprise. Côté fret, le Transgabonais a supporté le transport de 9 790 905 tonnes de marchandises en 2021, en hausse de 10% par rapport à l’année précédente.

Cette hausse des activités du fret a été favorisée par le volume du trafic minier qui est resté la principale activité avec 9,08 millions de tonnes transportées, soit en hausse de 11% par rapport à 2020. La part des hydrocarbures transportés en 2021 a aussi augmenté de +15% tandis que le fret divers (marchandises, grumes…) a baissé de 7% avec un volume transporté de 709 000 tonnes contre 766 000 tonnes en 2020.

 « Les résultats particulièrement prometteurs de la Setrag en 2021 se placent au service d’une stratégie qui tend à faire du Transgabonais un chemin de fer de classe mondiale, répondant aux défis du développement économique national », a affirmé le directeur général de la Setrag, Christian Magni.

Le chemin de fer gabonais est exploité depuis 2005 par la Setrag. Long de 710 km, cette infrastructure relie Libreville à Franceville.

SG

Selon les données produites par le ministère de l’Économie, le Gabon projette une production de 112 186 tonnes d’huile de palme en 2022, soit une hausse de 15% par rapport à 2021.

Cette projection, explique le ministère de l’Économie, repose sur l’accélération de la mise en exploitation des nouvelles zones agricoles à forte productivité et la mise en œuvre du Programme de développement agricole et rural (Pdar-Fida). Ledit projet consiste à développer les filières porteuses prioritaires au bénéfice des groupes cibles ; renforcer les capacités des acteurs des filières prioritaires et de leurs organisations et enfin renforcer les capacités institutionnelles en matière de services d’appui au monde rural.

La première phase de ce programme a été signée en octobre 2007, entre la République gabonaise et le Fonds international de développement agricole (Fida). Elle s’est traduite par la signature d’un accord de prêt et de don, respectivement de 5,7 millions de dollars (3,3 milliards de FCFA environ) et 274 000 dollars (160,3 millions de FCFA), pour une période de 6 ans. En 2013, le Fida a approuvé un financement additionnel de 5,4 millions de dollars (3, 15 milliards de FCFA) pour la mise en place d’infrastructures de commercialisation. La période d’exécution a été ainsi prorogée de 3 ans. Une nouvelle phase dudit projet est annoncée par le ministère de l’Économie.

Selon cette administration, la filière de l’huile de palme brute a affiché des résultats globalement positifs. Au terme de l’année 2020, par exemple, en dépit de la situation sanitaire peu favorable. La récolte des régimes de palme s’est consolidée de 22,5% à 291 741 tonnes, en raison de la hausse du rendement des plantations de Mouila et Awala.

S.A.

La Cour de cassation a rejeté, ce 25 février 2022, la demande d’expertise médicale du président Ali Bongo, introduite par le collectif « Appel à agir » il y a plus de deux ans. Ce mouvement a saisi la justice parce qu’il doute de la capacité du président Ali Bongo à continuer à gouverner le pays après avoir été victime d’un AVC en 2018.

« L’assemblée plénière de la Cour de cassation vient de mettre définitivement fin à cette cabale judiciaire orchestrée par le groupe “Appel à agir” qui tentait illégalement d’obtenir une expertise médicale du président de la République », a affirmé au sortir de l’audience Me Aimery Bhongo-Mavoungou, un des avocats d’Ali Bongo.

« Après avoir multiplié des recours inutiles, l’assemblée plénière de la Cour de cassation, qui est la juridiction suprême, a en effet estimé qu’aucune des conditions prévues par le code de procédure civile et la loi qui organise la justice au Gabon ne permettaient à “Appel à agir” de remettre en question la décision par laquelle la même Cour de cassation avait annulé l’arrêt de la Cour d’appel judiciaire de Libreville qui avait demandé que le chef de l’État se présente devant sa juridiction », explique le conseil d’Ali Bongo.

Pour Me Aimery Bhongo-Mavoungou, cette décision de la Cour permet d’affirmer « sans coup férir que le président de la République est bel et bien en forme et que rien ne pourrait l’empêcher d’exercer pleinement sa magistrature comme il le fait en ce moment ». Le collectif « Appel à agir » n’a pas encore réagi à cette décision.

Vacance du pouvoir

Le collectif « Appel à agir » n’a pas encore réagi à cette décision. Mais l’on sait déjà que l’avis de Me Aimery Bhongo-Mavoungou n’est pas partagé par une partie de l’opposition gabonaise. L’opposant Jean Ping estimait, dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux, le 19 février dernier, que le président Ali Bongo n’est plus en état de diriger le pays. Il avait pour cela demandé « aux institutions habilitées par la Constitution, de déclarer la vacance de pouvoir » et appelé « l’armée à prendre ses responsabilités ».

Suite à cette sortie du candidat malheureux de présidentielles de 2016, la présidence de la République n’avait pas réagi. « Nous n’y avons pas répondu, car nous n’y avons pas prêté beaucoup d’importance. La vacance du pouvoir, c’est un disque qui est raillé », a affirmé Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence de la République. Il répondait ainsi à une question d’un journaliste lors d’une conférence de presse, le 23 février dernier.

Pour le Porte-parole de la présidence de la République, Jean Ping est « en perte de vitesse » et cherche à travers cette déclaration, « à exister médiatiquement ». Car, « si on s’intéresse réellement au fond de sa déclaration, la vacance du pouvoir, c’est le fait qu’il n’y ait pas d’exercice de la fonction. Or aujourd’hui, on a tous vu le président de la République rencontrer et s’entretenir avec certaines des plus hautes personnalités de ce monde ».

Il faut dire en effet que malgré les doutes de certains opposants sur sa capacité à gouverner, Ali Bongo a effectué plusieurs voyages officiels à l’étranger ces derniers mois. Il reçoit des personnalités, préside des conseils des ministres… Il se préparerait d’ailleurs à se représenter à la présidentielle de 2023.

Sandrine Gaingne

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Parfait Onanga-Anyanga vient d’être promu au poste de représentant spécial auprès de l’Union africaine et chef du Bureau des Nations unies auprès de l’Union africaine (BNUUA), a annoncé le 22 février 2022, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Le Gabonais remplace à ce poste la Ghanéenne Hanna Serwaa Tetteh.

Avant sa nomination, Parfait Onanga-Anyanga était envoyé spécial du secrétaire général pour la Corne de l’Afrique. Un poste qu’il occupait depuis 2019. Il a également été représentant spécial du secrétaire général et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), coordonnateur de la réponse du siège de l’ONU à la crise de Boko Haram, représentant spécial du secrétaire général pour le Burundi et chef du bureau des Nations unies dans le pays. 

De 2007 à 2012, il a assumé les fonctions de directeur de cabinet de la vice-secrétaire générale de l’ONU, après avoir été chef de cabinet du président de la 59e session de l’Assemblée générale et conseiller spécial des présidents de la 61e session de l’Assemblée générale. Avant d’entrer aux Nations Unies, Onanga-Anyanga était diplomate au ministère gabonais des Affaires étrangères, terminant sa carrière avec rang d’ambassadeur.

Le Gabonais totalise une expérience professionnelle de 25 ans qui lui seront utiles dans ses nouvelles missions au sein de l’ONU. Il est notamment attendu qu’il contribue à renforcer les partenariats entre l’ONU et l’Union africaine dans le domaine de la paix et de la sécurité.

Né en 1960, il est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en sciences politiques de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

SG

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