Yaoundé, la capitale du Cameroun, accueille du 4 au 6 mars 2024 un sommet sur l’intelligence artificielle (IA), dont l’objectif est d’évaluer l’état de préparation des médias africains à l’utilisation de l’IA et d’établir les bases d’un plaidoyer en faveur de politiques régionales cohérentes. Un sommet organisé par l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), la plus grande organisation professionnelle de la radio et de la télévision en Afrique. Présente à Yaoundé, Laurence Ndong, la ministre de la Communication et des médias du Gabon s’est exprimée sur les défis à relever par le Gabon et les pays africains globalement pour tirer profit de l’intelligence africaine.
Depuis quelques années, l'Intelligence artificielle (IA) connaît un regain d'intérêt dans le monde et en Afrique. Quels sont les enjeux de l’IA pour le Gabon comme pour d’autres pays africains ?
L’Intelligence artificielle (IA) ce sont des solutions technologiques qui imitent la pensée humaine. Ça peut modifier notre façon de vivre. Sur les réseaux sociaux par exemple, on est face à l’IA tous les jours. Il suffit que vous ayez regardé un contenu pour qu’on vous suggère par la suite des contenus selon ce que vous avez regardé, selon vos centres d’intérêt. Les contenus qu’on vous propose peuvent vous modeler, façonner vos habitudes, vos modes de pensées et vous transformer complètement. Donc, on peut arriver à une société différente à celle qu’on a. Je prends l’exemple de TikTok. On reproche à TikTok que ses algorithmes en Chine permettent aux enfants chinois de s’intéresser à l’éducation et à la culture. Mais, quand vous regardez les algorithmes de TikTok en Afrique, vous ne voyez que des gens qui dansent et qui mangent. Donc, on nous ramène à la danse et à la nourriture sur TikTok, alors que ce réseau dans d’autres pays est un outil d’apprentissage, d’acquisition du développement des compétences. C’est en cela que l’IA est un véritable enjeu pour nous. C’est à nous de créer nos solutions et de se demander quels sont les besoins des jeunes Gabonais aujourd’hui, et comment l’IA peut nous permettre de leur apporter cette intelligence, de leur apporter les connaissances dont ils ont besoin pour construire notre pays. Et c’est cela tout l’enjeu. Et pour les médias, c'est encore plus important parce que les médias façonnent la société. À travers les médias, on peut véhiculer les fake news qui peuvent entrainer des problèmes très graves dans la société, tout comme on peut construire une société à partir des médias. Et donc, l’IA peut nous permettre aujourd’hui, soit de bâtir des sociétés fortes, soit de bâtir des sociétés qui vont être en difficulté. Raison pour laquelle, on ne peut pas négliger cette question de l’IA aujourd’hui.
Comment peut faire le Gabon et d’autres pays africains pour ne pas subir cette technologie ?
Nous nous devons d’être prêts. Et c’est pour ça que l’Unesco a mis en place cet outil qui est l’étude d’état de préparation de chaque pays face à l’IA. Nous devons faire cette étude. Nous l’avons mené au Gabon, nous avons fait l’atelier de préparation de l’IA pour savoir où est-ce que nous en sommes et par rapport à là où nous devons aller. Et aujourd’hui, par rapport à l’IA, on ne peut pas dire que nous sommes en retard. C’est une technologie ancienne. Mais, pour ce qui concerne ses nouveaux développements, par rapport à leur utilisation, on est presque au même niveau que tous les autres pays. Donc, c’est à nous de faire l’état des lieux de là où nous en sommes et où est-ce que nous voulons aller de façon objective.
Il faut que nous nous donnions les moyens d’y arriver, et de relever les défis. Notamment, les défis en termes d’infrastructures, les défis en termes de contenus. Quels sont les contenus dont on a besoin aujourd’hui pour que notre société puisse se construire et avancer. Qu’est-ce que l’IA peut nous aider à construire comme contenu, par rapport à l’éducation, à l’information, la santé. Il y a différents domaines dans lesquels l’IA va nous aider. Et c’est en cela que l’IA représente un défi que nous devons relever. Soit, nous allons dans la bonne direction et on maximise sur les opportunités en limitant les risques, soit on croise les mains, et on se laisse encore une fois de plus bouffer par les autres sociétés.
C’est un enjeu civilisationnel. Nos civilisations, nos sociétés peuvent être complètement refaçonnées dans leur mode de fonctionnement, dans leur mode de pensée, et même dans leur culture. Et c’est pour ça que nous devons concevoir nos propres solutions d’IA adaptées à nos besoins, à nos cultures et ne pas nous contenter de consommer ce qui vient d’ailleurs.
L’on redoute la perte de milliers d'emplois dans plusieurs secteurs d’activité à cause de l’IA. Qu’en dites-vous ?
On regarde souvent l’IA comme étant des robots qui vont remplacer les humains. Ce n’est pas ça. Ce sont des solutions conçues par les humains, pour les humains, par l’intermédiaire de la machine. Donc, on aura toujours besoin de l’être humain pour concevoir la solution d’IA, mais aussi pour assurer la maintenance. S’il y a des métiers qui vont disparaître, il y a d’autres métiers qui vont se créer.
En effet, concevoir des solutions d’IA adaptées à nos besoins va créer des emplois parce que nous aurons besoin de développeurs pour développer nos propres solutions. Nous aurons besoin des informaticiens… Il y a des métiers qui vont se créer et dont on a vraiment besoin. Il y a des statistiques qui disent que l’Afrique d'ici à 2030 aura besoin de plus d’un million de développeurs. Donc, il y a des métiers qui vont se créer, c’est un enjeu. L’IA peut être en notre faveur comme il peut être en notre défaveur et les réunions comme celles-ci, nous permettent de réfléchir afin de trouver des solutions pour que l’IA soit en notre faveur.
Propos recueillis par Sandrine Gaingne
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Au terme de trois mois de surveillance en raison du coup d’État militaire qui a renversé l’ex-président Ali Bongo en août 2023, le Gabon a été maintenu au sein de l’Initiative pour la transparence dans le secteur des industries extractives (ITIE), a annoncé l’organisation dans une note du 29 février 2024.
« Suite à la prise de pouvoir militaire au Gabon et à la fin de la période de surveillance active de trois mois, le Conseil d'administration a décidé de ne pas suspendre le Gabon, conformément à l'Article 8.2 de la Section 1 de la Partie 2 de la Norme ITIE 2023, et de reprendre la surveillance régulière de la mise en œuvre de l’ITIE », indique l'organisation. De ce fait, le conseil d’administration de l’ITIE a décidé de reprendre sa surveillance régulière de la mise en œuvre de la norme au Gabon. « Le pays doit être validé en juillet 2024 en vertu de la Norme 2019, comme prévu initialement. Le Conseil d'administration invite le Gabon à tirer parti de la préparation à la validation pour confirmer l'adhésion aux principes et exigences de l'ITIE », indique l’ITIE.
En effet, la mise sous surveillance « active » du Gabon qui se terminait le 9 janvier 2024, concernait deux volets. À savoir, l’instabilité politique et l’engagement du Gabon ainsi que les progrès du Gabon en matière d’adhésion aux principes et exigences de l’ITIE. Il s’agissait pour le Gabon de documenter les mesures prises pour restaurer le contexte politique, l’État de droit, les droits de l’homme, la démocratie et libertés fondamentales dans le pays, de montrer la viabilité de l’ITIE dans le pays, de confirmer l’engagement des parties prenantes élargies, incluant l’engagement opérationnel de l’État et d’évaluer les progrès du Gabon en matière d’adhésion aux Principes et Exigences de l’ITIE...
Le Gabon aura donc prouvé au terme de cette surveillance qu’il respecte des aspects importants des principes et exigences de l'ITIE. D’où cette décision de maintenir le pays au sein de l’organisation. Et pour éviter la suspension, le pays devrait continuer à appliquer la transparence des industries extractives.
Le Gabon avait été réadmis au sein de la norme en octobre 2021 après une suspension de huit ans. Le Gabon avait adhéré pour la première fois à l’ITIE, le 14 mai 2004, avant d’être suspendu en 2013 pour non-transparence dans la gouvernance des industries extractives.
SG
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A partir du 6 avril prochain à minuit, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) chargée d’instaurer un cadre légal et réglementaire au développement digital dans le pays, va procéder à l’arrêt définitif du fonctionnement des numéros à 8 chiffres sur tous les réseaux de téléphonie présents au Gabon. De ce fait, seule la numérotation à neuf chiffres sera opérationnelle sur le territoire national, informe le directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, dans un communiqué signé le 29 février 2024.
Ainsi, « pour appeler en local un numéro fixe Gabon télécom, en lieu et place du 01 actuel, il faudra composer le 011. Pour joindre un numéro mobile Libertis ou Moov, il faudra composer le 066, 062, ou 065. Concernant l’opérateur Airtel détenteur des préfixes 04 et 07, il faudra désormais composer le 074, 077. Concernant les appels internationaux vers le Gabon, les partenaires devront composer l’indicatif « +241 » suivi des huit chiffres situés après le zéro », explique le DG de l’Aninf.
Cette annonce de l’Aninf fait suite à la décision du basculement de la numérotation téléphonique de 8 à 9 chiffres qui est opérationnelle au Gabon depuis 2019. Cependant, malgré ce basculement, les numéros à 8 chiffres étaient toujours en service.
Selon les autorités gabonaises, ce basculement avait pour but de permettre au Gabon de s’arrimer aux standards internationaux et de permettre aux opérateurs d’éviter la saturation. Car, avec plus de 3 millions d’abonnés aux réseaux de téléphonie mobile et fixe en 2019, le plan de numérotation risquait d’arriver à saturation. Aussi, l’ancienne numérotation n’offrait qu’un million de possibilités par opérateur. Or, le plan à 9 chiffres permet 10 millions de possibilités de numéro pour chacun des opérateurs et près de cent millions de numéros sur l’ensemble de ce plan, selon l’Arcep.
SG
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Cette année 2024, le Gabon a fait son entrée dans le classement des pays les plus influents dans le monde publié le 29 février 2024 par le Global Soft Power Index de Brand Finance, un cabinet de conseil en évaluation de marques. Le pays d’Afrique centrale est classé 168ᵉ dans le monde sur les 193 États classés avec un score de 26.8 sur 100 points.
Au niveau de la Cemac, le Gabon arrive à la 5ᵉ position derrière le Cameroun (110ᵉ mondial), la République centrafricaine (119ᵉ), le Congo (146ᵉ), la Guinée équatoriale (159ᵉ) et devant le Tchad (176ᵉ). Sur le plan continental, les pays africains les plus influents sont l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Maroc. Au plan mondial, les États-Unis conservent leur place de leader mondial du soft power. Le soft power étant défini comme la capacité d’une nation à influencer les préférences et les comportements de divers acteurs sur la scène internationale (États, entreprises, communautés, publics, etc.) par l’attraction et la persuasion plutôt que par la coercition.
Le Gabon pourrait améliorer son rang dans le classement au cours des prochaines années si des efforts sont consentis, notamment dans la lutte contre la pauvreté, la création d’emplois, la gouvernance… Car, le Global Soft Power Index de Brand Finance prend en compte des piliers tels que les affaires et le commerce, la gouvernance, relations internationales, culture et traditions, médias et communication, éducation et science, populations et valeurs, puis avenir durable.
Le classement annuel Global Soft Power Index de Brand Finance est établi sur la base des scores obtenus, pour chaque pays, à l’issue d’une étude annuelle menée sur un échantillon représentatif de plus de 170 000 personnes dans plus de 100 pays pour recueillir des données sur les perceptions mondiales des 193 États membres des Nations Unies.
SG
Top 20 des Soft Powers africains:
1. Egypte 39e mondial (a perdu 1 place)
2. Afrique du Sud 43e mondial (a perdu 3 places)
3. Maroc 50e mondial (a gagné 5 places)
4. Algérie 73e mondial (a gagné 13 places)
5. Tunisie 77e mondial (a gagné 6 places)
6. Nigeria 79e mondial (a gagné 14 places)
7. Ghana 85e mondial (a gagné 7 places)
8. Tanzanie 93e mondial (a gagné 5 places)
9. Sénégal 94e mondial (a gagné 9 places)
10. Kenya 95e mondial (a gagné 5 places)
11. Maurice 97e mondial (a perdu 30 places)
12. Madagascar 103e mondial (a perdu une place)
13. Rwanda 104e mondial (a perdu 19 places)
14. Côte d’Ivoire 108e mondial (a perdu 21 places)
15. Cameroun 110e mondial (a perdu une place)
16. Zambie 113e mondial (a perdu 1 place)
17. RDC 114e mondial (a perdu 7 places)
18. Ethiopie 115e mondial (a perdu 5 places)
19. Angola 116e mondial (a perdu 5 places)
20. République Centrafricaine (Classée pour la première fois)
Les capacités installées de l’énergie électrique au Gabon en 2023 sont de 704 mégawatts (MW) dont 380 MW d’origine thermique (gasoil et gaz) et 324 MW d’origine hydraulique, qui représentent respectivement 54% et 46% de l’énergie électrique produite. Ces chiffres sont contenus dans le Plan national de développement pour la Transition (PNDT).
Parmi les infrastructures qui permettent au Gabon d’atteindre cette capacité installée, l’on peut citer la centrale thermique du Cap Lopez à Port-Gentil d’une capacité de 105MW. C’est une centrale de troisième génération qui fonctionne naturellement au gazole, au fioul et principalement au gaz. L’on peut également citer la centrale thermique à gaz d’Alénakiri dans la province de l’Estuaire, d’une puissance de 70 MW. A noter que l’électricité qui alimente la ville de Port-Gentil est produite à base du gaz des champs pétroliers.
Pour ce qui concerne l’énergie d’origine hydraulique, l’on peut citer le barrage hydroélectrique de Poubara (160 MW), celui de Tchimbélé, de Bongolo…
D’ici 2025, le Gabon veut porter cette puissance électrique installée à 1280 MW. L’objectif étant de répondre à la demande projetée à environ 1039 MW, en privilégiant l’énergie hydraulique et solaire dont le potentiel pour le Gabon est estimé à environ 6000 MW. Dans cette optique, plusieurs centrales hydroélectriques et solaires devraient voir le jour au Gabon. Il s’agit notamment du barrage de Ngoulmendjim (73 MW) dans l’Estuaire, des barrages des Chutes de l’impératrice (80 MW) et de Dibwamgui (30 MW) dans la Ngounié, du barrage de Kinguele Aval (35 MW),… ainsi que plusieurs centrales thermiques. Les autorités de la transition comptent également poursuivre les actions en cours conduites dans le cadre des activités menées par le Pool énergétique de l’Afrique Centrale (PEAC).
Cependant, plusieurs défis restent à relever pour la construction de ces infrastructures. Notamment, la mobilisation des financements auprès des bailleurs de fonds pour le financement des investissements de développement du secteur, la recherche des mécanismes pour baisser le coût de l’approvisionnement en énergie électrique dans les zones rurales caractérisées par une très faible densité de la population, la réduction de la forte dépendance de la production de l’énergie électrique des produits pétroliers qui alimentent des centrales électriques dont la part avoisine les 50 % de la capacité totale du pays. Et aussi, comme on peut le lire dans le PNDT, la très grande densité des forêts qui couvrent près de 4/5 du territoire national, rendent très onéreux les programmes d’électrification.
Malgré ces défis qu’il reste à relever, le Gabon se positionne en 2022, selon le rapport « The Energy Progress Report » de la Banque mondiale comme le pays le plus électrifié de la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), avec un taux d’accès à l’électricité qui se chiffre à 91,6 %.
SG
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La Commission nationale des travaux d'intérêt public pour la promotion de l'entreprenariat et de l'emploi (CN-Tippee) vient de lancer un avis à manifestation d’intérêt (AMI) pour recruter un consultant qui sera chargé de réaliser un audit comptable et financier du projet eGabon « au titre des exercices 2023, 2024, 2025, et clôture », indique l'avis d'intérêt.
L’objectif de l’audit selon l’AMI, est de formuler, « après un examen approfondi des procédures et des états financiers et après chaque exercice comptable clos », une opinion sur l’état des ressources et des dépenses du projet en rapport avec le financement de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et du gouvernement. Le cabinet d’audit et comptable retenu devra également formuler une opinion sur la situation nette issue du financement de eGabon, les ressources mises à disposition et leur utilisation aux fins des activités pour lesquelles elles ont été octroyées en vue de l’atteinte des objectifs de développement du projet.
Enfin, il est tenu de donner un avis sur la conformité entre l’exécution financière du projet, les recommandations de l’accord de financement et les états financiers préparés de manière à rendre compte des transactions financières du projet. Les consultants intéressés doivent envoyer leurs dossiers de candidature au plus tard le 8 mars 2024.
Avec cet avis d’intérêt, la CN-Tippee qui gère le projet eGabon sous la tutelle du ministère de l’Économie, cherche à remplir ses missions, pour ce qui concerne le suivi de la mise en œuvre et de l’évaluation des projets qu’elle gère, ainsi que l’élaboration des rapports d’audits relatifs à la gestion financière desdits projets.
Le projet eGabon vise à développer l’économie numérique au Gabon avec le support de la Banque mondiale. Il a été lancé en 2016 dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) qui identifie le numérique comme vecteur essentiel du développement socio-économique du Gabon. D’un coût estimatif de 56 millions de dollars, ce projet est structuré autour de trois composantes. Entre autres, la composante eSanté visant notamment à moderniser le Système national d’information sanitaire pour mieux prendre en charge les patients, mieux orienter la politique de santé publique et donner un accès équitable aux services et soins de santé de qualité à toute la population gabonaise.
SG
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Pour la construction d’une nouvelle unité de broyage de clinker au Gabon, la société Ciments de l’Afrique (Cimaf Gabon), filiale locale du groupe marocain Ciments de l’Atlas (Cimat), évalue le coût du projet à 89 milliards de FCFA. Ce chiffre a été communiqué par Janah Idrissi El Mehdi, directeur général de Cimaf Gabon, au cours d’une récente visite du ministre de l’Industrie, François Mbongo Rafemo Bourdette, au siège de cimentier.
« Aujourd’hui, on importe à peu près 30 millions d’euros de clinker. L’idée derrière cet investissement, c’est de pouvoir valoriser le tissu industriel local et permettre en parallèle une création d’emplois à la clé, de l’ordre de 1 500 emplois sur la phase projet, et après l’équivalent de 500 emplois en phase d’exploitation. Et aussi en parallèle une stabilisation du prix du ciment », a déclaré le patron de Cimaf Gabon.
Avec cette usine qui sera installée à Meba, dans la province de l’Estuaire au Gabon, Cimaf ambitionne d’atteindre un niveau de production équivalent à un million de tonnes de ciment par an. La société marocaine produit actuellement 850 000 tonnes de ciment au Gabon, pour une demande locale annuelle estimée à 600 000 tonnes.
« Cimaf a fait un investissement qui assure initialement la production de 500 000 tonnes, s’est ensuivi une extension de 350 000 tonnes qui portent notre production annuelle à 850 000 tonnes et qui permet de répondre aux besoins du marché et de s’inscrire aussi dans l’engagement que nous avons eu avec les autorités », détaille Janah Idrissi El Mehdi.
Cependant, selon la dernière note de conjoncture du ministère de l’Économie, l’indice de production du ciment a reculé de 14% au cours du troisième trimestre 2023, par rapport au second trimestre. Une contreperformance qui s’explique par le ralentissement de l’activité des BTP. Car, malgré la période favorable (saison sèche), l’organisation des élections générales a entraîné un report des investissements des ménages.
SG2 0
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Les autorités gabonaises ont décidé au cours du conseil des ministres du 23 février dernier, de reprendre prochainement le recensement général de la population et des logements (RGPL), après quelques mois de suspension, a-t-on appris dans le communiqué final du conseil des ministres.
Débuté le 10 juillet 2023, ce 7ᵉ recensement général de la population avait en effet été « interrompu entre le 22 août et le 25 septembre en raison du contexte électoral », a expliqué le gouvernement. Cependant, jusqu’ici, ces activités n’avaient pas repris, certainement en raison du changement de régime à la tête du pays suite au coup d’État du 30 août dernier.
Ce dénombrement de la population avait pour, selon le ministère de l’Économie, de fournir des renseignements sur la répartition spatiale de la population, les déplacements de la population… en vue d’orienter les autorités dans la structuration et l’aménagement du territoire. L’opération ambitionnait également de construire des indicateurs pertinents relatifs au développement humain durable et aux conditions de vie des ménages, et saisir les principales caractéristiques relatives au logement et notamment la demande en logements.
Les résultats du RGPL 2023 permettront d’actualiser les données démographiques sur le Gabon. Car, le dernier recensement de la population gabonaise remonte à 2013. Il avait alors été déclaré que le pays comptait environ 1,8 million d’habitants, dont 1 458 464 de nationalité gabonaise. Une population constituée d’un peu plus d’hommes (934 072) que de femmes (977 007). L’écrasante majorité de la population vit en milieu urbain (1 694 545) contre 116 534 habitants en milieu rural selon le RGPL de 2013.
SG
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Mesdames et Messieurs,
Le vendredi 23 février 2024, sous la haute présidence du Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10 heures au Palais de la Présidence de la République.
Dès l’entame des travaux, le Président de la Transition a réaffirmé l’importance capitale du Dialogue national, étape cruciale dans la construction d’un Gabon démocratique, uni et prospère. A ce titre, il a exhorté le Gouvernement à s’investir pleinement dans l’organisation de cet événement historique, en veillant à la participation inclusive de toutes les composantes de la société gabonaise.
En effet, dans le droit fil des propos tenus lors du séminaire gouvernemental du 10 février à Cap Caravane, le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’un dialogue ouvert et transparent, où toutes les opinions et aspirations pourront être exprimées sans réserve. La participation des partis politiques, de la société civile, des organisations religieuses, des femmes, des jeunes et des leaders d’opinion est donc essentielle pour aboutir à un consensus national durable.
Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres a salué avec enthousiasme la signature de l’accord de rachat de la Société Assala Energy par l’État gabonais. Concrétisation de l’engagement du Président de la Transition lors de son discours de vœux à la Nation le 31 décembre 2023, cette décision historique marque un pas décisif vers la reconquête de la souveraineté nationale sur les ressources pétrolières.
Le rachat d’Assala Energy permettra à l’État gabonais de contrôler 100% du capital de cet opérateur stratégique, deuxième producteur pétrolier au Gabon. Cela lui conférera une meilleure maîtrise de la chaîne de valeur du secteur pétrolier et permettra de maximiser les retombées économiques pour le pays, tout en garantissant une gestion transparente et responsable des ressources naturelles.
Le Conseil s’est également félicité de l’abondante activité du Chef de l’État à Moanda, dans la province du Haut Ogooué. En effet, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a inauguré de nouvelles installations industrielles de la COMILOG. Celles-ci vont contribuer à augmenter la production nationale de manganèse, en plus de répondre à l’ambition nationale d’augmenter le poids du secteur minier dans le PIB, et dans la création d’emplois pour le pays. D’ailleurs, à travers ces projets, ce sont 200 emplois directs qui ont déjà été générés.
Dans le même sens, l’inauguration du Guichet unique de Moanda, une plateforme administrative destinée à la facilitation de la création d’entreprises, la recherche d’emplois et l’accès au foncier, offre des perspectives à la fois pour les jeunes à la recherche d’un emploi mais aussi pour les PME souhaitant s’implanter dans ce cluster industriel minier en devenir.
Enfin, en procédant à la remise symbolique des clés aux bénéficiaires de la cité de relogement de Mingoungou et de Lekolo 2, dotée de près de 500 logements, à l’inauguration du premier orphelinat de la ville de Moanda et au lancement de l’usine de production de pavés, le Président de la Transition a marqué son engagement en faveur des acteurs du développement de notre pays qui devront, désormais, intégrer la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) dans leurs stratégies de développement. Levier du développement local, la RSE doit être un instrument traduisant la volonté de l’État et des partenaires privés de garantir une croissance inclusive et durable, qui profite en premier lieu aux populations locales.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, CHARGE DE L’INTEGRATION SOUS REGIONALE ET DES GABONAIS DE L’ETRANGER
– Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord bilatéral sur les services aériens entre le Gouvernement de la République Gabonaise et le Gouvernement du Grand Duché de Luxembourg.
Ce projet de loi vise le renforcement de la coopération économique entre les deux pays et le développement des possibilités de transport aérien du Grand-Duché de Luxembourg.
Il abroge l’Accord signé le 27 juillet 1971 et permet d’établir des offres de service aérien entre les deux pays, sans restriction de provenance, de destination et au-delà de leurs territoires.
– Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord entre le Gouvernement de la République Gabonaise et le Gouvernement de la République de Türkiye sur la promotion et la protection réciproques des investissements.
Ce projet de texte a pour but essentiel la promotion mutuelle et l’élargissement de la coopération économique entre les deux pays, par la création de conditions favorables à l’accroissement des investissements effectués par les opérateurs économiques de chaque État-partie sur le territoire de l’autre.
– Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord entre le Gouvernement de la République Gabonaise et la République Populaire de Chine en vue d’éviter la double imposition et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu.
Cet Accord vise à développer la coopération économique et commerciale entre les deux pays, dans le respect de leurs intérêts mutuels via l’adoption de mesures fiscales favorables à l’installation des entreprises créées par les entrepreneurs de chaque État -Partie sur le territoire de l’autre.
– Projet de loi autorisant la ratification de de l’Accord relatif aux services aériens entre le Gouvernement de la République Gabonaise et le Gouvernement de la République du Congo.
En vue de renforcer la coopération économique entre les deux pays et de développer les possibilités de transport aérien avec le Congo, cet outil juridique signé entre les Autorités aéronautiques des deux pays a pour but l’exploitation de l’espace aérien des deux parties par les compagnies désignées respectivement par leurs autorités compétentes et permet d’établir des offres de service aérien entre les deux pays, sans restriction de provenance, de destination et au-delà de leurs territoires.
– Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de coopération relatif aux transports aériens entre le Gouvernement de la République Gabonaise et le Gouvernement de la République du Rwanda.
Cet outil juridique qui remplace l’Accord portant sur le même objet signé le 30 septembre 1976, s’inscrit dans la promotion d’un système de transport aérien international sur un marché soumis à un minimum d’intervention et de règlementations étatiques.
Il prévoit des droits spécifiques à chaque partie contractante permettant l’exploitation des services aériens internationaux sur des routes spécifiées et la possibilité de désigner une ou plusieurs entreprises de transport aérien à capitaux publics, mixtes ou privés nationaux.
– Projet de décret fixant les attributions des autorités diplomatiques et consulaires gabonais en matière d’État Civil.
Pris en application des dispositions des articles 158, 159, 160, 161, 165 et 166 du Code Civil, ce projet de décret a pour objet de désigner les officiers d’état civil du secteur diplomatique gabonais.
Ce projet de texte qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du service public à l’étranger, participe à l’effort de normalisation des documents administratifs dans l’ensemble du réseau consulaire, en garantissant à tout gabonais résidant à l’étranger et de retour au Gabon une réponse de qualité à ses demandes d’établissement d’actes d’état civil.
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX
– Projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de Prévention et de Lutte contre la Traite des Personnes en République Gabonaise
Ce projet de texte vise à mettre en place une meilleure coordination de la lutte contre la traite des personnes au Gabon. Il prévoit la création d’une Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Traite des Personnes, qui aura pour missions de mettre en œuvre la stratégie nationale de lutte contre la traite, de renforcer les capacités des acteurs impliqués et de mettre en place des comités de veille provinciaux pour identifier, prendre en charge et protéger les victimes.
MINISTERE DE LA SANTE
– Projet de décret portant abrogation du décret portant création, attributions et organisation de l’hôpital de Campagne.
– Projet de décret portant abrogation du décret portant création, attributions et organisation du Laboratoire Professeur GAHOUMA.
Ces projets de décret ont pour objet l’abrogation des projets de décret portant création, attributions et organisation de l’hôpital de Campagne et du Laboratoire Professeur GAHOUMA.
En effet, l’Hôpital de Campagne et le Laboratoire Professeur GAHOUMA, créés en 2020 pour lutter contre la COVID-19, n’ont plus de raison d’être après la création de l’Institut des Maladies Infectieuses Professeur Daniel GAHOUMA (IMIPDG) par la loi n° 017/2023 du 21 novembre 2023.
L’IMIPDG, en tant que Centre Hospitalier Universitaire, intègre les missions et fonctions des deux structures.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES PARTICIPATIONS
– Projet d’ordonnance autorisant l’État Gabonais à contracter un emprunt d’un montant de cent quatorze millions soixante-dix mille (114 070 000) Euros, équivalent à soixante-quatorze milliards huit cent-cinq millions quatorze mille neuf cent quatre-vingt-dix (74 825 014 990) FCFA auprès de la Deutsche Bank.
Le produit de l’emprunt est destiné au financement du projet de conception et réalisation de deux « fly overs », quatre passerelles piétonnes et du nouveau pont d’Ebel-Abanga.
– Projet d’ordonnance autorisant l’État gabonais à contracter un emprunt d’un montant de vingt milliards (20 000 000 000) FCFA auprès de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC).
Le produit de cet emprunt est destiné au financement du projet dénommé « Plan Complet de Réinstallation des personnes affectées par le projet d’aménagement des bassins versants de GUE-GUE, LOWE-IAI et TERRE NOUVELLE ».
– Projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale de l’Économie et de la politique Fiscale.
Ce projet de décret vise à moderniser la Direction Générale de l’Économie et de la Politique Fiscale (DGEPF). Il prévoit l’élargissement de ses missions pour tenir compte de l’évolution de la réglementation communautaire, notamment en matière de supervision du secteur financier, sa responsabilisation dans la détermination de la politique fiscale nationale, et l’exclusion des missions dévolues à d’autres entités, comme le contrôle bancaire exercé par la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) et le contrôle des assurances, lequel relève de la Direction Nationale des Assurances.
– Projet de décret portant organisation de la médiation financière en République Gabonaise.
Ce projet de décret met en place un mécanisme de médiation pour les litiges entre les clients et les établissements financiers au Gabon. Ce mécanisme vise à désengorger les tribunaux, favoriser le règlement amiable des litiges et protéger les consommateurs de produits et services bancaires.
MINISTERE DU PETROLE
– Projet de décret portant réorganisation de la Direction Générale des Hydrocarbures.
Ce projet de décret vise à réorganiser la Direction Générale des Hydrocarbures (DGH). Il a pour objectifs de combler le vide juridique créé par l’évolution de l’industrie des hydrocarbures, d’harmoniser l’organisation et les attributions de la DGH avec la loi n°002/2019 du 19 juillet 2019 sur le secteur des hydrocarbures.
En plus d’une nouvelle organisation, les principales modifications apportées par le projet de décret sont, entre autres, la création d’une direction de la Prévention et de la Gestion des risques pétroliers et gaziers, et la création de directions régionales des hydrocarbures en vue d’assurer dorénavant un meilleur encadrement administratif des activités de l’aval pétrolier sur l’ensemble du territoire national.
MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DU CADASTRE
– Projet de décret portant Déclaration d’Utilité Publique.
Ce projet de décret vise à déclarer d’utilité publique, l’occupation par l’État d’une bande de terrain d’une largeur de trente mètres (30) et d’une longueur d’environ quarante-neuf (49) kilomètres sur le tracé de la Route Nationale 1 entre Ndendé et Doussala, partant de l’école catholique Dola B dans la commune de Ndendé, jusqu’au pont sur la rivière de Ngongo.
MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU RENFORCEMENT DES CAPACITES
– Projet d’ordonnance modifiant l’article 70 de la loi n°3/88 du 31 juillet 1990, fixant les conditions générales d’emploi des agents contractuels de l’État.
Ce projet d’ordonnance vise à modifier le régime de l’indemnité de fin de carrière des agents contractuels de l’État gabonais.
En vigueur depuis 1990, l’indemnité de services rendus, initialement conçue pour les contractuels expatriés, a été étendue à tous les contractuels, créant une disparité avec les fonctionnaires régis par la loi n° 8/91 du 26 septembre 1991 portant statut général des fonctionnaires dont les dispositions ne prévoient aucun avantage de cette nature.
Aussi, pour remédier à cette situation, et, en vue d’harmoniser les régimes, le projet d’ordonnance propose-t-il de remplacer la notion d’indemnité de services rendus par celle de « bonus de cessation définitive d’activité« . L’adoption de cette réforme permettra d’assurer l’équité entre les agents publics, de simplifier la gestion des fins de carrière dans l’optique de la mise en place d’un cadre légal harmonisé.
– Projet d’ordonnance modifiant l’article 86 de la loi n°1/2005 du 4 février 2005 portant Statut Général de la Fonction Publique.
Ce projet d’ordonnance modifie l’article 86 de la loi n° 1/2005 du 4 février 2005 portant Statut Général de la Fonction Publique.
Cette modification vise le remplacement de la notion d’indemnité de services rendus propre au secteur privé par celle de « bonus de cessation définitive d’activité » considéré comme une récompense accordée à l’agent public au moment où il quitte définitivement l’Administration.
Ainsi, dans l’optique de la prise d’un texte réglementaire fixant les modalités de versement de l’indemnité de services rendus, il apparaît plus que nécessaire de procéder à une harmonisation des notions et des situations par une modification de l’article 86 du statut général de la Fonction Publique.
L’adoption de cette réforme permettra de disposer d’un cadre légal harmonisé et d’une même base de calcul pour tous les agents publics.
– Projet de décret portant création, attributions et organisation de la Direction Générale de la Modernisation de l’Administration Publique.
Ce projet de décret vise à créer une Direction Générale de la Modernisation de l’Administration publique au sein du Ministère en charge de la Fonction Publique. Cette direction aura pour mission de concevoir et mettre en œuvre les politiques de réforme et de modernisation de l’administration publique, de moderniser les cadres juridiques et les structures administratives.
Ce projet de décret permettra de recentrer les missions du Ministère en charge de la Fonction Publique sur la transformation de l’action publique, et de doter l’administration publique d’un cadre légal pour la réforme et la modernisation, dans une optique d’amélioration de la performance de l’administration publique.
MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES MÉDIAS
– Projet de décret portant création et attribution d’un Groupement d’Intérêt Économique (GIE) dénommé Poste Télédiffusion Services Universels.
Ce projet de décret s’inscrit dans la stratégie des autorités de la transition visant à améliorer l’inclusion numérique des populations rurales, réduire la fracture numérique et sociale et accroître leurs opportunités économiques et sociales.
En effet, 30% du territoire gabonais n’a pas accès aux services audiovisuels, au téléphone et à internet. Pour combler ce retard, un GIE est créé entre la Poste SA et l’entité Télédiffusion du Gabon (TDG). Il aura pour mission d’étendre la couverture en Radio et Télévision, d’améliorer l’accès au téléphone et à internet dans ces zones dites « blanches », c’est-à-dire non-couvertes. Il mutualisera les services et infrastructures de ces deux opérateurs pour couvrir rapidement et à moindre coût les zones rurales.
Le projet débutera en mars 2024 avec la couverture de 18 villages, à raison de deux par province, permettant aux populations de suivre les prochaines assises nationales de refondation du pays. Il se poursuivra jusqu’à la fin du maillage complet du territoire national.
Ce projet de décret n’abroge pas les cadres organiques des entités citées supra, qui conservent la plénitude de leurs attributions.
MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DU CLIMAT ET DU CONFLIT HOMME – FAUNE
– Projet d’ordonnance relative à la lutte contre les pollutions par les plastiques à usage unique en République Gabonaise
Ce projet d’ordonnance, qui vise à réduire l’utilisation des plastiques à usage unique, a une forte ambition environnementale. Il vise l’assainissement de l’habitat immédiat des populations gabonaises et la préservation de la biodiversité.
Il a pour objet de garantir l’hygiène et préserver la santé publique, d’améliorer le cadre de vie et sauvegarder le milieu naturel, de lutter contre la pollution de l’environnement et réduire l’empreinte carbone, de protéger la biodiversité et d’instaurer le principe de la responsabilité élargie des producteurs.
MINISTERE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DES ARTS
– Projet d’ordonnance portant protection du droit d’auteur et des droits voisins en République Gabonaise.
Pris en application des dispositions des articles 1er et 47 de la Constitution, ce projet d’ordonnance a pour objet de fixer le cadre juridique de la protection du droit d’auteur sur les œuvres littéraires, artistiques et scientifiques en République Gabonaise.
Ses dispositions sont également applicables en matière de protection des droits dit « voisins » des artistes interprètes ou exécutant, des producteurs de phonogrammes et vidéogrammes, des éditeurs de phonogrammes, de vidéogrammes et d’œuvres littéraires et scientifiques, ainsi que des réalisateurs d’émissions de radiodiffusion et de télévision.
Aussi, la présente ordonnance vient-elle à remplacer la loi n° 1/87 du 29 juillet 1987 dont le nombre important de dispositions à modifier et à compléter nécessitait la réécriture d’une nouvelle loi.
– Projet d’ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°016/2023 du 08 août 2023 portant statut de l’artiste et de l’acteur culturel en République Gabonaise.
Pris en application des dispositions des articles 1er et 47 de la Constitution, ce projet d’ordonnance vise à rendre, certaines dispositions de la loi n°016/2023 du 08 août 2023 portant statut de l’artiste et de l’acteur culturel en République Gabonaise, conformes aux recommandations de la vingt et unième(21ème) session de la Conférence générale de l’UNESCO tenue du 23 septembre au 28 octobre 1980 à Belgrade.
MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT
– Projet de décret portant modification de certaines dispositions du décret n°0028/PR/MT fixant les missions, la composition et l’organisation du Conseil National du Tourisme.
Ce projet de décret vise à modifier le décret portant organisation et fonctionnement du Conseil National du Tourisme (CNT). Les principales modifications proposées sont l’élargissement du Comité Stratégique du CNT pour inclure les ministères en charge de l’Agriculture, de la Planification et de la Prospective, et de l’Artisanat, et la réduction de la fréquence des sessions ordinaires du CNT de trois à deux fois par an.
Ces modifications visent à renforcer la coordination entre les différents acteurs du secteur du tourisme, à optimiser les ressources du CNT et à promouvoir le développement de l’agro-tourisme et du tourisme artisanal.
MINISTERE DU COMMERCE, DES PME/PMI, CHARGE DES ACTIVITES GENERATRICE DE REVENUS
– Projet de loi portant réglementation des activités commerciales en République Gabonaise.
Le présent projet de loi s’inscrit dans le cadre de la poursuite des réformes de l’écosystème économique et commercial national engagées au lendemain de la création de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 1995 à Marrakech. Il a pour objectif de mettre à la disposition des acteurs de l’économie réelle de notre pays un instrument juridique majeur contenant l’ensemble des règles économiques et commerciales nationales.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE :
VICE-PRIMATURE, MINISTERE DE LA PLANIFICATION ET DE LA PROSPECTIVE
Le Conseil des Ministres a pris acte de la communication relative à la reprise prochaine des activités du Recensement Général de la Population (RGPL), débuté le 10 juillet 2023, interrompues entre le 22 août et le 25 septembre en raison du contexte électoral.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, CHARGE DE L’INTEGRATION SOUS REGIONALE ET DES GABONAIS DE L’ETRANGER
Le Conseil des Ministres a marqué son accord aux demandes d’agrément des personnalités diplomatiques suivantes :
– Monsieur Alain LEROY, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Belgique près la République Gabonaise avec résidence à Yaoundé ;
– Madame Maria Cristina Albuquerque DE VILHENA MONIZ MOREIRA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Portugaise près la République Gabonaise avec résidence à São Tomé ;
– Madame Nina Walet INTALOU, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Mali près la République Gabonaise avec résidence à Libreville.
Par ailleurs, le Conseil des Ministres a pris acte des communications relatives à la présentation de la mission coordination de l’action extérieure de l’État, et sur la tenue, à Libreville, du 12 au 16 février 2024, du premier programme de renforcement des capacités du Bureau International des Expositions (BIE) en Afrique destiné aux pays d’Afrique Francophone.
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX
Le Conseil des Ministres a pris acte de l’élaboration des rapports périodiques au titre de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, pour la période 2018 à 2023, et du rapport national au titre du Pacte international relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels, couvrant la période de 2013 à 2022.
MINISTERE DE LA SANTE
Le Conseil des Ministres a pris acte de la communication relative à la présentation des axes prioritaires de la Politique Nationale de la Santé 2024-2034 et du Plan National de Développement Sanitaire 2024-2028.
AU TITRES DES MISSIONS, SEMINAIRES ET CONFERENCES :
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE
Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour l’organisation des assises pour l’évaluation du système LMD (Licence – Master – Doctorat), 20 ans après son instauration ainsi que pour la participation du Gabon au Festival mondial de la jeunesse en Russie.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES PARTICIPATIONS
Le Conseil des Ministres a marqué son approbation pour que le Gabon abrite, en juin 2024, la 3ème Réunion Conjointe du Comité Intergouvernemental des Hauts Fonctionnaires de la Communauté Économique Africaine, pour les zones Afrique Centrale et de l’Est.
MINISTERE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DES ARTS
Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour la participation du Gabon à la 13ème édition des Jeux Africains « Accra 2023 » qui se tiendra à Accra, au Ghana, du 8 au 23 mars 2024. Cette compétition qualificative pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 verra le Gabon s’engager dans neuf disciplines sportives : Athlétisme, Boxe, Karaté, Taekwondo, Natation, Tennis, Tennis de table, Scrabble et Judo.
MINISTERE DU COMMERCE, DES PME/PMI, CHARGE DES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS
Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour la participation du Gabon à la 13ème Conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), du 26 au 29 février 2024, à Abou Dhabi (Émirats Arabes Unis).
Il a également donné son approbation pour la participation de notre pays à l’Exposition Universelle de Osaka-Kansaï prévue se tenir du 13 avril au 13 octobre 2025.
Enfin le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
– Conseiller Spécial, Chargé de Missions du Président de la Transition: M. Paulin MBA BIYOGHE.
SECRETARIAT GENERAL
DEPARTEMENT DU PROTOCOLE D’ETAT
– Conseiller Spécial du Président de la République, Directeur Général Adjoint du Protocole : Colonel MOUKAGNI
– Madame Elsa Dorothée AVIKA EVOGNET épouse MAGANGA NGOUANGUI précédemment Conseiller du Président de la Transition est remise à la disposition de la Direction des Ressources Humaines pour emploi.
Par ailleurs, les personnels précédemment en poste au Haut-Commissariat à l’Environnement sont mis à la disposition du Ministère de l’Environnement, du Climat et du Conflit Homme-Faune.
PRIMATURE
SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT
CABINET DU SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT
– Conseillers :
∙ Gaspard NANEKOULA ;
∙ Rodrigue BOUNGANDI NZIMA.
MINISTERE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS
SENAT
– Secrétaire Général Adjoint : Mme BELANGOYE GNONGO épouse BOUYENE Carine en remplacement de Mme Saner Edwige MATSOTSA KEYI.
– Directeur Général des Services Administratifs et Financiers : M. Moïse PENDY en remplacement de Monsieur Calixte Arsène PAMBOU.
DIRECTION DES FINANCES ET DU BUDGET
– Directeur des Finances et du Budget : Mme Arielle LEPPY OCKENGA ;
– Chef de Service de la Comptabilité et de la Solde : Mme Cunégonde MASSOUNGA MBADINGOUDOU ;
– Chef de Service de la Trésorerie : Mme Tassyla MISSOUMA ;
– Chef de Service des Achats : M. Gildas Crépin MASSALA.
DIRECTION DU PATRIMOINE DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS
– Directeur : Mme Opheela BEKANA BOUENY épouse BOUNDONO SIMANGOYE.
DIRECTION GENERALE DES SERVICES LEGISLATIFS
– Directeur Général : M. Elvis ANGOUE ABESSOLO en remplacement de Madame Olivia MEDZO ME NTETOME.
– Chargés d’Etudes :
MM.
∙ Juldas MOUISSI MBENGUE.
∙ Séral Térence MENZU MEMINE
DIRECTION DES AFFAIRES MEDICALES ET SOCIALES
– Directeur : Dr. Charles TATY KOUMBA.
DIRECTION DE LA DOCUMENTATION
– Directeur : M. Lucien NGOSSANGA.
DIRECTION DES SERVICES INFORMATIQUE
– Directeur : M. Hans Siegfreed OLAGO ETENO.
– Chef de Service Exploitation Informatique : M. Juste MVOLA ABAGA.
– Chef de Service Etudes et Recherches : M. Junior TSHITAMBOUE OLLIANG. Confirmé
DIRECTION DES COLLECTIVITES LOCALES
– Secrétaire : Mme Jeannine Bernice MFOUMBI AGAMBOUET.
– Chef de Service des Collectivités Locales : Mme Gaëlla Lionelle ADABIYOGO.
– Chef de Service de la Communication Industrielle : M. félix Guenael NGOMBYH OBAME-NGUEMA.
– Chef de Service Courrier : M. Darly MONDO.
DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS PUBLIQUES
– Chef de Service de la Presse Ecrite : M. Gervais Fabrice ODJOUGA.
– Chef de Service Audiovisuel : Mme. Christelle ASSENGONE ANGO.
DIRECTION DES AFFAIRES ADMINISTRATIVES
– Chef de Service du Personnel : Mme Sylvie OBONE SIMA.
– Chef de Service Formation : Mme Fauvelle Acheley BOUSSENGUI.
– Chef de Service Affaires Administratives Générales : M. Weed Guerold ENGONGA SANDZA.
DIRECTION DE LA SEANCE, DES ENQUETES ET MISSIONS PARLEMENTAIRES
– Chef de Service de la Séance : M. Guy Roger NZAMBI.
– Chef de Service de la Loi : M. Jean Josep Donald EKAMA EDZANG.
– Chef de Service des Enquêtes : Mme Nicole Charlène MENGUE GOUGNANI.
DIRECTION DES COMPTES RENDUS
– Chef de Service de la Publication : Mme Scholastique KAKARAPONO ;
DIRECTION DES RELATIONS INTERNATIONALES ET INTERPARLEMENTAIRES
– Chef de Service des Relations Interparlementaires : M. Jean Agrippa NGUEMA NGUEMA.
DIRECTION DES COMMISSIONS PERMANENTES
– Chef de Service des Commissions Permanentes : M. Thomas MPINIMOBA.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, CHARGE DE L’INTEGRATION SOUS – REGIONALE ET DES GABONAIS DE L’ETRANGER
AMBASSADE DU GABON EN FRANCE
– Premier Conseiller : M. Bernice ABEGHE OWONO.
– Conseiller chargé du Secrétariat Particulier du Chef de Mission Diplomatique : M. Souvaitre NTSIELE POULISSI
– Deuxième Conseiller d’Ambassade : M. Eugène SAMI.
– Premier Secrétaire d’Ambassade, Assistant au Secrétariat Particulier du Chef de Mission : M. Ferdinand LEKINGANI
MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION CIVILE
– Secrétaire Particulier du Directeur Général : Mme Dalia Diane BENGA N’NOMO.
– Secrétaire de Cabinet : Mme Sidonie MOTOMBI.
– Chargés d’Etudes :
∙ M. Udes Vietney NDONG MEYONG ∙ M.Eugène Willy ASSOUMOU NDONG
– Chauffeur Particulier : M. Joël Cédric BEKALE BEKALE.
– Chef de Service Courrier : Mme Céline NENE ODJARY.
DIRECTION DE LA PREVENTION ET DES RISQUES ET MENACES
– Directeur : Commandant MANGOUBA Charles.
DIRECTION DES OPERATIONS ET DES MOYENS
– Directeur : M. Simon MIKALA.
– Chef de Service Opérations et Coopérations : Mme Rena KATIBI.
– Chef de Service Logistique et Moyens : M. Franck ONDO ASSOUMOU.
DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DU CONTROLE
– Directeur : M. Mathurin OTOGO NGUEMA
– Chef de Service Contrôle : M. Hermann Lériss Joan MAKAYA N’KOUANGA.
– Chef de Service Règlementation : Mme Clara-Aimée LOUNDOU LIMBONDA
DIRECTION DE LA FORMATION, DE LA PROMOTION ET DE LA SENSIBILISATION
– Directeur : Mme Natacha ABEGUE EBANG ;
– Chef de Service Sensibilisation : M. Lionel OUSMANE ONDO.
MINISTERE DE LA SANTE
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général : M. Charles ROTIMBO.
– Secrétaire Général Adjoint : Mme Elyse EYANG OBAME.
DIRECTION CENTRALE DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES
– Directeur : M. Gaëtan MOUKOUMBI LIPENGUET.
– Directeur Adjoint : M. Jean Donatien TSOKATI.
DIRECTION GENERALE DES ETABLISSEMENTS ET DES PRESTATIONS DE SANTE
– Directeur Général Adjoint : Mme Elvire MOUTETE.
– Directeur des Hôpitaux et des Soins Ambulatoires : Mme Arlette KOMBILA épouse NTOMBO TSIBAH.
– Directeur du Laboratoire et de l’Imagerie Médicale : M. Bernard NZONDO KOMBE.
– Directeur de l’Organisation et du Contrôle des Etablissements et Prestations : M. Anicet YOLLA WADA.
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LIBREVILLE
– Directeur Général Adjoint : Pr. Elsa AYO BIVIGOU.
– Chef de Service de Pharmacie Adjoint : Dr. Grâce Lyse NZE NKOURE.
– Chef de Service Biologie Médicale : Dr. Armel MINTSA.
– Chef de Service Adjoint d’Urologie : Dr. Steevy NDANG NGOU MILAMA.
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE D’OWENDO
– Pharmacien Chef : Dr. Joséphine Karen MISSANDA MELANET.
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE MERE-ENFANT JEANNE EBORI
– Directeur des Affaires Financières : M. André Jean BIYOGHE.
– Directeur des Ressources Humaines : Mme Mireille IMMONGAULT.
– Directeur Technique : M. Armis Wilfrid MANGANGOU.
– Directeur des Soins Infirmiers et Obstétricaux : Mme Amélie Roselyne NYENGUITSILA MALHABI.
– Chef de Service du Laboratoire de Biologie Médicale : Dr. Pélagie MOUGOLA épouse SAFOU DAMON.
– Chef de Service Radiologie : Dr. Herbert Aaron HOUCHI ICKAMBA.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL ESTUAIRE-MELEN
– Directeur Général : Dr. Christiane MENGUE M’ASSEKO épouse DAOUDA OLIMBO.
– Directeur Médical : Dr. Arnaud EYI NGUEMA.
– Directeur Financier : Mme Arlette Flore TOUNG EYA’A.
LABORATOIRE NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE
– Directeur : Pr. Joël Fleury DJOBA SIAWAYA, en remplacement du Dr. Armel MINTSA, appelé à d’autres fonctions.
– Directeur Adjoint : M. MUNDUNGE MANBU.
CENTRE NATIONAL D’HEMODIALYSE
– Directeur : Dr. Léonard Serge RERAMBIAH.
– Directeur Adjoint : Dr. Mireille NTSAME.
OFFICE PHARMACEUTIQUE NATIONAL
– Directeur Général Adjoint : Dr Patience NTOGONO OKE épouse ASSEKO.
– Directeur Audit, Conformité et Qualité : Mme Marie Sylvie MBOUMBA.
SAMU MEDICAL
– Directeur : Dr. Arthur MATSANGA.
CENTRE DE TRAITEMENT AMBULATOIRE DE LIBREVILLE
– Directeur : Dr. Priscille EDOU.
CENTRE DE TRAITEMENT AMBULATOIRE DE NKEMBO
– Directeur : Dr. MASSOLOU OUTATA épouse NDONG MBENG Rachida.
HOPITAL SPECIALISE DE NKEMBO – Directeur : Dr. Judith NDEMBET.
– Directeur Adjoint : M. Clairencia Fréderic NTSAME ESSONO.
HOPITAL DE LA COOPERATION SINO-GABONAISE
– Directeur : Dr. Désiré ASSOUMOU ABAGA.
HOPITAL DE LA COOPERATION EGYPTO-GABONAISE
– Directeur : Mme. MOUNGUENGUI épouse KOUANGA Gisèle.
CENTRE DE SANTE D’AWENDJE
– Médecin Chef : Dr. NZIGOU NZIGOU.
CENTRE DE SANTE DE GLASS
– Médecin Chef : Dr. Pélagie OBONE NZE.
CENTRE DE SANTE DE NZENG AYONG
– Médecin Chef : Dr. Cynthia MEBALE.
CENTRE DE SANTE DE LONDON
– Médecin Chef : Dr. Bernard BITEGHE.
CENTRE DE SANTE DE LALALA
– Médecin Chef : Dr. Gisèle OGOULIGUENDE épouse MIBINZOU.
CENTRE DE SANTE DE LOUIS
– Médecin Chef : Dr. Michelle Lydie DITENGOU MBAGOU.
HOPITAL D’ARRONDISSEMENT DE LA PEYRIE
– Directeur : Dr. Florent MOUDOUMA.
CENTRE DE SANTE COMMUNAUTAIRE D’OWENDO
– Médecin Chef : Dr. AULELEY épouse MOUKAGNI Lyse Nadine.
HOPITAL DEPARTEMENTAL DE NTOUM
– Directeur : Mme Scholastique KOUNDA.
INSTITUT D’EPIDEMIOLOGIE ET DE LUTTE CONTRE LES ENDEMIES
– Directeur : Dr. Alain MBONGO.
– Directeur Adjoint : Dr. Raymond ONDZIGUE MBENGA.
PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LES MALADIES NON TRANSMISSIBLES
– Directeur : Madame Françoise MBANG OBAME.
PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE
– Directeur : M. Stredice MANGUIGA GUITOUKA.
PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION
– Directeur : Dr. Ulrich Jordy BISVIGOU.
CENTRE INTERNATIONAL DE VACCINATION DE NKEMBO
– Médecin Chef : Dr. Ghislaine Hortense Afi AMBOUROUET.
INSTITUT NATIONAL DE FORMATION A L’ACTION SANITAIRE ET SOCIALE
– Directeur Général : M. Alain MOUBELE.
– Secrétaire Général : M. Simon MBA ABAGHE.
– Directeur de la Formation Initiale : Mme MOUSSOUNDA épouse NGOUESSI TSATSA Scolastique
– Directeur de la Formation Continue : Mme Edith Flore BOUROBOU
ECOLE PROVINCIALE DE FORMATION A L’ACTION SANITAIRE ET SOCIAL D’OYEM
– Directeur : M. Ernest MINANGA
– Directeur des Etudes : M. André MEZUI EYI
INSTITUT DES MALADIES INFECTUEUSES PROFESSEUR DANIEL GAHOUMA
CONSEIL D’ADMINISRATION
– Président du Conseil d’Administration : Dr. François ONDO NDONG
– Coordonnateur du Centre de Formation et de Recherche en Microbiologie Médecine Interne et Tropicale : Pr. Marielle Karine BOUYOU.
– Directeur Général : Dr. Elisabeth Oswald LENDOYE SIMOUE, confirmée.
– Directeur Général Adjoint : Dr. Irène MISTOUL.
INSTITUT DES MALADIES INFECTUEUSES PROFESSEUR DANIEL GAHOUMA
– Directeur Médical : Dr. Ulrich Davy KOMBILA.
– Directeur Administratif et Financier : M. Anicet BOUSSOUGOU MOUPIOLA.
– Directeur des Ressources Humaines : M. Alain NDEME.
– Directeur Technique : Mme Audrey Nadège ILEMBE BADOUNA.
REGION SANITAIRE
REGION SANITAIRE LIBREVILLE-OWENDO (ESTUAIRE)
DIRECTION REGIONALE DE SANTE LIBREVILLE-OWENDO
– Directeur : M. Jean Charles YEMBI YEMBI.
REGION SANITAIRE OUEST (ESTUAIRE) DIRECTION REGIONALE DE SANTE OUEST
– Directeur : Mme Catherine ONDO EYENE.
CENTRE MEDICAL DE KANGO
– Médecin Chef : Dr. Luc NZAMBA.
REGION SANITAIRE SUD-EST (HAUT OGOOUE)
DIRECTION REGIONALE DE SANTE SUD-EST
– Directeur : M. Iris Kévin IVALA ZOGO MBA
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE AMISSA BONGO ONDIMBA
– Directeur Général : Médecin Colonel Edmery MPOUHO NTSOUGHA.
HOPITAL DEPARTEMENTAL DE MOANDA
– Directeur : M. Steeve Arnaud BOUNANG POMBA.
HOPITAL DE LA COOPERATION SINO GABONAISE DE FRANCEVILLE
– Directeur : Dr. Loudjer BOULINGUI BOULINGUI
CENTRE MEDICAL DE NGOUONI
– Médecin Chef : Madame. Irma Nanick MAROUNDOU GUINDAMBA
REGION SANITAIRE CENTRE (MOYEN OGOOUE)
DIRECTION REGIONALE DE SANTE
– Directeur : M. Franklin TSAGAMBA NGUONI.
CENTRE HOSPITALIER GEORGES RAWIRI
– Directeur Général : Dr. Dieudonné IBIATSI.
– Directeur Médical : Dr. Dieudonné EYAMAME.
– Directeur des Ressources Humaines : Mme Henriette Aurélie ELEWANYE MPAMBA.
– Directeur Financier : Mme Annie Flore NGUIBINAULT
– Directeur des Soins Infirmiers et Obstétricaux : Mme Pélagie GUIVOUGUI
REGION SANITAIRE CENTRE SUD (NGOUNIE)
DIRECTION REGIONALE DE SANTE CENTRE SUD
– Directeur : M. David NENE.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE MOUILA
– Directeur Général : M. Gildas NDONGO.
REGION SANITAIRE SUD (NYANGA)
DIRECTION REGIONALE DE SANTE SUD
– Directeur : M. Thierry Noël MAMBOUNDOU
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL BENJAMIN NGOUBOU DE TCHIBANGA
– Directeur Général : Dr. Youssouf Sidibé NZENGUE A KASSA
REGION SANITAIRE EST (OGOOUE-IVINDO)
DIRECTION REGIONALE DE SANTE EST
– Directeur : M. Thierry BAYITO MOKOKO.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL OMAR BONGO ONDIMBA DE MAKOKOU
– Directeur : Dr. Julien MEYONG BEKALE.
REGION SANITAIRE CENTRE-EST (OGOOUE-LOLO)
DIRECTION REGIONALE DE SANTE CENTRE-EST
– Directeur : Mme Marie-Paulette NGUEMA ABAGA.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL PAUL MOUKAMBI
– Directeur : Dr. Romuald IYEDI.
REGION SANITAIRE MARITIME (OGOOUE MARITIME)
DIRECTION REGIONALE DE SANTE MARITIME
– Directeur : Mme COULENGOU NGOUESSY épouse JOHNSON Raïssa.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE TCHENGUE
– Directeur Général : Dr. Jonas MBOUMBA.
REGION SANITAIRE NORD (WOLEU-NTEM)
DIRECTION REGIONALE DE SANTE NORD
– Directeur : M. Charlemagne EBE.
CENTRE HOSPITALIER REGIONAL D’OYEM
– Directeur Général : M. Emmanuel Badho MENGOME.
AGENCE NATIONALE DU MEDICAMENT ET DES AUTRES PRODUITS DE SANTE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
– Président du Conseil d’Administration : M. Jean-Remy OSSIBADJOUO.
DIRECTION GENERALE
– Directeur Général : Dr Ange MIBINDZOU MOUELET.
– Directeur des Affaires Règlementaires : Dr. Antoine MAPALI.
– Directeur de la Qualité et de l’Audit : Dr. Zhara BITSAKA.
– Directeur de l’Homologation : Madame Marie-Lydie ABOGUE OULABOU IBOUANGA.
– Directeur de la Surveillance Pré et Post Commercialisation : Dr Carine Géralde MBADINGA.
– Directeur du Laboratoire de Contrôle de Qualité : Dr. Chesly AMBOLO.
– Directeur des Affaires Administratives : Mme Gladys MOUSSAVOU.
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, CHARGE DE LA FORMATION CIVIQUE
CABINET DU MINISTRE
– Conseiller Diplomatique : M. Valentin LOEMBA BAYONNE.
SECRETARIAT D’ORIENTATION SCOLAIRE, UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL (SOSUP)
– Secrétaire Permanent : M. Jérémie MINKOMBO
AGENCE NATIONALE DE FORMATION ET D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS (ANFEP)
– Conseiller du Directeur Général : M. François MOUCKANY KOUMBA.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE
CENTRE NATIONAL DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES
– Directeur Général Adjoint : M. HEKEELA Flavien.
– Conseiller du Directeur Général : M. Apolinaire MOUKILA MAKA
FACULTE DE MEDECINE
– Secrétaire Général : Dr Igor IPOULOU
UNIVERSITE DES SCIENCES DE LA SANTE (USS)
– Vice- Recteur Pédagogie et Recherche : Pr. Marielle Karine BOUYOU AKOTE
– Vice- Doyen chargé de la Recherche et de la Coopération : Pr Solange AFENE épouse NZENZE.
– Secrétaire Général : M. Serge Thierry OMOUESSI
CENTRE INTERNATIONAL DE RECHERCHES MEDICALES DE FRANCEVILLE (CIRMF)
– Directeur Général : Colonel DIKOUMBA Anicet
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNOLOGIE (IST)
– Directeur Général : Pr. Jean Paul MAMBOUNDOU
INSTITUT DE RECHERCHE EN ECOLOGIE TROPICALE (IRET)
– Directeur Général : M. Judicaël LEBAMBA en remplacement de M. Rodrigue MINTSA NGUEMA.
FACULTE DES SCIENCES ET DES LETTRES UNIVERSITE OMAR BONGO
– Vice- Recteur Pédagogie et Recherche : Pr. Charles Edgard MOMBO
DEPARTEMENT LITTERATURES AFRICAINES
– Directeur : Dr. Narcisse Wolfgan MOUNZIEGOU-MOMBO
DEPARTEMENT HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE
– Directeur : Dr. Fabrice Anicet MOUTANGOU
COOPERATION UNIVERSITAIRE
– Directeur : Pr. Gaël NDOMBI SOW
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES PARTICIPATIONS
CABINET DU MINISTRE
– Agent de Sécurité : Adjudant BOUROUBOU Walter en remplacement du Sergent-Chef MAKOSSO Boris.
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS DIRECTION GENERALE
– Chargé d’Etudes du Directeur Général : M. Patrick IRESSANA NGOLET.
DIRECTION GENERALE DES DOUANES ET DROITS INDIRECTS
DIRECTION GENERALE
– Directeur des Services de Surveillance : M. Carène Amandine DIVAMANA MAPANGOU.
DIRECTION GENERALE DES PARTICIPATIONS
DIRECTION GENERALE
– Directeur Général : Mme Anne NKENE BIYO.
– Directeur Général Adjoint : M. MOMOMBA Fidèle.
– Chargés d’Etudes :
MM.
∙ Ulrich MANGOUMBA ;
∙ Igor NZIENGUI DOLIVET.
DIRECTION DES ETUDES ET DE LA PROSPECTIVES
– Directeur : M. Blaise Hoenness KOUMBA.
DIRECTION DU SUIVI-EVALUATION DU PORTEFEUILLE DES TITRES DE PARTICIPATION
– Directeur : Mme Alicia NGARI.
DIRECTION DU CONTROLE ET DE L’AUDIT – Directeur : Mme. Eolia Mandy ADIAHENO.
DIRECTION DE LA REGLEMENTATION ET DES RESTRUCTURATIONS
– Directeur : M. Wilfrid AGAYA.
DIRECTION NATIONALE DES ASSURANCES
– Directeur National: M. Etienne RAMBA.
– Directeur National Adjoint : M. Sylvanel KIKI.
– Chargés d’Etudes :
MM.
∙ Christian MVE NGOMO ;
∙ Luc NGAILA ONKEKALI.
– Chef de Service Ressources Humaines et des Moyens : M. Elie Freddy MBADINGA.
– Chef de Service de la Coopération : M. Léonel LAMA MOMBO.
SOCIETE DE CONSTRUCTION ET DE RESTAURATION DES EDIFICES PUBLICS (SOCOREP)
DIRECTION GENERALE
– Conseillers du Directeur Général :
MM.
∙ Aurelien PENDY ; Confirmé
∙ Albert Didier DISSAMOU.
BANQUE INTERNATIONALE POUR LE COMMERCE ET L’INDUSTRIE DU GABON (BICIG)
CONSEIL D’ADMINISTRATION
– Président du Conseil d’Administration : M. Jacques ADIAHENOT.
UNION GABONAISE DE BANQUE (UGB) CONSEIL D’ADMINISTRATION
– Président du Conseil d’Administration : M. Bertrand MOUNDOUNGA.
MINISTERE DES COMPTES PUBLICS
DIRECTION GENERALE DU BUDGET ET DES FINANCES PUBLIQUES (DGBFIP)
– Chargé d’Etudes : M. Teddy Malik MVOU OMOUALA.
DIRECTION PROVINCIALE DU HAUT OGOOUE
– Contrôleur Budgétaire : M. Ghislain OMANI ONDAMBI, Confirmé.
– Contrôleur Budgétaire Adjoint : M. Roland Régis SAMABOUNGOU.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE
– Contrôleur Budgétaire : Mme Espérance Brigitte OVONO, en remplacement de Mme Edith KOMBILA.
– Contrôleur Budgétaire Adjoint : Mme Cynthia Gwenaelle MABAKA ISSOUNGUILI, confirmée.
MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS
CABINET DU MINISTRE
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Ernestine BELLA.
– Secrétaires de Cabinet :
Mmes :
∙ Vanellia Carole KOMBA PENDI ;
∙ Micheline MOUSSAVOU.
– Chargés d’Etudes :
∙ Mme Ellya MOUSSODOU ;
∙ M. Lionel LISSENGUET.
– Conseiller Technique : M. Raphaël ONFOUROUGOU.
– Conseillers Technique :
∙ Patrice MEWOUNE ;
∙ Jean Mathieu ANGOUE-ONDO ;
∙ Marius Guytho MBAMA NZALA.
– Chef du Protocole : M. Boris Dimitri DJELENKI.
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général : M. Sylvain Patrick ENKORO.
MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA LUTTE CONTRE LE CHOMAGE
CABINET DU MINISTRE
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Christelle BENDOUME.
– Conseiller en Communication : M. Stevy Blanchade OYANE MEZUI.
POLE NATIONAL DE PROMOTION DE L’EMPLOI
– Directeur Général Adjoint : M. Paul Yannick BITOME ESSONO.
MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES MEDIAS
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général : Mme Anastasie KENGUE épouse PEMBA
GABON TELEVISION
– Président du Conseil d’Administration : M. Godel INANGA YENDIYIKA
MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Général : Mme Aline MINKO MI ETOUA.
– Secrétaire Général Adjoint : M. Rodrigue NDOUMADIAMBA.
CABINET DU MINISTRE
– Secrétaire Particulière du Ministre : Madame MAMBERI épouse AMBOLO LOUBA Rosalie
INSTITUT NATIONAL DE LA POSTE, DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (INPTIC)
– Directeur Général : M. Landry BADIALI.
– Directeur Général Adjoint : M. Davy E MOUSSAVOU.
MINISTERE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DES ARTS
CABINET DU MINISTRE
– Chargé de Missions du Ministre : M. Éric IZAKINO en remplacement de M. Jean Aristide NDONG
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES JURIDIQUES
– Directeur : M. Tiburce YOUYATTE.
DIRECTION GENERALE DES INDUSTRIES CULTURELLES
– Directeur Général : Mme Chérille Ophély GUISSADOUGOU.
– Directeur Général Adjoint : Mme Joëlle Medra TCHIPANDI MOUSSAVOU
MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MARINE MARCHANDE ET DE LA MER
INSPECTION GENERALE DES SERVICES
– Inspecteur chargé des Questions Administratives et des Audits : M. Roger ZUE ONDO.
SECRETARIAT GENERAL
– Secrétaire Particulière du Secrétaire Général : Mme Diane MBABELE OMANONO ;
– Chargés d’Etudes :
∙ Mme Magalie ASSEVINE ;
∙ M. Anicet MOUGNIENDA.
DIRECTION CENTRALE DES RESSOURCES HUMAINES
– Directeur Central : M. Louis Edrille MOUTSINGA MOUNDOUNGA.
DIRECTION CENTRALE DES ARCHIVES
– Directeur : M. Davy ALOGHE EKO.
DIRECTION DE LA CIRCULATION ROUTIERE ET DU CONTROLE TECHNIQUE
– Chef de Service Circulation Routière : M. Jean Armel NGOULOU ;
– Chef de Service Contrôle Technique : M. Télesphore MBA EVORA.
SERVICE D’APPUI
– Chef de Service Patrimoine : Mme ONKERE KAKOULA épouse CHARBONNIER Ingrid Henri Michelle ;
– Chef de Service Réhabilitation de la Signalisation Routière : M. Cornel MAGANGA MBOUMBA.
– Chef de Service Etudes Routières : M. Ulrich POUNEDIAN.
– Chef de Service Signalisation Routière et Matériel Spécifique : Madame Mayse MAKAYA NKAMBISSI.
DIRECTION DE LA PREVENTION ET DU CONTROLE ROUTIER
– Directeur : M. Serge Raymond OKOUEGUE
– Chef de Service Contrôle Routier : Adjudant Chef-Major Anicet MOUSSAVOU MBADINGA.
– Chef de Service Prévention Routière : Madame Marie-Pervenche MEZUI.
– Chef de Service Contentieux : M. Elthierus ONTALON.
– Chef de Service Statistiques et Informations Routières : M. Adrien NGOUA ASSENG
CONSEIL GABONAIS DES CHARGEURS (CGC)
– Représentant CGC Ogooué Maritime et Sud Gabon : M. Christian Robert NKOMA
– Directeur des Ressources Humaines : M. Audace OLABA.
– Directeur Administratif et Financier : M. Guy MENDOME.
– Directeur de l’Exploitation : M. Gaston Robert INDASSY GNAMBAULT OGOWET.
– Directeur de la Stratégie et de l’Observatoire Multimodal : M. Calixtel NDONG OBAME.
– Directeur des Opérations et des Systèmes Informatiques : M. Christopher Arnold NGOULOU.
– Directeur de l’Assistance aux Chargeurs : Mme. Chancia Laure NZOINA LEMBENENE Epouse MBA MBA.
AGENCE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILE (ANAC)
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Président du Conseil d’Administration : M. Marcel Robert NTCHORERE.
SOCIETE GABONAISE DE TRANSPORT (SOGATRA)
– Conseiller du Directeur Général : Mme Jeannette OKOME.
MINISTERE DU COMMERCE, DES PME/PMI CHARGE DES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS
CABINET DU MINISTRE
Directeur de Cabinet : M. Roguy ADJOI
– Conseiller Juridique : M. MBIE NTSEME
– Conseiller en Communication : Mme. Marina Armelle MENDEMANE MENGUIRE
– Conseiller Diplomatique : M. Emile Parfait NDONG NYINGONE
– Conseillers Technique :
∙ Mme Sabrina MBIA ;
∙ M. Célestin NZENGUE.
– Conseiller du Ministre : M. Ferryse Armel MICKALAS NDJEGOU
– Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Velda Jemima M’ONDO épouse EBE MBENG
– Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Nathalie NONGO MOUISSI
– Secrétaires de Cabinet : Mmes
– Secrétaires de Cabinet : Mmes Diane Germaine MENDOME OLLAME ; Léocadie KODIO.
– Chargés de Missions : Mme Rose KABITENI MAGNARA ; M. Alain MEYO ME MBA.
– Chargés d’Etudes : MM. Hubert KONGO ; Estévil BOUYA.
– Chef du Protocole : M. Idriss Paterne BENHA YEBE
– Agents de Sécurité : Caporal TCHIMBINDA Jessy ; Sergent LOSSA PITCHOU Oscar.
– Chauffeur Particulier : M. Yvan Hervé APANGHA OBIANG
SECREATARIAT GENERAL
– Secrétaire Général : Dr Yanique EKOBEVET ALLOGO
MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DE LA PROTECTION SOCIALE
– Directeur Général Adjoint : Mme. Estelle AFOUGOU NDOULO.
CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE (CNSS)
– Directeur Général Adjoint :
Mme Nina Darlyse ANDEME OVONO
– Conseiller du Directeur Général : M. Baslie MEVIE M’EYA
– Conseiller du Directeur Général : Mme Anita OYINI.
– Conseiller du Directeur Général : M. Romuald DO MARCOLINO
– Conseiller du Directeur Général : M. Yannick OTHOUNGA
– Directeur des Prestations Techniques : Mme Linda BONDOKOMOYI
– Directeur de l’Immatriculation et du Recouvrement : Mme Eulalie TSENGUE
– Directeur du Capital Humain : M. Réal MBOUMBA NEMBE
– Directeur de la Conformité et de l’Audit : M. Face d’Ange NZENGUE
– Directeur des Systèmes d’Information : M. Gérard MESSANI
– Directeur Juridique : Mme Edna NZE EKOUME
– Directeur du Patrimoine et des Achats : M. Marcelin MOUBAPA MASSALA
– Agent Comptable : M. Mondjot N’ZOUBA NDAMA.
CENTRE D’ACTION SANITAIRE ET SOCIAL GISELE AYOUNE
– Directeur: Mme Raïssa BONGO
CAISSE NATIONALE D’ASSURANCE MALADIE ET DE GARANTIE SOCIALE (CNAMGS)
– Conseiller Technique du Directeur Général : M. Richard MAMOUAKA-MOMBO.
– Conseiller du Directeur Général : M. Serge Blanchard ONDOUMA.
– Conseiller du Directeur Général : Mme. Grâce Valencia KIKI FOUROU.
– Conseiller du Directeur Général : M. Jean Justin Hilaire MAURY NGOWEMANDJI.
– Conseiller Juridique : M. Jean Hughes MABIKA.
– Conseiller Administratif : Mme Sylvie KOTHA Epouse NZAMBA.
– Conseiller Technique : M. Boris NZOGHE.
– Médecin Conseil : M. Davain EKOMY.
– Directeur du Recouvrement et du Contentieux : M. Miguel Alcide NDOUMBA en remplacement de Monsieur Alban BIGNOUMBA BILOUNGOU.
– Directeur du Système d’Information : M. Rodrigue M’FOUBOU MFOUBOU , confirmé.
– Directeur des Prestations Sanitaires et Sociales : M. Saturnin MASSALA PENDY, en remplacement de Madame Lucie OZIMO ANKOMBIE.
– Directeur du Contrôle Médical et de la Lutte Contre la Fraude : Dr. Ivana Ulla BOUSSA, en remplacement de Monsieur Ponce Estelin NFOUBOU KOUELY.
– Directeur des Ressources Humaines : Mme. Astrid Gabrielle ZEPHIR, en remplacement de Madame Josette BIVIGOU Epouse RAZAKABOAY.
Je vous remercie.
Le Groupe turc Summa, s’est engagé auprès de l’État gabonais à construire un nouveau centre hospitalier universitaire (CHU) à Andem, dans la province de l’Estuaire. Une convention y relative a été signée le 21 février 2024 entre les deux parties. La construction de cet hôpital va nécessiter un investissement de 119 milliards de FCFA pour une capacité de 224 lits, informent les responsables de Summa.
« Nous comptons prendre 20 mois pour la construction de cet hôpital qui comprendra tous les services spécialisés. Notamment, la cancérologie, la maternité et tous les autres services. Nous comptons réaliser ce projet dans les délais », a déclaré Envar Sayan, directeur général de Summa, lors de la cérémonie de signature de la convention.
Pour le ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, avec la signature de cette convention, « nous franchissons une étape qui précède, à quelques encablures près, le début de la réalisation du projet ».
Cet hôpital sera construit dans la zone de Libreville 2, la nouvelle cité capitale que comptent construire les autorités de la transition à Andem. Précisons que le groupe Summa est actif dans le secteur de la construction, de l’énergie, des mines, de l’hôtellerie, de l’immobilier et de la santé.
SG