Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Après une baisse de la production de manganèse au cours de l’année 2023 (-2,5 %), le Gabon continue avec cette tendance au premier trimestre 2024, selon les données communiquées par le ministère de l’Économie. En effet, comparativement au trimestre précédent, la production de manganèse a baissé de 23,9 % au premier trimestre 2024.

Cette baisse, d’après le ministère de l’Économie, s’explique par les perturbations de l’évacuation du minerai suite à des avaries sur la voie ferrée qui « ont profondément impacté la production ». En effet, les incidents qui ont affecté le trafic sur le Transgabonais au cours de cette période ont entraîné à plusieurs reprises la suspension du trafic.

Malgré cette contre-performance enregistrée sur le trimestre, la production a très fortement augmenté de 42,4 % en comparaison au premier trimestre 2023. Le Gabon a produit un peu plus de 2,22 millions de tonnes de manganèse au cours du premier trimestre 2024 contre 1,7 million de tonnes un an plus tôt. Cette hausse est essentiellement portée par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) qui a réalisé un premier trimestre record comparé à la moyenne historique, apprend-on.

Cependant, les exportations et le chiffre d’affaires du secteur n’ont pas suivi cette tendance en glissement annuel. Avec un peu plus d’1,97 million de tonnes de manganèse vendues au premier trimestre 2024 contre 2 millions de tonnes un an plus tôt, les exportations de ce minerai sont en baisse de 1,8 % entre les deux périodes. Le chiffre d’affaires quant à lui est en baisse de 13,5 %, passant de 177,7 milliards de FCFA au premier trimestre de l’année dernière à 153,7 milliards de FCFA au premier trimestre de l’année en cours.

À noter que le manganèse est le produit qui domine le secteur minier gabonais. Sa production est assurée à près de 90 % par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du groupe français Eramet.

SG

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L'État gabonais vient d'acquérir 2 590 000 actions représentant 35% du capital social de la société Agro Business Group (ex-SIAT Gabon), spécialisée dans le développement et la gestion de projets agro-industriels, principalement dans le caoutchouc au Gabon, a annoncé le ministère de l’Économie dans un communiqué du 12 juillet dernier. Un accord a été signé le 24 mai 2024 entre les deux parties.

Cette acquisition a coûté à l'État gabonais environ 4 milliards de FCFA, à en croire le gouvernement, et lui permet de désigner deux administrateurs au conseil d'administration de la société, et ainsi, de participer à la gouvernance de celle-ci. En contrepartie, la société ABG s'engage à maintenir et moderniser son outil de production à l'intérieur du pays, préserver environ 800 emplois directs sur les quatre sites (Bitam, Mitzic, Nsile et Kango), apurer les arriérés de salaires et améliorer les conditions de travail de ses employés.

Selon le gouvernement, « l'acquisition par l'État de plus d'un tiers du capital social de la société ABG est une opération qui participe à la mise en œuvre d'une meilleure gouvernance économique au profit de la population. Elle permet, en effet, de renforcer le processus de création de richesse dans le pays et de préserver de nombreux emplois », explique le ministère de l’Économie.

Avec cette acquisition, l'État gabonais veut accroître sa production de caoutchouc après des perturbations enregistrées dans la filière en raison des difficultés traversées par le belge SIAT (Société d’investissement pour l’agriculture tropicale) ces dernières années dans le pays. Cette société avait finalement été cédée en 2023 à l'agro-industriel belge Agrow Bv qui l'a renommée ABG. Rappelons qu'en 2023, le Gabon a produit, selon la note de conjoncture économique, 34 169 tonnes de caoutchouc humide. Ce qui fait du pays l’un des principaux producteurs de ce produit en Afrique derrière la Côte d'Ivoire, le Nigeria, le Liberia et le Cameroun.

Par ailleurs, avec cette opération, l'État gabonais poursuit son ambition de positionner l'État au cœur de l'économie. Dans ce cadre, l'État gabonais a acquis ces derniers mois des parts dans plusieurs sociétés et a racheté d'autres. On peut citer à cet effet la compagnie pétrolière Assala Energy ou encore le transporteur Afrijet dont il est désormais le propriétaire.

SG

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Face à la pénurie sévère de sucre qui touche le Gabon depuis environ deux mois, la société « Les sucreries du Gabon », filiale du groupe turc MFB International, a importé du Brésil 11 000 tonnes de ce produit. Selon « Les sucreries du Gabon », cette cargaison représente environ cinq mois de stock pour le Gabon et permettra d’approvisionner le marché pendant quelques mois.

« Ces 11 000 tonnes de sucre se sont précédées de 1 200 tonnes arrivées il y a une semaine et dont une partie est en cours d’acheminement vers Franceville. Nous attendons 2 400 tonnes supplémentaires entre juillet et août 2024. Nous avons voulu faire très fort afin que les populations gabonaises aient du sucre très rapidement », a expliqué Donald Ollo Nguéma, directeur commercial des « Sucreries du Gabon ».

Ce stock de sucre permettra de soulager la population qui, depuis environ deux mois, a du mal à s’approvisionner en raison de la pénurie qui touche le pays. Cette pénurie a entraîné une hausse des prix du sucre sur le marché. Absent des rayons des grandes surfaces et autres petits détaillants, le kilogramme de sucre se négocie au marché noir à un prix variant entre 1 300 et 1 500 FCFA, au lieu de 900 FCFA habituellement.

Selon « Les sucreries du Gabon », qui a remplacé le marocain Société sucrière africaine (SUCAF) Gabon, la campagne sucrière qui sera lancée bientôt permettra de stabiliser le marché.

Avec l’importation de cette cargaison du Brésil, le nouvel acquéreur turc de la SUCAF Gabon respecte un engagement pris devant les autorités gabonaises lors de l’acquisition de cette société, qui dispose d’environ 4 400 hectares de plantations de cannes à Franceville, dans la province du Haut-Ogooué. En fait, l’entreprise s’était engagée à importer 10 000 tonnes de sucre tous les trimestres dans le but de satisfaire la demande nationale et de mettre fin aux pénuries de ce produit dans le pays.

SG

Après avoir bouclé le 21 juin dernier le rachat de la société Assala Energy Gabon pour un montant global de 1,055 milliard de dollars (environ 633 milliards de FCFA), le Gabon devra, dès le mois de septembre prochain, commencer le remboursement de cet argent obtenu auprès de la société de négoce de pétrole Gunvor.

Selon le directeur général de Gabon Oil Company (GOC), Marcellin Simba Ngabi, cette somme sera remboursée en cinq ans, comme le prévoit le contrat. « Nous allons rembourser, à partir du mois de septembre 2024, la somme de 20 millions de dollars par mois. Ce qui fera en une année 240 millions de dollars, soit environ 144 milliards de FCFA par an », a-t-il expliqué dans l’émission « Les Grands Dossiers » sur Gabon 1ère.

En cinq ans, les autorités gabonaises espèrent pouvoir rentabiliser cette acquisition tant sur le plan financier que technique. « En 2023, le bénéfice net d’Assala était de 287 millions de dollars, soit 166 milliards de FCFA. Cela signifie que si ce rachat avait été fait en janvier 2023, l’État gabonais aurait eu un bénéfice net de ces 166 milliards de FCFA, sans oublier que les sociétés pétrolières paient également des taxes, entre autres. Donc, l’État gabonais aurait engrangé bien plus », explique Marcellin Simba Ngabi. De plus, la nationalisation de la compagnie Assala Gabon permettra, selon les autorités gabonaises, d’augmenter les réserves de change du Gabon. « Cela signifie que cet argent qui va revenir dans la sous-région va nous permettre de renforcer notre monnaie. Il y a beaucoup de points positifs », poursuit Marcellin Simba Ngabi. Par ailleurs, sur le plan technique, le Gabon pourrait davantage apprendre sur le processus de production et de commercialisation du pétrole.

Avec le rachat de la deuxième compagnie pétrolière au Gabon, dont la production est de 52 000 barils par jour, le Gabon devra désormais contrôler 25 % de la production du pays, selon le gouvernement de la transition.

SG

Dans un communiqué rendu public le 10 juillet 2024, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr. Hervé Ndoume Essingone, annonce la réduction de moitié des frais de dossier pour les concours d’entrée dans les Grandes écoles et Instituts publics d’enseignement supérieur pour la période de juillet-août 2024. Ces frais de dossiers sont fixés à 10 000 FCFA pour ces concours, contre 20 000 FCFA par le passé. « Les candidats ayant payé 20 000 FCFA devront être remboursés de 10 000 FCFA », indique le membre du gouvernement.

Cette mesure est prise par le gouvernement dans le but d’encourager les jeunes Gabonais à poursuivre leurs études dans le pays après l’obtention de leur baccalauréat ou d’autres diplômes, au lieu d’aller étudier dans d’autres pays. Dans la même optique, les autorités de la transition travaillent à l’amélioration des conditions d’apprentissage dans le pays. L’ambition est de limiter la fuite des cerveaux en offrant des raisons aux jeunes Gabonais d’étudier et de travailler dans leur pays.

Par ailleurs, selon le ministère de l’Enseignement supérieur, cette mesure vise à lutter contre la vie chère dans le pays. Il est à noter que plusieurs mesures ont déjà été prises dans ce sens, notamment l’adoption d’une mercuriale des prix des produits de grande consommation afin de lutter contre l’inflation.

SG

Au premier trimestre 2024, la production d’huile de palme chez l’agro-industriel Olam a baissé au Gabon, selon les données de l'entreprise citées par le ministère de l’Économie dans sa dernière note de conjoncture économique.

D’après cette source, la filiale locale du groupe singapourien Olam International a produit, au cours de cette période au Gabon, 148 580 tonnes de régimes de palme contre 157 724 tonnes à la même période en 2023, soit une baisse de 5,8 % en glissement annuel. La production d’huile rouge chez Olam est également en baisse, passant de 37 637 tonnes au premier trimestre 2023 à 36 863 tonnes un an plus tard, ce qui représente une diminution de 2,1 %. La production d’huile de palmiste a également suivi la même tendance, passant de 8 160 tonnes au premier trimestre 2023 à 7 699 tonnes cette année.

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Les raisons de cette baisse d’activité n’ont pas été fournies par le ministère de l’Économie. Cependant, le Gabon espère voir ces performances s’améliorer, étant donné que le palmier à huile est l’un des piliers du développement de l’agriculture dans le pays.

D’après les prévisions du document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2023-2025, la hausse attendue dans la filière devrait être soutenue, entre autres, par la production des plantations d’Olam, notamment avec l’amélioration des rendements grâce à l’arrivée à maturité des palmeraies d’Awala (Kango) et de Mouila, ainsi que par les productions issues des différents projets agricoles lancés dans le pays ces dernières années.

Sous l’impulsion de ces différents projets, le palmier à huile devrait rester le pilier de développement de cette branche. Ainsi, la production d’huile de palme devrait atteindre 109 499 tonnes en 2025 contre 107 336 tonnes en 2021, d’après les prévisions du document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2023-2025.

SG

Au cours du premier trimestre 2024, l’activité des industries du bois au Gabon a progressé de 10% en glissement trimestriel, selon la dernière note de conjoncture du pays publié par le ministère de l’Économie. D’après cette source, la bonne orientation de l’activité découle à la fois de phénomènes endogènes qu’exogène. Au niveau domestique, les opérateurs ont tiré profit d’un meilleur approvisionnement en grumes et une consolidation de la demande. Au niveau international, il y a eu de nouvelles commandes d’exportation et plus de celles qui existaient déjà, en Chine notamment, indique le ministère de l’Économie.

Cette hausse a également été favorisée par l’embellie observée dans l’indice de production du sciage. Cet indice s’est consolidé de 7% par rapport au premier trimestre 2023. Cette situation s’explique d’après le ministère de l’Économie par une demande bien orientée (commandes d’exportation) et une baisse des stocks de produits finis. Pour le placage, l’indice de production s’est apprécié de 14% en glissement trimestriel. Le segment a également tiré profit du regain de la demande sous forme de rattrapage après deux trimestres consécutifs de baisse. Enfin, le contreplaqué a gagné 25% par rapport au quatrième trimestre 2023. Cette performance s’expliquerait par la reprise de la demande, principalement en Chine et au sein de l’espace Union européenne.

Avec ces performances, les industries du bois du Gabon poursuivent leur hausse entamée au quatrième trimestre 2023 après le très fort ralentissement observé au troisième trimestre 2023 en raison des incertitudes liées au contexte électoral. Cependant, cette performance a été réalisée dans un contexte de raréfaction de wagons pour l’acheminement des grumes et de suspension du renouvellement du Plan d’aménagement des opérations (PAO), « arrivé à expiration pour de nombreux opérateurs », explique le ministère de l’Économie.

SG

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Dans le but d’accroitre sa production de pétrole brut au Gabon, l’américain Vaalco Energy envisage d’investir entre 250 à 300 millions de dollars (entre 151 et 181 milliards FCFA) sur le champ Etame marin, au large du pays. Son président-directeur général, George Maxwell, l’a fait savoir au cours d’une récente rencontre avec le ministre de l’Économie, Mays Mouissi.

Ces investissements sont prévus en 2025 dans le cadre de son plan d’investissement. L’entreprise pétrolière espère renforcer son positionnement dans le secteur pétrolier gabonais où le principal producteur est Perenco. Installée au Gabon depuis 1995, la société pétrolière américaine revendique une production de plus de 300 millions de barils de pétrole pour un investissement de 4 milliards de dollars (2400 milliards de FCFA). La société basée à Houston aux États-Unis contrôle 63,6% du bloc Etame marin, situé au large du Gabon.

En plus de ces investissements, la compagnie pétrolière envisage de nationaliser davantage les postes au sein de la société. Actuellement, selon le président-directeur général de Vaalco Energy, 96% des postes du producteur américain sont occupés par des nationaux. Cependant, pour réaliser des campagnes de forage plus complexes, Vaalco aura encore besoin d’expertise étrangère, disposant de qualifications hautement élevées.

SG

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Le gouvernement gabonais a réagi après la suspension du pays de la liste des éligibles aux financements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD). Dans un communiqué, le ministère des Comptes publics a expliqué : « Le retard observé dans le règlement des échéances dues à la Banque mondiale est lié à des raisons techniques, qui n’ont pas permis d’honorer la totalité des engagements à la date du 30 juin 2024. »

Le gouvernement assure cependant que cette dette a été réglée. « À ce jour, le ministère des Comptes publics, par l'intermédiaire de la direction générale de la comptabilité publique et du trésor, a déjà procédé au paiement de ces impayés. L'ensemble des échéances de dette au profit des autres créanciers multilatéraux est en cours de paiement et devrait être totalement apuré d’ici quelques jours », précise le ministère des Comptes publics.

Avec le règlement de cette dette, le Gabon devrait pouvoir continuer à bénéficier des appuis financiers de la Banque mondiale pour le financement de ses projets. Parmi ceux en cours de financement figurent le projet Gabon Digital et le projet d'Harmonisation et d'amélioration des statistiques en Afrique de l'Ouest et du Centre - Série de Projets 2 (Hiswaca). Pour ces projets, le Gabon s’apprête à contracter un prêt de 139,3 millions d'euros (soit 91,2 milliards de FCFA) auprès de la BIRD. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement est le guichet non concessionnel du groupe de la Banque mondiale.

SG

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La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), guichet non concessionnel du groupe de la Banque mondiale, annonce la suspension du Gabon de la liste des pays éligibles à ses financements. Une note, publiée par les médias locaux, précise : « la BIRD a suspendu, à compter du 1er juillet 2024, le droit du Gabon d'effectuer des retraits sur les prêts BIRD en cours et non entièrement retirés ».

Cette suspension s'applique aux prêts de la BIRD non encore retirés, ainsi qu'aux avances du Fonds de préparation de projets, du Fonds de développement institutionnel et à certains prêts et subventions des fonds fiduciaires administrés par la BIRD. Elle est motivée par l'accumulation d'impayés de la part du Gabon, s'élevant à environ 10,4 milliards de FCFA envers l'institution financière.

La décision de suspension intervient peu après que le gouvernement gabonais a été autorisé, le 20 juin dernier, à contracter deux emprunts d'un montant total de 139,3 millions d'euros (soit 91,2 milliards de FCFA) auprès de la BIRD pour financer le projet Gabon Digital et le projet d'Harmonisation et d'amélioration des statistiques en Afrique de l'Ouest et du Centre - Série de Projets 2 (HISWACA). Cette situation soulève des questions sur la capacité du Gabon à accéder à ces nouveaux financements.

Cette suspension porte un coup à l'image du Gabon, qui s'efforce toujours de promouvoir sa crédibilité auprès des investisseurs lors des levées de fonds, tout en mettant en avant ses efforts pour réduire sa dette. La décision de la BIRD pourrait également accroître la prudence des investisseurs vis-à-vis des levées de fonds du Gabon sur le marché financier domestique. En effet, en mars dernier, le Gabon a eu des difficultés à mobiliser la totalité des fonds lors de son emprunt obligataire de 150 milliards de FCFA, ce qui a conduit à deux prolongations des délais de souscription. La période de souscription s'est finalement achevée le 20 mai, sans que le gouvernement ne communique officiellement sur les résultats de cette opération.

Pour l'instant, le gouvernement gabonais n'a pas réagi à la décision de la Banque mondiale. Il reste donc à voir comment Libreville réagira à cette suspension et quelles mesures seront prises pour remédier à la situation et restaurer la confiance des investisseurs.

La Banque mondiale est un bailleur de fonds important pour le Gabon. En mars 2024, son portefeuille dans ce pays comprend actuellement deux projets actifs dans le secteur du développement numérique, représentant un engagement total de 145,50 millions de dollars, soit un plus de 87 milliards de FCFA.

SG

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