Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Wafa Assurance, une filiale du groupe financier marocain Attijariwafa Bank, a reçu l'agrément de la Commission régionale de contrôle des assurances, le régulateur du marché des assurances de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), pour ouvrir une filiale dans la branche vie au Gabon. Cette annonce a été faite par le groupe le 14 mai dernier.

Cette nouvelle filiale devient la cinquième compagnie d’assurance dans la branche vie au Gabon et disposera d’un capital de 5 milliards de FCFA. Son objectif est de se positionner dans le secteur en proposant une gamme de produits d’assurance épargne et décès aux populations.

L'entrée de Wafa Assurance sur le marché gabonais survient dans un contexte où l'assurance vie reste peu développée en termes de primes et d'activités. En 2022, elle représentait 22,83% des parts du secteur des assurances gabonais. Selon les données du ministère de l’Économie, l'indice du chiffre d’affaires de la branche Vie a chuté de 27,4% au quatrième trimestre 2023. Sur l'année 2023, les primes ont baissé de 11,0%, d’après la même source, en raison de l'absence de renouvellement de certains contrats par les assurés.

Il est important de noter que le groupe marocain Attijariwafa Bank est déjà présent au Gabon à travers l’Union gabonaise de banque (UGB), dont il est propriétaire depuis 2009. Wafa Assurance est déjà active dans six pays africains : le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun, la Tunisie et l'Égypte.

SG

Sous la haute Présidence de Son Excellence,  le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI  NGUEMA, Président de la Transition,  Président de la République, Chef de l’État, le  Conseil des Ministres s’est réuni ce jour, mardi  14 mai 2024, à partir de 11 heures, au Palais de  la Présidence de la République.

En ouverture des travaux, le Conseil a tenu à féliciter chaleureusement le Président de la Transition pour le succès éclatant du Dialogue National Inclusif qui s’est tenu du 2 au 30 avril 2024. Inscrite dans l’agenda du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), cette initiative historique a rassemblé 680 participants venus de tous les horizons du pays, tant de l’intérieur que de l’étranger, et de toutes les composantes de la société civile, sans distinction de religion, d’appartenance socioprofessionnelle ou d’affiliation politique.

Cette rencontre inédite a permis, à la lumière des milliers de contributions citoyennes recueillies en amont, de jeter les bases d’un Gabon nouveau, résolument tourné vers l’avenir, sur les plans social, économique et politique.

Le Conseil se réjouit des conclusions ambitieuses issues de ce dialogue constructif, qui visent à poser les jalons d’un Gabon clairement tourné vers le progrès et la prospérité. 

Afin de concrétiser les résolutions du Dialogue National Inclusif, le Président de la Transition a instruit le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la Transition, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que chaque département ministériel concerné élabore, dans les plus brefs délais, son plan d’exécution des mesures relevant de son champ de compétences.

Ces plans d’action, élaborés en étroite collaboration avec les instances mises en place à cet effet, notamment le Comité de Suivi et d’Évaluation de la mise en œuvre des Conclusions du Dialogue National Inclusif, feront l’objet d’un rapport de suivi hebdomadaire transmis au Président de la Transition. 

Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’une synergie d’action entre tous les acteurs impliqués  dans la mise en œuvre des résolutions dudit Dialogue, afin de rompre avec les pratiques  inefficaces du passé et d’obtenir des résultats  concrets au bénéfice de la population. 

Dans le même souci de redevabilité, le Président de la Transition a instruit les membres du Gouvernement de lui produire un rapport d’étape sur leurs activités trimestrielles. 

Abordant la question de la gestion des financements extérieurs, principale composante de l’investissement public au Gabon depuis 2015, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a déploré l’inefficacité observée au sein de certaines unités de gestion de projets relevant de certains départements ministériels. 

Aussi, a-t-il instruit le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la Transition, de lui proposer, de manière urgente, un plan d’optimisation des financements extérieurs. Ce plan devra notamment inclure un volet « formation de haut niveau » des jeunes fonctionnaires au sein des services des bailleurs de fonds traditionnels du Gabon, afin de les acclimater aux procédures de travail et de les professionnaliser en vue d’améliorer la performance de gestion des financements contractés par l’État. 

Sur un tout autre plan, le Conseil a exprimé sa satisfaction pour la récente visite en Côte d’Ivoire, du 11 au 13 avril dernier, du Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Au cours de cette visite, le Chef de l’État a eu l’honneur de rencontrer son homologue ivoirien, Son Excellence Alassane DRAMANE OUATTARA. Les deux dirigeants ont engagé des discussions constructives visant à explorer les opportunités de renforcer la coopération bilatérale entre leurs nations respectives. 

Le Conseil a également salué le succès de la suite de la Tournée Républicaine entreprise par le Président de la Transition, accompagné de la Première Dame Zita OLIGUI NGUEMA, dans la province de l’Ogooué-Lolo. 

Cette nouvelle initiative a permis au Chef de l’État de recueillir directement les préoccupations des populations et d’apporter, de manière directe, des réponses claires et proactives aux problèmes auxquels elles sont confrontées. 

L’accueil chaleureux réservé au Président de la Transition et à la Première Dame par les populations logovéenes témoigne de l’adhésion massive du peuple gabonais à la vision du Chef de l’État pour un Gabon uni, prospère et en paix. 

Enfin, le Conseil a pris note du démarrage ce jour, mardi 14 mai 2024, des épreuves du Certificat d’Étude Primaire (CEP). Pour la session 2023-2024, 49 726 candidats sont attendus, dont 25 314 filles et 24 412 garçons, soit une légère augmentation par rapport à la session précédente. 

Le Président de la République a tenu à souhaiter bonne chance à tous les candidats aux examens nationaux et à leur adresser ses encouragements.

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES 

Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :  

MINISTERE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS 

– Projet de décret portant création, organisation de la Taskforce sur les participations et la dette de l’État. 

Ce projet de décret, destiné à remplacer l’arrêté n° 0001/PT/2023 portant création, attributions et organisation de la Task-force de la Présidence de la Transition pour le contrôle, l’audit et la vérification des dettes intérieures et extérieures, propose plusieurs innovations tout en encadrant le travail de cette unité administrative dans une perspective de renforcement de l’état de droit. 

– Projet de décret portant création, attributions et organisation de l’Unité Spéciale de Sécurisation et du Contrôle du secteur des hydrocarbures. 

Ce projet de décret a été pris en application des directives présidentielles et du Communiqué n°38 du CTRI du 28 décembre 2023. Il établit l’Unité Spéciale de Sécurisation et de Contrôle du Secteur des Hydrocarbures. Cette unité a pour missions de garantir la sécurité des infrastructures vitales dans le secteur des hydrocarbures et de contribuer à la lutte contre le trafic de produits prohibés en zone maritime, forestière et sur les sites pétroliers. 

– Projet de décret portant suppression du Conseil National du Plan d’Accélération de la Transformation (CNPAT). 

Institué par le décret n°0027/PR en date du 29 janvier 2021 afin de superviser la mise en œuvre du Plan d’Accélération de la Transformation entre février 2021 et décembre 2023, le présent projet de décret entérine la clôture de cette entité publique ayant une mission temporaire.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, CHARGE DE L’INTEGRATION SOUS REGIONALE ET DES GABONAIS DE L’ETRANGER 

− Projet de Loi relative au serment des ambassadeurs et gouverneurs 

Conformément aux dispositions de l’article 47 de la Constitution, le présent projet de loi institue, pour les Ambassadeurs et les Gouverneurs, une prestation de serment avant leur entrée en fonction. 

Cette prestation de serment se déroulera au cours d’une audience solennelle présidée par le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, en présence des membres de la Cour constitutionnelle, du Premier Ministre et, selon le cas, du Ministre des Affaires Etrangères ou du Ministre de l’Intérieur.

− Projet de décret fixant les modalités pratiques de la protection et l’assistance des gabonais en difficultés à l’étranger. 

Ce décret vise à établir les modalités pratiques de l’assistance et de la protection des Gabonais à l’étranger. Il concrétise l’annonce faite par le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État lors de sa visite officielle à Kigali au Rwanda en octobre 2023. 

Fondé sur la loi n°006/2023 du 2 novembre 2023 portant protection consulaire des Gabonais à l’étranger, ce décret définit les procédures d’assistance aux Gabonais résidant ou de passage à l’étranger qui se trouvent en situation de détresse. 

MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE 

– Projet de loi modifiant et supprimant certaines dispositions de la n°07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques.  

Ce projet de loi vise à réviser et à compléter les missions précédemment attribuées au Centre Gabonais des Élections (CGE), désormais transférées au Ministère de l’Intérieur par le biais du Communiqué 061 en date du 11 mai 2024. 

En outre, il prévoit l’intégration de l’ensemble des acteurs institutionnels et des ministères techniques dans l’organisation du processus électoral, ainsi que l’établissement des délais fixés par le législateur pour la mise en place des commissions électorales locales et la convocation du collège électoral, ou toute autre opération relative à un référendum.  

Conformément à l’article 2 de la Charte de la Transition, le délai de constitution de ces commissions électorales est désormais ramené à dix jours maximums avant le scrutin référendaire.

Quant aux suppressions, elles concernent principalement les dispositions relatives à la désignation des représentants des partis politiques ou groupement de partis politiques reconnus de la Majorité ou de l’Opposition au sein des différentes commissions électorales. Selon la présente loi, ces commissions seront désormais composées uniquement des acteurs institutionnels et des ministères techniques. 

MINISTERE DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DU CADASTRE 

− Projet de décret portant déclaration d’utilité publique en vue d’une réquisition 

Ce projet de décret, pris en application de l’article 2 de la loi n° 3/85 du 27 juin 1985 fixant le régime juridique des réquisitions civiles de biens et de services, vise à fonder la réquisition d’usage des fermes de Ntoum, Franceville/Okoloville, Lebamba, Oyem et Port-Gentil.

Cette mesure s’avère indispensable face à l’inefficacité des programmes de développement agricole mis en œuvre par les pouvoirs publics depuis 2010 et à la persistance d’une forte dépendance alimentaire du pays vis-à-vis de l’extérieur. 

− Projet de décret portant déclaration d’utilité publique de diverses parcelles situées au lieu-dit « Vallée Sainte Marie » dans la Commune de Libreville. 

Le présent projet de décret vise à déclarer d’utilité publique une bande de terrains de 58 009 m² sise au lieu-dit « Vallée Sainte Marie » à Libreville. 

Cette bande de terre, englobant partiellement les parcelles n° 349 et 351 et intégralement la parcelle n° 350 de la section P du plan cadastral de la Commune de Libreville, sera destinée à la réalisation d’une Cité administrative.

− Projet de décret portant déclaration d’utilité publique l’occupation par l’État de la zone située entre le quartier NDAVA et le village ALOUM dans le canton KYE, d’une superficie de 177,6754 hectares. 

Le présent projet de décret vise à déclarer d’utilité publique l’occupation par l’État d’une zone de 1 779,6754 ha située entre le quartier NDAVA et le village Aloum dans le Canton Kyé. 

Cette zone sera destinée à accueillir des projets structurants visant à améliorer les conditions de vie des populations. 

− Projet de décret portant création, attributions et organisation de la Direction Générale de la Ville et des Paysages Urbains 

Ce décret vise à clarifier les missions de la Direction Générale à la Ville et des Paysages Urbains (DGVPU) et à la positionner comme acteur principal de la lutte contre les quartiers précaires et de l’embellissement urbain. 

Outre cet objectif principal, ce texte vise, entre autres, à définir clairement les attributions de la DGVPU par rapport aux autres services du ministère et à abroger les décrets devenus obsolètes tout en dotant la DGVPU d’un rôle plus important dans la conception et le suivi des politiques urbaines du gouvernement, en accord avec le Nouvel Agenda Urbain de l’ONU-Habitat. 

La DGVPU sera composée de services d’appui et territoriaux, ainsi que de directions spécialisées : ∙ Direction de la Prospective et de la Gouvernance Urbaine 

∙ Direction de la Programmation et de la Normalisation 

∙ Direction de la Promotion du Cadre de Vie Urbain 

∙ Direction des Paysages Urbains

MINISTERE DES MINES 

– Projet de décret portant création, attributions et organisation de la Direction Générale de l’Exploitation des Mines 

Ce projet de décret vise à créer la Direction Générale de l’Exploitation des Mines (DGEM) afin de mieux encadrer les activités minières en République Gabonaise, notamment la transformation, la valorisation et la promotion des minerais. 

La DGEM peut recevoir d’autres missions en lien avec son domaine d’activité. Elle est composée de services d’appui, de directions et de services territoriaux. 

– Projet de décret portant création, attributions et organisation de la Direction Générale de l’Exploitation des Carrières et de l’Artisanat

Le présent projet de décret porte création, attributions et organisation de la Direction Générale de l’Exploitation des Carrières et de l’Artisanat (DGECA). 

Il vise à mieux encadrer les activités du secteur des carrières et de l’artisanat en République Gabonaise, notamment en matière de gestion efficiente des produits d’extraction et de bénéfice pour toutes les communautés locales. 

La Direction Générale des Petites Mines et des Carrières (DGPEMC) devient la Direction Générale de l’Exploitation des Carrières et de l’Artisanat (DGECA). 

La DGECA a pour mission principale l’élaboration, la conception, la coordination et la mise en œuvre de la stratégie et de la politique du Gouvernement en matière de carrières et d’artisanat minier. 

− Projet de décret portant création, attributions et organisation de la Direction Générale des Analyses Économiques et juridiques Minières

Le présent projet de décret porte création, attributions et organisation de la Direction Générale des Analyses Économiques et Juridiques Minières (DGAEJM). 

Il vise à mieux encadrer les activités du secteur minier en République Gabonaise, en particulier en matière de gestion efficace des actes, des recouvrements et des deniers du secteur minier. 

La Direction Générale des Analyses Économiques et Juridiques Minières (DGAEJM) a pour mission principale de concevoir et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de droit minier, de fiscalité minière, de prospective économique et de contenu local. 

− Projet de décret portant création, attributions et organisation de la Direction Générale de la Géologie et du Support Minier

Ce projet de décret vise à établir, définir les attributions et organiser la Direction Générale de la Géologie et du Support Minier (DGGSM). 

Son objectif principal est de renforcer la régulation de la recherche minière en République Gabonaise, contribuant ainsi à un meilleur encadrement global des activités du secteur minier. 

La DGGSM sera chargée de mettre en œuvre la politique gouvernementale en matière de géologie et de recherche minière. 

− Projet de décret fixant le régime des substances souveraines dans le secteur minier 

Ce projet de décret, pris en application des dispositions des articles 140 et 141 de la loi 037/2018 du 11 juin 2019 portant réglementation du secteur minier au Gabon, établit les règles régissant les Substances Souveraines dans ce secteur.  

Les Substances Souveraines sont définies comme des substances considérées comme stratégiques en raison de leur importance économique ou géostratégique. Ce décret répond aux directives du Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, visant à restaurer et à réapproprier le secteur minier aux nationaux.  

Il concerne notamment des minerais tels que l’or, l’argent, l’uranium, le diamant, les gemmes et les terres rares. 

− Projet de décret portant création, attributions et organisation de l’Observatoire Nationale des Risques Miniers. 

Ce projet de décret, porte création, attribution et organisation de l’Observatoire National des Risques Miniers en République Gabonaise. 

L’observatoire assure une mission de service public en matière de collecte, de traitement, de production et de diffusion de d’informations concernant les risques naturels, industriels et technologiques liés à l’exploitation minière, conformément à un cahier des charges, fixé par arrête conjoint du Ministre Chargé des Mines et du Ministre chargé de l’environnement. 

Il sert de cadre de concertation et de collaboration entre les Clientes administrations concernées, les organismes publics ou prives, nationaux et internationaux impliquée dans la gestion préventive des risques. 

MINISTERE DE LA CULTURE, DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DES ARTS 

– Projet de décret portant réorganisation du Bureau Gabonais du Droit d’auteur et des Droits Voisins (BUGADA). 

Ce projet de décret vise à résoudre les lacunes juridiques et à remédier aux problèmes d’organisation et de fonctionnement identifiés au sein du BUGADA. 

La gestion collective des droits d’auteur et des droits voisins nécessite une organisation spécifique en raison de la nature privée de ces droits et des obligations internationales du Gabon en la matière.  Ce texte énonce les missions principales du Bureau Gabonais du Droit d’Auteur et des Droits Voisins, telles que la protection et la gestion des droits des auteurs, artistes interprètes, producteurs de phonogrammes et organismes de radiodiffusion, ainsi que la collecte et la répartition des redevances.  

Il présente, enfin, l’organisation et le fonctionnement du BUGADA, incluant la création d’un nouvel organe, l’assemblée générale des auteurs-adhérents. 

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE : MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES 

Au terme de la présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord relativement aux demandes d’agréments des chefs de Missions diplomatiques suivants :

− Monsieur Amnon KALMAR, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de l’Etat d’Israël près la République Gabonaise avec résidence à Yaoundé, au Cameroun ;  

− Madame LE kim Quy, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Socialiste du Vietnam près la République Gabonaise avec résidence à Rabat, au Maroc ; 

− Monsieur Simon Day, en qualité de Haut-Commissaire du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord près la République Gabonaise avec résidence à Libreville ; 

− Monsieur Paulu KOSITA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Zambie près la République Gabonaise avec résidence à Kinshasa, en RDC ; 

− Madame Fortuna Dibaco CIZARE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Fédérale Démocratique d’Ethiopie près la République Gabonaise avec résidence à Kinshasa, en RDC

− Madame Wilhelmina VAN DE VEN, en qualité de consul honoraire du Royaume de Suède au Gabon. 

MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX 

Le Conseil a marqué son accord pour la célébration, le 30 mai prochain, comme il est de tradition, la Journée Nationale des Droits de l’Homme. 

En vertu des dispositions de l’article 2 du décret n°103/PR/MDHLCCLCI du 15 janvier 2007, le Gabon célèbre le 30 mai de chaque année la Journée nationale des Droits de l’Homme, afin de marquer l’attachement du Gouvernement au respect de la dignité des personnes. 

Le thème de l’édition 2024 est : Dix jours d’action pour humaniser les lieux de privation de liberté

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ÉLEVAGE ET DE LA PÊCHE 

Le Conseil a approuvé la création de la Société pour l’Agriculture et l’Élevage du Gabon (SAEG), conformément aux directives du Président de la Transition. 

Cette nouvelle société, qui succède à la Société de Transformation Agricole et de Développement Rural (SOTRADER SA), a pour objectif de dynamiser les secteurs de l’agriculture et de l’élevage au Gabon. 

La SAEG, dont le capital social est entièrement détenu par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), bénéficiera d’une existence juridique propre. 

Cette création s’inscrit dans le cadre de la dissolution anticipée de la SOTRADER SA, décidée par ses actionnaires lors d’une assemblée générale. 

MINISTERE DES EAUX ET FORETS 

Suite à la communication du Ministre, le Conseil a marqué son approbation pour que le Gabon poursuive sa co-facilitation du Partenariat des Forêts du Bassin du Congo et apporte un appui financier à l’équipe Gabon composée de huit (8) personnes. Cet appui permettra de contribuer à la mise en œuvre des activités contenues dans la feuille de route de la co-facilitation pour la période 2023-2025.

MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MARINE MARCHANDE ET DE LA MER 

Suite à la présentation du Ministre, le Conseil a donné son approbation pour : 

− la validation de la procédure de négociation directe pour le projet de concession d’exploitation de certains services de transports maritimes dans le but de renforcer les capacités opérationnelles de la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale ; 

− l’ouverture de négociations avec un opérateur canadien dans le but de signer deux contrats de partenariats pour la modernisation des aéroports du Gabon avec la mise en place d’un système d’information avancé des passagers (APS) et la fourniture des équipements de sécurité et de sûreté des aéroports, entretien et formation des utilisateurs ; 

− l’ouverture de discussions avec un consortium d’entreprises tchèques pour signer un contrat de modernisation des aéroports du Gabon.

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES 

Le Conseil a marqué son accord pour l’organisation de la deuxième édition du Salon de l’Autisme Afrique 2024, du 27 mai au 1er juin 2024 à Libreville. 

Je vous remercie

Le 13 mai à Libreville, la capitale gabonaise, le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a promis d’accompagner les autorités dans le financement de projets prioritaires dans les domaines de l'énergie notamment. L’information est donnée par la présidence de la République au terme d’une audience accordée au président de la BAD par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.

« Nous avons parlé de trois projets d’énergie. L’énergie c’est très important parce qu’il faut qu’il y ait accès à l’énergie dans tout le pays. Le Gabon est très important pour nous », a déclaré Akinwumi Adesina au terme de l’audience. Aucune précision n’a été donnée sur le montant du financement qui pourrait être accordé par la banque dans le cadre de cet accompagnement.

Cette promesse est faite aux autorités gabonaises dans un contexte où la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG, concessionnaire du secteur de l’eau et de l’électricité au Gabon), peine à satisfaire la demande locale en eau et en électricité. Conséquence, les coupures d’électricité sont devenues monnaie courante ces derniers mois principalement dans le Grand Libreville (Owendo, Akanda et Libreville).

La Banque devrait également continuer à financer avec l’Africa Growing Together Fund (AGTF), le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal). Lancé en 2021, le Piaepal vise à renforcer sur 280 kilomètres le réseau d’eau potable du Grand Libreville comprenant les communes de Libreville, d’Akanda, d’Owendo et de Ntoum. La capacité de production d’eau potable actuelle pour l’alimentation en eau potable de Libreville est de 230 000 m3/j pour un besoin de production de 280 000 m3/j, soit un déficit de 50 000 m3/j.

D’autres projets évoqués par les deux dirigeants au cours de l'audience sont entre autres, le développement d'activités sur le port d'Owendo pour une meilleure intégration régionale, la construction d'une banque nationale pour l’entrepreneuriat des jeunes, l'agriculture, les infrastructures routières, entre autres.

À noter que dans le Document de stratégie-pays (DSP) pour la période 2023-2028, l’institution financière prévoit d'axer son appui au Gabon sur la mise en place des infrastructures de qualité et durables nécessaires à la transformation structurelle de l’économie, et le renforcement de la bonne gouvernance et de l’employabilité dans le pays.

SG

Pour l’exploitation et l'acheminement du minerai au Gabon, les autorités du pays envisagent de construire une nouvelle voie ferrée au cours des prochaines années. Un projet qui suscite beaucoup d’intérêt chez des investisseurs à l’instar de la China Communications Construction Group, une entreprise chinoise spécialisée dans la construction des ports, qui se propose de construire une double voie ferrée électrique au Gabon, a-t-on appris auprès du ministère des Mines.

L’entreprise pourrait réaliser ce projet sous la forme d’un partenariat public-privé car « notre offre consiste à ne pas alourdir l’endettement du pays », a affirmé Emmanuel Idoungou, président-directeur général de Next Investment Group et représentant de la China Communications Construction Group au Gabon, au cours d'une récente audience au ministère des Mines. Il ne donne pas de détails sur l’offre proposée par l’entreprise au Gabon.

Cette ligne ferroviaire va être construite notamment dans le but d’acheminer les minerais issus des grands gisements actuellement en phase d'exploitation dans le pays, à l’instar des gisements de fer de Bélinga dans l’Ogooué-Ivindo, et de Baniaka dans le Haut-Ogooué. L’unique ligne ferroviaire du pays, exploitée depuis 2005 par la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), est arrivée à saturation à environ 90 %. De ce fait, elle ne pourra plus, au cours des années à venir, parvenir à satisfaire la demande croissante des opérateurs économiques et autres investisseurs installés au Gabon.

Selon les autorités gabonaises, l’ambition est d’augmenter les capacités de transport de fret à 29 millions de tonnes à l’horizon 2032 contre seulement 10 millions de tonnes actuellement. Le ministère des Mines espère achever la nouvelle voie ferrée d'ici 2025-2026.

À noter que sous le régime de l’ex-président Ali Bongo, le gouvernement explorait la possibilité de construire la nouvelle ligne ferroviaire du pays avec Thelo DB, une joint-venture entre le groupe industriel africain Thelo et le principal conglomérat ferroviaire européen Deutsche Bahn Engineering & Consulting (Allemagne). Ce, en raison notamment du savoir-faire et de la présence du groupe en Allemagne, en Europe et sur le continent.

SG

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Présente au Gabon depuis 2008, la société pétrolière norvégienne Panoro Energy a annoncé, ce 10 mai 2024, la découverte d’un nouveau gisement de pétrole sur le permis Dussafu Marin au large du Gabon. Notamment dans une extension nord-est du champ Hibiscus South sur ce permis. Il s’agit d’un permis exploité par BW Energy Gabon et dans lequel Panoro détient une participation de 17,5 %.

La découverte a été faite après le forage du puits pilote DHBSM-2P sur une profondeur de 5 130 mètres avec une évaluation des données, d'échantillonnage et de pression. Selon l’entreprise pétrolière, cette activité sur ce puits a permis de mettre en évidence une colonne globale de 35 mètres dans la formation de Gamba. « Les estimations préliminaires du volume comprennent des réserves brutes récupérables de cinq à six millions de barils de pétrole et environ 14 millions de barils de pétrole en place. Les partenaires prévoient d'achever le puits en tant que producteurs au plus tard en 2024 », explique la société.

Cette découverte, selon les responsables de Panoro, ouvre de nouvelles opportunités pour le développement du pétrole sur le Dussafu Marin qui regorge d’énormes potentiels en hydrocarbures. « Le sous-sol de Dussafu Marin a une longue histoire de résultats positifs, ce qui se reflète dans le taux de réussite de 88 % de Panoro dans le réservoir de Gamba. Nous sommes très satisfaits des résultats de notre dernier succès de forage, qui a prouvé une extension du champ Hibiscus sud et ajouté de nouvelles réserves, ouvrant ainsi une autre opportunité de développement accéléré où nous exploiterons l'infrastructure de production existante à proximité pour développer rapidement ces hautes réserves. Des barils à marge rentable dans le cadre de la campagne en cours », a commenté John Hamilton, PDG de Panoro.

Panoro Energy est présent au Gabon sur deux permis. Etamé opéré en partenariat avec Vaalco et Dussafu avec BW Energie. La société norvégienne prévoit d’accompagner le Gabon dans d’autres secteurs d’activités, notamment, en rapport avec le climat.

SG

Pour l'élaboration d'une nouvelle constitution au Gabon, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) vient de mettre en place un Comité constitutionnel national, composé de 23 membres. Désigné le 7 mai 2024, ce comité est dirigé par Murielle Minkoué Mintsa, actuelle ministre de la Restauration des institutions. Elle sera épaulée par Zacharie Myboto (coordonnateur adjoint 1), le pasteur Béni Ngoua Mbina (coordonnateur adjoint 2), Docteur Alexis N'nang Ondo (rapporteur), Abdou Razzack Guy Kambogo (rapporteur adjoint 1) et Girard Ondzanga (rapporteur adjoint 2). Les autres membres désignés dudit conseil sont le Général de division Brigitte Onkanonwa, Paul-Marie Gondjout, Anita Mébiame Koumbi Guiyédi, Vincent Lébondo Lemali, Pr Télésphore Ondo, Pr Sylvestre Kouawou, Pr Bruno Mvé Ebang, Dr Arsène Moro Ngui, Me Lubin Ntoutoume, Hugues Bourobou Bourobou, Dr Andy Grégory Léyinda Bickota, Dr Jean Delors Biyoghé Bi Ntougou, Diane Nkoulou Ondo, Georice Ndza Mamboundou et Bertille Andeme Obiang.

La mise en place de ce comité fait suite aux travaux du dialogue national inclusif qui se sont achevés le 30 avril dernier et dont l’objectif était d'orienter le Gabon vers une démocratie et un État de droit véritables. D’après les résolutions de ce dialogue, la nouvelle constitution devrait consacrer l'intangibilité du principe de la séparation des pouvoirs, ainsi que l’interdiction de réviser le nombre et la durée du mandat du président de la République. Aussi, le dialogue national a recommandé de consacrer dans la nouvelle constitution la forme d'État unitaire décentralisé, la souveraineté du peuple gabonais sur le territoire national, les ressources naturelles, les trésors historiques, archéologiques, culturels et cultuels... Le projet de constitution qui sera rédigé sera soumis au peuple gabonais par voie de référendum. Ces membres du Comité constitutionnel national auront également pour mission la mise en œuvre du nouveau code électoral, apprend-on.

Par ailleurs, la mise en place de ce comité constitutionnel national présage un réaménagement ministériel. Ce d’autant plus que trois membres du gouvernement de la transition actuelle en font partie. En effet, en plus de la coordonnatrice Murielle Minkoué Mintsa, la générale de division Brigitte Onkanowa, actuelle ministre de la Défense, et le ministre de la Justice Paul-Marie Gondjout ont été désignés comme membres dudit comité. À en croire certaines sources au sein de l’administration gabonaise, cette nomination met un terme aux fonctions de la coordonnatrice Murielle Minkoué Mintsa en tant que ministre de la Restauration des institutions.

SG

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Ouverture ce 2 avril en présence de Touadera du dialogue national pour fixer la durée de la Transition

La Société de Garantie du Gabon (SGG) s’engage à fournir à l'Union Gabonaise de Banque (UGB), filiale du groupe marocain Attijariwafa Bank, une ligne de crédit d'un milliard de FCFA pour le financement des PME et PMI. Une convention de garantie de portefeuille a été signée le 6 mai 2024 entre les deux parties.

Cette convention, d'une durée de cinq ans, engage la SGG, société dédiée à la garantie bancaire et portée par Okoumé Capital (filiale du Fonds Gabonais d'Investissements Stratégiques-FGIS), à couvrir à hauteur de 50% les risques liés aux crédits accordés par la banque marocaine aux PME et PMI locales. Une attention particulière sera accordée aux PME dirigées par des femmes et à celles dont les activités visent à réduire l'empreinte carbone, avec un taux de couverture accumulé à 75%.

Mohammed Hamlili, directeur général de l'UGB, a déclaré : « Le partenariat avec la SGG représente un tournant significatif pour l'UGB. Il confirme notre volonté de soutenir les PME gabonaises en leur facilitant l'accès au financement. Nous sommes persuadés que cette alliance favorisera la croissance économique et générera des opportunités durables. »

L'UGB est le 5ᵉ établissement de crédit à signer une convention de garantie de portefeuille avec la SGG au Gabon depuis sa création en 2022. Au 31 mars 2024, la SGG revendique avoir soutenu 127 PME/PMI en émettant des garanties de portefeuille d'une valeur totale de 6,1 milliards de FCFA, dont 5,6 milliards ont permis de mobiliser plus de 16 milliards de FCFA de financement.

Dotée d'un capital entièrement libéré de 12 milliards de FCFA, la SGG envisage de lever des fonds pour augmenter son capital. Selon une étude récente, les besoins en garantie des PME locales s'élèvent à 537 milliards de FCFA. La SGG, créée en 2022, vise à résoudre les difficultés d'accès au financement bancaire concernées sont confrontées aux PME au Gabon, dans un contexte où ces entreprises ont du mal à obtenir des financements auprès des banques en raison des garanties jugées « peu fiables » qu'elles fournissent.

SG

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Pour l’année en cours, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), une filiale du groupe français Eramet, a alloué un budget de 6,7 milliards de FCFA aux projets de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). Ce montant représente 3,4% du résultat net réalisé par l’entreprise en 2022. Cette information a été rendue publique à l’issue de la réunion du Comité de gestion opérationnelle, qui s’est tenue le 3 mai dernier à Moanda, dans la province du Haut-Ogooué.

Les projets à financer par ce budget seront réalisés principalement dans les communes de Moanda, Mounana et Bakoumba, dans la province du Haut-Ogooué. « Ces projets à fort impact sociétal se concentrent essentiellement sur la santé, l’éducation, les infrastructures et l’agriculture », indique la Comilog.

À Moanda, il est prévu de finaliser les travaux d’adduction d’eau potable, de construire un lycée d’excellence et d’effectuer divers travaux de génie civil. À Mounana, les fonds RSE seront principalement consacrés à la sécurité routière, incluant l’installation d’une unité de contrôle routier et la construction d’un centre pour l’examen du permis G, nécessaire aux conducteurs de véhicules agricoles tels que les tracteurs, les engins de travaux publics et les engins de manutention. À Bakoumba, les projets prévus comprennent la mise en place d’un centre multimédia destiné aux élèves et aux résidents locaux, ainsi que la création de plantations agricoles.

« Aujourd’hui, il est crucial de former les jeunes à des compétences utiles. Nous souhaitons vraiment impliquer le plus grand nombre, car la RSE englobe également le renforcement des capacités locales et la valorisation des contenus locaux. L’objectif de la RSE est de promouvoir la diversification économique et de rendre chaque individu autonome », explique-t-on au ministère des Mines. Depuis quelques années, les autorités œuvrent à la diversification de l’économie du pays afin de réduire sa dépendance au pétrole et aux importations.

SG

Au cours de l'année 2023, le secteur du Mobile Money au Gabon a connu une augmentation significative des comptes actifs. Les données fournies par les opérateurs de télécommunications Moov et Airtel révèlent une hausse impressionnante de 17%, passant de 1,19 million à 1,4 million de comptes actifs en un an. Cette croissance remarquable témoigne de l'essor rapide de la finance mobile dans le pays.

Cette progression s'inscrit dans le cadre d'une tendance plus large de démocratisation des services financiers, permettant aux ménages et aux petites entreprises d'accéder plus facilement à une gamme étendue de produits et de services financiers. Selon les données du ministère de l'Économie, cette expansion s'explique par l'augmentation de l'accessibilité des services financiers, notamment dans les régions éloignées où les services bancaires traditionnels sont moins accessibles.

Outre l'augmentation du nombre de comptes actifs, les transactions Mobile Money ont également enregistré une croissance soutenue en 2023. Les dépôts et les retraits en espèces ont progressé respectivement de 14,0% et 13,5%, tandis que les paiements pour des biens et services ont augmenté de 13,4%. Les transferts nationaux et internationaux ont également connu une forte hausse, avec des augmentations respectives de 15,3% et 58,6%.

Cette expansion dynamique du secteur Mobile Money a eu un impact significatif sur le chiffre d'affaires global, qui a augmenté de 16,9% au cours de l'année 2023. Cette augmentation est attribuée aux performances exceptionnelles observées dans tous les segments d'activité du Mobile Money, selon les données du ministère de l'Économie.

Ces résultats reflètent une transition vers la finance mobile comme alternative viable au secteur bancaire traditionnel au Gabon. En concentrant principalement leurs activités dans les centres urbains, les banques traditionnelles ont eu du mal à atteindre les populations des régions rurales et éloignées. La croissance rapide de la téléphonie mobile a joué un rôle clé dans l'expansion de la finance mobile, permettant ainsi de combler le fossé d'accessibilité financière dans le pays.

SG

Le 30 avril dernier, les autorités de transition ont mis fin au dialogue national inclusif au Gabon, marquant ainsi la conclusion d'un mois de délibérations intenses. Les participants à cet événement historique ont arrêté pas moins de 1000 résolutions, jetant ainsi les bases d'une profonde réforme nationale. Parmi ces résolutions, une mesure phare a retenu l'attention : le maintien d'une transition d'une durée maximale de deux ans, sauf en cas de force majeure ne dépassant pas un an. Cette décision vise à honorer les engagements pris vis-à-vis de la communauté internationale et à faciliter l'organisation d'élections futures pour un retour rapide à l'ordre constitutionnel.

Le rapport du dialogue national recommande également l'instauration d'un régime présidentiel dans la future Constitution, ainsi que la suppression du bulletin unique prévu dans le Code électoral, source de controverses lors des élections générales de 2023. De plus, les participants ont établi des critères stricts pour l'éligibilité aux postes gouvernementaux, exigeant notamment une origine gabonaise pour les candidats à la présidence et certains membres du gouvernement, ainsi que pour leurs conjoints dans des ministères sensibles.

Une décision sans précédent a également été prise à l'égard du Parti démocratique gabonais (PDG) et de ses alliés de la période 2016-2023, suspendus pour une période de trois ans, assortie d'enquêtes et d'une inéligibilité aux prochaines élections politiques. Par ailleurs, des mesures importantes ont été proposées pour encadrer l'immigration au Gabon et améliorer les conditions de vie des étrangers dans le pays, notamment par le biais d'une révision de la loi sur l'immigration et d'une réglementation renforcée des contrôles aux frontières.

Dans l'ensemble, les recommandations du dialogue national mettent en avant une politique de préférence nationale, visant à remodeler le paysage politique et social du Gabon. Le président de la transition, Brice Oligui Nguema, s'est engagé à mettre en place un comité de surveillance pour assurer la mise en œuvre effective de ces conclusions. Le dialogue, amorcé le 2 avril 2024, visait à orienter le Gabon vers une démocratie et un État de droit véritables, ainsi qu'à promouvoir la justice sociale.

SG

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