Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP), développeur et opérateur panafricain de parcs industriels de classe mondiale, et Africa Finance Corporation (AFC), fournisseur de solutions d’infrastructure en Afrique, se sont accordés pour la mise en place d’un fonds de 100 millions de dollars (60,2 milliards de FCFA) pour soutenir les entreprises établies au sein des zones économiques spéciales (ZES) d’Arise IIP en Afrique. L’annonce a été faite par les deux structures dans un récent communiqué commun, qui précise que l’accord matérialisant ce partenariat a été signé le 18 juillet dernier à Lagos au Nigéria.
Parmi les entreprises devant bénéficier de cet appui financier, il y a celles qui sont installées dans la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok au Gabon, une zone gérée par Arise et qui se présente aujourd’hui comme un véritable levier de développement économique et un catalyseur de l’industrialisation du Gabon. Selon des données officielles, la ZIS de Nkok a exporté en 2023 pour 218 millions d’euros de produits, principalement du bois transformé, faisant du Gabon le deuxième exportateur mondial de placages et le premier en Afrique. En 2022, la zone a été responsable de 60 % du bois transformé au Gabon.
Ce fonds permettra donc de booster les activités de cette zone dans laquelle sont implantées plus de 144 entreprises de 17 pays différents opérant dans 22 secteurs industriels diversifiés. Au-delà de l’appui financier, ces entrepreneurs devront bénéficier de conseils en matière de financement des entreprises, de financement des équipements et d’entrée sur le marché, y compris l’assistance pour les joint-ventures et les partenariats techniques. L’objectif étant de s’assurer qu’ils sont bien équipés pour saisir les opportunités et prospérer au sein des parcs industriels. « En collaborant avec notre société Arise IIP et les entreprises implantées dans les zones économiques spéciales, nous visons à favoriser un écosystème qui augmentera le commerce, créera des emplois et stimulera le progrès économique sur le continent », a déclaré Samaila Zubairu, Président-directeur général de l’AFC. Pour mobiliser ces fonds, l’AFC compte sur les agences de crédit à l’exportation (ECA), des institutions financières locales et régionales.
En plus du Gabon avec la ZIS de Nkok, Arise IIP opère également dans 10 autres pays africains. Notamment, le Bénin (GDIZ), le Togo (PIA), la Côte d’Ivoire (ZIC), le Nigeria (IPRFZ), la République du Congo (PIC), la République démocratique du Congo (CIP), la Sierra Leone (SIZ), le Malawi (MIP), le Rwanda (BSEZ) et le Tchad (Laham Tchad).
SG
Afin de réformer son code minier, l’État gabonais, avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), veut recruter un cabinet chargé de la rédaction des textes d’application de la loi N° 037/2018 du 11 juin 2019 portant réglementation du secteur minier au Gabon. Pour cela, un avis à manifestation d'intérêt a été lancé il y a quelques jours par le ministère de l'Économie.
Il sera question pour le cabinet retenu, d’appuyer pendant six mois, la mise en place d’un cadre réglementaire qui présente, de façon plus explicite, les opportunités et les avantages à investir dans le domaine minier gabonais. De manière spécifique, il s’agira entre autres de recenser le nombre de textes réglementaires, de concevoir et rédiger lesdits textes, et d’organiser un atelier de restitution des textes à l’endroit de l’administration des mines et des autres parties prenantes. Ce projet va être réalisé grâce à un prêt de la BAD dans le cadre du Projet d’appui à la diversification de l’économie gabonaise (Padeg).
Il est également prévu dans ce cadre, le recrutement d’un cabinet qui sera chargé pendant quatre mois de réaliser une étude de cadrage en vue de la création et la mise en place au sein du ministère des Mines, d’un centre de promotion, de facilitation et d’accompagnement des projets miniers et d’apporter une assistance technique au département du ministère des Mines en charge de la promotion des investissements pour la mise en valeur des ressources minérales. Ce consultant devra notamment prospecter les marchés miniers, suivre leur évolution et procéder à des études y afférentes, et assurer le suivi du programme des investissements publics pour la mise en valeur du potentiel minier.
En plus de ces deux projets, le Gabon prévoit de renforcer les capacités des personnels de l’administration des mines, notamment pour un meilleur encadrement des conventions minières.
Tous ces projets ont pour but d’attirer plus d’investisseurs dans le secteur minier gabonais, afin qu’il contribue davantage au développement économique du pays. Le Gabon dispose d’un sous-sol riche en ressources minérales (manganèse, fer, or, phosphate, potasse, uranium, niobium, tantale, terres rares, etc.). Pourtant, jusqu’en 2009, ce secteur reposait essentiellement sur l’exploitation du manganèse et contribuait faiblement à l’économie (4% du PIB, 1,3% des recettes budgétaires hors pétrole, 1500 emplois formels). Dans un tel contexte, la vision stratégique du secteur est d’améliorer la gouvernance, la gestion et le contrôle des activités minières, et de valoriser le potentiel minier. Cela repose sur l’amélioration du suivi et du contrôle des activités des opérateurs miniers en phase de recherche et d’exploitation, et l’amélioration de la connaissance du potentiel géologique et minier au niveau du territoire national.
SG
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L’État gabonais a annoncé le 17 juillet 2024, la mise en vente de 25 hectares de terres constructibles à Igoumié, un quartier situé dans la commune d’Owendo. Ces 25 hectares sont constitués de 500 parcelles de 500 m² chacune, commercialisées au prix de 2,5 millions de FCFA la parcelle.
Suite à cette annonce, de nombreux Gabonais se sont précipités au cabinet notarial de Maître Suzanne Ogoula, chargé de conduire cette opération. Sur les lieux, il leur est demandé de fournir une copie légalisée de l’acte de naissance, une copie légalisée de mariage (pour les mariés), une copie légalisée de la CNI, un formulaire d’état civil, et une provision dont le montant n’a pas été révélé, pour bénéficier des parcelles.
Si plusieurs Gabonais voient en cette opération une opportunité pour s'offrir une parcelle de terre sécurisée, certains pensent que le coût de ces parcelles n’est pas à la portée de tout le monde. « C’est vraiment difficile de trouver 2,5 millions de FCFA à l’instant pour acheter une parcelle. Si les autorités pouvaient nous permettre de payer en plusieurs mensualités, ça serait plus intéressant », soutient Fabrice Ondo, commerçant.
La mise à disposition de ces espaces a pour but de répondre aux besoins en logement des populations, qui s’établissent à près de 400 000 unités selon des chiffres communiqués par le Plan national de développement pour la Transition (PNDT). En effet, les résultats globaux du Recensement général de la population et des logements (RGPL) de 2013 montrent que la moitié des ménages en milieu urbain est locataire et un tiers est propriétaire, avec de grandes variations selon le milieu de résidence.
Malgré la viabilisation de nouvelles zones et la construction de logements socio-économiques avec la contribution de structures techniques telles que la Société nationale Immobilière et la Caisse de dépôts et consignations, l’autoconstruction demeure le mode de production le plus pratiqué et le plus accessible aux ménages à faibles et moyens revenus.
SG
Comme en 2023, le Gabon maintient sa position comme le pays qui affiche le niveau de développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) le plus élevé en Afrique centrale en 2024, selon le rapport publié fin juin dernier par l’Union internationale des télécommunications (UIT).
Avec un score de 74,7/100 points, le Gabon conserve également sa 10e place en Afrique dans ce classement qui note les pays et les territoires étudiés sur une échelle allant de 0 (absence totale de connectivité) à 100 points (connectivité optimale). Ce score du Gabon est en progression de 1,8 point par rapport à celui de l’année 2023 grâce notamment à une hausse de la pénétration de la téléphonie mobile et d’Internet, ainsi qu'à une bonne couverture des réseaux 3G et 4G. Une progression que le Gabon doit aux efforts réalisés ces dernières années par les autorités dans le but de positionner le pays comme un exemple en matière de développement des TIC.
Parmi ces efforts, on compte l’élaboration d’une stratégie numérique, ainsi que la mise en place de nouvelles politiques publiques et de régulations pour créer un environnement propice au développement du secteur, favoriser la concurrence et l’innovation, mais aussi attirer de nouveaux investisseurs internationaux. De plus, la mise en place d’un cadre institutionnel et d’un Plan sectoriel « Gabon numérique » 2025 mise sur le digital comme moteur de croissance économique et accélérateur du développement des autres secteurs.
Dans ce classement, le Gabon est suivi par Sao Tomé-et-Principe, qui arrive en deuxième position en Afrique centrale avec un score de 55,9/100 points, puis l’Angola (49,9 points), le Rwanda (46,8 points), la Guinée équatoriale (44,8), le Cameroun (44,2), la RDC (31), la République du Congo (30,7), le Burundi (24,4), et le Tchad (21,3) qui ferme ce classement. La RCA n’est pas classée.
Sur le plan africain, la Libye occupe la première place avec un score de 88,1 points, devant le Maroc (86,8 points), les Seychelles (84,7 points), Maurice (84,2), l’Afrique du Sud (83,6), l’Algérie (80,9), le Botswana (78,7), la Tunisie (77,2) et l’Égypte (76,8).
Rappelons que l’Indice de développement des TIC (IDI) intitulé « Measuring digital development – ICT Development Index 2024 », évalue les progrès réalisés dans le domaine du développement des TIC dans 170 pays et territoires à travers le monde en se basant sur 10 indicateurs. Notamment, le pourcentage des particuliers utilisant Internet, la pénétration de la téléphonie mobile à large bande mobile, le trafic Internet à large bande mobile, le prix des données mobiles et des services voix, et le taux de possession de téléphones mobiles.
SG
Classement des pays africains selon le développement des technologies de l'information et de la communication en 2024 :
1-Libye (88,1)
2-Maroc (86,8)
3-Seychelles (84,7)
4-Maurice (84,2)
5-Afrique du Sud (83,6)
6-Algérie (80,9)
7-Botswana (78,7)
8-Tunisie (77,2)
9-Egypte (76,8)
10-Gabon (74,7)
11-Eswatini (70,4)
12-Sénégal (69,3)
13-Cap-Vert (69,1)
14-Namibie (68,8)
15-Ghana (66,2)
16-Côte d’Ivoire (65,3)
17-Djibouti (61,6)
18-Kenya (58,5)
19-Sao Tomé-et-Principe (55,9)
20-Zambie (55,6)
21-Mauritanie (55,5)
22-Angola (49,9)
23-Lesotho (48,8)
24-Zimbabwe (47,7)
25-Comores (46,5)
26-Nigeria (46,9)
27-Rwanda (46,8)
28-Togo (46,2)
29-Bénin (45,4)
30-Guinée équatoriale (44,8)
31-Cameroun (44,2%)
32-Tanzanie (43,1)
33-Mali (40,4)
34-Ouganda (40,4)
35-Ethiopie (39,8)
36-Liberia (37,1)
37-Guinée-Bissau (36,9)
38-Sierre Leone (34,3)
39-Malawi (33,1)
40-Mozambique (32)
41-RDC (31)
42-République du Congo (30,7)
43-Burkina Faso (30,1)
44-Madagascar (29,9)
45-Somalie (28,7)
46-Burundi (24,4)
47-Tchad (21,3)
L’aéroport de Libreville s’est doté il y a quelques jours de nouveaux scanners de bagages à rayons X pour les services des douanes. Installés le 16 juillet 2024, ces scanners ont pour but, d’après le ministère de l’Économie, de renforcer la sécurité tout en améliorant les capacités opérationnelles des services de la douane.
Ces scanners sont spécialement conçus pour détecter les objets, marchandises et produits prohibés tels que la drogue, les devises non déclarées, les armes, les bombes improvisées, etc., sans nécessiter l’ouverture des bagages. Par ailleurs, ces équipements sont déterminants dans le cadre de la lutte contre la sortie frauduleuse de métaux et pierres précieuses (par exemple, l’or et le diamant) illégalement exploités sur le territoire gabonais, apprend-on. D’après des sources au sein de l’aéroport, les voyageurs dissimulent très souvent dans leurs bagages des métaux précieux qui n’étaient pas détectés par l’ancien dispositif installé au sein de cet aéroport. Rappelons que le sous-sol gabonais est riche en ressources naturelles dont certaines sont exploitées de manière illégale.
Le coût de cet équipement n’a pas été dévoilé par les autorités gabonaises. Mais, elles précisent que « cela faisait cinq ans que la douane n’avait pas été dotée de tels dispositifs de pointe, marquant ainsi un tournant décisif dans la modernisation des infrastructures douanières du Gabon », indique le ministère de l’Économie.
SG
Après une baisse de la production de manganèse au cours de l’année 2023 (-2,5 %), le Gabon continue avec cette tendance au premier trimestre 2024, selon les données communiquées par le ministère de l’Économie. En effet, comparativement au trimestre précédent, la production de manganèse a baissé de 23,9 % au premier trimestre 2024.
Cette baisse, d’après le ministère de l’Économie, s’explique par les perturbations de l’évacuation du minerai suite à des avaries sur la voie ferrée qui « ont profondément impacté la production ». En effet, les incidents qui ont affecté le trafic sur le Transgabonais au cours de cette période ont entraîné à plusieurs reprises la suspension du trafic.
Malgré cette contre-performance enregistrée sur le trimestre, la production a très fortement augmenté de 42,4 % en comparaison au premier trimestre 2023. Le Gabon a produit un peu plus de 2,22 millions de tonnes de manganèse au cours du premier trimestre 2024 contre 1,7 million de tonnes un an plus tôt. Cette hausse est essentiellement portée par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) qui a réalisé un premier trimestre record comparé à la moyenne historique, apprend-on.
Cependant, les exportations et le chiffre d’affaires du secteur n’ont pas suivi cette tendance en glissement annuel. Avec un peu plus d’1,97 million de tonnes de manganèse vendues au premier trimestre 2024 contre 2 millions de tonnes un an plus tôt, les exportations de ce minerai sont en baisse de 1,8 % entre les deux périodes. Le chiffre d’affaires quant à lui est en baisse de 13,5 %, passant de 177,7 milliards de FCFA au premier trimestre de l’année dernière à 153,7 milliards de FCFA au premier trimestre de l’année en cours.
À noter que le manganèse est le produit qui domine le secteur minier gabonais. Sa production est assurée à près de 90 % par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du groupe français Eramet.
SG
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L'État gabonais vient d'acquérir 2 590 000 actions représentant 35% du capital social de la société Agro Business Group (ex-SIAT Gabon), spécialisée dans le développement et la gestion de projets agro-industriels, principalement dans le caoutchouc au Gabon, a annoncé le ministère de l’Économie dans un communiqué du 12 juillet dernier. Un accord a été signé le 24 mai 2024 entre les deux parties.
Cette acquisition a coûté à l'État gabonais environ 4 milliards de FCFA, à en croire le gouvernement, et lui permet de désigner deux administrateurs au conseil d'administration de la société, et ainsi, de participer à la gouvernance de celle-ci. En contrepartie, la société ABG s'engage à maintenir et moderniser son outil de production à l'intérieur du pays, préserver environ 800 emplois directs sur les quatre sites (Bitam, Mitzic, Nsile et Kango), apurer les arriérés de salaires et améliorer les conditions de travail de ses employés.
Selon le gouvernement, « l'acquisition par l'État de plus d'un tiers du capital social de la société ABG est une opération qui participe à la mise en œuvre d'une meilleure gouvernance économique au profit de la population. Elle permet, en effet, de renforcer le processus de création de richesse dans le pays et de préserver de nombreux emplois », explique le ministère de l’Économie.
Avec cette acquisition, l'État gabonais veut accroître sa production de caoutchouc après des perturbations enregistrées dans la filière en raison des difficultés traversées par le belge SIAT (Société d’investissement pour l’agriculture tropicale) ces dernières années dans le pays. Cette société avait finalement été cédée en 2023 à l'agro-industriel belge Agrow Bv qui l'a renommée ABG. Rappelons qu'en 2023, le Gabon a produit, selon la note de conjoncture économique, 34 169 tonnes de caoutchouc humide. Ce qui fait du pays l’un des principaux producteurs de ce produit en Afrique derrière la Côte d'Ivoire, le Nigeria, le Liberia et le Cameroun.
Par ailleurs, avec cette opération, l'État gabonais poursuit son ambition de positionner l'État au cœur de l'économie. Dans ce cadre, l'État gabonais a acquis ces derniers mois des parts dans plusieurs sociétés et a racheté d'autres. On peut citer à cet effet la compagnie pétrolière Assala Energy ou encore le transporteur Afrijet dont il est désormais le propriétaire.
SG
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Face à la pénurie sévère de sucre qui touche le Gabon depuis environ deux mois, la société « Les sucreries du Gabon », filiale du groupe turc MFB International, a importé du Brésil 11 000 tonnes de ce produit. Selon « Les sucreries du Gabon », cette cargaison représente environ cinq mois de stock pour le Gabon et permettra d’approvisionner le marché pendant quelques mois.
« Ces 11 000 tonnes de sucre se sont précédées de 1 200 tonnes arrivées il y a une semaine et dont une partie est en cours d’acheminement vers Franceville. Nous attendons 2 400 tonnes supplémentaires entre juillet et août 2024. Nous avons voulu faire très fort afin que les populations gabonaises aient du sucre très rapidement », a expliqué Donald Ollo Nguéma, directeur commercial des « Sucreries du Gabon ».
Ce stock de sucre permettra de soulager la population qui, depuis environ deux mois, a du mal à s’approvisionner en raison de la pénurie qui touche le pays. Cette pénurie a entraîné une hausse des prix du sucre sur le marché. Absent des rayons des grandes surfaces et autres petits détaillants, le kilogramme de sucre se négocie au marché noir à un prix variant entre 1 300 et 1 500 FCFA, au lieu de 900 FCFA habituellement.
Selon « Les sucreries du Gabon », qui a remplacé le marocain Société sucrière africaine (SUCAF) Gabon, la campagne sucrière qui sera lancée bientôt permettra de stabiliser le marché.
Avec l’importation de cette cargaison du Brésil, le nouvel acquéreur turc de la SUCAF Gabon respecte un engagement pris devant les autorités gabonaises lors de l’acquisition de cette société, qui dispose d’environ 4 400 hectares de plantations de cannes à Franceville, dans la province du Haut-Ogooué. En fait, l’entreprise s’était engagée à importer 10 000 tonnes de sucre tous les trimestres dans le but de satisfaire la demande nationale et de mettre fin aux pénuries de ce produit dans le pays.
SG
Après avoir bouclé le 21 juin dernier le rachat de la société Assala Energy Gabon pour un montant global de 1,055 milliard de dollars (environ 633 milliards de FCFA), le Gabon devra, dès le mois de septembre prochain, commencer le remboursement de cet argent obtenu auprès de la société de négoce de pétrole Gunvor.
Selon le directeur général de Gabon Oil Company (GOC), Marcellin Simba Ngabi, cette somme sera remboursée en cinq ans, comme le prévoit le contrat. « Nous allons rembourser, à partir du mois de septembre 2024, la somme de 20 millions de dollars par mois. Ce qui fera en une année 240 millions de dollars, soit environ 144 milliards de FCFA par an », a-t-il expliqué dans l’émission « Les Grands Dossiers » sur Gabon 1ère.
En cinq ans, les autorités gabonaises espèrent pouvoir rentabiliser cette acquisition tant sur le plan financier que technique. « En 2023, le bénéfice net d’Assala était de 287 millions de dollars, soit 166 milliards de FCFA. Cela signifie que si ce rachat avait été fait en janvier 2023, l’État gabonais aurait eu un bénéfice net de ces 166 milliards de FCFA, sans oublier que les sociétés pétrolières paient également des taxes, entre autres. Donc, l’État gabonais aurait engrangé bien plus », explique Marcellin Simba Ngabi. De plus, la nationalisation de la compagnie Assala Gabon permettra, selon les autorités gabonaises, d’augmenter les réserves de change du Gabon. « Cela signifie que cet argent qui va revenir dans la sous-région va nous permettre de renforcer notre monnaie. Il y a beaucoup de points positifs », poursuit Marcellin Simba Ngabi. Par ailleurs, sur le plan technique, le Gabon pourrait davantage apprendre sur le processus de production et de commercialisation du pétrole.
Avec le rachat de la deuxième compagnie pétrolière au Gabon, dont la production est de 52 000 barils par jour, le Gabon devra désormais contrôler 25 % de la production du pays, selon le gouvernement de la transition.
SG
Dans un communiqué rendu public le 10 juillet 2024, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr. Hervé Ndoume Essingone, annonce la réduction de moitié des frais de dossier pour les concours d’entrée dans les Grandes écoles et Instituts publics d’enseignement supérieur pour la période de juillet-août 2024. Ces frais de dossiers sont fixés à 10 000 FCFA pour ces concours, contre 20 000 FCFA par le passé. « Les candidats ayant payé 20 000 FCFA devront être remboursés de 10 000 FCFA », indique le membre du gouvernement.
Cette mesure est prise par le gouvernement dans le but d’encourager les jeunes Gabonais à poursuivre leurs études dans le pays après l’obtention de leur baccalauréat ou d’autres diplômes, au lieu d’aller étudier dans d’autres pays. Dans la même optique, les autorités de la transition travaillent à l’amélioration des conditions d’apprentissage dans le pays. L’ambition est de limiter la fuite des cerveaux en offrant des raisons aux jeunes Gabonais d’étudier et de travailler dans leur pays.
Par ailleurs, selon le ministère de l’Enseignement supérieur, cette mesure vise à lutter contre la vie chère dans le pays. Il est à noter que plusieurs mesures ont déjà été prises dans ce sens, notamment l’adoption d’une mercuriale des prix des produits de grande consommation afin de lutter contre l’inflation.
SG