A travers le communiqué du Conseil des ministres tenu le 2 janvier 2022, le gouvernement a fait état de la présence du variant Omicron sur le territoire national.
« Face à la quatrième vague de cette pandémie qui se caractérise par une augmentation exponentielle des cas de Covid-19 liés, notamment, à la présence du variant Omicron sur le territoire national, le Chef de l’Etat, a confirmé l’urgence attachée au maintien des mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la Covid-19 en instruisant le gouvernement à renforcer et promouvoir la vaccination pour un retour à la vie normale et la relance de l’économie », a déclaré Madeleine Berre, porte-parole du gouvernement gabonais.
Le Gabon est frappé depuis quelques jours par la 4e vague de la pandémie de la Covid-19. Celle-ci est plus contagieuse, selon les autorités sanitaires, avec un taux de positivité qui atteint 31,5%. Le plus grand taux de positivité enregistré au Gabon depuis le début de la pandémie.
Selon les derniers chiffres du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil), le Gabon a enregistré en 72 heures (du 31 décembre 2021 au 2 janvier 2022), 842 nouveaux cas positifs sur 4 552 tests réalisés, soit un taux de positivité de 18.5%, 44 personnes hospitalisées dont 14 en réanimation pour détresse respiratoire, 433 nouvelles guérisons et 2 nouveaux décès à Libreville. Le pays compte aujourd'hui 4 418 cas actifs.
Brice Gotoa
Dans son rapport de politique monétaire comptant pour le mois de décembre 2021, la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) entrevoit, en 2022, des pressions inflationnistes plus fortes dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) qu’en 2021 du fait des surcoûts du fret maritime. Ceci à cause de la pandémie du Covid-19 qui a impacté la capacité de transport des navires porte-conteneurs, provoqué la pénurie de conteneurs, la carence en main-d’œuvre, les restrictions permanentes d’accès dans les régions portuaires et la congestion des ports.
« Les pays de la Cemac devraient se préparer à faire face à des pressions inflationnistes plus fortes en 2022 et 2023 qu’en 2021, en lien avec les coûts du fret, qui impliquent un surcoût pour les entreprises aussi bien industrielles que commerciales, qui seront reportés sur les prix des produits et services aux ménages », apprend-on. La Banque centrale explique que cela pourrait arriver parce que les importateurs ont généralement l’habitude de répercuter une partie de la hausse du coût du transport sur les consommateurs par le biais d’augmentations des prix, entraînant ainsi des tensions inflationnistes.
Pour soutenir son hypothèse, la Beac s’appuie sur une étude relative à l’impact des coûts du fret sur les niveaux des prix importés et à la consommation publiée le 18 novembre 2021 par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced). À en croire cette étude, « l’impact des frais de transport élevés sera plus important dans les petits États insulaires en développement (PEID), qui pourraient voir les prix à l’importation augmenter de 24% et les prix à la consommation de 7,5%. Dans les pays les moins avancés (PMA), le niveau des prix à la consommation pourrait augmenter de 2,2% ».
Pour l’heure, la Beac projette un taux d’inflation de 2,2% dans la Cemac en 2022, soit une hausse de 0,5% par rapport au 1,7% de 2021. Et pour contenir ces pressions inflationnistes, la Beac suggère de suivre l’exemple du Cameroun. « Les mesures fiscales douanières à l’instar de celle prise le 16 novembre 2021 par l’État du Cameroun d’accorder aux importateurs un rabattement de 80% du montant du fret à prendre en compte pour la détermination de la valeur en douane des marchandises importées par voie maritime pourrait contribuer à contenir au moins à court terme l’effet des coûts du fret sur les prix au Cameroun », indique la Banque centrale.
Le Groupement inter-patronal du Cameroun, la plus importante organisation patronale du pays, estime que cette mesure est insignifiante. « Le gouvernement devra poursuivre les échanges avec le secteur privé, à l’effet d’identifier les mesures supplémentaires susceptibles d’être mises en œuvre », a indiqué le président de la République dans son discours à la Nation le 31 décembre 2021. Paul Biya s’est dit « conscient des sacrifices considérables que les opérateurs économiques nationaux ont consenti pour atténuer les effets de la pandémie », à l’instar du « renchérissement du fret maritime, avec pour incidence immédiate, une inflation du coût des produits de première nécessité ».
Sylvain Andzongo
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Suite au discours de fin d’année du président de la République, Ali Bongo Ondimba, épinglant, entre autres, les grèves à répétitions des fonctionnaires des régies financières, la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) a réagi à travers son porte-parole, Sylvain Ombindha.
« Sans dialogue et dans un mépris déconcertant on ose faire dire par le Chef de l’Etat que certaines revendications des Régies Financières ont été satisfaites, nous voulons savoir lesquelles. Quelles sont les revendications qui ont été résolues ? Le fichier des primes a-t-il été nettoyé ? Le dialogue est-il effectif entre le gouvernement, censé mettre en musique la politique du président de la République, et les partenaires sociaux ? […] Nous l’avons tous entendu, ils n’ont rien à faire du dialogue social, ils ont trouvé les responsables et boucs-émissaires de leur inconséquence. Pour les partenaires sociaux des régies financières il n’est plus question de tergiverser mais d’être plus ferme que jamais afin de ramener l’accalmie et la sérénité au sein des mamelles de l’Etat. 2022 s’annonce très mouvementé », déclare le porte-parole de la Fecorefi.
Selon la Fédération, les fonctionnaires des régies financières ne sont pas responsables de la situation financière dans laquelle se trouve le pays. Encore moins des détournements et autres malversations impunis et entretenus par certaines « grosses légumes tapis dans les arcanes du pouvoir ». Au contraire, indique le mouvement syndical, la Fecorefi dénonce les dépenses fiscales outrancières, la démobilisation et la démotivation des agents causée par le silence méprisant du gouvernement
« N’ayons nullement la mémoire sélective. En 2017, les agents des Régies financières ont dû renoncer à 48 milliards FCFA sur un stock d’arriérés de primes de 64 milliards FCFA afin d’aider notre pays à faire face à la forte crise économique qui sévissait. En ce moment les partenaires sociaux étaient-ils irresponsables ? Lors du premier accord avec le FMI sur le mécanisme élargi de crédit qui exigeait de notre pays des mesures dites d’austérité, les Régies financières ont répondu à l’appel de la République en soutenant ces mesures et en y concédant une décote sur l’enveloppe des primes de plus de 30%, était-ce irresponsable de leur part ? », déclare Sylvain Ombindha.
Il ajoute : « En 2020, la Fédération des collecteurs des régies financières interpellait les plus hautes autorités du pays en tête desquelles le Président de la République, Chef de l’Etat sur l’impérieuse nécessité de nettoyer le fichier du personnel et des primes qui permettait à l’État de réaliser des économies de plus de 1 milliards FCFA sur l’enveloppe à payer. Était-ce irresponsable de leur part ? ».
Discours présidentiel et revendications corporatistes
Le 31 décembre dernier, le président Ali Bongo Ondimba a notamment épinglé les régies financières qui selon lui, sont irresponsables en engageant des mouvements de grèves alors que le pays est plombé économiquement dans une crise sanitaire inédite.
« Les régies financières, elles aussi, se sont mises en grève. Une fois de plus, quand bien même, certaines de leurs revendications ont été satisfaites. Or, cette grève n’est pas sans conséquence pour notre économie, déjà fort impactée par la crise sanitaire. Elle provoque des pertes financières et de graves perturbations dans le fonctionnement de l’Etat. Il devient plus difficile d’assurer les salaires de nos médecins ou de nos enseignants, de régler les pensions de nos retraités, de financer les médicaments pour les Gabonais économiquement faibles. Pourquoi rajouter de la difficulté à la difficulté ? La situation n’est-elle pas déjà assez difficile ? Ce sont les fonctionnaires qui sont au service de l’Etat et non l’Etat qui est au service des fonctionnaires […] J’ose le dire : c’est déplorable et irresponsable », a déploré le chef de l’Etat.
La Fecorefi, elle, revendique le versement de l’Intéressement spécifique (IS) et la Prime à la performance budgétaire (PPB), établis par deux décrets signés par le président de la République en décembre 2020. Pour cela, la Fecorefi a donné huit jours depuis le 12 novembre dernier au gouvernement pour régler ces problèmes. N’ayant pas obtenu satisfaction, les agents de l’administration réunissant les Douanes, Impôts, Hydrocarbures et le Trésor public sont entrés en grève illimitée depuis le 24 novembre 2021.
Sylvain Andzongo
Ce lundi 3 janvier 2022, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10h en présentiel. Nous vous publions in extenso l’intégralité du communiqué dudit conseil des ministres
Mesdames, Messieurs,
Le lundi 03 janvier 2022, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10 h par visioconférence. A l’ouverture des travaux, Madame le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a présenté au Président de la République, Chef de l’Etat, qui en a pris bonne note, les meilleurs vœux de santé et de prospérité du Gouvernement.
Par la suite, ce premier Conseil des Ministres de l’année 2022 a été marqué par un hommage rendu au Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, pour son implication affirmée dans la résolution des conflits et l’instauration de la paix sur le continent africain.
En effet, le vendredi 17 décembre 2021, le Président de la République a reçu en audience Son homologue, Madame Sahle-Work ZEWDE, Président de la République Démocratique Fédérale d’Ethiopie en visite de Travail et d’Amitié dans notre pays.
Au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont examiné les relations de coopération bilatérale entre nos deux pays ainsi que les sujets d’intérêt commun et la situation politique et sécuritaire qui prévaut entre le Gouvernement Fédéral et la région du Tigré.
Sur un tout autre plan, lors de son allocution à la Nation, le 31 décembre 2021, le Président de la République a dressé un bilan des événements qui ont marqué l’activité socio-politique, économique et internationale de notre pays au cours de l’année écoulée avec un accent particulier sur la crise sanitaire liée à la Covid-19.
Face à la quatrième vague de cette pandémie qui se caractérise par une augmentation exponentielle des cas de Covid-19 liés, notamment, par la présence du variant Omicron sur le territoire national, le Chef de l’Etat, a confirmé l’urgence attachée au maintien des mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la Covid-19 en instruisant le Gouvernement à renforcer et promouvoir la vaccination pour un retour à la vie normale et la relance de l’économie.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DE L’INTERIEUR
Monsieur le Ministre d’Etat a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a entériné, le projet de décret fixant la composition du Conseil d’Administration de la Compagnie pour l’Entretien, l’Assainissement et le Nettoyage (Clean Africa).
Au titre de l’article 2 dudit décret, le Conseil d’Administration de la société Clean Africa, se compose, outre le Président du Conseil d’Administration, des administrateurs occupant les fonctions ci-dessous, désignées pour un mandat d’une durée de trois (3) ans :
– Le Haut-Commissaire à l’Environnement et au Cadre de Vie ou son mandataire ;
– Le Directeur Général des Collectivités Locales ou son mandataire ;
– Le Directeur Général de l’Environnement et de la Protection de la Nature ou son mandataire ; – Le Directeur Général de la Comptabilité
Publique et du Trésor ou son mandataire ; – Le Directeur Général du Budget et des Comptes Publics ou son mandataire ;
– Le Maire de la Commune de Libreville ou son mandataire ;
– Le Maire de la Commune d’Akanda ou son mandataire ;
– Le Maire de la Commune de Ntoum ou son mandataire ;
– Le Maire de la commune d’Owendo ou son mandataire.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DU TRANSFERT DES TECHNOLOGIES, DE L’EDUCATION NATIONALE, CHARGE DE LA FORMATION CIVIQUE
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté trois (3) projets de décrets :
– Le premier portant sur la reconnaissance d’utilité publique d’un établissement privé d’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire ;
– le deuxième portant habilitation à fonder plusieurs établissements privés d’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire ;
– le troisième portant autorisation d’ouverture de plusieurs établissements privés d’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire ;
La liste des bénéficiaires concernés par lesdits décrets est annexée au présent communiqué.
MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS, DE L’EQUIPEMENT ET DES INFRASTRUCTURES
Monsieur le Ministre a présenté au Conseil des Ministres, qui l’a adopté, le projet de loi relatif au domaine routier national. Pris en application de l’article 47 de la Constitution, le présent projet de texte fixe les règles relatives au domaine routier national. Intégrant la prise en charge des enjeux nouveaux, notamment ceux liés à l’exploitation économique du domaine routier, le texte visé définit l’ensemble
des voies publiques aménagées sur le territoire national, qu’il classe désormais en cinq grandes catégories :
– les Autoroutes et Voies Express ;
– les Routes Nationales ;
– les Routes Provinciales ;
– les Routes Départementales ;
– les Routes Communales.
Ce projet de texte pris en cohérence avec les dispositions du Code routier communautaire prévoit des dispositions pénales permettant de sanctionner les actes dégradations du domaine public routier.
MINISTÈRE DE LA SANTÉ
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant modification et suppression de certaines mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la
propagation de la Covid-19 pris en application des dispositions de la Loi n° 003/2020 du 11 mai 2020. Il vise à renforcer le cadre juridique du dispositif sanitaire de prévention, de lutte et de riposte contre la propagation de la Covid-19 en République Gabonaise.
Les dispositions du présent décret prévoient notamment, les mesures suivantes :
– Test de dépistage obligatoire à l’arrivée pour tout passager vacciné entrant sur le territoire national avec exemption de quarantaine ;
– Test de dépistage obligatoire à l’arrivée pour tout passager non vacciné entrant sur le territoire national avec une période de quarantaine obligatoire de cinq jours dans un établissement hôtelier agréé ;
– Augmentation du nombre de rotations hebdomadaires des vols internationaux qui passent de deux à cinq par compagnie aérienne ;
– Exemption de l’autorisation spéciale de circuler et du test PCR pour les personnes vaccinées lors des déplacements à l’intérieur du pays ;
– Justification d’une autorisation spéciale de circuler et d’un test PCR d’une validité de 14 jours pour les personnes non vaccinées lors des déplacements à l’intérieur du pays ;
– Gratuité des tests de dépistage pour les personnes non éligibles à la vaccination sur présentation d’un certificat de non éligibilité délivré par le Comité National de Vaccination ;
– Tarification des tests PCR :
– Validité des tests de dépistage :
– Accès de toute personne non vaccinée dans un lieu public, notamment, administrations, entreprises, restaurants, snack-bar, boîtes de nuit subordonnée à la présentation d’un test de dépistage négatif en cours de validité ;
– Accès à toute personne vaccinée dans un lieu public, notamment, administrations, entreprises, restaurants, snack-bar, boîtes de nuit subordonnée à la présentation d’une attestation ou carte de vaccination ;
Ces deux dispositifs ne sont pas applicables pour l’accès aux hôpitaux, pharmacies, marchés, commerces et banques.
– Exemption du couvre-feu pour tous les employés vaccinés des restaurants, snack-bar, boites de nuit ;
– Autorisation de circuler aux heures de couvre feu pour toute personne vaccinée.
Enfin le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRIMATURE
CABINET DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT
– Conseiller du Premier Ministre, Chef du Gouvernement : Monsieur Florentin
Doungou en remplacement de Monsieur Honoré MOMBO décédé.
MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
SOCIÉTÉ D’ÉLECTRICITÉ, DE TÉLÉPHONE ET D’EAU DU GABON (SETEG)
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Président du Conseil d’Administration : M. Marcellin MASSILA
Par ailleurs, Madame Laetitia DIWECKOU est remise à la disposition de son administration d’origine.
MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION ET DE L’ECONOMIE NUMÉRIQUE
AUTORITÉ DE RÉGULATION DES COMMUNICATIONS ÉLECTRONIQUES ET DES POSTES – ARCEP
CONSEIL DE RÉGULATION
– Membres du Conseil de Régulation : M Paul Emmanuel Cédric IVALA, en remplacement de M. Romain DENIEL-VANGHA.
CABINET DU PRÉSIDENT DE RÉGULATION
– Conseillers :
SECRÉTARIAT EXÉCUTIF
– Secrétaire Exécutif Adjoint 1 : M. Guy Roger MEYO ;
– Secrétaire Exécutif Adjoint 2 : M. Eugène PAMBA CAPOCHICHI.
DIRECTION DES HOMOLOGATIONS ET DE LA QUALITE DES RESEAUX
– Directeur Adjoint : M. Rick Jeremy ALILIA SUNGU.
DIRECTION DES RESSOURCES RARES ET DES INFRASTRUCTURES HAUT DÉBIT
– Directeur Adjoint : Mme Belinda RYKIELLE NGOKILA.
DIRECTION DE LA RÉGULATION
– Directeur Adjoint : M. Christian NZENGUE PEGNET.
DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES ET DES AFFAIRES GÉNÉRALES
– Directeur: M. Jean Marc MBA NDONG.
– Directeur Adjoint : M. Christian Georges LASSENY.
DIRECTION DES SYSTÈMES D’INFORMATIONS ET DU NUMÉRIQUE
– Directeur : M. Audrey MASSIMOUD DAOUDA.
– Directeur Adjoint : M. Jean Wilfried MINKO ADJANYVENDA.
DIRECTION DE LA RECHERCHE, DU DÉVELOPPEMENT, DE L’INNOVATION ET DES AFFAIRES INTERNATIONALES
– Directeur : M. Safiou KOWIYOU.
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRÈS LA RÉPUBLIQUE DU CONGO
– Consul Honoraire du Gabon à Pointe-Noire : Monsieur Mohamed Bahij Marc BEK EL FADEL
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE
BANQUE INTERNATIONALE POUR LE COMMERCE ET L’INDUSTRIE DU GABON (BICIG)
– Président du Conseil d’Administration : Madame Marie-Ange N’DOUNGOU
MINISTERE DES EAUX ET FORÊTS, DE LA MER DE L’ENVIRONNEMENT CHARGE DU PLAN CLIMAT ET DU PLAN D’AFFECTATION DES TERRES
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION PROVINCIALE DU WOLEU NTEM
– Chef de Cantonnement Mitzic: M. André Landry NGOULOU
-Chef de Brigade de Contrôle de Lalara : M. Paul Maurice BIKA
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DU TRANSFERT DE TECHNOLOGIES, DE L’EDUCATION NATIONALE CHARGÉ DE LA FORMATION CIVIQUE
INSPECTION GENERALE DES SERVICES
– Inspecteur Général Adjoint : Mme Manuela BIYI MINKO, en remplacement M. Jean Benoit MAKOUNDI
POUR LES SERVICES DES ENSEIGNEMENTS PRIVES CONFESSIONELS
– M. Honoré OVONO OBAME, en remplacement de M. Jean Claude MOUSSAVOU, admis à faire valoir ses droits à la retraire.
SECRETARIAT GENERAL
– Chargé d’Etudes : Mme Mireille Mathieu NZAMBA ESSONE.
DIRECTION GENERALE DES EXAMENS ET CONCOURS
– Chargé d’Etudes : M. KOUMBA ZOLA
DIRECTION DU BACCALAUREAT
– Chef de Service Logistique : M. Brice EMBOMBA.
DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT SCOLAIRE ET NORMAL
DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
– Chef de Service Statistique : Mme. Jocelyne Nadia NYNGONE MEBIAME.
– Chef de Service Scolarité : M. Régis Noël ONDONGO
DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT PRE PRIMAIRE
– Directeur Adjoint : Mme Arlette NGANGA MAVIOGA, en remplacement de Mme Joséphine KORI épse EYAMBA, admise à faire valoir ses droits à la retraite.
DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL
DIRECTION DE LA PROGRAMMATION ET STATISTIQUES
– Chef de Service Méthodes et Programmes : Mme Anasthasie ITOUMBA.
DIRECTION DE L’ORIENTATION ET DE LA VIE SCOLAIRE
– Chef de Service Vie Scolaire : M. Eméry-Franck MOUSSOUNDA.
DIRECTION GENERALE DES STATISTIQUES, DE LA PLANIFICATION ET DE LA PROSPECTIVE
DIRECTION DE L’EVALUATION ET DE LA PROSPECTIVE
– Directeur : Mme Muriel Frédérique BALLA OGOUERA.
– Chef de Service Collecte des Données : M. Antoine MVELE EBE
DIRECTION DES STATISTIQUES ET DES ETUDES
– Chef de Service Publication : M. Moïse NKOUELE ;
– Chef de Service Registre National : M. Constantin ESSONO ESSONO.
DIRECTION GENERALE DE LA PROGRAMMATION INVESTISSEMENTS ET EQUIPEMENTS
– Chargé d’Etudes : M. Aymar-Evrard MOUNDOUNGA, en remplacement de M. Thomas Patrick ENGO MVE.
DIRECTION DE LA PROGRAMMATION DES INVESTISSEMENTS
– Chef de Service Programme des Investissements : M. Christian NZIGOU.
SERVICES DECONCENTRES /
PROVINCE DE L’OGOOUE-MARITIME ECOLE NATIONALE DE COMMERCE
– Directeur des Etudes Vie Scolaire : Mme Nadine Pélagie ANDEME BIBANG ;
– Surveillant Général : M. Romuald TSINGA ;
– Surveillant Général Adjoint : Mme Lysette MBOUMBA NGONDY.
DIRECTION ACADEMIQUE PROVINCIALE DU MOYEN OGOOUE
– Chef de Service de l’Enseignement Pré Primaire :M. Arnaud MOUSSADJI MOUSSADJI.
SERVICES DECONCENTRES/PROVINCE DE LA NGOUNIE
CENTRE DE PERFECTIONEMENT (CPP) DE MOUILA
– Directeur des Etudes du Premier degré : M. Jean Sidanere MAKOSSO NZIENDUI ;
– Directeur des Etudes du Second degré : Mme Gyslaine Esther MANIME.
DIRECTION ACADÉMIQUE PROVINCIALE DE LA NGOUNIE
– Chef de Service de Circonscription Ngounié Centre : M. Jean Claude MITSEMBOU.
Présidence de la République Communiqué final SCM Page 23 sur 148
– Chef de Service du Programme Equipements Scolaires : M. Jean Yves MOMBO
ZONE ACADÉMIQUE MOYEN OGOOUE/OGOOUE MARITIME
DIRECTION DE ZONE MOYEN OGOOUE/OGOOUE MARITIME
Directeur : Mme Angèle Pélagie MIPOUKOU
ZONE ACADÉMIQUE NGOUNIE
DIRECTION DE ZONE NGOUNIE/NYANGA
– Directeur : M. Jean François NGANGUEDA, en remplacement de M. Ferdinand AKOUE ONDO
DIRECTION ACADÉMIQUE PROVINCIALE DU WOLEU-NTEM
– Chef de Service de Circonscription du Woleu Ntem-Est : M. Noël POUPY.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DU TRANSFERT DES TECHNOLOGIES, DE L’EDUCATION NATIONALE, CHARGE DE LA FORMATION CIVIQUE
1- Est reconnu d’Utilité publique, l’établissement privé laïc dénommé Institution Privé Marie NDZABA situé à Franceville.
2- Pour le Décret portant habilitation à fonder des Etablissements Privés laïcs d’Enseignement Pré-primaire, Primaire et Secondaire : Sont habilitées à fonder des établissements privés laïcs d’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire, les personnes morales et physiques ci après :
1.Monsieur ALOWAKOU Bertin de nationalité Béninoise fondateur de l’établissement d’enseignement Pré-primaire et Primaire dénommé « Etablissement Privé Laïc LA SYNTHESE »Libreville sis à Derrière la Prison ;
2.Monsieur TSHIDIBI MUJOBA Robert de nationalité Congolaise, fondateur de l’établissement d’enseignement Pré-primaire et Primaire dénommé « Etablissement Privé Laïc L’ECOLE DU SAVOIR » sis à Libreville Mindoubé 3 ;
3.Madame PIZANO MILAN Pascale Fréderique de nationalité Gabonaise, fondateur des établissements d’enseignement Pré-primaire et Primaire dénommés« Etablissement Privé Laïc LES BAMBINO VILLAGE » sis à Awendjé BP 777 Libreville ;
4.Madame PIZANO MILAN Pascale Fréderiquede nationalité Gabonaise, fondateur des établissements d’enseignement Pré-primaire et Primaire dénommés« Etablissement Privé Laïc LES BAMBINO VILLAGE » sis à Nzeng Ayong BP 7560 Libreville ;
5.Madame PIZANO MILAN Pascale Fréderique de nationalité Gabonaise, fondateur des établissements d’enseignement Pré-primaire et Primaire dénommés« Etablissement Privé Laïc LES BAMBINO VILLAGE » sis à Owendo Pont Nomba BP 777 Libreville ;
6.Madame PIZANO MILAN Pascale Fréderique de nationalité Gabonaise, fondateur des établissements d’enseignement Pré-primaire et Primaire dénommés« Etablissement Privé Laïc LES BAMBINO VILLAGE » sis à Akanda Carrefour Gigi BP 777 Libreville ;
7.Madame PIZANO MILAN Pascale Fréderique de nationalité Gabonaise, fondateur des établissements d’enseignement Pré-primaire et Primaire dénommés «Etablissement Privé Laïc LES BAMBINO VILLAGE» sis à Ntoum Okolassi BP 777 Libreville ;
8.Madame Nicole ANDEME ONDO Epse HAZOUME de nationalité Gabonaise, Fondateur de l’établissement d’enseignement Pré-primaire et Primaire dénommé «Etablissement Privé Laïc LES KIRIS », BP 4013 Libreville sis à Belle-vue 1 ;
9.Monsieur KEUMOUO ANGUILEH NGNIONG Colbert de nationalité Gabonaise, Fondateur de l’établissement d’enseignement Pré primaire et Primairedénommé «Etablissement Privé Laïc LES MESANGES BLEUES», BP 835 Libreville sis à STFO ;
Monsieur DOVI AKON TOGBE Agbégnigan de nationalité Gabonaise, fondateur de l’établissement d’enseignement Pré-Primaire et Primaire dénommé «Etablissement Privé Laïc ORETY», BP 2110
ClientEarth, une organisation internationale de droit de l’environnement d’intérêt public, clôture ce 3 janvier la réception des candidatures au poste de consultant dont la mission est de faire l’état du droit des femmes dans la législation du secteur forestier applicable au Gabon et au Gabon.
« Les activités s’articulent autour de deux axes principaux : rapport d’analyse des dispositions relatives aux droits des femmes dans la constitution, les traités internationaux pertinents et la législation forestière gabonaise ; renforcement des capacités des organisations de la société civile sur le droit des femmes et les approches sensibles au genre dans la gouvernance forestière au Gabon et en République du Congo », renseigne l’ONG.
Elle indique que, concernant le rapport d’analyse susmentionné, il visera à identifier les dispositions qui promeuvent spécifiquement les droits des femmes ainsi que les vides juridiques y figurant. Pour ce qui est du renforcement des capacités, des séminaires et partages du rapport seront effectués au Gabon et au Congo. La mission commencera au cours de la deuxième semaine de janvier en cours. Pour ClientEarth, l’utilisation et la gestion améliorée des forêts peuvent contribuer à une réduction des inégalités et de la pauvreté, en particulier pour les femmes qui dépendent des forêts au quotidien.
Au Gabon, les femmes représentent 90% des victimes de violences sexuelles et 83% des victimes de violences économiques, selon le cabinet Louis Berger. Mais le gouvernement gabonais veut renverser cette tendance en adoptant plusieurs lois pour protéger la femme. Ainsi, la période 2015-2025 a été décrétée par le chef de l’État Ali Bongo « décennie de la femme » pour promouvoir la femme souvent confrontée à plusieurs formes de violence. L’une des mesures fortes en faveur de la gent féminine est la création d’un Observatoire national des droits de la femme (ONDF), en charge du suivi des indicateurs, de la communication et de la lutte contre les violences à l’égard des femmes au Gabon.
S.A.
La Cour constitutionnelle a annulé, le 31 décembre dernier, après avoir été saisie par le Copil citoyen, une organisation de la société civile gabonaise, l’arrêté du Premier ministre pris le 24 décembre 2021 pour stopper la propagation de la Covid-19. Deux articles de cet arrêté, intervenu pour remplacer un autre déjà annulé par la haute juridiction pour des problèmes de forme, sont jugés « inconstitutionnels ». Il s’agit des articles 6 et 10.
L’article 6 consacre la fin de la gratuité des tests PCR qui passe à 20 000 FCFA pour les tests normaux et 50 000 FCFA pour les tests VIP. Pour la Cour constitutionnelle, « il est indéniable que les dispositions de l’article 6 de l’arrêté n° 0685/PM du 24 décembre 2021 contredisent et modifient manifestement celles de l’article 4 du décret 00108/PM/MS du 10 avril 2020 qui est la norme supérieure à un arrêté, le tout en violation du principe à valeur constitutionnelle de la hiérarchie des normes, lequel interdit qu’une norme inférieure puisse modifier la norme supérieure, ou même contenir des dispositions qui sont contraires aux siennes ».
Coût des tests élevés
En plus, précise la Cour, la vente des tests normaux n’est pas prévue dans la loi de finances rectificative de 2021, encore moins dans celle de 2022 récemment voté par le parlement. Il « s’ensuit qu’en prévoyant le coût des tests PCR normaux, l’article 6 de l’arrêté en cause viole les dispositions combinées des articles 47 et 48 de la Constitution », soutient la haute juridiction.
Par ailleurs, au regard des contingences économiques actuelles et du montant du SMIG au Gabon, la Cour estime que le taux fixé pour l’achat des tests PCR normaux « n’est ni adéquat, ni proportionnel aux circonstances de temps et de lieu », tel que prévu dans la loi n° 003/2020 du 11 mai 2020 sur l’état d’urgence sanitaire. La Cour fait savoir que si d’aventure, il s’avère nécessaire de rendre les tests PCR payants, par exemple, les taux à fixer doivent tenir compte de la réalité des situations économique et sociale que vivent les populations depuis la survenue de la pandémie de la Covid-19.
À l’article 10 qui « abroge les dispositions antérieures contenues dans l’arrêté n° 0559/PM du 25 novembre 2021 » et annonce l’entrée en vigueur des nouvelles mesures dès le 24 décembre dernier, la Cour lui reproche d’abroger un texte « qui est censé n’avoir jamais existé », puisqu’annulé par une précédente décision de la haute juridiction. Ce qui va à l’encontre de l’article 92 de la Constitution qui stipule que « les décisions de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours ; qu’elles s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles et à toutes les personnes physiques ou morales ».
Conseil de ministre convoqué
Depuis l’annulation par la Cour constitutionnelle des nouvelles mesures gouvernementales de lutte contre la Covid-19, le gouvernement n’a pas réagi. Mais, le communiqué final du conseil des ministres, convoqué ce 3 janvier 2022, sera scruté sur les nouvelles décisions prises par le gouvernement pour lutter contre cette pandémie.
D’ailleurs le Copil citoyen a affirmé au cours d’une conférence de presse, ce 3 janvier 2022, qu’il prenait acte de la décision de la Cour constitutionnelle. Mais annonce qu’il continuera la lutte pour que d’autres mesures prises par le gouvernement soient annulées. L’organisation de la société civile cite notamment, l’autorisation spéciale de circuler dans le pays, l’abandon de la facturation des tests PCR VIP « car, pratiqué en violation du décret du 10 avril 2020 », instituant un dépistage de masse gratuit de la Covid-19.
Aussi, le Copil citoyen exige du gouvernement la « publication sans délai, du rapport d’enquête parlementaire sur la gestion des fonds Covid-19 » et la mise à la disposition du Copil citoyen de tous les rapports de gestion des fonds alloués au Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil) depuis le début de la pandémie.
Sandrine Gaingne
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Dans son traditionnel discours de fin d’année prononcé ce 31 décembre 2021, le président de la République gabonaise a dressé le bilan de l’année qui s’achève. Une année 2021 marquée une fois de plus par la Covid-19 et ses impacts économiques et sociaux. Mais, malgré cette crise sanitaire, de nombreux efforts ont été consentis par les autorités pour le développement du pays.
Une année 2021 marquée de « grandes réalisations »
En 2021, plusieurs infrastructures ont été construites dans plusieurs secteurs. Notamment électricité, routes, formation… « C’est le cas de la construction du barrage hydroélectrique de Kinguélé Aval, de la centrale solaire dans la Ngounié ou encore de la rénovation des infrastructures d’alimentation en eau par le programme Piaepal (Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville) », a listé le président de la République. « À l’horizon 2023, ces différents projets permettront de fournir de l’eau au robinet tout au long de la journée. Et de l’électricité 24 heures sur 24, grâce à de l’énergie propre provenant de l’hydraulique et du solaire. Tous ces projets permettront, au surplus, de créer de nombreux emplois qualifiés », a assuré Ali Bongo Ondimba.
Le chef de l’État a également évoqué les projets routiers qui ont été relancés ainsi que de ceux qui ont été livrés au cours de l’année qui s’achève. Notamment, plusieurs dizaines de kilomètres de réseaux routiers dans Libreville, Owendo, Oyem, Port-Gentil, Mouila, Tchibanga ou Makokou.
2021 a également été marquée par la création de la nouvelle zone économique spéciale d’Ikolo, la création des zones agricoles à forte productivité pour booster le secteur agricole, la relance attendue du projet de Belinga considéré comme la mine de fer non encore développée la plus importante au monde. « Ce projet sera le projet industriel phare au Gabon dans les prochaines années. Il permettra de créer des centaines d’emplois directs, des milliers d’emplois indirects ; mais aussi de désenclaver l’intérieur du pays. Il permettra également d’accélérer la diversification de notre économie et de dégager davantage de ressources pour financer les projets d’avenir et les besoins sociaux », soutient le chef de l’État.
De belles perspectives annoncées pour 2022
S’agissant de la formation professionnelle, plusieurs nouveaux centres ont été ouverts au cours de cette année. Aussi, de nouveaux établissements de formation professionnelle sont en cours de construction et les anciens en cours de rénovation. C’est le cas du centre de formation professionnelle de Mvengue, Ntchengue, ou encore du centre de formation Basile Ondimba. Par ailleurs, de nouveaux curricula ont été établis dans le domaine de l’ingénierie électronique, de la mécanique industrielle ou encore de la menuiserie-ébénisterie.
Selon le président de la République, en 2021, bien d’autres chantiers encore ont été amorcés. C’est le cas dans le pétrole et le gaz avec la création d’une centrale à gaz à Owendo, la pêche avec la mise en production prochaine de l’usine de conserves de thon et la structuration de la filière transformation des produits de la pêche ou encore le numérique avec la digitalisation des services publics. L’ensemble de ces projets créeront à terme des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects, soutient-il.
Pour la nouvelle année, le chef de l’État se veut optimiste. Il promet de rendre les soins et les médicaments accessibles partout sur le territoire. Ce, afin de combler le déséquilibre qui existe aujourd’hui entre Libreville et le reste du pays.
Sur le plan diplomatique, le Gabon qui a mené plusieurs combats en 2021 va siéger dès ce 1er janvier 2022, et pour les deux années à venir, au Conseil de sécurité des Nations unies où il a été élu en qualité de membre non permanent. Le chef de l’État a également annoncé l’intégration probable du Gabon au sein du Commonwealth en 2022.
Covid-19
Comme 2021, l’année 2022 sera marquée par la Covid-19 et ses effets. Raison pour laquelle le chef de l’État invite ses concitoyens à se faire vacciner et à ne pas écouter les détracteurs du vaccin. Car, c’est pour l’instant, la seule « arme redoutable. Une arme qui protège » contre la pandémie, selon le chef de l’État. « Et, j’en suis convaincu, nous irons plus loin avec une réelle prise de conscience. Depuis une quinzaine de jours, la dynamique vaccinale s’est fortement accélérée. C’est salutaire… si la vaccination continue de progresser comme c’est le cas aujourd’hui, les mesures de restriction qui limitent notre mobilité sociale, comme le couvre-feu, l’accès limité ou sous conditions à certains lieux publics ou certains évènements, seront levées plus rapidement que prévu. Possiblement entre le mois d’avril et le mois de juin de l’année à venir, en fonction bien évidemment, de la donne sanitaire du moment », a-t-il promis.
Sandrine Gaingne
Dans une déclaration faite le 30 décembre dernier, le procureur de la République a dévoilé les noms des dirigeants sportifs déjà interpellés dans l’affaire d’agression sexuelle sur mineur dans le sport gabonais. Selon André Patrick Roponat (photo), trois entraineurs de football ont déjà été écroués. Il s’agit de Patrick Assoumou Eyi dit « Capello », ancien sélectionneur national des moins de 17 ans ; Triphel Mabicka, dit « Coach Kolo » et Orphée Mikala.
Les trois coachs qui ont été placés sous mandat de dépôt à la Prison centrale de Libreville sont poursuivis pour des faits de « viols sur mineurs, tentative de viols sur mineurs, agressions sexuelles, atteinte aux mœurs et mise en danger de la vie d’autrui », a déclaré le procureur de la République. Des faits qui sont punis par les articles 6, 249, 256, 257, 261 et 281 du Code pénal. Ils risquent pour cela, entre 15 et 30 ans de réclusion criminelle assortie d’une amende allant de 5 millions à 50 millions de FCFA.
Puis, il y a le Maître Martin Avéra dit « Chaka », instructeur et propriétaire d’un club de Taekwendo. Arrêté le 28 décembre dernier pour les mêmes soupçons d’agression sexuelle, ce dernier est actuellement en garde à vue pour des besoins d’enquête selon le procureur de la République.
À en croire André Patrick Roponat, « d’autres interpellations sont en cours ». Il invite par ailleurs « les victimes à se signaler au parquet ou directement dans les services désignés pour mener l’enquête en cours ». « Qu’elles en soient rassurées, l’anonymat de leur identité sera préservé vis-à-vis du grand public. La peur des représailles ou le sentiment de honte ne doivent pas constituer des obstacles dans leur conscience », assure-t-il.
Ce scandale sexuel a été dévoilé par le journal britannique The Guardian qui dit avoir recueilli des témoignages de plusieurs victimes de Patrick Assoumou Eyi. Ces abus sexuels sur mineurs dateraient de plus de 20 ans. Mais, selon le média britannique, les victimes n’ont jamais porté plainte par peur.
SG
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Tableau de bord général de la santé, carte sanitaire et annuaire statistique sont les trois instruments servant de jauge et d’outils d’aide à la décision du système sanitaire national. Mis sur pied par le projet e-Gabon Système d’information de santé au Gabon (e-GabonSIS), ces instruments visent à optimiser le pilotage de politique sanitaire et à relever les indicateurs santé au Gabon.
« L’annuaire statistique sanitaire permet effectivement de disposer des informations sur ce qui se passe à l’intérieur du système de santé. Et pour les gouvernements, c’est important de savoir de quoi souffrent les populations. Quels sont les problèmes que les services rencontrent et comment on peut améliorer la prise en charge », a déclaré Dr Aboubacar Inoua, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, la production de ses 3 documents est un objectif fixé par le président Ali Bongo Ondimba dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT). « La volonté du président de la République Ali Bongo Ondimba c’est de faire de notre système de santé un système d’excellence, un système où l'on fait du tourisme médical, un système où les pathologies infectieuses doivent être éradiquées… », a affirmé Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Au Gabon, les patients se plaignent souvent de la qualité du service au sein des structures hospitalières publiques et eGabonSIS vise l’amélioration de la prise en charge des malades, la situation sanitaire du pays et l’efficience des structures de santé.
Cette innovation technologique vient ici apporter des réponses à plusieurs questions en rapport avec l’accès des soins médicaux au Gabon, afin de permettre au plus grand nombre de malades, ceux vivant dans les zones reculées notamment, de bénéficier de certaines prestations de santé auxquelles ils ne pourraient pas accéder sans la télémédecine. « Considéré jadis comme un rêve, aujourd’hui le système de santé du Gabon est une réalité au vu des réalisations actuelles non négligeables à l’exemple de la tel-échographie qui permet d’améliorer la prise en charge des femmes enceintes dans les zones reculées telles que Coco-Beach », a indiqué Emmanuel Assoumou Nka, coordinateur du projet eGabonSIS.
Fruit de 2 années de travaux, la remise officielle de ces données stratégiques au ministre de la Santé par les responsables de ce projet a eu lieu le 29 décembre 2021 à Libreville.
Brice Gotoa
Le paiement des allocations des élèves-stagiaires de l’Ecole normale supérieure (ENS) du 4è trimestre 2021 va connaître un retard, selon un communiqué publié ce 30 décembre par l’Agence nationale des bourses du Gabon (Anbg).
L’Agence qui reste vague sur les raisons de ce retard annoncé, évoque juste « des raisons indépendantes » de sa volonté. Elle présente ses excuses pour les désagréments causés et rassure tout de même les élèves stagiaires « des dispositions urgentes prises afin de remédier à ce problème dans les meilleurs délais ».
Cette situation est susceptible de créer des remous si elle ne trouve pas une solution rapide car, régulièrement, les élèves de l’ENS ont organisé des grèves pour revendiquer ces allocations à l’époque où elles étaient gérées par le trésor public. En janvier dernier, par exemple, l’ENS a fait état de ce que « face à la récurrence d’actes répréhensibles (fermeture du portail, barricades, agression des enseignants, fausse accusation, désinformation de l’opinion par rapport aux procédures de virement, revendications fantaisistes…) liés au paiement des allocations d’études, un nouveau dispositif de paiement sera mis en œuvre ». C’est ainsi que les autorités ont alors confié la gestion des allocations directement à l’Anbg dès le 5 janvier 2021 pour éviter d’autres perturbations.
L’ENS est la seule école publique de formation des enseignants du second degré général au Gabon. Elle existe depuis plus de vingt ans. Le fichier de cette école affichait en janvier 2021, 617 élèves en formation.
Sylvain Andzongo