Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le transporteur gabonais Afrijet annonce l’ouverture dès le 16 décembre 2021 d’une ligne Paris-Libreville en partenariat avec le transporteur français La compagnie. Cette liaison se fera deux fois par semaine à raison de deux liaisons en aller-retour les jeudi et dimanche, informe un communiqué de l’entreprise.

Cependant, pour répondre à la forte demande des fêtes de noël et des congés de fin d’année, Afrijet annonce qu’elle proposera deux vols supplémentaires le 21 décembre et le 3 janvier 2022. Mais, l’ambition du transporteur né en 2005, est de proposer sur cette ligne Libreville-Paris un service régulier en classe économique pour 2022.

Les vols se feront en Airbus A321 Neo « full business », des appareils disposant de 76 places. Afrijet affirme qu'elle proposera des tarifs compétitifs. Notamment, des tarifs d’appels à 1,9 million de FCFA (soit 2900€). « Jusqu’à présent en classe affaires, le prix d’un aller-retour Libreville-Paris pouvait atteindre et même dépasser 7.500€. En toute humilité, nous allons tâcher de démontrer que qualité de service n’est pas nécessairement synonyme de tarification prohibitive », soutient Marc Gaffajoli, Administrateur d’Afrijet.

Les vols seront réalisés en partage de code avec La Compagnie. « Il était urgent de faire bouger les lignes, et nous nous sommes saisis de cette mission pour la partie gabonaise. Cette démarche innovante s’appuyant sur des partenariats avec des opérateurs spécialistes s’inscrit dans une stratégie visant à reprendre le levier « prix » en main, coté Gabonais, sans pour autant investir lourdement et à contretemps dans une flotte long-courrier », a commenté Marc Gaffajoli.

La compagnie française pour sa part s'est dite « ravie de ce partenariat avec Afrijet qui nous permet d’accéder au marché « affaires » du continent Africain qui est un marché dynamique et résilient malgré la crise. Nous avons le parfait produit pour satisfaire cette clientèle exigeante et Afrijet a la connaissance du marché qu’elle adresse déjà en régional. Cette nouvelle ligne est dès cet hiver un parfait complément d’activité à notre ligne historique Paris - New York », a déclaré Christian Vernet, président de La Compagnie. A noter que l’opérateur français selon Afrijet, est déjà connu pour avoir révolutionné le marché de la ligne entre Paris et New York en proposant des avions Airbus A321Neo en format “full business”, à des prix plus abordables.

L’ouverture de cette nouvelle ligne marque donc un tournant dans l’histoire de la compagnie gabonaise qui jusqu’ici, desservait la zone Afrique centrale et le Bénin dont la ligne a été ouverte le 4 décembre dernier.

Sandrine Gaingne

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Le Gabon vient d’être élu, en Egypte, au poste de vice-président exécutif de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco) qui regroupe une cinquantaine de membres.

Cette élection est une première pour le Gabon depuis son adhésion à cette organisation en 1983. Le Gabon sera aux côtés du représentant du Maroc qui a remporté la présidence du Conseil exécutif de l’Icesco. Durant ce mandat, le conseil exécutif aura pour mission de renforcer et promouvoir la coopération entre les États membres dans les domaines de l'éducation, la culture scientifique et la communication ; de faire connaître la véritable image de l'Islam et la culture islamique. Il s’agit également de favoriser le dialogue entre civilisations, cultures et religions ; de favoriser les interactions culturelles et de favoriser la diversité culturelle dans les États membres, en préservant les spécificités culturelles et les valeurs intellectuelles

L’élection du Gabon a été précédée par quelques signes annonciateurs. En effet, le président Ali Bongo Ondimba a reçu le 6 octobre dernier à Libreville, le Dr. Salim Mohammed Almalik, Directeur Général l’Icesco. Cette rencontre avait pour but, apprend-on, de développer des axes de coopération, notamment dans le cadre de la bataille menée par le Gabon, pour la valorisation de la femme.

Par la suite, le 12 novembre dernier, le ministère des Affaires sociales et des droits de la femme l’Icesco ont élaboré le cadre de leur coopération bilatérale. Au cours d’une visioconférence, le ministre, Prisca Nlend Koho, et l'Icesco ont débattu des axes prioritaires d'intervention sous forme de programmes. Il s'agit notamment d’une caravane humanitaire et médicale, de paix et sécurité, d'économie sociale solidaire, d'appui à l'entrepreneuriat des jeunes, de formation des leaders, d'autonomisation de Femme et de fille. Dans cette veine, le ministère et l'Icesco ont convenu de se retrouver à la mi-décembre 2021 pour formaliser techniquement la mise en œuvre de ces projets conjoints.

S.A.

La brigade mixte du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil) vient de mettre la main sur un réseau de faussaires. Ces derniers ont procédé à l’établissement illégal des tests PCR et carnets de vaccination.

« La semaine dernière, nous avons contrôlé 207 personnes qui avaient des faux documents. Parmi ces faux documents, il y avait 9 tests PCR positifs, 7 fausses attestations de vaccination et 19 fausses cartes de vaccination. Cela montre l’ampleur de ce trafic de faux documents », a déclaré Dr Rick Lauvien Engouang, coordinateur brigade mixte du Copil.a déclaré Dr Rick Lauvien Engouang, coordinateur brigade mixte du Copil.

Malgré la mise en place système de détection de faux documents sanitaires Covid-19, certains individus essayent de contourner les règles. « Nous arrivons à identifier des gens qui ont des tests positifs mais qui essaient quand même de voyager. Des gens qui ont des faux documents, qui ne se sont pas faits tester et dont susceptibles d’être positifs et qui peuvent ensuite contaminer les autres », a déploré le coordinateur.

Ce réseau n’est pas le premier à être démantelé. Lors des contrôles précédents de la brigade mixte du Copil, plusieurs fausses cartes de vaccination Covid-19 et des tests PCR avaient déjà été saisis dans les différents points de contrôles mise en place sur le territoire national.

Brice Gotoa

La compagnie d’assurance Assinco, filiale à 60% du groupe bancaire BGFI holding corporation, a annoncé le 8 décembre avoir obtenu le certificat ISO 9001 version 2015.

Ce certificat attribué par le Bureau Veritas le 3 décembre 2021 certifie que le système de gestion du leader gabonais du segment IARD (incendie, accidents et risques divers), a été audité et jugé conforme aux exigences des normes de système de gestion de la norme internationale. Notamment s’agissant de la gestion des sinistres, la gestion du réseau des apporteurs d’affaires, la conception et le développement des produits d’assurance, la gestion de la relation client, la réassurance…

Ce certificat est valable jusqu’au 2 décembre 2024, sous réserve du fonctionnement « continu et satisfaisant » du système de management de l’entreprise, indique le Bureau Veritas.

Assinco rejoint donc la liste fermée des sociétés gabonaises ayant obtenu la version 2015 de la certification ISO 9001 du Bureau Veritas. Dans cette liste, l’on compte Ascoma, dans le domaine du courtage d'assurances et de réassurances et dans la gestion des dépenses de santé, l’opérateur de téléphonie Gabon Télécom, ainsi que le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) entre autres.

D'après le site Iso, la certification ISO 9001:2015 spécifie entre autres les exigences relatives au système de management de la qualité lorsqu'un organisme démontre son aptitude à fournir constamment des produits et des services client conformes aux exigences légales et réglementaires applicables. Cette certification oblige donc la compagnie Assinco à adapter sa démarche qualité pour mieux satisfaire ses assurés.

S.G

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Les artisans des secteurs de l'agroalimentaire, du cosmétique et du textile du Gabon, devraient bientôt bénéficier d’une formation de l'Agence gabonaise de normalisation (Aganor) sur les normes applicables à leurs produits, a annoncé l’Agence.

Il s’agit des normes NGA 13500, sur l’étiquetage des denrées alimentaires préemballées, la norme NGA 2005 applicable dans le cosmétique. Cette dernière est la norme des bonnes pratiques de fabrication (BPF) et des lignes directrices relatives aux bonnes pratiques de fabrication. Et enfin, la norme NGA 2006 qui est la norme générale d'étiquetage des produits cosmétiques. Pour en bénéficier, il faut débourser la somme de 25 000 FCFA, apprend-on.

L’objectif d’après l’Aganor est que ces artisans puissent au terme de la formation, avoir « une parfaite maîtrise des mentions obligatoires et améliorer le design des étiquettes, une bonne maîtrise des enjeux de la qualité ». Mais aussi « une meilleure facilitation en matière de distribution des produits artisanaux dans les centres commerciaux du pays ».

Une telle formation devrait donc permettre aux artisans d’avoir des produits de meilleure qualité et donc plus compétitifs sur le marché. Et de tirer ainsi un meilleur profit de de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) dont l’entrée en vigueur effective reste attendue. C’est un marché commun africain de 1,3 milliard de consommateurs où les produits vont circuler et s’échanger sans barrières douanières.

Initialement programmée pour les 8, 9 et 10 décembre 2021 à Libreville, cette formation a finalement été renvoyée à une date ultérieure en raison des « nombreuses demandes enregistrées à Libreville et à l’intérieur du pays », justifie l’Aganor.

SG

Après le renvoi de la première audience le 6 décembre, le juge des référés du Tribunal du travail de Libreville a finalement entendu les parties ce 8 décembre dans le cadre de l’affaire opposant l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) contre la société pétrolière Perenco Gabon accusée d’imposer le vaccin obligatoire anti-Covid-19 à ses employés.

Au cours de cette audience, chaque partie a soutenu ses arguments. Pour l’Onep, Perenco a outrepassé la loi en imposant le vaccin à ses employés. Perenco Gabon pour sa part estime qu’il n’en est rien mais que la vaccination vise à préserver des vies. Le Juge a alors annoncé le verdict pour le lundi 13 décembre 2021 à 13h.

Au début de l’affaire, c’est une note de service qui a mis le feu aux poudres. Perenco jugeant faible la moyenne du personnel (38%) ayant reçu au moins une première dose de vaccin a exigé qu’à partir du 1er décembre 2021, « l’accès au site est conditionné à un test négatif de moins de 72h + passe vaccinal/sanitaire ». Pis, a précisé l’entreprise, « pour un agent médicalement vulnérable, l’absence de vaccination, même justifiée, peut présenter une inaptitude à accéder aux installations Perenco ».

Pour l’Onep, « L’action de Perenco est un trouble manifestement illicite qu’il conviendra au juge des référés de faire cesser ». Elle soutient que la vaccination n’est pas obligatoire au Gabon.

S.A.

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Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a inauguré ce 8 décembre 2021, le nouveau village de Biniomi, près de Franceville, dans la province du Haut-Ogooué. Financé par la société Nouvelle Gabon Mining à hauteur de 1,1 milliard de FCFA, ce nouveau village a été construit dans le but de recaser les populations de Biniomi. Car, le site qu’elles occupaient est impacter par le projet d’exploitation d’une mine manganèse piloté par la société Nouvelle Gabon Mining.

Construit sur une superficie de 60 ha à environ 500 m de la rivière Djoumou, ce nouveau village dispose d’une route en terre de 3.5 Km, 41 maisons dont 34 maisons en briques de terre stabilisées comprenant chacune 3 chambres, 5 maisons en briques de ciment. Aussi, on y trouve un dispensaire, 2 magasins, un marché, 2 églises, 21 toilettes disséminées dans le village… Les travaux ont été réalisés par la PME DDH, une entreprise locale exerçant dans le BTP et aussi dans l’agriculture, sous la supervision directe des ingénieurs de la société Nouvelle Gabon Mining.

« Ce projet constitue un maillon complémentaire dans la matérialisation des engagements politiques en faveur des populations locales, notamment celles riveraines des sites miniers », a affirmé le ministre du Pétrole, du Gaz et des mines, Vincent de Paul Massassa.

Pour la Nouvelle Gabon Mining, ce nouveau Biniomi est plus moderne que celui dans lequel vivaient les populations avant leur relocalisation. Un argument qui a d'ailleurs pesé pour réussir à convaincre ces populations à quitter leurs anciennes habitations, afin de laisser libre court à la filiale de l’indien Coalsale Group, d’y exploiter du manganèse, apprend-on.

L’usine de traitement du manganèse à Biniomi a été mise en service en 2017 par la Nouvelle Gabon Mining. Cette dernière a acquis en 2013 les droits miniers détenus par le groupe BHPBilliton et a signé début 2020 un contrat d'exploration et de partage de production, pour le gisement d’Okondja, pour une production potentielle estimée à 2 millions de tonnes par an.

Sandrine Gaingne

Après pratiquement deux ans de suspensions, la compagnie aérienne publique camerounaise, Camair-Co, va reprendre les vols à destination de Libreville, au Gabon.

« Camair-Co reprend les vols régionaux à partir du 17 décembre [2021]. Deux vols par semaine vers Libreville, lundi et vendredi », renseigne la compagnie aérienne. Elle rouvre ainsi une ligne vers la capitale gabonaise après une période de turbulence au cours de laquelle, elle a été pratiquement en cessation d’activités du fait du manque de moyens financiers et l’impact de la pandémie du coronavirus en 2020 qui a paralysé le secteur.

La reprise des vols vers Libreville intervient dans un contexte où la compagnie aérienne publique camerounaise a bouclé l’achat de deux nouveaux aéronefs pour densifier sa flotte. Il s’agit d’aéronefs de type Bombardier Q400, que la compagnie avait déjà expérimenté en leasing au cours de l’année 2018.

Des sources fiables indiquent que ce redéploiement de Camair-Co est stratégique dans ce sens qu’il intervient au moment où le Cameroun va accueillir la Coupe d’Afrique des nations en janvier 2022. Ainsi, la compagnie pourrait gagner des parts de marché sérieusement disputées par Afrijet ou Air Sénégal qui vient d’augmenter ses fréquences en Afrique centrale, dont la destination de Libreville.

La conquête du marché gabonais par la compagnie camerounaise intervient dans un environnement assez concurrentiel, où opèrent déjà environ dix transporteurs : Afrijet, le transporteur gabonais, Asky airlines, Ethiopian Airlines, Rwandair, entre autres.

Sylvain Andzongo

Le Syndicat de l’éducation nationale (SENA) maintient son mot d’ordre de grève illimitée. « Les enseignants désabusés attendent des réponses concrètes. Votre projet de radier les enseignants relève de la pure démagogie », a déclaré Fridolin Mve Messa, secrétaire général du SENA. Il s’exprimait ainsi au cours d’un point de presse organisé le 07 décembre dernier à la suite des menaces de radiation formulées par le gouvernement contre les grévistes.

Pour les enseignants, le mouvement de grève a été organisé en toute légalité. « La grève n’est ni une faute professionnelle, ni un délit encore moins un crime », a rappelé Fridolin Mve Messa, porte-parole de la coalition des syndicats grévistes.

Les grévistes contestent par ailleurs le niveau de traitement des dossiers de régularisation communiqué par le ministère de l’Education nationale. « Contrairement aux 390 dossiers non traités, annoncés par le conseiller du ministre, il reste en réalité 682 dossiers en attente, sans compter ceux des promotions 2015 et 2020 », a déploré le secrétaire général du SENA.

Suspectés par le gouvernement d’avoir un agenda politique derrière leur mouvement d’humeur, les enseignants gréviste s’en défendent. « Cette allégation sans fondement est un aveu d’incapacité du gouvernement à trouver des solutions aux revendications légitimes posées par notre regroupement. Ce disque qui nous a toujours été servi à pareil moment est déjà rayé, il est donc temps pour le gouvernement de changer de paradigme », a indiqué Fridolin Mve Messa.

Rappelons que c’est depuis la rentrée scolaire 2021-2022 au mois d’octobre que les enseignants ont entamé cette grève illimitée. Ils revendiquent le recrutement de nouveaux enseignants dans la fonction publique, les avancements et les reclassements des enseignants suspendus depuis quelques années, ainsi que le paiement des rappels de soldes... Pour dissuader les enseignants à poursuivre leur grève, le gouvernement envisage de de suspendre les salaires des grévistes et radier les absentéistes du corps enseignant du secteur public.

Brice Gotoa

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a bouclé avec succès son emprunt obligataire « BDEAC 5,60% net 2021-2028 », à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), basée à Douala, la capitale économique camerounaise. Selon les résultats de cette opération livrée le 7 décembre 2021 à Brazzaville, la capitale congolaise, cette institution financière sous-régionale a mobilisé une enveloppe totale de 114,8 milliards de FCFA au terme de l’opération, sur un besoin initial de 100 milliards de FCFA.

« Cette performance de la banque est exceptionnelle. Car, elle est meilleure que celle obtenue il y a une année (107 milliards de FCFA), mais également parce qu’elle s’est déroulée dans un environnement plus concurrentiel avec notamment l’émission des obligations des États de la sous-région sur le même marché. Cette performance traduit surtout l’appréciation positive que les investisseurs et les épargnants portent sur la qualité de la signature de la banque », soutient la BDEAC dans un communiqué officiel.

Cette opération de levée de fonds, qui s’est déroulée du 15 novembre au 2 décembre 2021, « a touché toutes les couches de la population de la sous-région et la diaspora », fait observer la BDEAC. La banque souligne cependant la forte participation des banques et des établissements de microfinance de la sous-région, qui ont, à eux seuls, pourvu plus de 89% de l’enveloppe globale.

« Cette enveloppe, qui constitue la seconde phase d’un plan de financement de 300 milliards de FCFA [sur la période 2020-2022], approuvé par son assemblée générale en 2020, devrait consolider la promptitude de la banque à répondre aux différents appels de fonds, dans le cadre des projets intégrateurs ; et appuyer la relance économique par un renforcement du financement du secteur privé », informe l’institution financière sous-régionale.

Brice R. Mbodiam

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