Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Les trois syndicats les plus importants du secteur pétrolier au Gabon ont signé ce 15 décembre une note annonçant « le déclenchement imminent d’une grève générale » pour protester contre le pass sanitaire (obligation vaccinale et test Covid-19) en vigueur dans le pays. Il s’agit du Syndicat national des travailleurs du secteur de l’Eau et électricité (Syntee), le Syndicat des employés ex-employés retraités du pétrole et activités connexes (Seerpac) et l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep).

« Considérant que le gouvernement et les employeurs ont instauré la discrimination des travailleurs non-volontaire au vaccin, et ce, en violation du Code du travail qui dispose en son article 9 alinéa 1 que : tous les travailleurs sont égaux devant la loi et bénéficient de la même protection et des mêmes garanties ; considérant que, la non-exigence d’un test PCR négatif aux personnes vaccinées susceptibles de contaminer le virus, le gouvernement et les employeurs ont décidé de la mise en danger de la vie des travailleurs non volontaire au vaccin ; nous annonçons le déclenchement d’une grève générale dès le lundi 27 décembre 2021 sur l’ensemble des installations des sociétés des secteurs précités », lit-on dans la note conjointe des syndicats.

L’annonce de cette grève intervient dans un contexte où l’Onep mène des batailles contre les sociétés pétrolières qui exigent un pass sanitaire à leurs employés pour accéder au lieu du travail. La dernière bataille en date a été menée contre Perenco Gabon à qui la Justice a quand-même donné raison.

Face à son désaveu devant la Justice, Sylvain Mayabi, le secrétaire général de l'Onep, indique que l’Onep fera appel. Car, soutient-il, l’action de Perenco est un trouble « manifestement illicite » qu’il conviendra de faire cesser. Selon l’Onep, la vaccination n’est pas obligatoire au Gabon.

Sylvain Andzongo

 

Suite à la récente acquisition d’un nouveau matériel informatique pour contrôler la toxicité des produits maraîchers, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) vient de saisir des tonnes de produits phytosanitaires chez des producteurs au Gabon.

« Les contrôles effectués ont permis de sensibiliser près de 435 opérateurs économiques du secteur maraîcher répartis sur 120 hectares de surfaces agricoles utilisées. Les analyses rapides réalisées ont mis en évidence des manquements trop nombreux entraînant la saisie de 6 tonnes de produits phytosanitaires sur l’ensemble du territoire national », renseigne l’Agence.

C’est pour garantir la qualité des cultures maraîchères, que l’agence procède à la saisie des produits phytosanitaires illégaux d’une part, mais également, à la saisie des fruits et légumes incriminés tout en balisant les zones de culture. « Les professionnels de la filière doivent se conformer à la réglementation en vigueur au niveau national en matière de protection des végétaux. L’Agasa, en tant qu’autorité nationale de protection des végétaux, est chargée de veiller au respect de ces pratiques phytosanitaires », souligne l’Agence.

En novembre dernier, l’Agasa s’est dotée d’équipements de haute technologie comprenant des Greentest Eco, des kits de détection rapide de résidus de pesticides dans les fruits et légumes. Ces équipements permettent d’obtenir des résultats rapides et précis. Ces analyses sont réalisées dans les différents postes frontaliers d’inspections, les points de vente et les périmètres maraîchers, et en cas de résultats positifs dépassant le seuil autorisé, les produits sont saisis et détruits

S.A.

Le gouvernement a organisé les 13 et 14 décembre 2021 à Libreville un atelier de validation des référentiels de formation des filières industrielles, bois, hôtelière et métier de l’apprentissage dual. Cette rencontre a permis aux représentants des secteurs public et privé de valider 29 programmes de l'enseignement professionnel et technique. Notamment 3 programmes d'étude de la filière bois du centre sectoriel BTP/bois, 16 pour les filières de l'enseignement technique et de formation professionnelle et 10 programmes de formation en apprentissage dual.

 « Cet atelier est la concrétisation d’un long processus qui a consisté dans un premier temps, à interroger le milieu professionnel dans le but de recueillir des informations pertinentes sur l’activité du travail. Cette phase a abouti à l’élaboration d’un rapport d’analyse de Situation de travail (AST) par métier. Dans un deuxième temps, cette analyse a permis aux équipes constituées de formateurs, de professionnels, d’experts métiers et de méthodologues sous la supervision des consultants, de produire différents programmes de formation » a déclaré Célestine Ba Oguewa, chef de projet de la task force « Ouverture des Centres de formation professionnelle » à l’ouverture des travaux.

D’après le directeur de l’Enseignement professionnel, Serge Obame Meviane, le Gabon est passé de la 1ère transformation à la 3e transformation dans le secteur bois, ce qui nécessite de nouveaux profils de compétence. « On a pensé qu’il faut former des personnels qui peuvent s’insérer facilement et impliquer au maximum ceux qui sont à même de le faire. C’est le secteur privé qui va définir le besoin de compétence. C’est dans ce cadre-là que ces curricula ont été élaborés », a expliqué Serge Obame Meviane.

Selon lui, les anciennes filières ont été redimensionnées de telle sorte que les structures, le capital humain et les ressources pédagogiques notamment les curricula soient pris en compte pour mener une action de formation efficace pour permettre aux jeunes de s’insérer dans le monde du travail.

Le Gabon est engagé dans une profonde réforme de son système d’éducation et de formation professionnelle notamment sur les plans pédagogique et infrastructurel.

Sur le plan pédagogique, il s’agit d’une modernisation et d’une révision des curricula, ainsi qu’un renouvellement des filières de formation, afin de les adapter aux besoins des secteurs productifs identifiés dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) 2021-2023. Sur le plan infrastructurel, le gouvernement s’investit pour doter le Gabon de structures de formation de référence, en vue de garantir l’autonomisation et l’insertion professionnelle des jeunes. 

Les nouveaux programmes pédagogiques seront mis à la disposition de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle au Gabon dès la prochaine rentrée scolaire. Notamment dans le Centre de formation et de perfectionnement professionnels Basile Ondimba (Cfppbo) de Libreville, le lycée technique national Omar Bongo Ondimba, le Centre multisectoriel de Nkok et Lycée technique Nyonda Makita de Mouila...

Brice Gotoa

Pour conclure avec succès la première revue de son second programme triennal avec le Fonds monétaire international (FMI), le Gabon devra encore mener trois actions majeures, a indiqué ce 14 décembre le chef de mission pour le Gabon, Boileau Loko, au cours d’une conférence de presse à Libreville. Cette rencontre avec les médias avait pour but de faire le point de la mission qu’il a pilotée du 8 au 14 décembre 2021 dans le pays au titre de la première évaluation de la mise en œuvre de cet accord conclu en juillet 2021 au titre du Mécanisme élargi de crédit (Medc) pour un montant de 553,2 millions de dollars américains (307 milliards de FCFA). 

Ces trois actions sont : l’adoption d’un plan d’apurement des arriérés intérieurs, la finalisation et la publication du rapport d’audit des dépenses liées à la pandémie de la Covid-19 et la publication des noms et des nationalités des bénéficiaires des marchés publics. « Dès que toutes les actions préalables sont en place et que nous sommes confortables avec les progrès réalisés, nous pouvons envisager un conseil d’administration dans les prochains 60 jours pour achever la revue », a affirmé Boileau Loko. Et à en croire ce dernier, ces actions sont déjà relativement avancées et il ne reste plus que leur finalisation.

60 milliards de FCFA en jeu

Si Libreville passe avec succès cet examen devant le conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods, il devrait bénéficier d’un paiement de 60 milliards de FCFA correspondant à la 2e tranche du financement global attendu du Fonds. Après l’approbation du programme, le pays avait déjà obtenu un premier paiement de 115,25 millions de dollars américains (près de 64 milliards de FCFA). En cas d’échec, le pays court le risque de perdre cette 2e tranche de financement.

Il faut dire que comme le premier (2017-2020), le nouveau programme avec le FMI consiste à réaliser des réformes et des objectifs économiques pour obtenir des prêts à des conditions favorables (taux d’intérêt nul, maturité longue). Tout au long de sa durée (juillet 2021 - juillet 2024), la mise en œuvre du programme sera donc évaluée tous les six mois. Encore appelé revue, cet examen, en cas de réussite, est sanctionné par un décaissement. 

Prochaines réformes

Si le Gabon a pris du retard en matière de réformes structurelles, « les performances relatives aux objectifs quantitatifs du programme sont globalement satisfaisantes », estime Boileau Loko. Pour l’illustrer, le chef de mission indique que « l’évolution budgétaire semble être globalement conforme aux objectifs du programme ». À l’en croire aussi, après la récession de 2020 (-1,8%), la croissance économique devrait atteindre 1,5% en 2021 et s’accélérer en 2022 pour atteindre 3% à mesure que la reprise s’affirme.

Mais ces prévisions dépendent aussi bien de l’évolution de la pandémie et des cours du pétrole que de la mise en œuvre des réformes budgétaires et de gouvernance. Les services du FMI encouragent donc les autorités à accélérer les réformes pour renforcer le secteur bancaire, améliorer l’environnement des affaires, favoriser le développement du secteur privé et protéger les populations les plus vulnérables.

Par ailleurs, la mission recommande la mise en œuvre de toutes les mesures fiscales convenues dans le programme initial et celles nécessaires pour compenser le manque à gagner potentiel en 2021. À cet égard, estime Boileau Loko, il est important de mieux cibler les mesures d’aide aux Gabonais économiquement faibles, de poursuivre les efforts pour réduire les déperditions et accroitre les recettes des secteurs pétroliers et miniers, de réduire les exonérations et accroitre les recettes non pétrolières, de réduire les compensations, notamment celles liées à la TVA. Ces recommandations devraient inspirer les politiques économiques et réformes structurelles qui vont constituer la base du programme en 2022.

Sandrine Gaingne

Les résultats de la première phase du Recensement général de l’agriculture (RGA) sont désormais connus. « Contrairement au message véhiculé par la pensée collective, les Gabonais aiment l’agriculture. Nous dénombrons une population de 353171 personnes vivant dans les ménages agricoles dont 105932 sous des exploitations agricoles. Parmi ces exploitants, des personnes de nationalité gabonaise avec un effectif de 92546, représentent globalement 95,4% des exploitants agricoles de notre pays », a déclaré Biendi Maganga Moussavou, ministre gabonais de l’Agriculture

Selon ces résultats, le manioc avec 64% de parcelle cultivée et la banane 26% de parcelle, restent les principales spéculations cultivées sur l’ensemble du territoire national. Cette enquête réalisée 50 ans après celle de 1973 permet de disposer d’une carte agricole nationale. « Cette première phase a permis de dénombrer les ménages agricoles et de développer une carte pour la planification des politiques agricoles et leurs réalisations. Les chiffres qui nous sont communiqués aujourd’hui sont le fruit du travail de près de mille personnes mises à la disposition du RGA et d’un appui de nos partenaires techniques et financiers. Ces personnes regroupées en équipe ont travaillé sur l’ensemble du territoire national », a indiqué Nicole Janine Lydie Roboty Mbou, ministre de l’Economie et de la relance

Pour la responsable résidente de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouedraogo, sachant que l’activité essentielle des populations dans ces zones est l’agriculture, disposer des données à jour sur leurs activités aiderait le gouvernement à la définition des politiques visant à améliorer les revenus et les conditions de vie de ces exploitants agricoles.

Lancé en 2019, le RGA vise à identifier la structure des exploitations agricoles de types traditionnel et moderne au niveau national. In fine, il s’agit de trouver des solutions pour atténuer la dépendance alimentaire et agricole du pays et de diversifier l’économie à travers la mise en valeur du potentiel agricole. La publication de ces résultats a été suivie du lancement de la deuxième phase de ce projet.

Brice Gotoa

Auditionné il y a quelques jours par le Sénat, le ministre de l’Agriculture Biendi Maganga-Moussavou (photo) a sollicité pour l’année 2022, un budget de 24,9 milliards FCFA. En hausse de 10,1 milliards de FCFA par rapport au budget arrêté dans la loi rectificative de 2021, cette enveloppe budgétaire « permettra de poursuivre la réalisation de la vision du président en matière de politique agricole », a expliqué le membre du gouvernement.

Ainsi, dans cette enveloppe budgétaire, 21,6 milliards de FCFA seront consacrés uniquement à la mission agriculture, élevage et pêche contre 14,8 milliards de FCFA dans la loi de finances rectificative de 2021. Biendi Maganga-Moussavou affirme à cet effet que les efforts déjà consentis en 2021 dans ce cadre ont aboutis notamment à « la construction de 5 laboratoires, du port sec d’Eboro, de 5 centres de pêches mais aussi la mise à disposition des terres agricoles avec un foncier sécurisé ».

Le reste des 24,9 milliards de FCFA servira d’après le membre du gouvernement au développement durable de la pêche. Soit une enveloppe de 3,3 milliards de FCFA en 2022 pour développer et promouvoir le secteur halieutique, la surveillance et la réglementation en matière de pêche et la promotion d’une aquaculture commerciale. Dans la loi de finances rectificative 2021, cette mission n’avait pas été budgétisée.

A travers les différents projets à mettre en œuvre en 2022, le gouvernement entend se rapprocher de ses objectifs pour 2023.  Notamment améliorer la contribution du secteur agricole au produit intérieur brut du Gabon. Car, pour l’instant, cet apport reste marginal avec un taux de moins de 10% du PIB.

Sandrine Gaingne 

L’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), le syndicat le plus représentatif du secteur pétrolier au Gabon, a perdu son procès intenté près le tribunal du Travail de Libreville, contre la société pétrolière Perenco Gabon accusée d’avoir imposé le vaccin anti-Covid-19 obligatoire à ses employés à partir du 1 décembre 2021.

Le 13 décembre, Marie Christine Mandjedi épouse Lebama, président du tribunal et juge de référé a rendu une ordonnance selon laquelle, « la note de service querellée a été prise par la société Perenco en conformité aux recommandations de la direction générale des Hydrocarbures et ce dans le cadre de l’état d’urgence institué par le gouvernement toujours en vigueur ; attendu qu’au regard de tout ce qui précède et sans qu’il soit nécessaire d’examiner le surplus des prétentions, il convient de débouter l’Onep en toutes ses demandes »

La juge ajoute qu’il n’a pas été démontré que les employés non vaccinés des différents sites de production de la société Perenco ont été interdits d’accès au sein desdits sites encore moins ceux dépourvus de test PCR Covid négatif. Concernant l’accusation de trouble contre Perenco, la juge estime qu’elle n’a pas prospéré. Elle demande par conséquent de condamner l’Onep aux dépens.

En réaction à ce verdict, Sylvain Mayabi, le secrétaire général de l'Onep, indique que l’Organisation fera appel. Car, soutient-il, l’action de Perenco est un trouble manifestement illicite qu’il conviendra de faire cesser. Selon l’Onep, la vaccination n’est pas obligatoire au Gabon.

Au début de l’affaire, c’est une note de service qui a mis le feu aux poudres. Perenco jugeant faible la moyenne du personnel (38%) ayant reçu au moins une première dose de vaccin a exigé qu’à partir du 1er décembre 2021, « l’accès au site est conditionné à un test négatif de moins de 72h + passe vaccinal/sanitaire ». Pis, a précisé l’entreprise, « pour un agent médicalement vulnérable, l’absence de vaccination, même justifiée, peut présenter une inaptitude à accéder aux installations Perenco ».

Sylvain Andzongo

Les assises nationales sur la gestion des conflits homme-éléphant se tiendront à Libreville du 15 au 17 décembre 2021. Organisées par le ministère des Eaux et forêts, ces assises permettront d’arrêter de manière consensuelle et concertée la stratégie et le plan d’action national pour réduire le conflit homme-faune. D’après le gouvernement, il est question d’améliorer la sécurité alimentaire des populations en préservant la faune, qui joue un rôle essentiel dans la régénération des écosystèmes.

« La quasi-permanence du conflit homme-éléphant qui se caractérise par la précarité́ des populations, l’absence de retombées positives et la recrudescence du conflit, constitue à la fois un blocage à la mise en œuvre de la politique de la conservation et un risque potentiel d’instabilité́ politique et sociale », renseigne le ministère des Eaux et Forêts.

Ces assises interviennent à la suite des consultations provinciales menées le 14 juillet dernier par le ministre des Eaux et Forêts, Pr Lee White, et son ministre délégué, Charles Mve Ellah. Les deux membres du gouvernement se sont rendus tour à tour dans les chefs-lieux des 9 provinces du Gabon afin d’échanger avec les populations et les différentes autorités provinciales et locales. Cette mission a permis de faire un état des lieux dudit conflit qui constitue une menace pour la sécurité et la viabilité des moyens de subsistance des communautés rurales.

Les recommandations formulées par les populations, à l’issue des consultations provinciales, portaient entre autres sur l’opérationnalisation dans les meilleurs délais des battues administratives, l’indemnisation des populations victimes, l’extension du programme de construction de clôtures électriques et la prise en charge des cas d’agression.

Au Gabon, les conflits hommes-faunes deviennent récurrents dans les différentes localités du pays. Selon les données du ministère des Eaux et forêts, sur la période allant de 2016 à 2020, environ 9000 plaintes écrites et orales ont été enregistrées.

Brice Gotoa

Le ministre gabonais du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, a annoncé que les boites de nuit et les snack-bars ouvriront à compter du 15 décembre prochain. L’annonce a été faite ce 13 décembre 2021 au cours de la conférence de presse du gouvernement sur la riposte sanitaire contre la Covid-19. Le membre du gouvernement a toutefois précisé que l’accès sera conditionné par la présentation d’un pass-vaccinal.

« Les boites de nuit à partir du 15 décembre seront ouvertes à condition pour les propriétaires d’être vaccinés et de vacciner leurs personnels. À condition aussi pour les usagers de détenir une carte de vaccination », a déclaré Hugues Mbadinga Madiya.

Selon le membre du gouvernement, cette mesure a pour vocation de permettre à ces opérateurs économiques de faire de nouveau du chiffre d’affaires, mais à condition d’appliquer de manière stricte le protocole sanitaire.

Cette décision intervient dans un contexte où les autorités gabonaises vont mettre fin à la gratuité du test PCR à compter de ce 15 décembre 2021 et exiger la présentation d’un test PCR négatif ou d’une attestation de vaccination avec QR Code pour tout déplacement dans les lieux publics.

Au Gabon, seules 173 123 personnes sont complètement vaccinées au 11 décembre 2021, soit 17,05% de la population. L’objectif fixé par le gouvernement gabonais est de vacciner 60% de la population à l’horizon 2022.

Brice Gotoa

Le confinement dans un hôtel imposé par le gouvernement aux voyageurs qui arrivent au Gabon est désormais de cinq jours, a annoncé le ministre du Tourisme au cours de la conférence de presse du gouvernement ce 13 décembre 2021.

« Désormais, les personnes non vaccinées qui rentrent au Gabon, devront faire l’objet d’une quarantaine de cinq jours avant de pouvoir effectivement aller à l’extérieur de l’aéroport ou de Libreville », a déclaré Pascal Houangni Ambouroue.

Cette décision exempte toutefois les voyageurs présentant un certificat de vaccination, ou encore les personnes malades ou convalescentes et nécessitant un suivi médical approprié sur présentation de justificatifs entre autres, apprend-on.

Ce confinement obligatoire se fait dans l’un des hôtels agréés par l’Agence gabonaise de tourisme (Agatour). La réservation des chambres d'hôtel se fait depuis le pays départ des voyageurs et sur une plateforme numérique dédiée. A leur arrivée à Libreville, les voyageurs sont conduits dans les hôtels de leur choix. Ils ne les quittent que si le test Covid réalisé au terme du séjour par le personnel de santé du Gabon est négatif.

A travers cette quarantaine, le gouvernement veut éviter un nouvel emballement du rythme des contamination avec l’apparition du nouveau variant Omicron.

S.G.

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