Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a procédé le 23 décembre 2021 à la signature d’un mémorandum d’entente avec Gabon special economic zone SA (GSEZ) et la société Foresight Worldwide. Cette convention porte sur la création d’une école spécialisée en soins infirmiers au Gabon. Cette première école sera construite au sein de la Zone économique spéciale de Nkok. Elle permettra d’offrir des ressources humaines de qualité jouissant d’une expertise de spécialisation dans différents domaines de la santé tels que la chirurgie, le bloc opératoire, la cardiologie, la neurochirurgie…

« On veut une école de formation en soins infirmiers spécialisés pour permettre de répondre au déficit de personnel paramédical qui aujourd’hui reçoit plutôt une formation généraliste. Alors qu’avec les structures de références que nous avons, que sont les CHU (Centres hospitaliers universitaires), nous avons besoin d’avoir un personnel de santé qualifié avec une expertise de spécialisation notamment en bloc opératoire, en chirurgie, en cardiologie, en radiologie. Et c’est ce qui créera une plus-value en termes de renforcement de notre système de santé », a déclaré Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Cette signature s’inscrit dans de la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Pour Gsez la santé fait partie des piliers de la société. « Nous nous sommes sentis tout de suite interpellés à l’appel de l’Etat sur cette initiative. C’est un partenariat tripartite entre la République gabonaise, la société Foresight, et Gsez. Foresight qui est le partenaire technique va accompagner l’Etat gabonais pour la mise en place de cette école de soins infirmiers », a indiqué Igor Nyambie Simard, directeur général de Gsez. Selon le ministère de la Santé, ce mémorandum est conclu pour une durée de six mois à compter de sa signature. A la date d’échéance, le mémorandum prendra fin sans aucune formalité, ni indemnité, apprend-on.

Alors que le Gabon dispose des structures modernes en matière de santé, les populations se plaignent régulièrement de l’accueil et de la qualité des soins dans ces structures sanitaires publiques.

Dans le cadre du PAT, les autorités s’investissent pour améliorer l’accessibilité aux structures sanitaires publiques et privées. Il est également prévu le renforcement des facteurs favorisant le développement du secteur santé et permettant une couverture sanitaire plus élargie qui réponde aux besoins de la population.  

Brice Gotoa

Le gouvernement gabonais a lancé l’application e-solde le 27 décembre 2021. C’est une solution qui permet, au moyen d’internet, aux usagers de visualiser et de produire directement et de façon exclusive un certain nombre d’informations les concernant.

D’après Sosthène Ossoungou Ndibangoye, ministre du Budget, cette application va permettre de réduire les affluences au niveau des guichets pour ce qui est du solde, atténuer les coûts de gestion liés à l’impression des bulletins. A titre illustratif, la production des bulletins coûte chaque année environ 15 millions de FCFA à l’Etat, soutient le ministre du Budget.

Cette application va améliorer l’égalité dans l’accès aux services publics. Car, « jusqu’à aujourd’hui, les usagers vivant à l’intérieur du pays étaient par exemple obligés de venir à Libreville pour se procurer un bulletin blanc ou une fiche administrative. Désormais ce ne sera plus le cas. e-solde permettra de régler ce problème. e-solde est une application qui s’adresse à l’ensemble des agents statutaires dans cette phase du projet, et également aux agents contractuels de l’Etat », explique Sosthène Ossoungou Ndibangoye.

Accessible via la plateforme www.esolde.ga, l’utilisation de cette application est assujettie à un enregistrement préalable des usagers. L’accès à la plateforme est authentifié par un mot de passe. Les données qui y sont contenues sont sécurisées grâce à un QR-Code, rassure le gouvernement.

L’application e-solde est lancée dans le cadre du projet de dématérialisation de l’administration gabonaise, l’un des projets contenus dans le Plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise à l’horizon 2023. Au cours des prochaines années, l’objectif est d’améliorer les performances de l’administration gabonaise et permettre aux usagers d’accéder plus facilement aux données et informations. C’est dans la même veine que le gouvernement a entrepris cette année 202 d’informatiser des structures sanitaires de santé à travers eGabon Système d'information de santé du Gabon (eGabonSIS).

S.G.

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Le Gabon vient d’assouplir les mesures restrictives autour des voyageurs en provenance de certains pays d’Afrique frappés par le variant Omicron (Afrique du Sud, Botswana, Zimbabwe, Namibie, Lesotho, Eswatini, Mozambique et Angola). « Afin de permettre aux ressortissants gabonais impactés par ladite mesure [mesure d’interdiction des vols] de rejoindre leur domicile habituel, le gouvernement décide de mettre en œuvre une procédure d’autorisation spéciale d’embarquer à leur profit. À cet effet, les ressortissants gabonais présents dans ces pays respectifs sont autorisés à embarquer sur les vols des compagnies aériennes arrivant à Libreville, sur présentation d’une autorisation spéciale d’embarquer, préalablement délivrée par le ministère des Affaires étrangères ou les services consulaires couvrant les pays de provenance », lit-on dans un communiqué du ministre des Transports, Brice-Constant Paillat, diffusé le 23 décembre.

Par ailleurs, indique le membre du gouvernement, toutes les mesures relatives à l’arrivée des passagers internationaux sur le territoire gabonais demeurent applicables : présentation d’un résultat négatif du test PCR effectué 72 heures au plus tard avant la date d’embarquement ; soumission au test PCR dès le débarquement à l’aéroport ; mise en isolement durant 24 heures dans un établissement agréé jusqu’à la communication des résultats de leur test ; obligation pour le passager de se mettre à la disposition des autorités sanitaires compétentes en cas de résultat positif au test effectué.

Cet assouplissement intervient pratiquement un mois après que le gouvernement gabonais a interdit le 29 novembre dernier l’entrée au Gabon des passagers et vols en provenance des huit pays africains susmentionnés. À travers cette mesure d’urgence, les autorités gabonaises tentaient ainsi d’empêcher la propagation du nouveau variant du Covid-19, l’Omicron, sur le territoire.

Découvert en Afrique du Sud, le variant Omicron est présenté comme un virus plus contagieux que le variant Delta. Plusieurs pays ont refermé leurs frontières avec les pays touchés depuis l’annonce de la découverte de ce nouveau variant.

Depuis l’apparition des premiers cas officiels de malades de Covid-19 au Gabon en mars 2020, le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus indique que le pays a réalisé au total 1 476 262 tests. 38 870 cas se sont révélés positifs, dont 2 111 cas actifs, 36 472 guérisons et 287 décès.

Sylvain Andzongo

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Après près de deux ans de coronavirus au Gabon, la vie reprend peu à peu son cours « normal » pour les personnes vaccinées contre le Covid-19. Depuis le 24 décembre dernier, le gouvernement a adopté de nouvelles mesures pour lutter contre cette pandémie. Ces nouvelles mesures ont été prises à la suite de l’annulation par la Cour constitutionnelle des dispositions antérieures contenues dans l’arrêté n°0559/PM du 25 novembre 2021. Ce, après une requête de la société civile gabonaise.

L’entrée en vigueur des nouvelles mesures gouvernementales, les mêmes qui étaient contenues dans l’arrêté du 25 novembre 2021, sont favorables pour les personnes vaccinées au Gabon.

Ainsi, d’après les nouvelles mesures en vigueur depuis le 24 décembre dernier, les entreprises dont tous les employés sont vaccinés sont exemptées de la mesure de couvre-feu notamment les restaurants, les snack-bars, les boîtes de nuit etc. Aussi, toutes personnes vaccinées sont autorisées à circuler aux heures du couvre-feu et à accéder dans les lieux publics librement. Elles peuvent également circuler à l’intérieur du pays sans avoir besoin d’une autorisation spéciale ou d’un test PCR. Ces nouvelles mesures marquent également la fin de la gratuité du test PCR.

Mais, pour plusieurs acteurs de la société civile, le nouvel arrêté pris par le gouvernement le 24 décembre est « illégal ». Et en signe de contestation, le Copil citoyen, l’organisation qui avait introduit le recours en annulation auprès de la Cour constitutionnelle, a lancé une pétition. « Le Copil citoyen mandatera ses citoyens pour introduire un autre recours en annulation de l’arrêté 0685/PM du 24 décembre 2021, tout en invitant le peuple gabonais, les syndicats ayants suspendus leurs mouvements de grève, les confessions religieuses et leurs membres, les acteurs politiques, culturels, économiques etc. à se tenir prêt pour mener des actions d’envergures visant à défendre par tous les moyens patriotiques notre constitution et nos libertés fondamentales face au gouvernement», a déclaré, le porte-parole du Copil citoyen, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso.

Et dans une tribune libre, Rolly Alain Djila, juriste publiciste, spécialiste en Droit et procédures du contentieux soutient que l’arrêté 685 doit « être attaqué devant le Juge administratif, pour son illégalité tout en soulevant des questions préjudicielles liées à son anti-constitutionnalité ».

SG

Saisie le 13 décembre 2021 par le Copil citoyen (Organisation de la société civile gabonaise) pour statuer sur la constitutionnalité ou non de l’arrêté n° 559/PM du 25 novembre 2021 fixant au 15 décembre l’entrée en vigueur des nouvelles mesures gouvernementales de prévention, de lutte et de riposte contre la propagation de la Covid-19, la Cour constitutionnelle a rendu sa décision ce jour. Le Nouveau Gabon n’a pas, pour l’instant, pu avoir copie de cette décision déjà notifiée au Sénat. Mais de sources concordantes, on apprend que la haute juridiction a annulé l’arrêté du Premier ministre.  

« La Cour a annulé l’arrêté non pas sur le fondement de la non constitutionnalité mais sur le non-respect des procédures prévues par la loi à savoir l’information préalable de l’Assemblée nationale et du Sénat », a fait savoir une source gouvernementale. En effet, l’article 5 de la loi n° 003/2020 du 11 mai 2020 fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires oblige le gouvernement à informer « sans délai » le Parlement des mesures prises pour y faire face. Il donne aussi le droit au Parlement de « requérir toute information complémentaire dans le cadre du contrôle et de l’évaluation de ces mesures ».

Au Copil citoyen, on crie victoire. « Le peuple a gagné », a déclaré Jean Valentin Leyama, l’un des deux Gabonais ayant saisi la Cour pour l’annulation des mesures gouvernementales. L’exécutif pour sa part devrait se prononcer sur cette décision dans les prochains jours, selon une source autorisée. 

Les nouvelles mesures gouvernementales annulées prévoyaient entre autres la fin de la gratuité des tests PCR, conditionnaient l’accès dans les lieux publics à la présentation d’un pass sanitaire et l’ouverture des boites de nuit à la vaccination du personnel… Avant de se prononcer sur le fond, la Cour constitutionnelle avait déjà suspendu, il y a quelques jours, ces mesures.

SG

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Le gouvernement gabonais prépare la ratification de trois accords visant à éviter la double imposition et prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôt sur le revenu avec trois pays. Le sujet abordé au cours du conseil des ministres du 17 décembre dernier concerne l’Italie, la Corée du Sud et les Emirats Arabes Unis avec qui l’accord a été signé le 1er mars 2019.

Les projets de loi autorisant l’Etat du Gabon à ratifier ces trois accords ont été validés lors du conseil des ministres. Dans les prochains jours, ces projets de texte devront être soumis et défendus au Parlement par le ministre des Affaires étrangères.

Avec ces accords, les investisseurs italiens, coréens, et des Emirats arabes bénéficieront au Gabon d’une position privilégiée par rapport aux opérateurs économiques de certaines autres nationalités qui n’ont pas ce type de convention avec le Gabon.

L’objectif étant « d’établir et renforcer le cadre juridique propice aux investissements des pays cités avec le Gabon et favoriser un accroissement des relations commerciales entre les parties contractantes », explique le gouvernement. Il précise que ces accords s’inscrivent dans le cadre des actions menées pour inciter l’initiative privée dans la diversification de l’économie nationale.

La Gabon accélère ce processus de ratification au moment où le pays prépare un nouveau code des investissements. Selon Carmen Ndaot, ministre de la Promotion des investissements, ce code ambitionne de doter le Gabon d’un instrument attrayant pour les investisseurs, et contribuera à l’amélioration du climat des affaires au Gabon.

S.G.

La nouvelle fait le tour des médias locaux et étrangers depuis ce 24 décembre, veille de la fête de Noël : Patrick Nguéma Ndong, célèbre animateur de l'ancienne radio Africa N°1, est décédé.

Selon des sources concordantes, l’animateur est décédé des suites de maladie à la clinique chambrier à Libreville à l’âge de 64 ans. Patrick Nguéma Ndong était connu pour son émission « L’Aventure Mystérieuse » sur Africa N°1 dans les années 80-90. C’était une sorte de film radiophonique sous forme de feuilletons dont il incarnait à lui tout seul toutes les voix et les rôles. Il est plus connu dans le rôle du sorcier Fifian Ribana, le général Mangani Mangwa ou le professeur Eubénézer Euthanazief. Tous ces personnages vivaient dans la ville imaginaire de « Bangoss » où se déroulaient souvent des histoires de sorcellerie.

Le défunt Nguéma Ndong animait également « Triangle », une autre émission sur Africa N°1 qui l’a révélé comme un spécialiste des sciences occultes. Il y faisait intervenir des tradipraticiens et des acteurs de l’ésotérisme. Au cours de cette émission, on y interprétait des rêves et leur signification mystique ou mystérieuse. Parfois, les auditeurs appelaient pour avoir des consultations occultes via la radio.

De son vivant, Patrick Nguéma Ndong revendiquait un master en littérature comparée et d’études religieuses à l’université d’Indiana aux États-Unis. Après une formation en karaté shotokan, Patrick Nguema Ndong a étudié le Viet vo dao, art martial vietnamien. 5e dan de l'école Tahn long, il a enseigné à cet art martial au quartier ancien Sobraga à Libreville, au Gabon.

S.A.

 

Le gouvernement gabonais à travers le ministère du Commerce organise du 22 décembre 2021 au 2 janvier 2022, la première édition de la foire du panier de la ménagère à petits prix. Un espace dans lequel les gabonais pourront s’approvisionner en produits de grande consommation à moindre coût.

« Le lancement de cette foire à la veille des fêtes de fin d’année offre l’opportunité aux ménages surtout les plus fragilisés d’accéder à des produits de grandes consommations à prix réduits. A savoir l’huile, le sucre, le riz, le savon, le lait, les pâtes alimentaires, les conserves etc. », a déclaré Hugues Mbadinga Madiya, ministre du Commerce.

Pour les opérateurs économiques, cette foire est une occasion pour présenter leurs produits. « On a décidé de participer pour proposer nos produits aux Gabonais et montrer nos prix qui sont moins chers », explique Hassan, responsable du stand Uncle Sam.

« Vous avez les cuisses de poulet à 8 000 FCFA le carton, les ailes de poulet, les cotis. En fait, nous avons choisi les produits les plus consommés par la population pour que tout le monde soit satisfait », indique Arnaud, un opérateur économique.

Cette initiative intervient dans un contexte où au Gabon, la crise de la Covid-19 met à rude épreuve le panier de la ménagère. Les populations se plaignent de la flambée des prix des produits de première nécessité.

Cette foire qui va durer 10 jours fera le tour de 4 grands points du Grand Libreville. Notamment l’esplanade du Mont de Cristal (Libreville) le rond-point du Pk 12 (Ntoum) puis carrefour SNI (Owendo) et enfin Angondje (Akanda).

Brice Gotoa

 

Le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), Thierry Prosper Mboutsou et le fondateur d’E-Tumba, Dr Dieu-Donné Okalas Ossami ont procédé le 22 décembre 2021 à la signature d’un partenariat. Selon les termes de ce contrat, la startup E-Tumba, expérimentée dans le domaine numérique agricole, va s‘installer au Gabon pour la digitalisation du suivi de la filière café-cacao au Gabon.

« L’objectif général de ce projet est d’encadrer l’ensemble des promoteurs. Il s’agira de mettre une base de données sur les planteurs et les plantations et sur le système de commercialisation des produits. Cette base de données devra donc aboutir à un système d’information géographique qui permettra de suivre de façon dynamique les activités agricoles et commerciales », a déclaré Thierry Prosper Mboutsou.

La startup E-Tumba va soutenir la filière café-cacao gabonaise à travers un appui financier et technique. « L’application qui va être mise en place ici a déjà fait ses preuves un peu partout en Afrique et même en Occident. E-Tumba va apporter de la ressource humaine. Ils viendront ici pour travailler et construire avec les experts de la Caistab des solutions qui soient les mieux adaptées à leur contexte. Nous allons aussi apporter des investissements en termes de matériel de production, un financement sur fonds propre de E-Tumba associé à la contribution de la Caistab sur l’organisation, la coordination et la mise à disposition de ses experts », a indiqué Dr Dieu-Donné Okalas Ossami.

Le Gabon est engagé dans l'implémentation du Plan d'accélération de la transformation (PAT) visant à relancer et diversifier son économie. Dans ce cadre, les autorités travaillent à l’accroissement de la production de la filière café-cacao en zone rurale à travers la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes.

Créée en 2015, la startup E-Tumba est basée à Montpellier en France. Cette jeune entreprise conçoit, développe et fournit des outils intelligents de conseil et d’aide à la décision pour les secteurs agricole et environnemental. Ces outils sont destinés aux producteurs des zones technologiquement sous équipées. Grâce aux nouvelles technologies numériques et aux innovations issues de la recherche agronomique intégrées dans ses outils, E-Tumba simule le développement des cultures à partir de données comme le climat, le sol, la météo, les variétés pour prédire les rendements. Elle propose aussi en temps réel des conseils individualisés à l'échelle de la parcelle.

Brice Gotoa

Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, le directeur général du Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul) a échangé le 22 décembre avec les responsables des syndicats des agents du secteur santé, sur le pied de guerre depuis quelques semaines à cause du non-paiement des primes depuis deux mois pour certains personnels et le non-paiement de salaire pour certains administratifs.

« À défaut d'éteindre définitivement la crise qui couvait depuis plusieurs semaines, on peut tout au moins faire constater que ces échanges directs auront eu le mérite de faire baisser la température. (…) À l'endroit des personnels frondeurs, Dr Vané a humblement trouvé les mots et arguments pour solliciter patience et compréhension, dans l'espoir d'un approvisionnement conséquent par l'État et dans les meilleurs délais, des subventions et crédits attendus ; ainsi que le reversement ardemment souhaité des ristournes dues au Chul par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) », apprend-on à l’issue de la rencontre.

Si les grévistes ont mis en berne leur mouvement de grève en attendant le déblocage des fonds par le trésor public et la Cnamgs, les premières heures de la journée du 22 décembre ont plutôt été marquées par une poussée de fièvre parmi les agents. Ces derniers ont momentanément perturbé l'accès aux services essentiels de santé, notamment au niveau des consultations externes et aux urgences hospitalières.

Sylvain Andzongo

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