Le journal spécialisé « Space in Africa » a publié le 3 décembre un entretien avec le directeur adjoint de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos), Aboubakar Mambimba Ndjoungui (photo), en marge de la récente conférence « AfricaGIS » qui s’est tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Au cours de cet entretien, le responsable annonce que le Gabon a recruté l’Agence de recherche spatiale japonaise pour développer son projet de satellite.
« Japan Space System a récemment remporté l’appel d’offres pour la mise en œuvre du projet Gabon-SAT. Nous tablons sur deux ans pour le développement du projet et ils fourniront un soutien financier et un soutien technique grâce à des collaborations avec l’Institut de technologie de Kyushu (Kyutech). Nous espérons travailler davantage avec d’autres experts en Afrique et collaborer avec d’autres pays à l’avenir ».
Japan Space System est une agence de recherche spatiale japonaise dont l’objectif est de développer les technologies spatiales utilisées par les satellites commerciaux. En dehors de cette agence, Aboubakar Mambimba Ndjoungui indique que le Gabon a déjà signé un protocole d’accord avec le ministère rwandais des Ressources naturelles pour fournir une expertise en images de forêt et de drones.
« Nous parlons également à des pays comme le Cameroun et le Tchad. Certains pays pensent que notre station au sol est destinée à la surveillance du renseignement, mais ce n’est pas le cas. Nous voulons travailler avec d’autres pays francophones d’Afrique. Le programme GMES [système européen de localisation par satellite] et Afrique nous a montré ce qui est possible lorsque nous nous réunissons tous pour poursuivre des objectifs similaires. Au-delà des autres pays francophones, nous avons également un protocole d’accord avec Sansa [Agence spatiale sud-africaine] », a-t-il déclaré.
Sous tutelle du ministère de la Communication, l’Ageos se présente comme un outil au service du développement de tous les secteurs d’activités. L’agence accomplit ses missions de surveillance satellitaire dans de nombreux domaines : forestier, maritime, avec des implications dans les secteurs agricole, infrastructurel, urbanistique, sanitaire, éducatif, etc.
S.A.
L’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) informe qu’elle a traîné l’opérateur pétrolier Perenco Gabon en justice parce qu’il impose le vaccin anti-Covid-19 à son personnel. « Suite à une saisine de contestation adressée au secrétaire général de l’Onep par un groupe de travailleurs du site FSO Mayumb de la société Perenco Oil & Gas Gabon, l’Onep a porté plainte contre Perenco sur l’obligation vaccinale que cette société impose à tout travailleur sur ses installations », informe l’Organisation.
Elle indique que l’audience prévue le 29 novembre dernier se tiendra finalement lundi 6 décembre devant le juge des référés du Tribunal du travail de Libreville. La semaine d’avant toutes les audiences étaient suspendues à cause de la Conférence internationale des barreaux d’Afrique francophone qui s’est tenue au Gabon.
« L’action de Perenco est un trouble manifestement illicite qu’il conviendra au juge des référés de faire cesser », souligne l’Organisation. Elle soutient que la vaccination n’est pas obligatoire au Gabon. Perenco pour sa part n’a pas encore réagi face à l’ouverture de cette procédure judiciaire.
L’Onep, syndicat le plus représentatif du secteur pétrolier au Gabon, a mené une bataille similaire avec Total Gabon en juin dernier. L’entreprise faisait pression sur ses employés pour les amener à se faire vacciner. Au sein de l’entreprise, cette décision a provoqué l’ire des employés du secteur pétrolier. Ce d’autant plus qu’au Gabon la vaccination n’est pas obligatoire.
« Jusqu’à preuve du contraire, Total Gabon n’est pas l’État gabonais et ne peut imposer aux citoyens gabonais ce que l’État n’a pas déclaré obligatoire par des lois ou règlements. Cette décision est absurde, invraisemblable, inadmissible », s’était indigné le secrétaire général de l’Onep, Sylvain Mayabi Binet.
L’organisation s’est dite prête « à appeler les travailleurs à une grève générale du secteur si les libertés individuelles garanties et protégées par la constitution du pays sont bafouées par Total Gabon. Car si ça passe à Total Gabon, ça s’étendra inévitablement dans tous le secteur pétrolier ». Finalement, les parties ont trouvé un terrain d’entente pour ne pas obliger les employés à se faire vacciner de force.
S.A.
Dans la nuit du 4 décembre 2021, Libreville, la capitale politique du Gabon, a été une nouvelle fois plongée dans le noir. « Un violent orage observé hier soir sur le site de Kinguélé-Tchimbélé dans les Monts de Cristal, a eu pour conséquence la perte des lignes de transport électrique 90 kV sur le tronçon Kinguélé-Ntoum à 17h 20mn et 225 kV Tchimbélé-Kinguélé à 18h 08mn, provoquant la coupure générale du Grand Libreville », a expliqué la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) dans un communiqué rendu public ce 5 décembre.
La direction de la SEEG reconnait que « les défauts liés à cet épisode orageux sur les deux lignes ont rendu difficile la reprise de l’alimentation électrique qui s’est faite à partir des usines d’Owendo, alors que la consigne générale d’exploitation du RIC (Réseau interconnecté) de Libreville recommande une reprise de service à partir des usines de Kinguélé-Tchimbélé indisponibles ». Ce n’est qu’autour de 00h 50mn que l’ensemble des clients du réseau a été réalimenté.
Ces explications de la SEEG ne passent pas auprès des populations qui estiment que les coupures d’électricité deviennent récurrentes dans la capitale gabonaise et ses environs. Et à chaque fois ces derniers mois, c’est le poste de Kinguélé qui est mis en cause avec des raisons différentes. La dernière grande coupure date du 24 octobre 2021 et la raison évoquée par la SEEG était l’explosion du transformateur de tension au niveau du poste 90 Kv. Et la panne du 14 octobre 2021 était consécutive à une avarie survenue sur un équipement majeur du même poste 90 Kv, selon la SEEG.
Pour plusieurs Gabonais, il serait aujourd’hui intéressant d’ouvrir ce secteur de la distribution de l’énergie à la concurrence. Ce qui d’après eux apporterait un début de solutions aux coupures intempestives d’électricité au Gabon. De son côté, la SEEG estime que les travaux qui sont actuellement menés dans le pays, notamment dans le cadre du plan d’urgence d’investissement d’un montant de 11 milliards FCFA, lancé en 2020, devraient permettre d’améliorer la desserte en eau et en électricité sur l’ensemble du territoire et satisfaire la demande.
SG
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Une base de vulgarisation des techniques agricoles pourrait bientôt être construite à Kango dans la province de l’Estuaire grâce notamment à financement de la Chine, a-t-on appris auprès du ministère de l’Économie et de la Relance. Pour discuter des avancées de ce projet qui va couter environ 4 milliards de FCFA, le ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty a reçu ce 3 décembre 2021, l’ambassadeur de la Chine au Gabon, Hu Chang Chun.
Le projet de construction de cette base de vulgarisation des techniques agricoles à Kango comprend trois composantes. La construction d’un centre de formation aux métiers agricoles sur 16 hectares ; la construction d’une unité de production végétale sur 22 hectares et la construction d’un atelier de production animale sur 2 hectares, explique-t-on au ministère de l’Économie.
Ce projet vise la promotion de la création d’entreprises dans les chaînes de valeurs agricoles et l’amélioration de façon durable des revenus producteurs. Il devra également permettre au Gabon, actuellement en quête d’une autosuffisance alimentaire, de réduire sa dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur comme prévu dans le plan d’accélération de la transformation. À noter que le Gabon souhaite à l’horizon 2025 produire localement plus de 50% de la consommation alimentaire du pays. Ce qui lui permettra d’accroitre la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut du pays. Ce secteur représente actuellement moins de 10% du PIB.
C’est dans le but d’atteindre ces objectifs que le Gabon a créé en octobre 2020, cinq zones agricoles à forte productivité, dans les localités de Kango et Andeme dans la province de l’Estuaire, Idemba et Mboukou dans le Ngounié et Bifoun-Abanga dans le Moyen Ogooué. Ces zones sont destinées à promouvoir la culture de spéculations vivrières, notamment la banane, le manioc, le maïs, le riz et le soja, de même qu’à développer l’élevage (avicole et porcin), à grande échelle.
SG
Le ministre de la Justice vient annoncer la réfection prochaine des prisons du pays. L’initiative rentre dans le cadre de l’humanisation des prisons entreprise par le Gabon qui siège au conseil des Droits de l’homme de l’ONU. « Nous sommes dans une optique de réfection de toutes les prisons du Gabon. Nous allons commencer par celle de Libreville qui est pratiquement terminée », a déclaré Erlyne Antonela Ndembet-Damas au cours d’une rencontre tenue hier 02 décembre 2021 avec le Commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, le Général de Division, Jean Germain Effayong-Onong.
Il est question selon le membre du gouvernement, d’améliorer les conditions de détention dans les prisons du pays, principalement, celles des femmes. « Dans un mois environ les femmes vont déménager de leur quartier. Nous avons construit un nouveau quartier dans lequel il y aura toutes les commodités pour que les droits de l’homme puissent être respectés. Nous allons globaliser en réalité toutes les situations et trouver des solutions concrètes et durables », a-t-elle ajouté.
Cette décision de réfection de toutes les prisons du Gabon fait suite au mouvement d’humeur des femmes détenues de la prison centrale de Libreville. La semaine dernière, elles ont entamé une grève de la faim pour dénoncer la surpopulation, la malnutrition et d’autres violations quotidiennes de leurs droits en milieu carcéral.
Selon un rapport de l’ambassade des Etats-Unis au Gabon en 2019, les conditions carcérales sont très dures et potentiellement délétères en raison de la mauvaise qualité de l’alimentation, de l’insuffisance des installations sanitaires, du manque d’aération, d’une surpopulation extrême et de la médiocrité des soins médicaux.
Construite pour accueillir 500 prisonniers, la prison centrale de Libreville comptait en 2019 environ 3 000 personnes, apprend-on. Elle est donc surpeuplée.
Brice Gotoa
Lancée en 2020, la startup Pozi, application de tracking et de géolocalisation présente au Gabon veut s’étendre en Afrique. Pour les trois prochaines années, l’entreprise co-fondée par Loic Kapitho et Thomas Leluc, vise les 10 marchés les plus dynamiques d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest à l’instar du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, Rwanda …
« Nous voulons poursuivre notre croissance et être prêt en 2024 à nous attaquer à d’autres marchés africains. Notre stratégie veut qu’en 2024, on ait consolidé nos fondamentaux, c’est-à-dire avoir un système opérationnel au plus près du sans faille », explique Loic Kapitho, directeur exécutif de Pozi. L’ambition de la jeune entreprise étant de devenir d’ici 2030, l’application de tracking la plus appréciée en Afrique, apprend-on.
Mais, avant d’aller à la conquête de l’Afrique, la jeune entreprise veut couvrir tout le territoire gabonais. Aujourd’hui, elle revendique avoir plus de 343 véhicules actifs en circulation à Libreville et à Port-Gentil. L'application est vendue à 25 000 FCFA par mois. Ce qui fait un peu plus de 8,5 millions de FCFA collectés chaque mois grâce à ces véhicules. L’entreprise travaille actuellement avec des structures ayant entre 5 et 30 véhicules, et espère pour 2022, avoir plus de véhicules à suivre et plus d'entreprises.
Pozi est une application de tracking qui a permis de digitaliser la cartographie des villes gabonaises. L’application permet de contrôler les véhicules des professionnels et particuliers, influencer le comportement des conducteurs entre autres. « L’idée est de proposer dans un premier temps à tous ceux qui veulent se lancer dans le business du transport, à tous ceux qui sont des professionnels du transport ou des semis professionnels un service de tracking et de géolocalisation sécurisé. Par exemple, pour une entreprise qui va avoir des livraisons, de pouvoir gérer son parc automobile, être sûr que l’activité est contrôlée, être sûr que les conducteurs ont un comportement correct et être sûr que l’ensemble des risques que l’utilisation d’un véhicule entraine est maitrisé », explique Loic Kapitho.
S.G.
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En visite de travail au Togo depuis le 02 décembre 2021, le Premier ministre gabonais et sa délégation se sont imprégnés du modèle utilisé par ce pays d’Afrique de l’ouest pour le développement des secteurs portuaire, agricole, pêche, du transport maritime, de la promotion et de l’autonomisation des femmes et des jeunes.
A cet effet, « la délégation gabonaise s’est successivement rendue au Port Autonome de Lomé (PAL), au Port de pêche, à l’incubateur numérique Nunya LAB avant d’échanger avec les bénéficiaires d’un projet agricole soutenu par le PAEIJ-SP (Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des jeunes dans les secteurs porteurs) », informe la communication gouvernementale.
Sur ces différents sites, les officiels gabonais ont pu apprécier ce qui est fait par le Togo pour développer ces secteurs et favoriser l’insertion professionnelle des jeunes. Ce, dans un contexte où le Gabon travaille pour la diversification de son économie. Ce qui se fera comme prévu dans le plan d’accélération de la transformation, à travers le développement des secteurs tels que l’agriculture, la pêche… Aussi, le Gabon souhaite parvenir à diversifier son économie par une meilleure maîtrise dans les métiers des mines, du tourisme, du numérique, du bois et de l’artisanat.
Avant cette visite de terrain, le Premier ministre a été reçu hier par le président togolais Président Faure Essozimna Gnassingbé à qui elle a « transmis un message personnel de la part du Ali Bongo Ondimba. Les deux Chefs d’État partagent une vision commune pour le développement de leur pays, la promotion des jeunes et des femmes, et le bien-être des populations », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Le Gabon et le Togo travaillent étroitement au renforcement de la coopération bilatérale. Les deux pays collaborent déjà dans plusieurs secteurs d’activités. Notamment celui du bois à travers un mémorandum d’entente signé en juillet entre les deux Etats. Il s’agit de faciliter l’exportation vers le Togo des produits de bois ayant subi une première et une deuxième transformation au Gabon. Aussi, le Togo s’est positionné en 2019 comme le principal fournisseur africain du Gabon avec 7,4% des importations du pays.
S.G.
Le ministre du Budget et des comptes publics, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, a reçu en audience le 2 décembre à Libreville, l'administrateur du Fonds monétaire international (FMI) représentant le Gabon, Aivo Andrianarivelo.
« Les échanges ont essentiellement porté sur la préparation du dossier du Gabon en vue du passage au conseil d'administration du FMI dans quelques semaines. En effet, conformément à l'accord signé avec l'institution financière, au terme de la première revue du Programme, le dossier du Gabon sera à nouveau soumis au conseil d'administration du FMI », apprend-on.
Les services du FMI et les autorités gabonaises ont conclu le 9 juin 2021 un accord sur un programme de trois ans au titre du Mécanisme Élargi de Crédit (MEDC) pour soutenir la politique économique et les efforts de réformes du gouvernement visant à renforcer la réponse du pays à la pandémie de COVID-19, et à jeter les bases d’une croissance forte, durable et inclusive tirée par le secteur privé.
Quelques semaines plus loin, le 28 juillet 2021, le FMI a alors approuvé un accord au titre du MEDC pour un montant de 553,2 millions de dollars américains (307 milliards de FCFA) en faveur du Gabon. L’approbation du Conseil d’administration a permis le décaissement immédiat d’environ 115,25 millions de dollars américains (63,9 milliards de FCFA) pour l’appui budgétaire.
Si la première revue de cet accord est jugée favorable par le FMI, le Gabon bénéficiera alors d’un nouvel appui financier.
Sylvain Andzongo
Les passagers se rendant au Gabon mais bloqués au Maroc depuis le 29 novembre denier pourraient bientôt voir leurs difficultés déplacement trouver une solution si l’on s’en tient à la représentation diplomatique gabonaise dans le royaume chérifien.
En effet, Sylver Aboubakar Minko Mi Nseme (photo), l’ambassadeur du Gabon au Maroc a publié le 2 décembre la note suivante : « Suite à la suspension des vols à destination du Maroc pour une période de deux semaines, l’ambassade haute représentation de la République gabonaise près le Royaume du Maroc prie toutes les personnes ayant prévu de voyager sur le Gabon durant cette période de se faire enregistrer auprès des services de l’ambassade. Aussi, selon le nombre de passagers bloqués au Maroc, la compagnie Royal Air Marco pourrait organiser un vol spécial Casablanca-Libreville ».
Cette solution intervient dans un contexte où, le Maroc a décidé de suspendre tous les vols directs de passagers à destination de son territoire en « raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus de la Covid-19, Omicron, notamment en Europe et en Afrique ». Ceci « afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens ».
Le 28 novembre déjà, les autorités marocaines avaient décidé d’interdire le territoire aux ressortissants des pays d’Afrique australe, ainsi qu’aux passagers en provenance ou ayant transité par ces pays. Conséquence : plusieurs milliers de passagers sont restés bloqués au Maroc car, il n’y avait pas de vol en provenance des pays black-listés.
S.A.
Face aux députés ce 1er décembre 2021, le ministre de la Défense, Michael Moussa Adamo, a défendu un projet de budget de 173,2 milliards de FCFA pour l’exercice 2022. Cette enveloppe est identique au budget alloué au ministère de la Défense pour ses missions en 2021.
« Les prévisions budgétaires du ministère de la Défense nationale pour l’exercice 2022 sont une reconduction du budget 2021 », a déclaré Michael Moussa Adamo. Selon le membre du gouvernement, ce budget poursuit les mêmes objectifs que celui de l’année 2021. À savoir, l’amélioration des conditions de vie et de travail des militaires et la mise à leurs dispositions des équipements stratégiques.
Ce budget du ministère de la Défense une fois adoptée prendra également en compte la sécurité et la formation du personnel. Cependant, les députés membres de la Commission du budget et des finances ont tout de même interpelé le ministre de la Défense sur le déploiement et l’équipement des soldats postés en zones frontalières ainsi que sur l’invasion des sites d’exploitations d’or en territoire gabonais.
Le budget de l’État gabonais pour l’année 2022, approuvé le 15 octobre dernier par le conseil des ministres, s’équilibre en ressources et en charges à 2936,6 milliards de FCFA. Ce montant est en baisse de 191 milliards de FCFA par rapport à celui de l’année 2021 qui se chiffre à 3127,6 milliards de FCFA.
Brice Gotoa