La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) vient de lancer le recrutement d’un consultant pour la mise en place d’une plateforme numérique qui facilitera la collecte des données des sociétés d'assurance, notamment par le suivi des rapports de contrôle et de scoring.
A terme, le consultant devra produire, entre autres modules, le positionnement des compagnies d'assurance sur la carte électronique, la lecture du résumé d'informations sur une compagnie d'assurance juste en survolant son icône sur la carte ; la consultation des indicateurs de contrôle ; le suivi de l'évolution des indicateurs de contrôle sur une période. Et des alertes sur des événements exceptionnels, notamment le passage de la valeur d'un indicateur en deçà ou au-dessus d'un certain seuil, etc. Les expressions d'intérêt doivent être déposées à la Beac au plus tard le 15 décembre 2021. « Le suivi des sociétés, indique la Banque centrale, doit se faire dans l'optique d'une amélioration durable du profil de risque de la société ou, à l'inverse, d'une minimisation de la période pré liquidation pour éviter de laisser sur le marché des compagnies d'assurance insolvables qui plombent le mécanisme de compensation entre assureurs pour les sinistres et recours automobile par exemple ».
Selon Investir au Cameroun, cette plateforme numérique viendra renforcer l’outil existant. Car, renseigne la Banque centrale, une évaluation du dispositif de supervision de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), réalisée en 2015, a recommandé des actions à mettre en œuvre en urgence pour se conformer aux exigences internationales, notamment le standard « 2.5 » de l'Association internationale des contrôleurs d'assurance. Celui-ci stipule que les exigences réglementaires et les procédures de contrôle doivent être transparentes et claires, et accessibles au public.
Suivant cette recommandation, la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA) a adopté en décembre 2018 le guide des procédures de contrôle qui consacre l'approche de supervision basée sur les risques dont le point central est l'élaboration d'un classement des sociétés selon leur profil de risque.
S.A.
L’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) a lancé ce 26 novembre 2021 son nouveau site internet (www.investingabon.ga). C’est une plateforme qui a pour principales missions d’orienter les investisseurs et répondre aux questions des usagers sur la formalisation des entreprises.
Le site contient des informations, « qui sont des outils d’aide à la décision pour venir investir au Gabon. Le site a toutes les informations nécessaires qui leur permettent de venir s’installer au Gabon et aussi, ils peuvent accéder directement au guichet numérique de l’investissement (GNI) et formaliser leur entreprise en ligne », a expliqué Antonia Akoure-Davain, la directrice marketing et communication de l’ANPI-Gabon.
De manière détaillée, « on positionne le cadre réglementaire qui organise les filières, on présente le marché en termes de débouchés. Nous nous sommes appuyés sur la dépense effective réalisée par le consommateur gabonais. Sur chaque filière, à l’instar de la céramique par exemple, nous donnons toutes les informations utiles pour les investisseurs. Nous leur présentons les forces et les faiblesses des filières, les menaces et les opportunités », explique Ghislain Moandza Mboma, le directeur général de l’ANPI-Gabon.
Aussi, « nous avons l’analyse des filières au niveau de la sous-région. Par exemple, pour la céramique, quelle est la situation au Congo, au Cameroun et au Tchad ? Ce qui permet à l’investisseur d’avoir les chiffres du Gabon et les chiffres des autres pays. C’est cette information qui manque souvent aux investisseurs pour prendre la décision de faire un investissement. Nous sommes allés plus loin, en présentant la situation des infrastructures dans le pays, l’accès à l’énergie électrique, à l’eau, des incitations fiscales. Ce que l’État a prévu en matière d’incitation fiscale pour chaque filière », poursuit le DG de l’ANPI.
Le site détient aussi un menu destiné aux investisseurs installés à l’étranger ainsi que les opportunités d’investissement au Gabon. Un volet formation est également prévu. Pour l’instant, le site est en français. Mais, comme l’affirme le DG de l’ANPI, l’Agence travaille en ce moment pour la mise en ligne d’une version anglaise.
À travers ce site internet, l’ANPI veut atteindre ses objectifs d’accroitre de 10% les investissements directs étrangers (IDE) dans le pays. Le stock d’IDE captés par le Gabon est estimé à 14 milliards de dollars (7920,8 milliards de FCFA) en 2020, selon les données de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced).
Sandrine Gaingne
Le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, s’est entretenu le 25 novembre 2021 par visioconférence avec les neuf directeurs provinciaux du Gabon en charge de l’entretien routier. Le but de cette rencontre était d’informer ses collaborateurs des nouvelles orientations pour rendre le réseau routier national praticable en toute saison.
« Le réseau routier au Gabon ne se fera qu’avec vous. C’est pourquoi il nous faut intégrer avec gravité la responsabilité qui est la nôtre devant la nation pour assurer la continuité du trafic sur le réseau routier national. Aussi, devions-nous procéder à un changement de paradigme profond dans la conduite de nos missions respectives », a déclaré Léon Armel Bounda Balonzi. « La dictature de l’urgence doit s’arrêter. Je vous invite à plus d’anticipation dans la surveillance du réseau et dans les actions coercitives qui découlent des constats de vos inspections visuelles détaillées », a-t-il indiqué.
Cette exhortation intervient dans un contexte où le Gabon a un réseau routier national d’environ 10 438 km dont seulement 25% sont opérationnels. Plusieurs usagers de la route se plaignent du manque d’entretien du réseau routier sur l’ensemble du territoire.
Depuis fin 2020, le Gabon dispose d’un Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) qui a pour mission de mettre en place un mécanisme de financement fiable et pérenne, garantissant une disponibilité immédiate des ressources et un paiement rapide et régulier des entreprises engagées dans l’entretien routier.
Actuellement dans le pays, plusieurs chantiers de construction et de réhabilitation des routes ont été engagés à l’instar de celui de la Transgabonaise.
Brice Gotoa
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Dans une récente interview publiée dans le journal L’Union, Lambert-Noël Matha, le ministre de l’Intérieur en charge de la salubrité, annonce l’aménagement de la décharge de Mindoube, la seule de Libreville, actuellement débordée par les ordures.
« Dans sa quête de recherche de solution à la problématique de la collecte des ordures, le gouvernement envisage de procéder à un aménagement de la décharge de Mindoube par le décaissement de la butte qui est aujourd’hui haute de 40 mètres, pour la ramener à 15 mètres selon les standards en la matière. Cela afin de garantir sa stabilité », affirme le membre du gouvernement. Il s’agira également d’aménager des voies d’accès et la création des nouveaux caissons afin d’étendre la zone de dépotage.
Le ministre explique que ces opérations ont pour but de prolonger la durée de vie de cette décharge de deux ou trois années supplémentaires, en attendant l’aboutissement du dossier de construction d'un nouveau centre d’enfouissement technique. Les partenaires techniques et financiers de ce projet ont déjà été identifiés et les études de de préfaisabilité, menées sous la coordination du Haut-commissariat à l’environnement.
Cette annonce intervient dans un contexte où la société Clean Africa payée par l’État gabonais pour débarrasser la capitale de ces déchets peine à remplir son contrat. Du coup le Grand-Libreville suffoque dans les ordures qui jonchent même la voie publique et obstruent la circulation dans certaines rues. Ce qui a amené le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, à recevoir le 25 août dernier le ministre de l’Intérieur et les maires d’Akanda et d’Owendo. Il leur a demandé de trouver des solutions idoines et pérennes au problème d’insalubrité.
Sylvain Andzongo
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Le ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet-Boubeya a signé ce 26 novembre 2021 à Libreville avec son homologue de la République hellénique, Nikos Diendas, un accord portant sur les consultations politiques régulières.
Les détails de cet accord ne sont pas encore révélés mais l’on apprend que cette signature permettra aux deux pays de se consulter sur des questions d’intérêt commun (politique et coopération internationale) tant au niveau bilatéral que multilatéral.
Le Gabon et la Grèce coopèrent déjà sur les questions de protection de l’environnement. Début 2021, le ministre en charge de l’Environnement Lee White avait déjà reçu M. Dendias. Les deux ministres ont discuté des perspectives de coopération en matière de protection du milieu marin.
« Une large coopération avec les pays africains fait partie de la stratégie des pays européens pour mieux comprendre les défis sécuritaires du changement climatique », avait indiqué le ministre Grec. Nikos Dendias avait souligné que son pays accorde une attention particulière à la question du changement climatique qui affecte également le Gabon. Sur un autre plan, en 2014, la Grèce et le Gabon avaient signé un précédent accord de coopération en matière économique et sociale.
S.A.
A l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, célébrée le 25 novembre 2021, le Gabon a choisi de mettre un accent sur la sensibilisation et la participation de tous pour atteindre l’objectif zéro violence. Le ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, Prisca Nlend Koho a lancé, à cet effet, les assises de la deuxième édition du grand débat à cœur ouvert.
« Nous voulons essentiellement mettre l’accent sur la sensibilisation, la pédagogie mais surtout amener tous les acteurs de la société à prendre cette cause à bras le corps avec les avancées que le Gabon a pu déjà enregistrer en termes de loi, notamment la loi relative à l’élimination des violences à l’égard des femmes qui a été promulguée en septembre dernier », a déclaré Prisca Nlend Koho.
Echelonnés sur trois panels, ces débats ont permis de mieux sensibiliser les forces vives de la nation sur la question des violences faites aux femmes en vue de trouver des solutions pour leur éradication au Gabon. Pour Monseigneur Patric Nguema Edou, panéliste, la lutte contre les violences basées sur le genre passe aussi par l'éducation des enfants. « En réalité c’est tous les enfants qu’on doit éduquer pour qu’ils apprennent déjà cette solidarité homme et femme. Et quand ils grandiront ils deviendront beaucoup plus positifs », a affirmé Monseigneur Patric Nguema Edou.
Les femmes représentent 90% des victimes de violences sexuelles et 83% des victimes de violences économiques au Gabon. Il existe peu de services offrant aux femmes victimes une prise en charge médicale, psychosociale et judiciaire. Ce constat de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba a conduit les autorités à adopter un projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes, pour pallier l’absence d’une législation spécifique pour l’élimination des violences subies par les femmes et sur la prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire.
Selon le ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, un centre d’accueil, de reconstruction et d’hébergement transitoire des femmes victimes de violences sera bientôt opérationnel à Libreville.
Brice Gotoa
Réunis en session ordinaire le 25 novembre 2021, les députés gabonais ont adopté le projet de loi organique fixant l’organisation, la compétence et le fonctionnement des juridictions de l’Ordre financier.
Ce projet participe à la réforme globale de l’organisation judiciaire entamée au Gabon depuis 2019 par la loi portant organisation de la justice, et renferme trois innovations majeures.
Premièrement, le texte régularise l’existence des Chambres provinciales des comptes. Selon le ministère de la Justice, le projet de loi octroie aux chambres provinciales, la maîtrise de l’adoption et de l’exécution de leur budget en concertation avec le ministre chargé des Finances (article 21) et l’élargissement de leurs missions intégrant désormais la certification des comptes de l’État, l’évaluation des politiques publiques et la réalisation de toutes sortes d’audits (article 52).
La deuxième innovation concerne la mise en conformité de la loi organique avec les recommandations contenues dans les instruments juridiques internationaux auxquels le Gabon a adhéré. Notamment, la question de l’indépendance des juridictions de l’ordre financier, conformément aux recommandations de l’Association des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (Intosai). Et troisièmement, la séparation des règles d’organisation de compétence et de fonctionnement et des règles de procédure applicables aux juridictions de l’Ordre financier.
Mais, au-delà de ces trois innovations, cette nouvelle loi oblige la Cour des Comptes à remettre solennellement chaque année un rapport au président de la République (art 122). Il prévoit aussi l’affectation d’une unité des Forces de défense et de sécurité à la protection des locaux et des membres des juridictions financières et à la sauvegarde des archives (art 123).
S.G.
Suite aux accusations de détournement de deniers publics (76 millions de dollars) d’un groupement d’ONG et de médias, dont Mediapart et RFI, contre sa filiale en République démocratique du Congo (RDC), le groupe bancaire BGFIBank dont le siège se trouve à Libreville, a donné, le 24 novembre, sa version des faits.
« Le groupe BGFIBank tient à informer l’opinion nationale et internationale qu’il condamne avec la plus grande fermeté les actes contraires à la loi et à l’éthique qui ont pu être commis dans le passé au sein de sa filiale BGFIBank RDC SA et dont ses préposés auraient pu éventuellement être auteurs ou complices à des degrés divers ; sans préjudice du droit des journalistes, le groupe BGFIBank affirme néanmoins qu’en République démocratique du Congo comme ailleurs, les autorités judiciaires restent les seules habilitées à établir dans le respect des lois, l’innocence ou la culpabilité des personnes poursuivies. En conséquence, toutes informations et allégations autres que les vérités établies par des décisions judiciaires définitives doivent être prises avec les réserves qu’imposent la crédibilité de la démarche et l’objectivité des faits de la part de leurs auteurs », souligne la banque.
BGFIBank indique par ailleurs qu’en 2018, elle a pris les mesures d’assainissement qui s’imposaient. Il s’agit notamment de : la restructuration de son capital social ; le renforcement de sa gouvernance ; la réalisation d’un audit interne pour identifier les méthodes de contournement ayant pu être utilisées pour enfreindre les procédures de contrôle de la Banque ; le renforcement des dispositifs de contrôle interne ainsi que des mesures de remédiation afin de se conformer à la réglementation bancaire applicable en RDC ; la mise en place de nouvelles de procédures de gestion garantissant une plus grande transparence de ses opérations, etc.
Pour rappel, selon les médias qui ont traité cette affaire, la Banque centrale de la RDC aurait ouvert à la BGFI Bank un compte qui aurait servi entre 2013 et 2015 à verser des millions de dollars à la famille et aux associés de l’ancien président Joseph Kabila. Puis la filiale aurait maquillé son bilan officiel pour masquer certains paiements.
Mais BGFIBank demande de rester circonspect et d’attendre une décision de justice pour rétablir la vérité. BGFIBank conclut en indiquant qu’elle continue de nourrir ses ambitions en RDC et s’assure que sa filiale s’engage plus fortement aux côtés de sa clientèle.
S.A.
Pour financer la construction de la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim (82 MW) sur la rivière Komo, le consortium Fonds Gabonais d’investissements stratégiques (FGIS)-Eranove, veut lever 300 millions d’euros (196,7 milliards de FCFA) sur le marché financier international, informe FGIS. Pour cela, le Groupe industriel panafricain Eranove et Gabon Power Company (GPC), filiale détenue à 100 % par le FGIS, ont signé le 22 novembre 2021 les mandats pour la levée de fonds.
Il s’agit d’un mandat d’arrangement porté par la Banque africaine de développement (BAD) et un mandat de structuration porté par Standard Chartered Bank (SCB). Pour le compte du consortium FGIS-Eranove, ces deux structures financières sont désormais chargées, d’identifier les institutions financières qui participeront au financement du projet et instruire le dossier avec pour finalité la signature des accords de crédit et le démarrage de la construction, détaille un communiqué du consortium publié par l'Agence Ecofin.
« La signature de ces mandats est un progrès notable vers le financement effectif de ce projet de centrale hydroélectrique, qui répond aux meilleurs standards internationaux dans les domaines environnementaux, sociaux et sociétaux, comme l’a confirmé l’évaluation indépendante menée avec l’outil ESG de l’Association internationale d’hydroélectricité (IHA) », a commenté Marc Albérola, Administrateur, directeur général du Groupe Eranove.
Pour sa part, l’Administrateur-directeur général du FGIS a affirmé que « cette signature est non seulement le témoignage de la confiance des investisseurs internationaux comme Eranove dans la viabilité économique de projets portés par Gabon Power Company mais aussi un encouragement à la poursuite de notre mobilisation en faveur de l’investissement responsable ».
Développée par Asokh Energy, coentreprise gabonaise (JV) créée par le consortium FGIS-Eranove, la centrale hydroélectrique de Ngoulmendjim permettra de subvenir à la demande croissante d’énergie électrique du Gabon. Notamment celle de Libreville, qui abrite plus de la moitié de la population du pays. L’infrastructure va aussi accroître la part d’énergie renouvelable du mix de production d’énergie électrique au Gabon. La construction de cette centrale participera enfin à la création de 800 à 1 000 emplois directs pendant la construction et de nombreux emplois indirects, selon FGIS.
Le démarrage des travaux d’aménagement électrique de cette centrale était prévu pour cette année. Les populations restent dans l’attente du lancement des travaux.
S.G.
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Flou autour du démarrage des travaux d’aménagement des barrages de Ngoulmendjim et de Dibwangui
Le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) vient de publier des données relatives à l’accès à l’énergie électrique et hydraulique en zone rurale au Gabon en 2021.
Selon cet organisme public, les zones rurales gabonaises comptent 25% de la population du pays, soit environ 400 000 personnes. « Les taux d’accès à l’électricité et à un point d’eau sont estimés à respectivement 15% et 43%. A moyen terme (2035), l’Etat envisage de développer un accès universel aux services de fourniture d’énergie électrique et d’eau potable sur l’ensemble du territoire gabonais », renseigne le CNEE.
Pour améliorer ces taux, le Conseil indique que la responsabilité globale de l’activité d’exploitation-maintenance lui a été confiée par l’Etat. Ainsi, le CNEE attribue et suit les contrats d’exploitation-maintenance des opérateurs privés et assure un rôle général de contrôle.
A terme, le gouvernement gabonais fonde sa stratégie d’accès universel aux services d’eau et d’électricité sur la mise en place d'un système de pérennisation du service d’accès à l’eau potable et d’accès à l’électricité en transférant le service d’exploitation-maintenance des équipements à un opérateur privé. Sans oublier de passer d’une logique de fourniture d’équipements à une logique de fourniture de services en faisant souscrire les ménages ruraux aux services payants apportés par l’opérateur privé.
Plusieurs réformes et décisions ont déjà été prises pour améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité au Gabon. Entre autres, un cadre juridique élaboré pour attirer les investisseurs, la libéralisation du secteur dans la production et le transport, sans oublier le développement des énergies renouvelables grâce à des mesures incitatives. Toutes ces décisions ont permis d’améliorer la disponibilité de ces ressources. Même si ça reste encore insuffisant.
S.A.