Le Nouveau Gabon

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A travers la Société d'incubation numérique du Gabon (SING), des étudiants des universités de Libreville et Franceville ont développé une application numérique pour contribuer à la lutte contre les cancers. Baptisée « Octobre rose » (nom donnée à la campagne menée en octobre tous les ans pour lutter contre cette maladie), cette application ambitionne de soutenir les efforts consentis par les autorités dans la bataille menée contre les cancers au Gabon.

« Nous avons pensé qu’une application pourrait donner encore plus d’amplification à toutes les initiatives qui ont été faites. « Octobre rose », permet aux populations d’être sensibilisées, de s’informer sur la maladie, de faire des autotests grâce à un test d’intelligence artificielle et également de géolocaliser tous les centres de dépistages », a expliqué Yannick Ebibie, directeur général de la SING. L’incubateur qui a encadré les étudiants de l'Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) de Franceville et les étudiants de l'Institut supérieure de technologie (I.S.T) à Libreville, pour le développement de ladite application.

Octobre rose « a été développée en quelques semaines grâce à un dispositif particulier qui est un Hackathon. Ce dispositif a consisté à la mise en place des experts métiers qui connaissent bien la maladie, des start-uppeurs et des marketeurs pour mettre en place des solutions qui soient vraiment innovantes et qui ne pèsent pas sur le budget de l’Etat », poursuit-il.

Pour utiliser cette application, il faut l’installer dans son téléphone. Une fois installée, l’usager peut accéder à toutes les informations sur le cancer et sur la campane « Octobre rose ». Il a également accès aux sites de dépistage ainsi que sur les précautions et l’hygiène sanitaire à observer pour prévenir le cancer.

Selon Yannick Ebibie, de nombreux défis restent encore à relever pour faire du dépistage du cancer une priorité pour tous. C’est pourquoi « nous allons continuer à renforcer cet outil, pour pouvoir ajouter de l’aide psychologique et faciliter le travail aux services de régies des cancers », a-t-il ajouté.

La nouvelle application a été présentée aux principaux acteurs impliqués dans la lutte contre les cancers lors de la cérémonie de clôture de la campagne Octobre rose 2021.

Brice Gotoa

Avorbam Investissements (AI), filiale à 100% de la Caisse des dépôts et consignation (CDC) du Gabon, vient de publier un avis de sélection des structures pour l’exploitation de ses box commerciaux dans la résidence des Bougainvilliers.

Avorbam explique que ces box sont des bâtiments (constitués d’une salle polyvalente de 100 places, un salon de thé de 130 m2, une officine de pharmacie de 100 m2, un pressing de 50 m2, une salle de sport de 45 m2 et une épicerie de 47 m2) destinés à accueillir différents types de commerce dont les activités ont été préalablement identifiées.

Pour ce faire, AI recherche des structures spécialisées dans la gestion de ces types d’activités et qui souhaitent exploiter à leur compte ces installations sur la base d’une convention qui sera signée entre les deux parties. Les candidatures doivent parvenir à la filiale au plus tard le 24 décembre 2021.

Avorbam Investissements est une société anonyme avec un conseil d’administration dotée d’un capital de 600 millions de FCFA. Elle est née de la fusion entre la Caisse des dépôts et consignations du Gabon (une entité publique) et l’entreprise T2G, filiale du groupe marocain TGCC. Cette filiale gère la promotion immobilière de la CDC.

Avorbam Investissements gère deux projets immobiliers pour la CDC. Le premier s’articule autour de 15 immeubles dans la zone nord de Libreville, précisément dans la commune d’Akanda. Quant au projet immobilier aux abords des Bougainvilliers, il s’articule autour d’un développement de 173 villas plain-pied, dont 163 disposent de 3 chambres, 10 de 2 chambres, et 27 appartements répartis en 3 blocs d’immeubles R+2.

S.A.

Au Gabon, malgré l’homologation des prix de plus d’une centaine de produits arrêtés depuis 2015, les prix ne cessent de flamber à Libreville et à l’intérieur du pays. Ce, au grand dam des populations qui assistent impuissantes à cette inflation depuis 2020. Cette hausse généralisée affecte tant les produits importés que ceux produits localement. Quelles sont les raisons de cette hausse ? Quelles sont les mesures prises pour limiter son impact sur le panier de la ménagère ? Le Nouveau Gabon tente d’apporter quelques réponses à ces questions.

(Le Nouveau Gabon) - Depuis plus d’un an au Gabon, les prix des produits sont en hausse continue. Farine, huiles de cuisine, poisson, viande, lait, fournitures scolaires, transport, matériaux de construction, … ont vu leurs prix grimper. A titre d’exemple, le kilogramme de rognon qui coûtait 900 FCFA au mois de novembre est passé aujourd’hui à 1 450FCFA, soit une augmentation de 550 FCFA. Le bidon de 5 litres d’huile ‘’Cuisin’Or’’, produit localement par l’entreprise Olam est passé de 4500 FCFA à 6500 voire 7000 FCFA chez le boutiquier ou le Libanais du quartier. Et en ce moment à Port-Gentil, le litre de cette huile de cuisine serait vendu à 2 000 FCFA dans certains quartiers.

A fin juin 2021, d’après la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale, l’inflation mesurée par l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation des ménages dans l’ensemble du pays, affiche un taux de 1,3% en moyenne annuelle contre 0,9% sur la même période en 2020. Avec notamment, la persistance de l’inflation dans les transports (+5,3%), le relèvement des prix dans les restaurants (+0,6%), les prix des biens et services divers ont augmenté de 1,1% contre une baisse de 0,4% en 2020 sur la même période.

Cette hausse fait grincer les dents au sein de la population qui assiste impuissamment à cette inflation. « Depuis la survenue de la Covid-19, tous les produits ont augmenté, on ne comprend plus rien. Avant, avec 50 000FCFA, j’achetais à manger chez moi pour deux semaines. Aujourd’hui, je dois dépenser plus de 100 000 FCFA pour la même période pour nourrir ma petite famille. Pourtant à côté, les salaires n’ont pas augmenté. Pour nous qui avons des enfants, c’est vraiment difficile », se plaint Marie Boutoto, une enseignante qui gagne 200 000 FCFA par mois.

Une préoccupation partagée par le président de l’Organisation gabonaise des consommateurs, Ibrahim Tsiendjiet Mboulou, qui affirme avoir plusieurs fois tiré la sonnette d’alarme sur cette situation. « Cette inflation est galopante depuis 2020. L’Etat a pris des mesures très importantes pour soutenir le pouvoir d’achat du consommateur. Mais, la direction générale de la concurrence et de la consommation ne fait pas vraiment son travail de contrôle des prix. Nous attirons une fois de plus l’attention des pouvoirs publics sur cette augmentation des prix », a indiqué Ibrahim Tsiendjiet Mboulou

Grossistes et producteurs sur le banc des accusés

Les doigts accusateurs sont pointés vers les importateurs, grossistes et producteurs, qui, d’après certains commerçants, font de la spéculation sur les prix. « Les prix augmentent au quotidien chez le grossiste. Quand on lui demande la raison de cette hausse, il accuse la douane. Nous souffrons avec les clients », a expliqué Abdoulaye, commerçant au petit marché situé derrière la prison dans le premier arrondissement de Libreville.

Pour la direction générale du commerce chargée du contrôle du circuit de distribution et la gestion de stock, les prix sont encadrés au Gabon, mais, les grossistes sont aussi des victimes comme les consommateurs. Car, ils subissent l’envolée des prix à l’international. « La crise sanitaire est une des causes. Les producteurs préfèrent vendre à leur propre population parce que l’importation est chère », a souligné Jean François Yanda, directeur général du Commerce.  

Selon les opérateurs économiques, les causes de cette inflation galopante sont beaucoup plus exogènes. Elle est causée notamment par la forte hausse des matières premières au niveau international, ainsi que par l’explosion du taux du fret maritime selon Bertrand Courties, 1er vice-président de la Confédération patronale gabonaise (CPG). « Il y a environ 10 000 dollars de plus par conteneur » lors du transport des marchandises provenant de l’Asie, affirme-t-il. Ainsi, le coût du transport maritime venant d’Asie a explosé de 138% passant de 5 000 USD en juillet 2020 à 13 000 USD en juillet 2021 pour un conteneur de marchandises.

Aussi mis en cause, l’augmentation « historique » du paiement des droits de douane. Les entreprises se retrouvant obligées de faire des décaissements considérables pour faire face à la hausse des prix, du transport et de la douane, apprend-on.

Par ailleurs, selon le 1er vice-président de la principale organisation patronale du Gabon, la parité euro-dollars qui a augmenté d’environ 5% pourrait contribuer à entretenir cette hausse. Tous ces facteurs ont entrainé un effet domino. Tous les secteurs étant obligés de suivre la courbe de l’inflation.

Ce constat est partagé par le gouvernement. Cependant, d’après un observateur de la scène économique, la hausse des coûts du transport maritime évoquée par les opérateurs économiques pour justifier la hausse généralisée des prix sur le marché ne sont que des prétextes. Car, d’après lui, les entreprises s’appuient sur le contexte actuel pour faire des spéculations au motif qu’elles paient plus cher le transport. Pourtant, « lorsque les prix du fret maritime étaient au plus bas, elles n'ont jamais répercuté cela sur les prix finaux aux consommateurs. Au contraire, elles ont maintenu leurs marges », affirme cet observateur.

Dans ce sens, le président Ali Bongo avait reconnu en 2011 s’agissant de la hausse « abusive » des prix des produits sur le marché, qu’il y a très souvent une surenchère sur de nombreux produits. Car, « les marges entre le producteur, le transitaire, le transporteur et le distributeur sont tout simplement exagérées et participent de pratiques spéculatives que je dénonce ». Une remarque qui reste d’actualité.

Productions locales

D’après la Concertation nationale des organisations paysannes et productrices du Gabon (CNOP-Gabon), l’augmentation observée ces derniers mois sur les prix des denrées produits localement, est due à plusieurs facteurs dont le réseau routier, les tracasseries policières et la Covid-19. « La situation misérable du réseau routier fait en sorte que le transport de marchandises coûte cher. Je suis de Minvoul où je produis ma banane qui coûte 1 000F. Je pars de Minvoul pour vendre ma banane à Libreville, j’ai plus de 700 Km à parcourir. Il y a plus 15 postes de contrôles et à chaque poste il faut débourser quelque chose, le minimum c’est 1 000F. Certains sont obligés de sacrifier des régimes de bananes parce qu’ils n’ont pas d’argent » confié Phil Philo Abessolo Ndong, président de la CNOP-Gabon.

Il poursuit : « La Covid-19 est aussi à l’origine de ce que nous sommes en train de vivre. Pour te déplacer il faut faire le test PCR, avoir l’autorisation de sortie. Avec tout cela, une fois arrivé à Libreville la même banane va être à 3 000 ou 3 500FCFA à cause de toutes les difficultés rencontrées ».

Selon Jones Michael Ondo, directeur général de Kama Food, une entreprise spécialisée dans la production, la transformation et la vente des produits alimentaires, les prix à l’achat des produits servant à la production des aliments ont également augmenté. Il s’agit notamment des prix des engrais, la semence, qui ajoutés au prix du transport qui a également augmenté, contribuent à faire croître les coûts de production.

La solution pour atténuer…

Si le gouvernement reconnaît être au courant de la hausse des prix généralisée dans les marchés, il n’a pas encore donné les mesures qu’il compte prendre pour amortir le choc chez les consommateurs. Contactée, la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), voie officielle en la matière, n’a pas souhaité apporter des éclairages sur ce qui est fait pour stopper cette hausse, malgré les multiples sollicitations de notre rédaction. Elle promet de s’expliquer devant les médias dans les prochains jours, accompagnée du ministre chargé du Commerce.

Toutefois, selon Phil Philo Abassolo Ndong, pour trouver une solution au phénomène de l’augmentation des prix, il faut développer les chaînes de valeurs et mettre sur pied une mercuriale nationale adaptée au contexte actuel. « L’Etat doit établir les prix en fonction de la distance au départ des produits pour Libreville ou de Libreville, qui sera le point A et l’arrivée dans chaque province. Ce qui s’applique à Minvoul ne va pas s’appliquer pour Malinga. L’Etat doit jouer son rôle à travers la direction générale de l’Economie, la direction générale de la concurrence, la direction générale du Commerce et de la Statistique », indique-t-il.  

Il faudrait également que dans le contexte actuel, le Gabon produise plus et transforme sur place. Car, pour l’instant, le pays importe plus de 80% de ce qu’il consomme selon des statistiques officielles. Pour baisser cette tendance, des efforts sont déjà faits sur le plan agricole pour accroître la production des denrées alimentaires.

Mais, il faut dire que ça fait plus d’une décennie que les autorités gabonaises multiplient les mesures destinées à ménager le pouvoir d’achat des populations, sans vraiment y parvenir. Le pays est encore aujourd’hui, considéré comme l’une des plus chères en Afrique.

Brice Gotoa, Sandrine Gaingne

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) vient de publier une lettre du gouverneur, Abbas Mahamat Tolli, qui révèle la dissimulation des informations de certains acteurs à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac).

« Il m’a été donné de constater que l’obligation de ségrégation [reporting] des valeurs du trésor par détenteur final n’est pas observée de manière systématique par les spécialistes en valeurs du trésor. Les informations y relatives ne ressortent pas toujours dans les situations quotidiennes déclarées sur l’application Depo-X, dédiée aux activités de ce marché », relève le gouverneur.

Il indique que, les déclarations, de façon nominative, des titres conservés par les SVT sont indispensables pour l’activité de régulation du marché des valeurs du Trésor, fonction assurée par la BEAC. Ces déclarations conditionnent, affirme-t-il, l’efficacité de toute stratégie visant le développement de ce marché, notamment le suivi des statistiques du marché secondaire, indispensable pour l’approfondissement de ce compartiment du marché des valeurs du Trésor de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).

Le gouverneur se base sur le Règlement n°03-08-Cemac-Umac-CM du 20 décembre 2019 pour marteler l’exigence de transparence sur les détenteurs de titres sur le marché boursier de la sous-région. Selon l’article 19 alinéa 2 de ce Règlement, « dans leur comptabilité, les affiliés teneurs de comptes distinguent les valeurs du Trésor leur appartenant en propre et celles de la clientèle ». En application de ce Règlement, le cahier des charges des SVT impose des exigences de reporting concernant les conditions pratiquées sur le marché secondaire, le volume des opérations traitées par maturité, par type de clientèle et par localisation géographique.

Ainsi, il est rappelé à chaque SVT l’obligation au quotidien de reporting des valeurs du trésor par détenteur final comme suit : compte propre ; établissements de microfinance ; entreprises non financières ; administrations publiques ; administrations privées ; investisseurs institutionnels (sociétés d’assurances, caisses de sécurité sociale, fonds d’investissement, etc.) ; investisseurs « personnes physiques » ; investisseurs non-résidents Cemac…

« Les informations, par catégorie de clients évoquée ci-avant, sont à renseigner de façon nominative sur la plateforme informatique dédiée. En outre, pour chaque transaction, le SVT doit préciser systématiquement les conditions en termes de volume échangé et de prix pratiqué », prescrit le gouverneur.

Ce rappel de la Banque centrale s’inscrit dans l’obligation de transparence qui doit régir l’activité boursière pour éviter les dissimulations de ressources par les acteurs, le blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme. Pour ce faire, les vrais propriétaires ou détenteurs finaux des titres en bourse doivent être clairement identifiés.

Sylvain Andzongo

 

L’emprunt obligataire « BDEAC 5,60% net 2021-2028 », qui a permis à la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) de lever une enveloppe de près de 115 milliards de FCFA sur le marché financier unifié de la Cemac (Bvmac), en ce mois de décembre 2021, révèle un fait inhabituel dans cet espace communautaire à six États (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA, Guinée équatoriale). En effet, selon le décompte des souscriptions effectué par la BDEAC, le succès de cet appel public à l’épargne tient principalement du dynamisme des investisseurs gabonais, plutôt que de ceux installés au Cameroun.

Dans le détail, les investisseurs gabonais ont souscrit à cet emprunt obligataire à hauteur de 58,2 milliards de FCFA, soit 50,7% des souscriptions globales ; contre seulement 40,5 milliards de FCFA pour les investisseurs camerounais, ce qui représente 35,3% des souscriptions. En clair, dans le cadre de cette opération de levée de fonds de la BDEAC, le Cameroun, pays présenté comme la locomotive économique de la Cemac, et dont les investisseurs sont généralement la clé du succès des emprunts obligataires dans l’espace Cemac, a été supplanté par le Gabon.

Un fin connaisseur des marchés financiers met cette surprise sur le compte du dynamisme débordant des banquiers du Cameroun (les établissements de crédit ont pourvu 89% de l’enveloppe globale de l’emprunt de la BDEAC, NDLR) sur le marché des titres publics de la BEAC. En effet, nombre d’États de la Cemac se sont recentrés depuis 2 ans sur ce marché pour leurs opérations de recherche des financements, au détriment du marché boursier sous-régional. Cette posture des États a pour conséquence de drainer davantage les investissements des banques vers le marché des titres publics, réputé plus flexible et moins coûteux pour les Trésors nationaux.

Au demeurant, à côté du dynamisme des investisseurs gabonais, la cartographie des souscripteurs de l’emprunt 2021-2028 de la BDEAC révèle que le succès de cette opération s’est joué dans la zone Cemac. En plus du Gabon et du Cameroun, le Congo (6,8%), le Tchad (4,4%) et la RCA (0,08%) ont permis à cet espace communautaire de s’adjuger 97,2% du volume global des souscriptions. Seuls les investisseurs équato-guinéens ne figurent pas sur le tableau de chasse de la BDEAC, dans le cadre de cet emprunt obligataire, dont les souscriptions sont également venues du Niger (2,6%), de la France (0,004%) et du Luxembourg (0,0008%).

Brice R. Mbodiam

Le transporteur gabonais Afrijet annonce l’ouverture dès le 16 décembre 2021 d’une ligne Paris-Libreville en partenariat avec le transporteur français La compagnie. Cette liaison se fera deux fois par semaine à raison de deux liaisons en aller-retour les jeudi et dimanche, informe un communiqué de l’entreprise.

Cependant, pour répondre à la forte demande des fêtes de noël et des congés de fin d’année, Afrijet annonce qu’elle proposera deux vols supplémentaires le 21 décembre et le 3 janvier 2022. Mais, l’ambition du transporteur né en 2005, est de proposer sur cette ligne Libreville-Paris un service régulier en classe économique pour 2022.

Les vols se feront en Airbus A321 Neo « full business », des appareils disposant de 76 places. Afrijet affirme qu'elle proposera des tarifs compétitifs. Notamment, des tarifs d’appels à 1,9 million de FCFA (soit 2900€). « Jusqu’à présent en classe affaires, le prix d’un aller-retour Libreville-Paris pouvait atteindre et même dépasser 7.500€. En toute humilité, nous allons tâcher de démontrer que qualité de service n’est pas nécessairement synonyme de tarification prohibitive », soutient Marc Gaffajoli, Administrateur d’Afrijet.

Les vols seront réalisés en partage de code avec La Compagnie. « Il était urgent de faire bouger les lignes, et nous nous sommes saisis de cette mission pour la partie gabonaise. Cette démarche innovante s’appuyant sur des partenariats avec des opérateurs spécialistes s’inscrit dans une stratégie visant à reprendre le levier « prix » en main, coté Gabonais, sans pour autant investir lourdement et à contretemps dans une flotte long-courrier », a commenté Marc Gaffajoli.

La compagnie française pour sa part s'est dite « ravie de ce partenariat avec Afrijet qui nous permet d’accéder au marché « affaires » du continent Africain qui est un marché dynamique et résilient malgré la crise. Nous avons le parfait produit pour satisfaire cette clientèle exigeante et Afrijet a la connaissance du marché qu’elle adresse déjà en régional. Cette nouvelle ligne est dès cet hiver un parfait complément d’activité à notre ligne historique Paris - New York », a déclaré Christian Vernet, président de La Compagnie. A noter que l’opérateur français selon Afrijet, est déjà connu pour avoir révolutionné le marché de la ligne entre Paris et New York en proposant des avions Airbus A321Neo en format “full business”, à des prix plus abordables.

L’ouverture de cette nouvelle ligne marque donc un tournant dans l’histoire de la compagnie gabonaise qui jusqu’ici, desservait la zone Afrique centrale et le Bénin dont la ligne a été ouverte le 4 décembre dernier.

Sandrine Gaingne

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Le Gabon vient d’être élu, en Egypte, au poste de vice-président exécutif de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco) qui regroupe une cinquantaine de membres.

Cette élection est une première pour le Gabon depuis son adhésion à cette organisation en 1983. Le Gabon sera aux côtés du représentant du Maroc qui a remporté la présidence du Conseil exécutif de l’Icesco. Durant ce mandat, le conseil exécutif aura pour mission de renforcer et promouvoir la coopération entre les États membres dans les domaines de l'éducation, la culture scientifique et la communication ; de faire connaître la véritable image de l'Islam et la culture islamique. Il s’agit également de favoriser le dialogue entre civilisations, cultures et religions ; de favoriser les interactions culturelles et de favoriser la diversité culturelle dans les États membres, en préservant les spécificités culturelles et les valeurs intellectuelles

L’élection du Gabon a été précédée par quelques signes annonciateurs. En effet, le président Ali Bongo Ondimba a reçu le 6 octobre dernier à Libreville, le Dr. Salim Mohammed Almalik, Directeur Général l’Icesco. Cette rencontre avait pour but, apprend-on, de développer des axes de coopération, notamment dans le cadre de la bataille menée par le Gabon, pour la valorisation de la femme.

Par la suite, le 12 novembre dernier, le ministère des Affaires sociales et des droits de la femme l’Icesco ont élaboré le cadre de leur coopération bilatérale. Au cours d’une visioconférence, le ministre, Prisca Nlend Koho, et l'Icesco ont débattu des axes prioritaires d'intervention sous forme de programmes. Il s'agit notamment d’une caravane humanitaire et médicale, de paix et sécurité, d'économie sociale solidaire, d'appui à l'entrepreneuriat des jeunes, de formation des leaders, d'autonomisation de Femme et de fille. Dans cette veine, le ministère et l'Icesco ont convenu de se retrouver à la mi-décembre 2021 pour formaliser techniquement la mise en œuvre de ces projets conjoints.

S.A.

La brigade mixte du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil) vient de mettre la main sur un réseau de faussaires. Ces derniers ont procédé à l’établissement illégal des tests PCR et carnets de vaccination.

« La semaine dernière, nous avons contrôlé 207 personnes qui avaient des faux documents. Parmi ces faux documents, il y avait 9 tests PCR positifs, 7 fausses attestations de vaccination et 19 fausses cartes de vaccination. Cela montre l’ampleur de ce trafic de faux documents », a déclaré Dr Rick Lauvien Engouang, coordinateur brigade mixte du Copil.a déclaré Dr Rick Lauvien Engouang, coordinateur brigade mixte du Copil.

Malgré la mise en place système de détection de faux documents sanitaires Covid-19, certains individus essayent de contourner les règles. « Nous arrivons à identifier des gens qui ont des tests positifs mais qui essaient quand même de voyager. Des gens qui ont des faux documents, qui ne se sont pas faits tester et dont susceptibles d’être positifs et qui peuvent ensuite contaminer les autres », a déploré le coordinateur.

Ce réseau n’est pas le premier à être démantelé. Lors des contrôles précédents de la brigade mixte du Copil, plusieurs fausses cartes de vaccination Covid-19 et des tests PCR avaient déjà été saisis dans les différents points de contrôles mise en place sur le territoire national.

Brice Gotoa

La compagnie d’assurance Assinco, filiale à 60% du groupe bancaire BGFI holding corporation, a annoncé le 8 décembre avoir obtenu le certificat ISO 9001 version 2015.

Ce certificat attribué par le Bureau Veritas le 3 décembre 2021 certifie que le système de gestion du leader gabonais du segment IARD (incendie, accidents et risques divers), a été audité et jugé conforme aux exigences des normes de système de gestion de la norme internationale. Notamment s’agissant de la gestion des sinistres, la gestion du réseau des apporteurs d’affaires, la conception et le développement des produits d’assurance, la gestion de la relation client, la réassurance…

Ce certificat est valable jusqu’au 2 décembre 2024, sous réserve du fonctionnement « continu et satisfaisant » du système de management de l’entreprise, indique le Bureau Veritas.

Assinco rejoint donc la liste fermée des sociétés gabonaises ayant obtenu la version 2015 de la certification ISO 9001 du Bureau Veritas. Dans cette liste, l’on compte Ascoma, dans le domaine du courtage d'assurances et de réassurances et dans la gestion des dépenses de santé, l’opérateur de téléphonie Gabon Télécom, ainsi que le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) entre autres.

D'après le site Iso, la certification ISO 9001:2015 spécifie entre autres les exigences relatives au système de management de la qualité lorsqu'un organisme démontre son aptitude à fournir constamment des produits et des services client conformes aux exigences légales et réglementaires applicables. Cette certification oblige donc la compagnie Assinco à adapter sa démarche qualité pour mieux satisfaire ses assurés.

S.G

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Les artisans des secteurs de l'agroalimentaire, du cosmétique et du textile du Gabon, devraient bientôt bénéficier d’une formation de l'Agence gabonaise de normalisation (Aganor) sur les normes applicables à leurs produits, a annoncé l’Agence.

Il s’agit des normes NGA 13500, sur l’étiquetage des denrées alimentaires préemballées, la norme NGA 2005 applicable dans le cosmétique. Cette dernière est la norme des bonnes pratiques de fabrication (BPF) et des lignes directrices relatives aux bonnes pratiques de fabrication. Et enfin, la norme NGA 2006 qui est la norme générale d'étiquetage des produits cosmétiques. Pour en bénéficier, il faut débourser la somme de 25 000 FCFA, apprend-on.

L’objectif d’après l’Aganor est que ces artisans puissent au terme de la formation, avoir « une parfaite maîtrise des mentions obligatoires et améliorer le design des étiquettes, une bonne maîtrise des enjeux de la qualité ». Mais aussi « une meilleure facilitation en matière de distribution des produits artisanaux dans les centres commerciaux du pays ».

Une telle formation devrait donc permettre aux artisans d’avoir des produits de meilleure qualité et donc plus compétitifs sur le marché. Et de tirer ainsi un meilleur profit de de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) dont l’entrée en vigueur effective reste attendue. C’est un marché commun africain de 1,3 milliard de consommateurs où les produits vont circuler et s’échanger sans barrières douanières.

Initialement programmée pour les 8, 9 et 10 décembre 2021 à Libreville, cette formation a finalement été renvoyée à une date ultérieure en raison des « nombreuses demandes enregistrées à Libreville et à l’intérieur du pays », justifie l’Aganor.

SG

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