Adopté par l’Assemblée nationale le 25 juin 2021, le nouveau Code du travail gabonais est entré en vigueur à la suite de sa promulgation, le 19 novembre 2021, par le président de la République. Le texte est d’ailleurs publié ce 25 novembre, dans le journal officiel édition N° 139 qui couvre la période de 16 au 23 novembre 2021.
« Comme un symbole, ce jour correspond à la publication au Journal officiel du nouveau Code du travail dont les dispositions garantissent une meilleure protection des femmes tout en assurant une stricte égalité entre elles et les hommes », a-t-il twitté le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Un symbole parce que ce 25 novembre correspond à la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes consacrée par le texte.
Nos mères, femmes et filles n'ont pas à subir l'insupportable.
— Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) November 25, 2021
Ce 25/11 marque le début de l'opération #OrangezLeMonde: mettre fin aux #violencesfaitesauxfemmes.
Symboliquement, ce jour correspond à la publication au JO du nouveau code du travail qui renforce l'#égalitéFH. #Gabon pic.twitter.com/B5swjZYD5E
Et dans le nouveau Code de travail gabonais, un accent particulier a été justement mis sur la lutte contre les inégalités entre l’homme et la femme, et les discriminations sociales. Dans son article 2 alinéa 1, le texte affirme l’égalité d’accès au travail des femmes. Il permet aussi de lutter contre toute forme de discrimination empêchant l’accès au travail (art. 9 al. 2) ; d’affirmer l’égalité professionnelle entre hommes et femmes et le droit d’accès de la femme à toute sorte d’emploi dans l’entreprise (art. 9 al. 5) ; d’affirmer l’égalité de rémunération entre hommes et femmes et dans le déroulement de la carrière (art. 9 al. 5, art. 168 al. 2 et 3).
Par ailleurs, cette loi garantit la suppression des freins (pénibilité) à l’accès des femmes au marché du travail, notamment au travail de nuit (art. 200), la codification du harcèlement moral et sexuel comme une pratique condamnable et justiciable (art. 6).
Globalement, ce nouveau Code de travail garantit l’employabilité en définissant l’offre de formation par rapport aux besoins sur le marché de l’emploi. Il consacre le dialogue social qui doit faire l’objet d’un rapport social semestriel et annuel, permet de mieux lutter contre la précarité et protège le travailleur, etc. Il remplace celui de 1994, déjà modifié en 2000 et en 2010.
SG
Selon des données contenues dans son document de cadre macroéconomique et budgétaire pour les trois prochaines années, le Gabon ambitionne de porter ses recettes douanières à 426,2 milliards de FCFA en 2024. Une ambition qui est en hausse de 40%, en comparaison aux projections de la loi de finances rectificative de 2021, qui table sur 304 milliards de FCFA de recettes douanières. Pour cela, le pays espère réaliser 346,1 milliards FCFA de recettes douanières en 2022.
Cette projection s’appuie sur l’hypothèse d’une augmentation des recettes douanières à l’exportation, « soutenue par une progression du volume des exportations du minerai de manganèse et de bois débité, couplée à une amélioration de la taxation du droit de sortie du minerai de manganèse et des produits du bois », lit-on dans le document.
Cette hausse devrait également être soutenue par l’accroissement des recettes à l’importation grâce à un meilleur suivi annoncé des exonérations, ainsi que l’amélioration de la prise en charge des marchandises au cordon douanier. Toutes ces actions, d’après le document de cadrage macroéconomique et budgétaire, seront renforcées par le renouvellement des équipements opérationnels ainsi que par les effets induits de l’implémentation du logiciel Sydonia world.
Actuellement opérationnel dans 83% des bureaux centraux des douanes au Gabon, selon le ministère de l’Économie, ce logiciel a été mis en place dans le but d’accélérer les échanges d’information et améliorer la mobilisation des recettes. Rappelons que le Gabon a enregistré l’année dernière 333,3 milliards de FCFA de recettes douanières contre 263,1 milliards FCFA prévus dans la loi de finances rectificative, soit une hausse de 70,1 milliards FCFA.
SG
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La société civile gabonaise veut avoir un œil sur la gestion des ressources extractives. Pour cela, elle a lancé une campagne nationale de sensibilisation auprès des populations des provinces du Gabon où sont exploitées les industries extractives. Cette mission, qui s’étend jusqu’au 5 décembre prochain, a pour objectif de mobiliser les populations directement concernées par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Gabon (ITIE) afin qu’elles s’impliquent dans le processus de développement de cette initiative dans le pays.
« Dans 18 mois, les premiers rapports du Gabon doivent être produits. Dans ce contexte-là, la société civile a un rôle capital à jouer. L’objectif de cette mission est de développer sur le terrain une campagne nationale de sensibilisation à l’échelle des zones extractives », a déclaré Georges Mpaga, chef de mission et point focal du collège de la société civile.
Depuis le 21 octobre 2021, le Gabon a réintégré l’ITIE et devient ainsi le 56e pays à mettre en œuvre la norme ITIE et le 27e en Afrique. « Cet engagement pour la transparence des richesses provenant des industries extractives, passe par la mise en œuvre des actions de suivi évaluation, un contrôle citoyen de l’action publique dans le domaine extractif, mais également par la vérification des contrats dans l’intérêt du peuple gabonais », a indiqué Petit Lambert Ovono, représentant du secteur de la gouvernance.
Au cours d’une sortie médiatique sur le retour du Gabon à l’ITIE, le représentant-résidant du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, Gomez Agou Gbedia, avait affirmé que dans ce cadre-là, le Fonds a un programme qui a un certain nombre de mesures qui permettrait de renforcer ce besoin de transparence. « La première mesure c’est la publication sur le site du gouvernement d’un rapport sur la production et les revenus dans le secteur pétrolier. La deuxième mesure importante c’est de s’assurer que toutes les ressources du pétrole sont dirigées principalement dans le seul compte du trésor qui est logé à la banque centrale », avait indiqué Gomez Agou Gbedia.
Les zones extractives sont constituées des localités où sont exploitées le pétrole, le diamant, l’or et le gaz. Il s’agit des provinces de l’Ogooué-Maritime, la Ngounié, le Moyen-Ogooué, le Woleu-Ntem, le Haut-Ogooé et l’Ogooué-Lolo.
Brice Gotoa
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L' Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) appuie le Gabon dans le développement de l’aquaculture commerciale intensive en zone péri urbaine. D’où l’atelier national de renforcement des capacités des aquaculteurs lancé le 17 novembre dernier.
Il était question de « renforcer les capacités des pisciculteurs actifs, orientés vers l’aquaculture commerciale, qui disposent déjà d’infrastructures de production en étangs adaptées pour générer des profits ». Cette rencontre a également permis de tester de nouveaux modes de production plus intensifs en zone péri urbaine où se trouvent les marchés importants. En effet ces zones confrontées à la contrainte foncière requièrent d’avoir recours à des systèmes de production hors sol tels que les bacs et les cages, explique la FAO.
Au cours des travaux, le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, a encouragé la vulgarisation des systèmes pilotes de production intensive testés. L’autorité souhaite que des pisciculteurs orientés vers l’aquaculture commerciale, notamment des jeunes entrepreneurs mettant en œuvre des modes de production couplant technologie et rentabilité, soient accompagnés.
Ce programme de renforcement des capacités entre dans le cadre du projet de développement de l'aquaculture commerciale intensive en zone péri urbaine piloté par la FAO. Ce projet vise l’accroissement durable de la production halieutique gabonaise et répondre aux objectifs de diversification de l’économie gabonaise et de sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Malgré les atouts naturels du Gabon, l’aquaculture reste peu développée dans le pays. Selon la FAO, les activités aquacoles sont axées sur la pisciculture avec l’élevage du Tilapia comme espèce dominante. On dénombre une centaine de fermes piscicoles pour la plupart de type extensif. Pourtant, le secteur aquacole est identifié comme l’un des secteurs ayant le potentiel de soutenir et d’optimiser la diversification de l’économie gabonaise et de réduire ainsi l’importation du poisson surgelé.
S.G.
Dans le cadre du programme d'entrepreneuriat organisé par le milliardaire et banquier (UBA) nigérian Tony Elumelu via sa Fondation éponyme, le Gabon enregistre 31 lauréats en 2021, soit une hausse de 38,7%.
Parmi les 31 lauréats gabonais, on dénombre une vingtaine de femmes. Cette prédominance de la gent féminine se fait aussi ressentir à l’échelle continentale car, selon les chiffres de la Fondation, sur 4 949 entrepreneurs sélectionnés dans les 54 pays d’Afrique en 2021, les femmes représentent 68% des récipiendaires. Les lauréats africains bénéficieront d’un appui financier global de 24 750 000 USD (environ 14,4 milliards de FCFA)
Les bénéficiaires de l'édition 2021 ont été sélectionnés parmi un pool de plus de 400 000 candidatures, en fonction de leur innovation, de leurs performances et de leur potentiel de croissance pour créer des emplois et éradiquer la pauvreté sur le continent. Composés à la fois de nouvelles start-ups et de petites entreprises existantes, les entrepreneurs Tony Elumelu 2021 ont suivi une formation, un mentorat et un coaching de classe mondiale et auront un accès à vie au réseau des anciens de la Fondation Tony Elumelu.
Depuis sa création en 2010, la Fondation Tony Elumelu déclare avoir financé un total de 15 847 entrepreneurs qui ont créé plus de 400 000 emplois directs et indirects. Grâce à TEFConnect, la plate-forme numérique exclusive de la Fondation, elle a fourni un soutien au renforcement des capacités, des conseils et des liens commerciaux à plus de 1,5 million d’Africains.
S.A.
La compagnie aérienne publique sénégalaise « Air Sénégal » vient d'intensifier son offensive dans la zone Afrique centrale en annonçant une augmentation de ses fréquences de vol notamment dans la capitale gabonaise, Libreville et Douala, au Cameroun.
Dans un communiqué publié le 23 novembre, la compagnie fait l’annonce suivante : « Air Sénégal a le plaisir d’annoncer qu’en raison de la forte demande, elle augmentera ses fréquences vers Cotonou, Douala et Libreville. Le nouveau programme qui démarre à compter du 4 décembre [2021] permettra aux passagers de voyager à destination ou au départ de Douala et Libreville via Cotonou 4 fois par semaine : les mardis, jeudis, samedis et dimanches avec une combinaison d’appareils A321 et A319 ».
Ainsi, la fréquence de vol sur Libreville va passer de 3 à 4. « C'est une stratégie qui vise à occuper le marché. Libreville est un carrefour de communautés, c’est donc une destination stratégique d’autant plus que le Gabon ne dispose pas d’une grosse compagnie publique », explique-t-on à Air Sénégal.
Aussi, cette augmentation de fréquence sur la ligne de Libreville intervient huit mois après qu’Air Sénégal a lancé officiellement ses vols à destination de plusieurs villes africaines dont Libreville. Ce nouveau programme de vols qui a démarré le 29 mars 2021, avec trois fréquences hebdomadaires permet, selon la compagnie, un large éventail de connexions vers l’Afrique de l’Ouest et Casablanca mais aussi l’Europe à travers Barcelone, Paris, Marseille, Lyon et Milan.
La conquête du marché gabonais pour Air Sénégal intervient dans un environnement assez concurrentiel, où opèrent déjà environ dix transporteurs. La compagnie sénégalaise essaie ainsi de gagner des parts de marché face à Afrijet, le transporteur gabonais, Asky airlines, Ethiopian Airlines, Rwandair, entre autres.
Sylvain Andzongo
Prévu pour démarrer ce mercredi 24 novembre 2021 pour trois jours, le mouvement baptisé « ville morte d’avertissement », annoncé par plusieurs syndicats réunis au sein de la coordination provinciale de l’Ogooué-Maritime n’aura pas lieu. Le gouverneur de l’Ogooué-Maritime, Paul Ngome Ayong, a rencontré ce 23 novembre 2021 les partenaires sociaux et s’est engagé à ouvrir le dialogue sur les problématiques posées par ces derniers.
De ce fait, les syndicalistes ont décidé de surseoir à l’appel à la ville morte dans l’Ogooué-Maritime afin de privilégier le dialogue. « Toutefois, nous nous réservons le droit de mener des actions d’envergures si à la date du 14 décembre 2021 les positions du gouvernement et des employeurs ne sont pas reconsidérées en ce qui concerne la question vaccinale/test covid payant et le racket des transporteurs », a averti le porte-parole et coordonnateur provincial des syndicalistes, Jean Robert Boundzanga.
Le 27 octobre dernier, le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, annonçait la fin de la gratuité des tests PCR pour le 15 décembre 2021. À compter de cette date, le test PCR qui était gratuit coûtera désormais 20 000 FCFA tandis que le VIP sera facturé à 50 000 FCFA. En plus, la présentation des tests PCR négatifs ou des attestations de vaccination a été rendue obligatoire pour l’accès aux lieux publics.
Pour les syndicalistes, avec ces décisions, le gouvernement tente d’instaurer la vaccination obligatoire. D’où leur opposition contre ces mesures. Le 3 novembre dernier à Libreville, Dynamique unitaire (DU), l’une des plus grandes centrales syndicales des fonctionnaires du Gabon a déclaré la journée du 15 novembre 2021 ville morte pour interpeller le gouvernement.
Brice Gotoa
Une délégation du ministère gabonais du Tourisme a séjourné du 15 au 19 novembre 2021 à l’École sous-régionale de l’hôtellerie et du Tourisme (EHT-CEMAC) de Ngaoundéré au Cameroun. Cette mission conduite par le secrétaire général du ministère du Tourisme, Liliane Nadège Ngari, était en prospection dans cette école sous-régionale.
« Il s’agissait entre autres pour ces émissaires du gouvernement gabonais de prospecter avec l’administration du Tourisme camerounais des axes de coopérations touristiques bilatérales entre nos deux pays, de mieux s’imprégner des offres de formations dispensées dans cette école en adéquation avec les besoins du marché domestique et enfin de porter le message d’excellence prôné par les plus hautes autorités aux étudiants gabonais admis dans ce pôle de formation de référence dans la sous-région », informe le ministère du Tourisme sur sa page Facebook.
Une première mission du genre pour le Gabon dans un contexte où les autorités tentent de relancer le secteur touristique encore affecté par les effets de la crise sanitaire. À la fin du premier semestre 2021, selon le ministère de l’Économie, le suivi conjoncturel fait apparaître un secteur hôtelier dont l’activité continue de pâtir des effets de la crise sanitaire (absence d’événements d’envergure internationale et de flux touristique).
SG
Les autorités gabonaises veulent trouver des solutions aux dysfonctionnements des Centres hospitaliers universitaires (CHU) de Libreville et d’Owendo. Une réunion a été convoquée à cet effet ce 23 novembre 2021 par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, avec les responsables de ces deux structures sanitaires, en présence du ministre gabonais de la Santé Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Il était question pour le chef du gouvernement de savoir ce qui est à l’origine des dysfonctionnements dans ces deux CHU, fragilisant le système de santé. « Il y a effectivement des problèmes de gouvernance, mais il y a également d’autres problèmes financiers liés au fonctionnent de ses structures », a déclaré le Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Selon le ministre de la Santé, ce sont des structures qui ont été construites pour permettre à la population d’avoir accès aux soins de qualité. « Il est aujourd’hui regrettable de voir la situation dans laquelle ses structures se trouvent. Donc un effort doit être fait pour que le gouvernement puisse accompagner ses structures à améliorer ses qualités de soins », a indiqué Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Cette rencontre intervient dans un contexte où les CHU de Libreville et l’Owendo sont au cœur des critiques des usagers. Plusieurs patients se plaignent de l’accueil et de la qualité des soins dans ces deux structures sanitaires publiques. Pour amener les structures sanitaires à fonctionner de manière optimale, un plan d’urgence sera élaboré par les responsables desdites structures, assorti d’actions ciblées, quantifiées et chiffrées qui doivent faire l’objet d’investissements prioritaires, apprend-on.
Dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT), les autorités prévoient au cours des trois prochaines années d’améliorer l’accessibilité aux structures sanitaires qu’elles soient publiques ou privées. Il est également prévu le renforcement des facteurs favorisant le développement du secteur santé et permettant une couverture sanitaire plus élargie qui réponde aux besoins de la population.
Brice Gotoa
Le Conseil national de l’eau et l’électricité (CNEE) est à pied d’œuvre pour réhabiliter et moderniser les bornes à incendie, l’éclairage et des pompes publiques de la ville de Port-Gentil.
En effet, le 22 novembre, une délégation menée par Arnaud Christian Nguimbi, Directeur Général du CNEE, a été reçue par l'édile de la ville de Port-Gentil, Gabriel Tchango à l'hôtel de ville.
Le DG du CNEE, apprend-on, a tout d'abord, félicité le maire pour son implication dans l'avancée des travaux d'éclairage public initiés dans les grandes artères de la ville, il y a plus d'une semaine. « Ensuite, pour pallier au problème d'incendie et rendre plus efficace l'intervention de nos soldats du feu, le CNEE, avec le concours de la mairie de Port-Gentil, procédera à la modernisation et à l'extension des bornes à incendie dans les quatre arrondissements que compte la commune », apprend-on.
Enfin il a été convenu, avec cette fois-ci l'appui technique de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), que la réhabilitation des pompes publiques se fera dans les prochains jours afin de rendre l’eau potable accessible à toutes les populations de la ville.
Longtemps confronté aux problèmes d’éclairage et d’adduction d’eau, Port-Gentil opère sa mue en direction de la modernisation de ses infrastructures. Par le biais du CNEE, la ville vibre en ce moment au rythme d’une campagne de remplacement des anciens lampadaires de type « Saphir SHP 150 Watts » de luminosité jaune classique par des lampadaires de type télégestion Led 100 Watts plus économiques et écologiques.
Le premier axe touché est « aéroport- carrefour Odombo » où les usagers et les riverains peuvent déjà profiter de la nouvelle luminosité. Le deuxième axe ira du carrefour Corawood au carrefour printemps.
S.A.