Le Gabon pourrait être l’un des premiers pays à bénéficier des vaccins contre la Covid 19 qui seront bientôt produits par le Maroc dès la fin d’année 2021, rapporte le site d’informations Maghreb-Intelligence. Cette possibilité aurait été abordée selon la même source lors du tête-à-tête entre le Roi Mohammed VI et le président gabonais lors de son dernier séjour dans ce pays d’Afrique au début de ce mois de novembre.
La même source informe qu’une délégation officielle de spécialistes gabonais pourrait être dépêchée au Maroc dès ce 25 novembre dans ce cadre.
Rappelons que le Maroc a annoncé au mois de juillet dernier qu’il allait commencer à produire des vaccins contre la Covid-19. Ce, suite à un partenariat entre le laboratoire chinois Sinopharm, créateur du vaccin, et son homologue marocain Sothema. Les premières doses devraient être disponibles sur le marché avant la fin de l’année, probablement en décembre prochain, selon les médias marocains.
Depuis le lancement de sa campagne de vaccination en mars 2021, le Gabon a déjà réceptionné plusieurs doses du vaccin Sinopharm produit en Chine. Notamment 400 000 doses ainsi que des doses du vaccin américain Pfizer, le vaccin Johnson & Johnson et le russe Spoutnik V. Actuellement seulement 10% de la population gabonaise est vaccinée. Le pays vise un taux de vaccination de 60% d'ici fin 2022.
S.G.
Le Gabon vient de la prendre la tête du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) qui se tient du 22 au 26 novembre à Libreville.
Selon le ministère des Affaires étrangères, la passation à la tête du bureau dudit Comité s’est effectuée entre la République du Burundi (sortant) et la République gabonaise (entrant). Ainsi, pendant une période de six mois, c’est le Gabon qui va diriger ce Comité dont la mission est essentiellement de mener des « activités de reconstruction et de renforcement de la confiance entre ses États membres, notamment par des mesures de confiance et de limitation des armements ».
Plusieurs mécanismes et instruments ont été adoptés dans ce sens. Il en est ainsi, par exemple, de la « Convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions, et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage » approuvée le 30 avril 2010 lors de la 30e réunion de l’UNSAC tenue à Kinshasa (RD Congo).
A Libreville, plusieurs thématiques seront abordées : la problématique de sécurité et changement climatique en Afrique ; la revue de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale ; l’accompagnement du processus de transition tchadien et la stratégie régionale de lutte contre la pandémie de la Covid-19.
L'UNSAC compte onze Etats membres : Angola, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, République démocratique du Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tome & Principé, Tchad. Ils se réunissent au niveau ministériel deux fois par an pour dresser un état de la situation géopolitique et sécuritaire en Afrique centrale et faire un rapport sur les programmes de désarmement et de limitation des armes dans la sous-région.
S.A.
La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) organise le 28 décembre 2021 le concours d’entrée au Centre des métiers (CDDM) Jean Violas. « Les candidats admis suivront des formations diplômantes aux métiers d’électricien de réseaux, plombier de réseaux, électromécanicien et mécanicien. Le concours est ouvert aux Gabonais dont l’âge varie entre 18 et 25 ans échus à la date du concours, de niveau terminal E, F1, F2, F3, C et D (sans baccalauréat), BET, BETI, CFP 2, CFP 3 et CAP (dans les métiers techniques) », renseigne le communiqué rendu publique à cet effet le 22 novembre.
Les épreuves se dérouleront, au Centre des métiers Jean Violas d’Owendo pour les candidats de Libreville. A l’intérieur du pays les postulants vont concourir au sein des directions régionales de la SEEG à Franceville, Port-Gentil, Mouila et Oyem. Les candidats intéressés doivent envoyer leurs dossiers complets par mail uniquement à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. au plus tard le 03 décembre 2021.
Ce concours intervient près de deux mois après la signature d’une convention de partenariat d’une durée de 12 mois entre la SEEG et le ministère de la Formation professionnelle. Cette convention visant à mettre en place un système pédagogique conforme à la réglementation en vigueur, cible des formations diplômantes reconnues par l’État.
Le Centre des métiers Jean Violas a été inauguré le 31 mai 1979 pour satisfaire les besoins en personnel qualifié dans les métiers de base de la SEEG. Permettant ainsi à cette entreprise de remplir les exigences de sa mission de gestionnaire du service public de l’eau et de l’électricité à lui confiée par l’Etat gabonais.
Brice Gotoa
Entre 2019 et 2020, le nombre d’accidents de la route enregistrés au Gabon a augmenté de 145,6 %, selon les données communiquées le 20 novembre 2021 par le ministre gabonais des Transports, Brice Constant Paillat.
« Comparativement à 2019, l’année 2020 a connu une explosion des accidents de la route ainsi que du nombre des blessés. Le nombre d’accidents a plus que doublé pour s’établir à 3 748 contre 1 526 en 2019. Le nombre de blessés a suivi la même tendance. On a enregistré 1 196 blessés contre 660 en 2019. Presque le double », a déclaré, Brice Constant Paillat au cours d’un discours en prélude à la Journée africaine de la sécurité routière.
D’après le directeur général de la sécurité routière, Alex Minto’o, la Covid-19 a eu une incidence sur la hausse des accidents de la route en 2020. « Avec le couvre-feu, une heure assez stressante où les automobilistes veulent rentrer rapidement chez eux, il y a beaucoup plus d'accidents. Mais également la volonté des professionnels de transport, notamment les agences de voyage, les taximen qui ont été privés de leurs activités pendant une certaine période, de faire le maximum de recettes pour compenser les biens manqués », a-t-il indiqué.
A ces causes s’ajoutent la conduite en état d’ivresse, la somnolence et l’usage du téléphone au volant, le non-respect du code de la route ainsi que le mauvais état de la route et les défaillances mécaniques des véhicules.
D’après les données du ministère des Transports, au cours des 5 dernières années, le Gabon a enregistré 10 254 accidents de la route faisant ainsi 2 422 victimes dont 363 morts. Ces chiffres interpellent les autorités compétentes à intensifier les campagnes de sensibilisation et des opérations de contrôle routier sur l’état des véhicules en circulation.
Au Gabon, pour la commémoration de la Journée africaine de la sécurité routière, des équipes de la direction générale de la sécurité routière ont sillonné plusieurs artères des communes de Libreville, Akanda et Owendo pour rappeler aux usagers de la route les mesures essentielles à prendre afin de limiter le nombre d’accidents de la route.
Brice Gotoa
En visite dans la zone économique spéciale de Nkok le 20 novembre dernier, le ministre en charge des Eaux et forêts a annoncé que le Gabon compte ouvrir des magasins de meubles à travers le monde à partir de 2022. « On commence à avoir des produits hauts de gamme. Nous allons ouvrir des magasins dédiés aux meubles, à Miami (Etats-Unis), à Paris en France, en Chine, à Londres (Angleterre), un peu partout dans le monde, pour vanter nos réformes, et vendre nos produits », a déclaré Lee White. C’était dans le cadre des journées portes ouvertes de la ZES.
Selon le membre du gouvernement, c’est l’entreprise Gabon Special Economic Zone (GSEZ) « dans lequel l’Etat est le plus grand actionnaire » qui va investir dans un premier temps dans ces showrooms à l’étranger non seulement pour faire la promotion du bois transformé gabonais mais, également « pour commercialiser nos produits qui sont vraiment intéressants », affirme Lee White.
Un projet qui, une fois matérialisé, va montrer aux yeux du monde que le Gabon est passé d’un pays qui vendait des billes de bois non transformées à un pays qui transforme désormais sa matière première, et qui crée de la valeur ajoutée, permettant ainsi au pays de gagner beaucoup plus en termes de profit.
Depuis 2010 en effet, le Gabon a interdit l’exportation des grumes de bois non transformées. Une mesure qui visait à favoriser l'installation d'une industrie locale du bois d’une part. Et d’autre part, de permettre au Gabon d'exporter des produits transformés et pas simplement de la matière première. En 2020, le Gabon a exporté selon la note de conjoncture du ministère de l’Economie, 835 299 m3 de bois, en baisse de 4,3% par rapport à 2019.
S.G.
Andrew Gwodog, le président de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa) a relancé le projet de création d’un Réseau de parlementaires pour la promotion des assurances au cours d’une récente rencontre à Libreville avec Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée nationale.
« Au cours de cette audience, nous avons abordé les questions relatives à la promotion du secteur des assurances au Gabon, dans la sous-région et dans la Zone Cima [Conférence interafricaine des marchés d’assurance] (…) Nous lui avons aussi fait le point sur la visite du Réseau des parlementaires camerounais pour la promotion des assurances et des banques. A la suite de cette présentation, nous avons exploré les pistes de création d’un Réseau de parlementaires pour la promotion des assurances à l’Assemblée nationale », renseigne M. Gwodog.
La suite réservée à cette demande du président du marché gabonais des assurances n’est pas encore connue. Mais ce projet de création d’un Réseau est annoncé depuis le mois d’octobre dernier. En effet, le 12 octobre, le réseau camerounais des parlementaires pour la promotion des assurances et des banques s’est entretenu, à Libreville avec la Fegasa afin d’examiner les modalités de mise en place d’un réseau des parlementaires banques assurances au Gabon et dans l’ensemble des 14 Etats membres de la Cima.
Andrew Gwodog avait alors acquiescé l'idée en déclarant : « un tel réseau va faciliter l’adoption par ces États d’un certain nombre de dispositions qui ont trait au secteur des assurances et cela va par ailleurs faciliter la protection des assurés et bénéficiaires des contrats d’assurances ».
Ce projet de réseau parlementaire intervient dans un contexte où le secteur des assurances peine à convaincre les populations qui demeurent réfractaires à souscrire à un contrat d’assurance. De ce fait, le taux de pénétration des assurances au Gabon selon des statistiques de la Fegasa est de l’ordre de 1,12% et de l’ordre de 1,25% dans les 14 pays membres de la Cima.
Sylvain Andzongo
Dans la loi de finances rectificative de 2021, le Gabon a apporté des modifications aux exonérations concédées aux investisseurs dans les zones économiques spéciales. Ainsi, les entreprises qui s’installeront nouvellement dans la Zone économique spéciale de Nkok ainsi que les autres zones à régime privilégié au Gabon auront droit à des exonérations ne pouvant excéder cinq ans, informe l’article 7 du texte. Actuellement, les entreprises installées dans cette zone bénéficient des exonérations pouvant aller jusqu’à 10 ans. Ces contrats en cours d’exécution ne sont pas concernés par cette nouvelle mesure.
Cette révision a été faite pour respecter une recommandation du Fonds monétaire international (FMI) qui, dans une récente note relative au nouveau programme économique du Gabon, a invité le pays à faire cette réforme. « En discussion avec le FMI, on nous a encouragés à revoir le régime, de réduire un petit peu les avantages, pour qu’il y ait un peu plus de l’argent qui rentre dans les caisses de l’État, pour que l’État investisse dans les écoles, dans les hôpitaux. Il faut certains avantages pour encourager les investisseurs étrangers à venir au Gabon plutôt que d’aller ailleurs parce qu’il y a des zones économiques un peu partout en Afrique. Donc, il faut qu’on soit compétitif, mais il faut qu’on maximise les bénéfices pour le Gabon et les Gabonais », a expliqué le professeur Lee White, ministre des Eaux et Forêts, rencontré le 20 novembre dernier sur le site des journées portes ouvertes dans la zone de Nkok.
Dans les années à venir, d’autres mesures sont prévues pour réduire les avantages accordés aux entreprises installées dans la ZES de Nkok et d’autres zones économiques spéciales du Gabon. Car, en plus de la limitation de la durée des exonérations à cinq ans, pour les entreprises qui veulent s’installer dans ces zones au Gabon, il est prévu en 2022, selon le FMI, de rapprocher le taux de l’impôt sur les sociétés au taux normal de 30%, de mettre fin à l’exonération du précompte mobilier et de ne pas renouveler les avantages fiscaux accordés aux entreprises qui arrivent au terme de leur période de 10 ans d’exercice dans la zone économique spéciale. « La loi a fait quelques changements, et on va continuer à regarder pour optimiser », a d’ailleurs indiqué Lee White.
Le Gabon compte actuellement une zone économique spéciale à Nkok et une Zone d’investissement spécial (ZIS) d’Ikolo. Les autorités prévoient de construire cinq nouvelles zones économiques spéciales au cours des prochaines années.
Sandrine Gaingne
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Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a reçu en audience, le 19 novembre, Gomez Agou Gbedia, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) nouvellement nommé au Gabon.
Au cours de cette audience, apprend-on, le ministre de la Santé a présenté l’état de la riposte contre la pandémie de Covid-19 au Gabon. Guy Patrick Obiang Ndong a réitéré à son hôte que le leadership affirmé du président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans la lutte contre la Covid-19 justifie les résultats actuels du Gabon. « Cette détermination du chef de l’Etat s’est matérialisée par la tenue régulière des conseils présidentiels sur la situation sanitaire, la mise en place des structures de dépistage et de prise en charge telles que le laboratoire Professeur Daniel Gahouma, l’hôpital de campagne d’Angondjé et l’acquisition des équipements de protection individuelle », a indiqué le membre du gouvernement. Il a aussi décliné la stratégie vaccinale du pays contre la Covid-19 dans sa phase évolutive avec l’extension et la vulgarisation de la vaccination itinérante sur l’ensemble du territoire national.
Pour sa part, le représentant résident a exprimé la satisfaction du Fonds monétaire international de la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. « Le FMI est très satisfait de la gestion de cette crise par les autorités locales. Il y a une certaine cohérence dans l’évolution de la stratégie de riposte nationale » a-t-il souligné.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19 en mars 2020 jusqu’au 19 novembre 2021, le Gabon déclare avoir réalisé au total 1 382 649 de tests réalisés, pour 37 045 cas positifs, dont 5 819 cas actifs, 30 953 guérisons et 273 décès.
S.A.
Dès ce lundi 22 novembre, une équipe de 700 soldats de l’armée belge entame une mission d'entraînement au Gabon, rapportent les médias belges qui citent un communiqué de leur ministère de la Défense. Baptisée tropical storm, cette mission se déroule jusqu’au 14 décembre 2021, principalement dans la ville de Libreville, la capitale gabonaise, à Ndjolé et Lambaréné (centre) où ont été délimitées les zones d’exercice. Le matériel utilisé pour ces exercices est constitué de 180 véhicules et remorques, des bateaux, avions et hélicoptères…
La mission a pour but de mettre les soldats belges en situation professionnelle en milieu tropical. Ce qui devrait leur permettre de se perfectionner dans différentes techniques militaires. Notamment, l'entrée dans une zone par parachutage ou par atterrissage aérien rapide, des opérations amphibies en mer ou sur rivière, des opérations à pied et des ravitaillements par air pour les troupes déployées au sol, informe la presse belge. C’est « un entraînement conjoint multifacettes en climat équatorial qui contribue à la transition de notre capacité de préparation aux opérations spéciales, cette fois en mettant fortement l'accent sur la reconnaissance spécialisée », a indiqué le service de presse de la Défense.
Le Gabon a été choisi en raison des conditions climatiques et de ses terrains propices et favorables aux entraînements en milieu tropical. C’est la quatrième édition de cet exercice biennal baptisé Tropical storm.
S.G
Au parlement, le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha a été auditionné ce 19 novembre 2021 par la Commission des lois et des affaires administratives du Sénat sur le projet de loi organique portant modification de certaines dispositions de la loi organique N° 001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation. Le membre du gouvernement a ainsi eu l’occasion de défendre les articles 44 et 57 de ce projet de loi qui consacrent clairement le transfert de la gestion des ordures ménagères et de la lutte contre l’insalubrité aux maires d’arrondissement.
D’après les nouvelles dispositions de cette loi, ce sont les maires d’arrondissement qui devront désormais gérer les ordures ménagères en lieu et place des mairies centrales. Une mission qui d’après le membre du gouvernement constitue un pas de plus vers la décentralisation au Gabon. Pour lui, cette mesure permettra de mieux gérer les ordures ménagères étant donné que « les mairies d’arrondissement sont plus proches des populations ».
Et pour faciliter la collecte des ordures, l’État a prévu, selon le ministre de l’Intérieur, d’appuyer ces mairies d’arrondissements d’équipements. « L’État appuiera les municipalités dans le désintéressement des pré-collecteurs, préalablement choisis par les maires d’arrondissement eux-mêmes ; l’État mettra à la disposition des mairies du matériel de ramassage des ordures ménagères déjà commandé par le biais du Compte d’affectation spéciale (CAS) », avait-il indiqué lors d’une série de visites-rencontres avec les maires d’arrondissement du Grand Libreville (Owendo, Akanda, Ntoum), entrepris le 28 octobre.
« Il n’y aura pas de conflits possibles entre les maires d’arrondissement et les maires centraux, car la gestion des ordures ménagères et la lutte contre l’insalubrité doivent se faire à la proximité par les mairies d’arrondissement qui sont plus proches des populations », avait-il affirmé à la même occasion. Elles devraient d’ailleurs mieux organiser la collecte des ordures ménagères pour qu’elles ne jonchent plus les rues comme c’est le cas actuellement notamment à Libreville.
SG
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