Le Nouveau Gabon

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Le ministère des Affaires sociales et des droits de la femme annonce la sortie de la première cuvée du Programme du gouvernement gabonais de qualification des femmes en entrepreneures digitales (Prografed).

Dans la journée du 18 novembre, les 25 premières récipiendaires (12 formatrices et 13 encadreuses) dudit Programme ont reçu leurs attestations et certificats de formation des mains des membres du gouvernement présents à l’événement. Notamment le ministre des Affaires sociales, Prisca Nlend Koho, celui de la Santé, Guy-Patrick Obiang Ndong, son collègue en charge du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, et la ministre déléguée auprès du ministre d’État, ministre de l'Economie numérique, Gisèle Akoghé.

« Dans son allocution pour cette cérémonie solennelle, le ministre Prisca Nlen Koho a demandé aux apprenantes de transmettre les compétences acquises en démultipliant la formation reçue afin de donner une impulsion nouvelle à l'autonomisation des femmes gabonaises », apprend-on.

Les activités des futures femmes entrepreneures digitales concernent des domaines économiques et sociaux tels, l’alimentation nutritionnelle de qualité qui assure le potentiel intellectuel de l’enfant et sa protection psychologique.

Comptant sur le partenariat technique et financier de l'Unicef, avec à ce jour 200 boutiques fonctionnelles sur la plateforme, www.prografed.ga, le Prografed ambitionne former à l'horizon 2023, 10 000 femmes au digital pour leur permettre de présenter leur savoir-faire et vendre leurs produits en ligne afin de renforcer leur pouvoir économique. Pour l’Unicef il y a un lien entre le renforcement des capacités des femmes dans le secteur du digital et le processus de leur autonomisation.

S.A.

 

Aimé Brice Sackyss le directeur général de l’École nationale d’administration (ENA) est décédé le 17 novembre dernier des suites de maladie, a-t-on appris de sources familiales.

Depuis l’annonce du décès cet homme réputé « discret et humble », plusieurs associations de son département d’origine (Tsamba Magotsi, dans la province de la Ngounié) lui ont rendu un dernier hommage. C’est notamment le cas de l’association des jeunes de Fougamou dont il était le parrain.

Aimé Brice Sackyss a occupé plusieurs fonctions au sein de l’administration gabonaise avant sa nomination à l’École nationale d’administration. Il a notamment été directeur général de la Fonction publique. Il a servi au département diplomatie de la Primature sous Paulin Obame Nguéma (Premier ministre du 2 novembre 1994 au 23 janvier 1999) et au Sénat.

Aimé Brice Sackyss était un diplômé de philosophie et de l’ENA, qu’il dirigeait avant son décès.

S.G.

La Commission de loi et des affaires administratives chargée des droits de l’Homme du Sénat a auditionné le 18 novembre, le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas (photo), sur le projet de loi fixant les conditions d’exercice de la profession d’huissier de justice en République gabonaise.

« Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a rappelé que l’objet de ce projet de loi participe de l’amélioration et de l’actualisation des conditions d’exercice des professions juridiques et judiciaires et de la consolidation de l’État de droit au Gabon. Il vise à doter les huissiers de justice d’un cadre juridique qui leur permet d’exercer leur profession dans des conditions optimales en phase avec les évolutions qu’a connues le Gabon depuis quelques décennies », informe un compte rendu officiel de la réunion.

Le projet de loi soumis à l’appréciation des Sénateurs apport plusieurs innovations. Notamment en définissant de manière plus précise les attributions reconnues aux huissiers de justice, les conditions d’accès à la profession d’huissier de justice au Gabon, le niveau de formation requis (Master Droit et une formation à l’École nationale de la Magistrature, articles 20 et 21).

Au sens du gouvernement, l’idée générale de ce projet de loi est d’apporter un encadrement précis de la profession d’huissier, soumise au contrôle des procureurs généraux, des procureurs de la République et des présidents des tribunaux.

Le texte offre également possibilité aux huissiers de justice de se regrouper en sociétés civiles professionnelles d’huissiers (SCPH). L’autre innovation majeur de ce projet de loi est qu’il apporte la formalisation législative de la création de la Chambre nationale des huissiers de justice qui est investie de la mission de police générale dans la profession.

En outre, le projet de loi soumis par le ministre de la Justice préconise un statut clair pour les employés des études d’huissiers de justice, notamment les clercs. Ainsi, les clercs pourraient voir leur statut formalisé tant en ce qui concerne les conditions qu’ils doivent remplir pour occuper ces fonctions, qu’en ce qui concerne les actes qu’ils poseront sous le contrôle de l’huissier titulaire de charge (articles 55 à 72).

« Les enjeux économiques, financiers et sociaux qui se trouvent derrière les procédures suivies par les huissiers de justice et les actes posés par eux expliquent également cette volonté de mieux encadrer la profession et d’établir clairement les obligations des uns et des autres », a expliqué le ministre de la Justice.

S.A.

Le Gabon prépare la mise en place prochaine d’une application dédiée à la promotion du Gabon comme destination touristique. Le directeur général de l’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour), Christian Mbina l’a révélé le 17 novembre 2021 dans le cadre des préparatifs de la journée du Gabon à l’Exposition universelle de Dubaï, prévue le 6 décembre 2021.

« Le Gabon est actuellement présent à l’Exposition universelle de Dubaï et donc nous sommes en train de mettre en place une plateforme, une application que nous sommes en train de réaliser avec les pilotes du pavillon Gabon à cette exposition, parce qu’il y a des demandes d’information sur la destination Gabon », a déclaré Christian Mbina.

Selon le directeur général, l’Exposition universelle de Dubaï est une opportunité pour l’Agatour, porteur de la communication du tourisme au Gabon, de valoriser le Gabon. A cet effet, « il faut donc rassembler les différents opérateurs intervenant dans le tourisme local pour les informer et leur donner l’opportunité de présenter leurs activités au sein de cette plateforme », a-t-il indiqué. Le but étant de garantir une meilleure visibilité de la destination Gabon à cet événement.

Depuis le 1er octobre 2021, le Gabon prend part à l’Expo Dubaï 2020, la première exposition universelle organisée au Moyen-Orient sous le thème « Connecter les esprits, Construire le futur ». Cet évènement a pour ambition d’être une plateforme de partage d’une vision durable de développement de la planète. Dans son pavillon, le Gabon met en avant le thème « Créons un avenir durable » pour mettre en lumière la richesse de ses forêts et les efforts consentis pour leur protection.

D’après Christian Mbina, le pavillon du Gabon à l’Expo Dubaï 2020, reçoit au moins 900 visiteurs par jour. De ce fait, il convient de mettre en place cette application, qui présente l’intérêt de visiter le Gabon. Les opérateurs économiques partagent cette ambition de l’Agatour et comptent contribuer à la création de cette plateforme qui va promouvoir la destination Gabon.

Brice Gotoa

Le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (Rolbg) propose de mettre en place un système national d’intégrité pour lutter contre la corruption dans les secteurs des ressources naturelles et industries extractives. Son président Georges Mpaga, membre du Groupement d’intérêt de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) Gabon à fait cette proposition le 15 novembre 2021 lors des travaux du webinaire consacré à la formation des responsables des administrations publiques et des entreprises publiques et privées sur la lutte contre la corruption et la transparence dans le secteur extractif gabonais.

« Il est vital pour le Gabon de mettre en place un système national d’intégrité. La question qui se pose au Gabon est celle de l’intégrité des agents publics, des cadres qui sont sensés contrôler la sortie des ressources extractives au Gabon. Des milliards de dollars de dimant et d’or sortent du Gabon et on ne voit rien sur le budget public. Dans la loi de finances on ne voit pas les ressources provenant de l’exploitation du diamant et de l’or. La corruption est un fléau à éradiquer. Il faut une volonté politique et impérativement mettre en place un système national d’intégrité », a confié Georges Mpaga.

D’après le ministre gabonais en charge de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, les pays en développement perdraient 1 000 milliards de dollars US chaque année en raison de la corruption ou de transactions illégales dont beaucoup impliquent des sociétés pétrolières. « Il est clairement prouvé que les deux obstacles majeurs à une bonne mobilisation des recettes intérieures liées à l'exploitation des ressources naturelles sont : les flux financiers illicites et la corruption », a indiqué Francis Nkea Ndzigue.

Pour Georges Mpaga, le secteur extractif est particulièrement gangréné par la corruption. Elle est même systémique à travers les contrats, les licences, les clauses de confidentialité, la question de la propriété réelle... Ce sont les défis sur lesquels le Gabon compte travailler dans le cadre de son retour à l’ITIE. « Des milliers de dollars sont dilapidés dans notre pays. Le Gabon est victime de pillages parce que l’administration est corrompue, les douaniers sont corrompus, les gens qui sont dans l’administration des eaux et forêts sont corrompus et ceux des industries extractives aussi. Ils ne défendent pas les intérêts du pays car les ressources extractives sortent illégalement », a souligné le leader de la société civile.

En 2009, dès son accession à la magistrature suprême, le président Ali Bongo Ondimba a placé la gouvernance transparente des ressources naturelles au rang des priorités du gouvernement. Cela s’est matérialisé par l’adoption le 30 janvier 2015, d’une loi relative à la transparence et à la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques et l’adhésion cette année du Gabon à la Norme ITIE. Cet instrument international est crédible pour évaluer la manière dont les Etats gèrent les ressources minières, pétrolières et gazières.

Brice Gotoa

La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du groupe Eramet, alerte sur les fausses offres d’emploi en son nom en circulation depuis quelques jours dans les différents réseaux sociaux. « La Comilog tient à préciser que ces offres n’émanent pas d’elle et décline à cet égard toute responsabilité y relative. La Comilog condamne avec la dernière énergie cet acte frauduleux. Elle se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs et complices des actes et messages de nature à porter atteinte à l’image de marque de l’entreprise », renseigne le communiqué.

La filiale Eramet rappelle, à toutes fins utiles, qu’elle dispose de canaux officiels pour la publication des avis de recrutement, notamment un site web, une page Facebook, un profil Linkedln et la presse. « Par conséquent, toute personne désireuse d’intégrer la Comilog est invitée à consulter régulièrement les offres d’emploi via les sources de diffusion susmentionnées », précise l’entreprise.

Ces fausses offres d’emploi, dénoncées par plusieurs entreprises depuis un certain temps, interviennent dans un contexte où le Gabon possède l’un des taux de chômage jeunes les plus élevés d’Afrique subsaharienne (36 %), selon l’Organisation internationale du Travail (OIT). Entre 2016 et 2020, l’Office national de l’emploi (ONE) a enregistré 64 077 demandeurs d’emploi parmi lesquels plus de 87 % sont âgés de 16 à 34 ans.

La Comilog est une multinationale gabonaise basée à Moanda dans la province du Haut-Ogooué et une filiale du groupe métallurgique français Eramet. Active depuis plus de 50 ans, la compagnie est, en 2013, le 1er producteur mondial de produits à base de manganèse pour l’industrie chimique et 2e producteur mondial de manganèse à haute teneur. Au Gabon, le manganèse est principalement produit et exporté par la Comilog. Le gouvernement s’attend à ce que la production du minerai atteigne 9,7 millions de tonnes en 2021.

Brice Gotoa

Pour plus de sécurité dans la distribution et l’approvisionnement du gaz butane sur le territoire gabonais, les camions transportant ce produit seront désormais suivis grâce à un système de géolocalisation. Dénommé « Tracking Gaz », ce nouveau système a été mis en place par la Caistab au sein du service de « géolocalisation et contrôles » de la direction de la Caisse des hydrocarbures (DCH).

Ce dispositif permettra de suivre les chemins logistiques empruntés et connaître les distances parcourues aussi bien en différé qu’en temps réel, indique la Caistab (Caisses de stabilisation et de péréquation).

« Lorsque le camion charge la cargaison de gaz butane au dépôt de la Société gabonaise d'entreposage des produits pétroliers (SGEPP), nous auront la possibilité de savoir si réellement le camion est parti du point de chargement à Libreville, Owendo, sur le point de livraison à l’intérieur du pays et de valider les itinéraires de même que les cargaisons », explique le directeur général de la Caistab, Thierry Prosper Mboutsou.

Ce système de suivi par géolocalisation contribuera ainsi à lutter contre les fraudes autour du gaz butane notamment au niveau des frontières gabonaises. « L’enjeu lié à la pérennité du mécanisme de péréquation du prix de vente du gaz butane est manifeste avec des conséquences et manœuvres frauduleuses. Parmi les conséquences, nous avons une hausse constante des montants de la subvention sur la stabilisation dont les proportions qui ne reflètent pas le poids réel du marché de gaz butane au Gabon à cause du trafic transfrontalier et un risque de déséquilibre de l’approvisionnement dans l’arrière-pays, pouvant induire la spéculation des prix de gaz butane », explique Thierry Prosper Mboutsou.

Ce système de suivi par GPS entrera en fonction dès le 1er décembre prochain selon la Caistab qui laisse trois semaines aux entreprises pour équiper leurs camions de GPS.

S.G

 

Le Gabon a emprunté, ce 17 novembre 2021 sur le marché financier international, la somme de 800 millions dollars US (458 milliards de FCFA) à un taux d’intérêt de 7% pour une maturité finale de 10 ans, informe un communiqué du ministère de l’Économie et de la Relance. Cet eurobond va permettre de financer « le rachat de manière anticipée de plus de 90% de l’encours résiduel de l’émission arrivant à échéance en 2024 d’un montant de 736 millions de dollars US ou 420 milliards de FCFA », indique la même source.

Selon les autorités gabonaises, l’opération est un succès. Comme arguments, elles évoquent « le taux de participation record au rachat s’établissant à plus de 90% de l’encours résiduel ou 95% de l’encours original de l’instrument à échéance 2024 ». En plus, dans « un contexte de hausse des taux précipités des autorités monétaires américaines », le taux d’intérêt de 7% serait, selon elles,« une performance exceptionnelle par rapport aux conditions de marché et en particulier celles qui s’appliquaient aux émissions existantes du Gabon ».

Parmi les arguments qui ont joué en faveur de la souscription des bailleurs, le ministère de l’Économie et de la Relance cite : l’accord triennal 2021-2023 conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) en appui à la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), le renforcement du dispositif de bonne gouvernance, la revue à la hausse de la note souveraine du Gabon (B-contre CCC) par l’agence de notation Fitch Ratings et la réadhésion du pays à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

Sandrine Gaingne

Le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) affine le plan de réhabilitation et de modernisation de l’éclairage et des bornes fontaine publics dans la Province du Moyen-Ogooué.

Dans cette optique, une délégation conduite par le Directeur général (DG) du CNEE, Arnaud Christian Nguimbi, vient de séjourner à Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué. Reçu par le préfet Eli Nziengui et l’édile de la commune de Lambaréné, Jean Justin Maury Ngowemandji, et d’autres élus locaux, le DG du CNEE et son équipe, ont enregistré les préoccupations des populations.

« Au nombre des difficultés auxquelles font face ces populations on note, la vétusté des lampadaires, le manque d’entretien des pompes publiques et les actes de vandalisme de certains citoyens sur les biens publics. Ndjolé, ville carrefour située au cœur du Gabon, connaît les mêmes difficultés, laissant ainsi les voyageurs qui rallient l’intérieur du pays dans l’insécurité. C’est donc d’une oreille attentive que le Directeur Général du CNEE a écouté les élus locaux, non sans énoncer les pistes de solutions pour donner à leur province un éclat de modernité », apprend-on

Le lancement du plan de modernisation de l'éclairage public et l'installation d'une antenne du CNEE dans le Moyen-Ogooué permettront ainsi de mieux répondre aux besoins des populations. Pour l’heure, le coût dudit plan n’a pas encore été révélé encore moins la quantité d’énergie ou le nombre de bornes de fontaine publics qui seront installés.

S.A.

L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) dispose désormais d’un matériel de surveillance électronique des produits maraîchers locaux et importés, informe une note de l’agence. Cet équipement se conforme au cadre juridique d'une gestion et d’une utilisation rationnelle des produits phytosanitaires.

« L’Agence s’est dotée d’équipements scientifiques de haute technologie comprenant des Greentest Eco, des mallettes portables et des kits de détection rapide de résidus de pesticides dans les fruits et légumes avec des résultats rapides et précis. Par ailleurs, les contrôles et analyses réalisées sont pour les cultivateurs des indicateurs de respect de bonnes pratiques agricoles et environnementales. Notons que dans les différents postes d’inspections frontaliers, les points de vente et les périmètres maraîchers, des analyses rapides sont réalisées et en cas de résultats positifs dépassant le seuil autorisé, les produits sont saisis et détruits », apprend-on.

L’objectif, explique l’Agasa, est de garantir sur toute l’étendue du territoire national, l’innocuité et la salubrité des fruits et légumes importés et ceux issus des périmètres maraîchers locaux, en contrôlant les lieux de stockage et la qualité des pesticides utilisés. Aussi, l’Agence veut inciter le cultivateur à faire une utilisation responsable des pesticides, à respecter la posologie pendant les traitements et à assurer la bonne gestion des déchets de pesticides.

Sylvain Andzongo

 

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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