Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Une équipe du bureau pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), composée d’experts en surveillance épidémiologique, prévention et contrôle des infections et laboratoire, a effectué une visite technique le 16 novembre à l’aéroport international Léon Mba de Libreville, a-t-on appris d’une note de l’OMS. « Les aspects liés à l’amélioration du circuit des passagers, du délai de rendu des résultats des tests, de la sensibilisation et de l’application des mesures barrières et la mise en quarantaine, ont constitué l’essentiel des échanges avec les personnes-ressources du dispositif du Comité de pilotage à l’aéroport », indique le document.

L’OMS indique que l’objectif de cette visite était d’évaluer les besoins en vue de renforcer le dispositif sanitaire du centre de dépistage Covid-19 pour la mise en œuvre des nouvelles mesures gouvernementales inhérentes à reprise progressive des vols de compagnies aériennes internationales desservant le Gabon. Celle-ci passe de 3 à 5 rotations hebdomadaires par compagnie et devrait entraîner un flux important à cette principale porte d’entrée.

La fréquence hebdomadaire des vols avait été fixée à 2 par compagnie depuis le 12 février dernier au départ et à l’arrivée des aéroports du Gabon. D’après les compagnies aériennes qui militent depuis quelques mois pour la revue à la hausse de cette fréquence, cette décision a fragilisé leurs activés. Toutefois l’augmentation de ses vols ne signifie pas pour les passagers internationaux une exemption aux mesures sanitaires prises par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre la Covid-19. Celles-ci demeurent en vigueur. Et l’OMS poursuit donc son soutien au Gabon dans la surveillance épidémiologique aux portes d’entrée du pays, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19.

S.A.

Face à la pénurie et la hausse des prix d’huiles de cuisine, le Gabon a récemment autorisé l’importation de 3000 tonnes de cette denrée alimentaire, a annoncé le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha, au cours d’une conférence de presse ce 17 novembre 2021.

« On a été en période de Covid-19. Donc, on a eu une baisse de la production. Malheureusement, certains grossistes et opérateurs indélicats en ont profité pour spéculer et augmenter les prix. Pour régler cette situation, il y a eu un travail avec le principal producteur d’huile au Gabon pour un retour à la normale qui devrait se faire d’ici la fin de l’année. Mais il y a aussi une autorisation spéciale d’importation de 3000 tonnes d’huiles pour répondre aux besoins de la population », a-t-il affirmé. Le porte-parole de la présidence de la République ne donne pas plus de précisions sur les opérateurs concernés par cette autorisation spéciale.

Depuis le début de la crise sanitaire, les prix d’huile de cuisine ont considérablement augmenté dans le pays. À Libreville par exemple, le bidon de 5 litres d’huile est vendu aujourd’hui à 7 500 FCFA dans les marchés contre 4 500 FCFA avant la Covid 19. Une hausse que les populations ne comprennent pas surtout que le Gabon est un producteur et même un exportateur d’huiles.

Selon les données du ministère de l’Économie, le Gabon a produit 70 340 tonnes d’huile de palme brute en 2020, en augmentation de 27,6%. Et pour 2021, le pays compte en produire 91 000 tonnes en 2021, en hausse de 16,6%. L’huile de palme est produite au Gabon principalement par Olam Palm, sur une concession d’une superficie totale de 202 000 ha.

Sandrine Gaingne

Le transporteur gabonais Afrijet vient de finaliser l’acquisition de trois nouveaux avions 72-600 neufs auprès de l’aviateur franco-italien ATR. L’annonce a été faite le 16 novembre par l’aviateur en marge du salon aéronautique qui se déroule à Dubaï dans les Émirats arabes unis. Cette acquisition porte à quatre les 72-600 de la flotte de la compagnie gabonaise.

« Pour être efficace en Afrique, un avion doit être rentable, fiable et polyvalent sur le plan opérationnel. Nous avons besoin de ces nouveaux ATR, car le développement de la connectivité dans le golfe de Guinée est vital pour l’essor du commerce et l’intégration communautaire de la zone Cemac. En tant qu’opérateur d’Afrique équatoriale, berceau de la 2e plus grande forêt mondiale, nous sommes fiers de nous préparer à investir dans un appareil dont l’empreinte carbone est faible et l’impact écologique maîtrisé et prédictible », a affirmé Marc Gaffajoli, directeur général d’Afrijet, dans les colonnes d’Air journal.

Pour sa part, Stefano Bortoli, président exécutif d’ATR a soutenu que le fait pour Afrijet d’effectuer « cette transition pendant une période aussi difficile atteste véritablement de l’excellence de sa stratégie et de son business modèle, ainsi que de la qualité de ses performances ».

Avec ces nouvelles acquisitions, le transporteur gabonais, qui a rejoint, il y a quelques jours, l’Association internationale des transporteurs aériens francophones (ATAF), va ouvrir de nouvelles lignes et augmenter la fréquence de ses vols, apprend-on. La compagnie dessert actuellement Libreville – Franceville et Port-Gentil (Gabon). Dans la sous-région, elle vole à destination de São Tomé (São Tomé et Príncipe), Douala et Yaoundé (Cameroun), et Malabo (Guinée équatoriale).

Sandrine Gaingne

Dans une interview parue le 16 novembre dans le quotidien L’Union, le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha (Photo), a annoncé un appui pour renforcer la logistique de l’entreprise publique Clean Africa en charge du ramassage des ordures dans le Grand-Libreville.

Selon le membre du gouvernement, l’État s’est engagé, grâce au Compte d’affection spécial au titre de l’exercice budgétaire 2021, à renforcer les capacités logistiques de Clean Africa à travers l’acquisition, « dans les jours à venir », des engins lourds (bennes à ordures, camions plateaux, ampirols, grappins). Car, les capacités de cette entreprise d’hygiène et salubrité sont réduites du fait de l’obsolescence de son parc automobile et d’engins.

À preuve, indique le ministre, « sur un besoin exprimé de 30 camions, l’entreprise n’en possède aujourd’hui que 12, dont 10 fonctionnels. Il en est de même pour les bacs à ordures dont le besoin est estimé à 3000, alors que seuls 250 sont aujourd’hui disséminés dans la ville [Grand-Libreville] ».

Cet appui gouvernemental annoncé intervient dans un contexte où la société Clean Africa payée par l’État gabonais pour débarrasser la capitale de ces déchets peine à remplir son contrat. Du coup le Grand-Libreville suffoque dans les ordures qui jonchent même la voie publique et obstruent la circulation dans certaines rues. Ce qui a amené le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, à recevoir le 25 août dernier le ministre de l’Intérieur et les maires d’Akanda et d’Owendo. Il leur a demandé de trouver des solutions idoines et pérennes au problème d’insalubrité.

Sylvain Andzongo

Une délégation dudit ministère de la Justice se rendra du 19 novembre au 15 décembre 2021 dans l’ensemble des juridictions provinciales du Gabon, afin de vulgariser les lois adoptées en vue de lutter contre les violences faites aux femmes et de promouvoir l’égalité homme-femme, a-t-on appris d’un communiqué rendu public le 16 novembre 2021, de cette institution chargée des droits de l’Homme.

« Il s’agit des lois promulguées le 6 septembre 2021 par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, à savoir, la loi n° 004/2021 du 15 septembre portant modification de certaines dispositions de la loi n° 15/72 du 29 juillet portant Code civil ; la loi n° 005/2021 du 6 septembre 2021 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 006/2020 du 30 juin 2020 portant Code pénal de la République gabonaise et de la loi n° 006/2020 du 6 septembre 2021 portant élimination des violences faites aux femmes », renseigne le communiqué.

Selon le ministère de la Justice, cette mission de vulgarisation a pour principaux objectifs : la diffusion des clés de compréhension du nouveau dispositif législatif en matière de promotion des droits reconnus aux femmes et de sanction des violences multiformes dont elles sont parfois victimes ; la formation des personnels et des auxiliaires de justice pour une application efficace des nouvelles lois ; la diffusion de ces nouvelles lois sur l’ensemble du territoire national.  

Au Gabon, les femmes représentent 90% des victimes de violences sexuelles et 83% des victimes de violences économiques. Il existe peu de services offrant aux femmes victimes une prise en charge médicale, psychosociale et judiciaire. Ce constat de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba a conduit les autorités à adopter un projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes, pour pallier l’absence d’une législation spécifique pour l’élimination des violences subies par les femmes et sur la prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire.

Les formations destinées aux personnels des juridictions provinciales et aux acteurs chargés de mettre en application ces nouvelles lois, apprend-on, seront assurées par les formateurs de l’École nationale de la magistrature (ENM) et les chefs des juridictions.

Brice Gotoa

Le déraillement du train marchandise survenu au PK 140 +800 vers Ndjolé le 12 novembre dernier, été occasionné par un sabotage de la voie ferrée, a affirmé Christian Magni, Directeur général de la Société d’exploitation du transgabonais (Setrag). C’était le 15 novembre dernier à l’issue d’une réunion de crise présidée par le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, en présence de l’autorité des régulations des transports ferroviaires (ARTF).

D’après le DG de la Setrag, l’acte de sabotage ne fait aucun doute car, « il n’y a aucune raison que des traverses bois se retrouvent sur la voie ferrée, surtout qu’il y avait trois traverses déposées à l’intervalle de 700 mètres », explique-t-il.

Une enquête a de ce fait été ouverte et « se poursuit pour faire toute la lumière sur les conditions de survenance de celui-ci. Il devient récurrent de constater que des personnes très mal intentionnées posent sur la vie ferrée des traverses en bois ceci, naturellement, dans l’intention d’occasionner des déraillements, notamment des trains voyageurs », a déploré le ministre des Transports. Le membre du gouvernement a par ailleurs appelé la Setrag à plus de vigilance.

Pour sa part, la Setrag dit être à pied d’œuvre pour éviter de tels actes de vandalisme à l’avenir. « Du côté de Setrag nous allons engager très rapidement le retrait de ces traverses qui posent problème. Il va falloir trouver, très rapidement et nous y travaillons déjà, des filières de valorisation de ces traverses-là de façon à ne pas les conserver longtemps le long de la voie ferrée », a affirmé Christian Magni.

En attendant, la Setrag a décidé de porter plainte contre x pour sabotage. Selon le diagnostic posé par l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) en 2020, la principale cause des accidents de la voie ferrée est liée à l’état défectueux de la ligne ferroviaire Owendo-Franceville (648 kilomètres). À en croire l’ARTF, le Transgabonais compte 35 défauts dont 33 présentent des risques de déraillement et 2 des risques de dégradations. Selon la Setrag, il faut un montant de 126 milliards de FCFA pour corriger toutes ces anomalies sur le chemin de fer gabonais, vieux de 40 ans.

S.G.

Les autorités gabonaises organisent jusqu’au 21 novembre 2021 dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok, des journées portes ouvertes afin de permettre aux populations de découvrir et palper le « made in Gabon ». Le lancement officiel de cette semaine de découverte des différentes industries de la ZES a eu lieu le 15 novembre par le ministre de la Promotion des Investissements, Carmen Ndaot

« Ces journées portes ouvertes qui s’inscrivent dans le cadre de la promotion de la ZES de Nkok, visent à rapprocher la population nationale de ce symbole et moteur de la diversification de notre économie, l’un des plus grands projets économiques de l’Histoire de notre pays, une plateforme de compétitivité industrielle dont le rayonnement à l’international confirme tous les jours la pertinence de la vision de développement durable du président de la République, Ali Bongo Ondimba », a déclaré Carmen Ndaot.

Selon le membre du gouvernement, plus de 10 ans après son inauguration, la zone multisectorielle de Nkok fait la fierté du Gabon. « Avec ses 85 industries installées et ses 2 milliards de dollars d’investissements directs étrangers cumulés depuis sa création, elle se positionne comme le premier parc industriel en Afrique centrale contribuant ainsi à hisser le Gabon aux rangs de premier producteur de feuilles de placage en Afrique et deuxième dans le monde », a-t-elle justifié.

C’est en 2009 qu’Ali Bongo Ondimba a pris la décision d’interdire l’exportation de grumes afin de valoriser la transformation locale de la filière bois et augmenter ainsi sa contribution à la croissance économique.

Ces journées portes ouvertes donnent l’opportunité aux opérateurs évoluant dans les secteurs de la transformation du bois, du recyclage du plastique, de la fabrication des produits pharmaceutiques ou encore de la métallurgie de promouvoir leurs activités et leurs produits auprès du public.

Le ministre de la Promotion des investissements a invité le public à faire le déplacement en grand nombre pour découvrir et toucher du doigt le dynamisme de cette espace économique d’exception afin de prendre conscience des efforts réalisés par les plus hautes autorités pour transformer et moderniser le Gabon.

En rappel, la ZES de Nkok a obtenu de nombreuses récompenses notamment le prestigieux Prix FDI de la meilleure zone économique dans le monde dans la catégorie « Produits du bois » en 2020 ainsi que la certification ISO 14064-1 : 2006 cette année pour avoir atteint la neutralité carbone, une première sur le continent africain.

Brice Gotoa

Le président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), Fortunato-Ofa Mbo Nchama et le directeur général de la Société autoroutière du Gabon (SAG), Sélim Bejaoui ont signé le 16 novembre 2021 une convention de financement supplémentaire pour la construction de la Transgabonaise.

Ce prêt d’une valeur de 65 milliards de FCFA sollicités par le Gabon, s’ajoute aux 45 milliards de FCFA précédemment octroyés par la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG). Une enveloppe qui permettra d’accélérer les travaux en réalisant des études techniques environnementales et économiques sur l’ensemble du tracé entre Libreville et Franceville. « Nous sommes actuellement en phase de développement de ce projet. Nous avons entamé un premier tronçon entre le PK 24 et le Pk 105, réalisé par un constructeur actuellement, et qui est en train d’accélérer cette phase de travaux. Nous sommes très heureux aujourd’hui de pouvoir boucler notre période de développement avec l’aide de la BDEAC », a déclaré Sélim Bejaoui.

C’est en octobre dernier que le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda a sollicité de l’institution financière de participer au financement du projet de la Transgabonaise. « Nous sommes là pour accompagner l’Etat dans la mise en place de leur plan de développement. On n’a pas hésité à mettre notre avis favorable au financement de ce projet et nous croyons que le gouvernement et la population gabonaise seront heureux et ravis de voir la route Transgabonaise être construite », a indiqué Fortunato-Ofa Mbo Nchama

Le chantier de la Transgabonaise a officiellement démarré le 25 septembre 2020 avec la construction en cours d’un premier tronçon de 81 km. Cette route reliant Libreville et Franceville sur 780 kilomètres est financée à hauteur de 600 milliards de FCFA par la SAG, filiale de Meridiam et d’Arise. Selon les autorités gabonaises, ce chantier devrait être livré en 2023.

Ce projet qui s’inscrit dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) permettra la création d’emplois, la réduction de temps de trajet, la connexion des régions rurales et le développement commercial et touristique du Gabon.

Brice Gotoa

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On en sait un peu plus sur la lettre d’intention signée le 05 novembre dernier au siège de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) à Paris, entre le Vietnam et le Gabon, respectivement représentés par leurs ministres de l'Agriculture. Selon des détails communiqués par la Direction générale des Caisses de stabilisation et de péréquation (Caistab), cette signature matérialise le début d'une collaboration entre les deux Etats à travers une coopération technique, scientifique et commerciale pour relancer la filière café au Gabon.

« De manière concertée, il a été élaboré un projet pilote porté par la Caistab, l'Agence des cafés Robusta d'Afrique et de Madagascar (Acram) et l'OIF dénommé : « Projet de coopération décentralisée de la francophonie : renforcement des capacités de la chaîne de valeur du café au Gabon ». Il vise l'acquisition d'un matériel végétal performant, le renforcement de capacité des structures techniques et de recherche et l’ouverture aux investisseurs vietnamiens pour s’inscrire dans une filière café porteuse et durable », apprend-on.

La Caistab précise que, les principaux enjeux pour le secteur caféier gabonais dans le cadre de ce projet, sont entre autres : la création d’une station de recherche spécialisée pour l’amélioration variétale du café (avec une portée sous-régionale) ; l’introduction de nouveaux types de vergers respectueux de l’environnement (agroforesterie) ; l’accessibilité aux plants de café à haut rendement pour les producteurs ; le renforcement des capacités dans les technologies innovantes ; la maîtrise de la transformation locale du café ; la création de nouveaux emplois ; l’ouverture de la filière aux investisseurs vietnamiens.

Aussi, grâce aux partenaires vietnamiens, il est prévu l’installation de nouveaux opérateurs privés ; l’amélioration significative de la production nationale ; l’amélioration des revenus des producteurs ; l’amélioration de la contribution du café au PIB national. Ainsi, la coopération Gabon/Vietnam a un objectif commun, celui d'améliorer la durabilité de la filière café et le bien-être des petits et des moyens producteurs.

A travers le Plan d'accélération de la transformation (PAT), la direction générale des Caistab, sous la tutelle du ministère de l’Economie et de la Relance, et celui de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation a entrepris de relancer la filière café au Gabon. C’est dans ce contexte, apprend-on, qu'elle a sollicité l’Acram, afin que celle-ci, dans le cadre de sa collaboration avec l'OIF, appuie les efforts de la Caistab. Après plusieurs séances de travail avec l’OIF, le partenaire idéal identifié a été le Vietnam, deuxième producteur mondial de café et premier producteur de Robusta.

Selon nos informations, ce projet soutenu par l’OIF auprès du Vietnam est déjà au centre des attentions de la prochaine « Mission économique et commerciale de la Secrétaire générale de l’OIF » en Asie Pacifique qui se tiendra en mars 2022. Il sera acté par la signature d’un mémorandum d’entente entre le Vietnam et le Gabon à cette période-là.

Selon les données officielles, le Gabon a produit 53 tonnes de café en 2020 contre 109 tonnes en 2019 en raison des mesures sanitaires restrictives pour lutter contre le Covid-19. Le pays vise une production de 3 000 tonnes dans cinq ans. Cela lui permettrait de réintégrer le top 20 des pays producteurs de café en Afrique dominés par l’Ethiopie, l’Ouganda et la Côte d’ivoire.

Sylvain Andzongo

 

Selon les services du Plan d’accélération de la transformation (PAT), la production du gaz butane au Gabon a augmenté de 15depuis le renforcement de la capacité de stockage de la Société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers (SGEPP). « La remise en service de la sphère GPL de 2 000 m3 au terme des travaux de requalification et le revamping du centre emplisseur GPL depuis août 2021 ont permis de porter l’autonomie à 8 jours, jusqu’au 31 mai 2022, contre 5 jours, et d’accroître la production journalière de gaz butane qui passe de 130 tonnes (soit 10 400 bouteilles) en 12 heures à plus de 200 tonnes (soit 16 000 bouteilles) en 10 heures », informe une note des services du PAT.

Toutefois, cette embellie ne comble pas la demande locale en gaz butane, sans cesse croissante. D’après les services du PAT, la construction du Centre emplisseur de Moanda actuellement en cours permettra de renforcer l’offre gabonaise en gaz domestique. « L’acquisition du mini-centre emplisseur à Moanda favorisera l’absorption du déficit de 4800 tonnes de gaz butane par an des provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo, soit environ 1300 bouteilles par jour. Ainsi, ce dispositif qui sera fonctionnel avant la fin du premier semestre 2022 aura un fort impact social auprès des ménages et des industriels des provinces concernées », explique le PAT.

La construction et la mise en service de l’usine de production du gaz domestique de Batanga, dans la province de l’Ogooué-Maritime, permettra ainsi de renflouer davantage l’offre gabonaise. Le projet porté par Perenco table en effet sur une capacité supplémentaire de 10 000 tonnes de gaz butane par an. Ce qui contribuera à réduire les importations de gaz butane au Gabon.  

Malgré son potentiel gazier, le Gabon importe environ 90 % du gaz butane consommé dans les ménages. Une tendance que le pays veut inverser d’ici 2023 comme le prévoit le Plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise.

55731 gaz

S.G.

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