Le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda est attendue ce jeudi 2 décembre 2021 à Lomé au Togo pour une visite de travail et d’amitié de 48 heures. Selon un communiqué de la presse gouvernementale, ce déplacement du chef du gouvernement s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la République gabonaise et la République togolaise.
« Cette visite sera l’occasion d'étudier les synergies possibles à mettre en œuvre pour faire face aux enjeux communs dans les domaines de la transformation de l’économie, de la formation des jeunes, de la promotion et de l’autonomisation des femmes », renseigne le communiqué.
Pour cette visite, le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, sera accompagnée d’une importante délégation. Elle intervient après un séjour en terres gabonaises du Premier ministre togolais, Victoire Tomegah Dogbé, les 20 et 21 octobre derniers à Libreville. Les deux personnalités avaient échangé sur la préparation de la 7ème session de la grande commission mixte Gabon-Togo pour définir de nouveaux mécanismes permettant d’exploiter les opportunités d’investissement et de développement au bénéfice des populations des deux pays frères.
Dans ce partenariat sud-sud, le Gabon et le Togo collaborent dans plusieurs secteurs d’activités. En juillet dernier, les relations ont été renforcées dans le secteur du bois avec la signature d’un mémorandum d’entente qui ambitionne de faciliter l’exportation au Togo des produits de bois ayant subi une première et une deuxième transformation au Gabon. Aussi depuis 2009, le Togo se positionne comme le principal fournisseur africain du Gabon avec 7,4% des importations du pays.
Brice Gotoa
Entre janvier et fin novembre 2021, le ministère de la Fonction publique a traité 6617 dossiers de régularisation des agents publics au Gabon. Comparativement à l’objectif annuel qui était de régulariser la situation administrative de 9687 Gabonais, le taux d’exécution générale de cette opération est de 69 %, à un mois de la fin de l’exercice 2021.
Dans le détail communiqué par le ministre gabonais de la Fonction publique, Madeleine Berre, 2737 personnes ont été reclassées sur 3207 agents prévus (85%). Sur une prévision de 6480 recrutements à la fonction publique, seuls 3880 Gabonais ont été recrutés, soit un taux de recrutement de 60%.
Ces statistiques ont été données le 29 novembre dernier lors d’une rencontre entre le ministre de la Fonction publique et les membres du comité de pilotage du Forum de la Fonction publique. Question de faire le point sur l’exécution du plan de régularisation progressif des situations administratives des agents publics, à court et moyen terme, adopté en 2020.
« Le niveau d’exécution à fin novembre se situe autour de 70%. Ce qui démontre que le plan dans son ensemble a été exécuté », a déclaré Edouard Mfoula Mbome, directeur général de la Fonction publique.
« Pour ce qui est des situations administratives, et des relations de reclassement, nous sommes dans une lancée très appréciable parce qu’il ne reste que quelques cas et c’est pour cette raison que nous avons laissé le mois de décembre pour écouter les sons de cloche dans les différents ministères pour ce qui peut être considéré comme des oublis », a réagi Joël Ondo Ella, représentant des partenaires sociaux de la Fonction publique.
Les travaux du Forum de la Fonction publique de janvier 2020 avaient abouti à la rédaction de 144 recommandations compilées en 70 propositions consignées dans un rapport, et seules 31 actions avaient été adoptées à travers le Conseil de ministres du 20 novembre 2020.
Brice Gotoa
Le président de la République Ali Bongo Ondimba, s’est entretenu ce 30 novembre 2021 avec le directeur Afrique de Total Energies, Henri-Max Ndong Zué. Les nouvelles activités de la société orientées vers le développement des énergies renouvelables et dans la préservation de l’environnement étaient au cœur de cette entrevue.
« Nous nous redéployons mais restons actif au Gabon à la fois dans nos métiers traditionnels mais aussi en développant de nouvelles activités. Nous voulons aussi des actions extrêmement fortes pour réduire le brulage du gaz. Ensuite, il est important que notre gaz soit valorisé donc il faut que l’ensemble des acteurs au Gabon puissent contribuer à valoriser le gaz pour qu’il ne soit plus en quelque sorte envoyé à la torche », a déclaré Henri-Max Ndong Zué.
Selon le directeur Afrique, la compagnie Total Energies se transforme pour développer des énergies autres que le pétrole et le gaz. « C’était important de partager avec le chef de l’Etat les actions que nous comptons mener dans ce sens au Gabon. Ça comprend le développement de l’énergie solaire mais aussi des actions pour développer la forêt et le carbone », a-t-il indiqué.
Cette rencontre avec le président Ali Bongo Ondimba intervient alors que le Gabon vient d’opter de passer du carburant (diésel ou essence) au gaz pour alimenter le pays en énergie électrique et pour faire fonctionner les véhicules. Le pays veut accélérer la transition énergétique et améliorer l’approvisionnement du territoire national en gaz butane.
Brice Gotoa
La mesure concerne les entreprises exerçant au Gabon depuis au moins trois ans et comptabilisant plus de vingt salariés. Elles ont désormais l’obligation d’accueillir de jeunes stagiaires ou apprentis pour un quota minimum de 5% de leurs effectifs, selon les dispositions du nouveau code du travail récemment entré en vigueur.
La nouvelle disposition vise à former des jeunes diplômés afin qu’ils puissent bénéficier d’une expérience professionnelle et des acquis devant leur permettre d’intégrer le monde de l’emploi.
Durant leur stage en entreprises, ces apprentis bénéficient de la couverture risques d’accidents de travail et de maladies professionnelles auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ainsi que des prestations de la branche maladie servies aux Gabonais économiquement faibles auprès de la Caisse nationale d’assurance maladie de garantie sociale (CNAMGS) et seront rémunérés.
« Durant les six premiers mois, l’allocation versée aux jeunes par l’entreprise est de 75 000 FCFA par mois, soit la moitié du revenu minimum mensuel (RMM) fixé à 150 000 FCFA. A partir du 7e mois, l’allocation payée par l’entreprise double pour atteindre le montant de 150 000 FCFA sachant que l’entreprise est libre de verser des allocations additionnelles », expliquent les services du Plan d’accélération de la transformation (PAT).
Cependant, les entreprises n’ont aucune obligation de recruter ces jeunes au terme de cette période d’apprentissage. « Au terme, le contrat d'apprentissage prend fin automatiquement sans préavis ni indemnité de rupture et sans formalisme particulier », lit-on dans le code du travail. Aussi, ce contrat d’apprentissage est sanctionné par un diplôme suite à un examen supervisé par l’Agence nationale de formation et d’enseignement professionnels.
Le contrat d’apprentissage insertion professionnelle ou en alternance concerne les jeunes de 16 à 25 ans. Cette tranche d’âge concentre l’essentiel des personnes ayant un besoin de qualification professionnelle pour intégrer le marché du travail. Le Gabon espère à travers cette nouvelle mesure atteindre ses objectifs d’insertion professionnelle de 60 000 jeunes Gabonais à raison de 20 000 par an entre 2021 et 2023.
S.G.
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Le ministre de la Justice, garde des sceaux, chargé des droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a reçu en audience le 30 novembre à Libreville, le Bureau du Réseau international des femmes avocates (Refav).
Ce Bureau, apprend-on, est venu lui « présenter ses missions et ses activités ». Au nombre de celles-ci, le renforcement des capacités des membres (au nombre de 100 à travers le monde), la problématique de la représentativité des femmes avocates dans les ordres, la lutte contre les discriminations au sein du corps et dans la société civile, la sensibilisation au sujet de l’égalité Homme-Femme et l’implémentation des accords de Maputo.
Par ailleurs, la délégation conduite par Me Félicité Esther Zeifman, Secrétaire général dudit réseau et avocate au Barreau de Paris, a aussi demandé au Garde des Sceaux d’être la marraine de l’activité portant reconnaissance des premières femmes avocates d’Afrique noire francophone et de Haïti. L’activité portant reconnaissance des femmes avocates pionnières sera l’occasion donnée à la délégation composée des femmes du Refav, de rendre hommage à Me Marlyse Issembé, première femme Avocate de la République Gabonaise et de remettre des distinctions aux femmes avocates aux assises de la Conférence Internationale des Barreaux (CIB).
La demande de parrainage du Refav s’inscrit dans le cadre des activités de la Conférence Internationale des Barreaux (CIB) de tradition juridique commune dont le congrès commence le mercredi 1er décembre 2021 à Libreville, apprend-on. Lors de la soirée de gala du 03 décembre 2021, des reconnaissances seront également décernées aux femmes gabonaises qui se battent au quotidien contre toutes les formes de discriminations et les violences à l’égard des femmes.
S.A.
Les déplacements du président de la République Ali Bongo Ondimba sont reportés sine die « en raison de la propagation rapide à l'échelle de la planète du variant B.1.1.529 de la Covid19, dit Omicron », a annoncé ce 30 novembre 2021, le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha sur sa page twitter.
A en croire le porte-parole de la présidence de la République, cette décision a été prise parce que « le chef de l'Etat donne la priorité au pilotage de la stratégie de lutte contre ce nouveau variant. La protection des Gabonais passe avant tout », a-t-il twitté.
En effet, depuis sa découverte en Afrique du Sud, ce variant Omicron jugé « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), inquiète de plus en plus les Etats. D’où les restrictions de voyages mises en place en cascades par certains pays pour isoler l'Afrique australe, région dans laquelle plusieurs pays sont touchés.
Hier 29 novembre, le Gabon a fermé ses frontières aériennes avec huit pays africains touchés par ce nouveau variant à l’instar de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de la Namibie, du Lesotho, de l’Eswatini, du Mozambique et de l’Angola. Plusieurs pays d’Europe et d’Amérique sont également touchés par ce variant à l’instar de la France et du Canada.
S.G
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Le projet d’exploitation du fer de Belinga dans la province de l’Ogooué-Ivindo, devrait bientôt être relancé après plus de neuf ans d’arrêt. Le 24 novembre dernier, le groupe minier australien Fortescue Metals group (FMG) et le Gabon ont conclu un accord pour lancer un programme d’études de 12 à 18 mois sur ce site minier à haute teneur en fer avec des réserves estimées à un milliard de tonnes, rapporte le site Africa intelligence.
D’après la même source, si les études sont concluantes, le groupe australien Fortescue propose de développer la mine de fer de Belinga, en utilisant l’hydrogène vert comme source d’énergie. Ce qui répond aux objectifs du Gabon en matière de développement durable.
Cet accord est signé quelques semaines après la rencontre entre Andrew Forrest, président du groupe minier australien et Noureddin Bongo, ancien coordinateur général des affaires présidentielles le 2 novembre en marge de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat (Cop 26), à Glasgow, en Ecosse. C’est certainement au cours de cette rencontre que la décision de conclure cet accord a été prise. Mais, pour l’instant, aucune communication ni de l’entreprise australienne, encore moins des autorités gabonaises n’a été faite sur ce partenariat qui marque un pas décisif vers l’exploitation du fer au Gabon.
Accordé à la China Machinery Engineering Corporation (CMEC) en 2006, le permis d’exploitation de la mine de Belinga avait été suspendu en 2011 par le gouvernement à la suite d’un litige avec cette entreprise, actionnaire majoritaire (75%) de la Compagnie minière de Belinga.
Pour mémoire, le Gabon détient d’abondantes réserves de minerai de fer non-exploitées jusque-là. Les autorités gabonaises espèrent que l’entrée en exploitation de la mine de Belinga contribuera à l’atteinte de leurs objectifs de diversification de l’économie, de création d’emplois et de développement de l’industrie locale de production de fer. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’a été interdit il y a quelque temps l’importation du fer à béton.
Sandrine Gaingne
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Depuis le 24 novembre 2021, le personnel des régies financières, un service qui regroupe quatre administrations publiques (douanes, trésor, impôts et hydrocarbures), observe de nouveau une grève illimitée. Ils contestent le montant de la prime qu’ils ont reçu en octobre, estimant que la somme reçue ne représente que les 38 % de ce qu’ils doivent recevoir. « Ce qui est inadmissible » d’après le secrétaire général de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi), Sylvain Ombinda Talheywa III.
Cette revendication est difficile à vérifier, car aucun document officiel y relatif n’a été rendu disponible. Toutefois, selon la note de conjoncture du ministère de l’Économie sur les performances macroéconomiques au cours du premier semestre, les recettes budgétaires ont baissé de 10 % au cours du premier semestre 2021, pour atteindre seulement 791,7 milliards de FCFA contre 882,5 milliards de FCFA à la même période en 2020 à un moment où la Covid-19 était à son plus haut niveau d’impact.
Les autorités gabonaises ont rappelé que le paiement de la prime est fonction de l’atteinte des objectifs fixés par l’État et définis à l’article 8 du décret présidentiel publié le 8 janvier 2021. Celui-ci dispose que « lorsque les objectifs budgétaires prescrits sont atteints, la Prime à la performance budgétaire est payée pour son montant intégral, lorsque les objectifs ne sont pas atteints, la Prime à la performance budgétaire n’est pas payée ». Et les régies financières, d’après des sources au sein de l’administration gabonaise, n’ont pas atteint leurs objectifs.
Ce que contestent les agents de la Fecorefi qui estiment qu’ils les ont dépassés. « Pour le mois d’octobre, les impôts ont réalisé plus de 106 % de leurs objectifs, la douane a réalisé plus de 100 % et les hydrocarbures ont réalisé 106 % des objectifs prescrits pour ce compte », explique le SG de la Fecorefi.
D’après les autorités gabonaises, la grève des régies financières coute environ 30 à 40 milliards de FCFA à l’État par mois. Une perte qui affecte les ressources de l’État surtout dans un contexte où l’économie gabonaise est considérablement affectée par la crise sanitaire de la Covid-19. Ainsi, la grève illimitée de la Fecorefi entre juillet et décembre 2020 a fait perdre à l’État autour de 200 milliards de FCFA.
SG
Le gouvernement gabonais a signé ce 29 novembre 2021, une convention avec la société Gabon Special Economic Zone (GSEZ) pour le développement de la zone industrielle d’Ikolo située près de Lambaréné (Moyen-Ogooué). Axée sur les métiers de transformation du bois tels que le sciage, le placage et contreplaqué, la fabrication de meubles (bois massif et panneaux), la production de pâte à papier, les unités de particules... cette zone va s’étendre sur environ 635 hectares.
« La zone économique spéciale d’Ikolo est l’un des projets clés des batailles 3 et 4 du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Ce pôle industriel va permettre d’attirer des flux d’investissements directs étrangers et locaux et des réinvestissements dans les secteurs bois et l’agriculture », a déclaré Carmen Ndaot, ministre gabonais de la Promotion des investissements.
D’ici 2022, cette nouvelle zone industrielle comptera 5 à 6 entreprises opérant dans la filière bois et spécialisées dans les deuxième et troisième transformations. « Notre objectif au ministère de la Forêt c’est de multiplier par 10, sur les prochaines 10 ans, le nombre d’emplois dans le secteur de la forêt en passant de la 1ère, 2e, 3e voire 4e transformation. C’est possible mais on a vraiment besoin d’avancer avec ce hub d’industrialisation », a indiqué Lee White, ministre des Eaux et Forêts.
La GSEZ Ikolo s’inscrit dans la continuité du succès de GSEZ Nkok, sacrée meilleure zone industrielle du monde par le classement FDI du Financial Times. Elle fait aujourd’hui du Gabon, le premier exportateur africain et second au monde, de feuilles de placage et a propulsé le pays sur la scène internationale, grâce à la création d’une industrie de transformation locale du bois.
La GSEZ Ikolo a été créée en juin 2021 à la faveur du décret N°00157 et les travaux de construction ont démarré au début du mois de juillet 2021. Elle prévoit de créer entre 1 500 et 2 000 emplois d’ici 2023, et exporter 300 conteneurs de bois transformés par mois, générant ainsi de la valeur ajoutée pour le pays.
En juillet 2021, la GSEZ Ikolo avait signé un contrat avec Greenply, 1ère industrie de la GSEZ ikolo. Cette usine compte utiliser environ 6 000 à 8 000 mètres cubes de grumes d’Okoumé chaque mois et produira des feuilles de placage pour l’exportation vers l’Europe et d’autres marchés. Elle prévoit d’exporter 100 à 150 conteneurs par mois vers l’Europe.
Brice Gotoa
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Le gouverneur de la province de l’Estuaire, Marie Françoise Dikoumba a procédé le 27 novembre 2021 au lancement des missions en vue de la construction du nouvel aéroport international de Libreville et sa voie de contournement, informe un communiqué du ministère de l’Intérieur datée du 26 novembre 2021. Ces missions sont effectuées sous le contrôle de l’opérateur économique Gsez Airport, afin d’établir une cartographie détaillée des ménages et autres propriétés situés sur l’emprise du projet, précise le communiqué.
« Il s’agit de marquages topographiques de délimitation de la zone du projet ; codification des propriétés potentiellement impactées ; enquête socio-économique et inventaires », a ajouté Marie Françoise Dikoumba.
Le gouverneur invite les autorités communales, les auxiliaires de commandement, et les populations des quartiers Albandeng, Kiliba Bayumba et Okala de prendre toutes les dispositions nécessaires, pour favoriser le bon déroulement de ces opérations, qui marquent une phase majeure dans la réalisation de ce « projet d’envergure nationale ».
Le lancement des missions de ce projet intervient près de deux mois après l’annonce par le ministre gabonais des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi des débuts des travaux de la voie de contournement de l’aéroport de Libreville au cours du premier semestre 2022.
Ce projet dit « prioritaire pour le gouvernement » sera exécuté dans le cadre d’un partenariat public-privé, entre l’Etat et Gsez Airport, concessionnaire de l’aéroport international de Libreville. Il s’agit du réaménagement de l’aéroport de Libreville, avec la construction d’une nouvelle aérogare du côté Est ainsi qu’une voie de desserte qui prendrait son origine au carrefour Camp de Gaulle pour déboucher aux alentours du dispensaire d’Okala. La concrétisation de ce projet d’après les autorités, permettrait d’en finir avec les bouchons dont sont victimes au quotidien les populations sur l’axe Libreville-Akanda.
Brice Gotoa
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