Annoncé pour 2021, le démarrage des travaux d’aménagement électrique des barrages de Ngoulmendjim (73 MW) et de Dibwangui (15 MW) n’est toujours pas effectif. A un mois de la fin d’année, rien ne filtre sur la date probable du début des travaux, ni sur les raisons à l’origine du retard qu’accuse ces projets. « Des communications seront faites sur ces projets dans les prochains jours », indique une source au Fonds Gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Une version communiquée également au ministère chargé de l’Energie.
Pourtant, le gouvernement en conseil des ministres en 2020, avait déjà donné son approbation pour la régularisation du processus permettant le démarrage des travaux de ces barrages co-développés par le Fonds Gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et le groupe Eranove.
Depuis octobre 2016, ces deux entités ont signé deux conventions de concession pour la conception, le financement, la construction et l’exploitation de ces infrastructures hydroélectriques. « La durabilité du projet de la centrale hydroélectrique de Dibwangui a été certifiée. Le projet respecte les bonnes pratiques internationales en matière de conception et planification durables », lit-on dans le Tableau de bord de l’économie.
Dans un contexte marqué par la récurrence des délestages, ces deux projets sont particulièrement attendus par les populations. Le projet de centrale hydroélectrique à Ngoulmendjim, localité située à 125 km de Libreville sur le fleuve Komo, devrait générer 73 mégawatts (MW), avec une productivité annuelle estimée à 500 gigawatt-heures (GWH). Et celui de Dibwangui qui sera construit sur la rivière Louétsi à 152 km de Mouila générera à plein régime, 15 MW, soit 90 Gwh chaque année, selon les autorités gabonaises.
A côté de ces deux barrages, le barrage hydroélectrique Kinguélé Aval (35 MW), également attendu, connait quelques avancées ces derniers mois. Avec notamment, la signature d’un contrat clé en main par Asonha Energie, société de projet détenue par le Fonds Gabonais d’Investissements stratégiques (FGIS), et le Fonds Meridiam. Le contrat prévoit une concession d’une durée de 30 ans et nécessitera quatre années de travaux pour un coût de 86 milliards de FCFA. Le projet apportera environ 205 GWH par an, soit 13% de la consommation actuelle de l’agglomération de Libreville. Cette infrastructure permettra à la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) d’optimiser la production et la fourniture d’énergie dans la région, apprend-on.
A travers ces différents projets, le Gabon envisage d’atteindre une production d’électricité supérieure à 2800 GWh et celle de l’eau à 140 millions de m3 à l’horizon 2022.
Sandrine Gaingne
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Après la reprise chez Total Gabon des actifs du terminal pétrolier construit au Cap Lopez, le pétrolier Perenco Oil & Gas Gabon prévoit pour 2022 d’y consentir de nouveaux investissements afin de le développer davantage. « Au niveau du Cap Lopez, on va créer de fantastiques synergies pour l’Etat du Gabon et Perenco avec de nombreux investissements qui vont être réalisés dès 2022, pour moderniser ce terminal et mutualiser l’activité de stockage et d’export du brut au Gabon », a déclaré Adrien Broche (photo), directeur général de Perenco Gabon. C’était lors de la signature de l’avenant finalisant la cession des actifs de ce terminal à Perenco par Total.
Ces investissements dont la valeur n’a pas été donnée permettront de mieux rentabiliser ce terminal. C’est d’ailleurs pour cette raison que Total a consenti à céder ce terminal à Perenco. « C’est une opération qui est essentiellement industrielle parce qu’elle permet de regrouper des volumes d’un opérateur qui est le plus important au Gabon. Ce regroupement de volumes donne une capacité opérationnelle qui permet d’améliorer très significativement les revenus du terminal qui seront ensuite réinvestis dans sa modernisation et dans sa pérennisation. Donc, il était légitime que l’opérateur qui apporte plus de volume à ce terminal du Cap Lopez l’opère », a expliqué Stéphane Bassene, directeur général de Total Gabon.
Le terminal du Cap Lopez a été construit et inauguré par Total en 1957 dans le but de réceptionner, stocker et évacuer les productions de pétrole opérées et non opérées. Ces dernières années, ces installations ont permis d'évacuer près de 70% de la production totale du Gabon, apprend-on. Sa capacité de stockage est aujourd'hui de 640 000 m3.
Ce terminal a été cédé à Perenco pour un montant compris entre 290 et 350 millions de dollars.
S.G
Le directeur général (DG) du Centre national d’hémodialyse du Gabon, Armèle Judith Mbourou Etomba, est décédée, selon un communiqué publié le 15 novembre par le Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul).
« Profondément attristés par le décès, à l’aube de ce lundi 15 novembre 2021, du Dr Armèle Judith Mbourou Etomba, directeur général du Centre national d’hémodialyse, le président du conseil d’administration, le directeur général et l’ensemble des personnels du Chul présentent à la famille de la néphrologie gabonaise, aux parents et proches de la disparue leurs sincères condoléances. Ils partagent avec eux cette affligeante peine et les assurent de toute leur compassion à la suite de cette pénible épreuve », peut-on lire dans le document.
Jusqu’en 2011, Armèle Judith Mbourou Etomba figurait dans le tableau de l’ordre de médecins au Gabon comme médecin généraliste. Plus tard, elle s’est spécialisée comme néphrologue avant d’être nommée quelques années plus tard DG du Centre national d’hémodialyse du Chul. Cette structure assure la fonction rénale des patients dont les reins sont défectueux.
S.A.
Faire de l’Union nationale un parti de progrès et de modernité, implanté sur l’ensemble du territoire national, capable de prendre part à toutes les élections à venir et s’imposer comme le porteur de l’alternance politique au Gabon. Tel est l’objectif que s’est fixé Paulette Missambo (photo), nouvelle présidente de l’Union nationale.
Élue le 13 novembre dernier avec 50,83% contre 49,17% pour son adversaire Paul-Marie Gondjout, Paulette Missambo devient la première femme présidente d’un parti politique au terme d’une élection ouverte à l’issue de laquelle le perdant a félicité la gagnante, une première au Gabon. « Je suis heureuse de cette victoire collective. Et je remercie l’équipe de Paul-Marie Gondjout, qui a su jouer le jeu de la démocratie. Nous travaillerons tous ensemble pour un Gabon pour tous », a-t-elle réagi.
L’UN est à ce jour le seul parti à avoir choisi son président par un vote des militants. Pour l’instant, l’on ne sait pas si la nouvelle présidente sera investie pour les élections présidentielles de 2023. En tout cas, son entourage espère qu’elle briguera le fauteuil présidentiel.
Originaire du département de Mulundu dans la province Sud de l’Ogooué-Lolo, Paulette Missambo est titulaire d’un baccalauréat série D et diplômée de lettres. Son élection à la tête du parti est aussi la récompense de son militantisme assumé depuis plus d’une décennie. Elle est désormais appelée à conduire aux destinées de cette formation politique pour une durée de quatre ans en remplacement Zacharie Myboto.
C’est en juin 2009, à la mort d’Omar Bongo Ondimba, qu’elle quitte le Parti démocratique gabonais (PDG) pour l’opposition. En 2010, celle qui a été ministre de l’Éducation nationale et de la Santé et député sous l’ancien régime intègre l’UN, le plus grand parti d’opposition créé au lendemain de la présidentielle anticipée de 2009. Directrice adjointe de campagne du candidat de Jean Ping lors de la présidentielle d’août 2016, elle a ensuite présidé le dialogue national pour l’alternance organisé à son initiative.
Brice Gotoa
De retour à Libreville le weekend dernier, après un séjour de trois semaines à l’étranger, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu ce 15 novembre en audience le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. « Nous avons fait le point de l’actualité nationale de notre pays. Il fallait qu’il (le président de la République) soit informé de tous les aspects économiques et sociaux, notamment des tensions qui existent au niveau de l’éducation nationale et des régies financières », a affirmé le Premier ministre au sortir de l’audience.
En effet, depuis plusieurs semaines, on en enregistre des mouvements d’humeur au sein de ces deux corps de métier. Dans les établissements scolaires, des grèves ont débuté depuis la rentrée scolaire 2021-2022 au Gabon. Les leaders syndicaux revendiquent le recrutement de nouveaux enseignants dans la fonction publique, les avancements et les reclassements qui ont été suspendus depuis quelques années, ainsi que le paiement des rappels de soldes… Pour inciter les enseignants grévistes à rejoindre les salles de classe, le gouvernement a décidé, il y a quelques jours, d’instaurer le paiement par bon de caisse dès ce mois de novembre. Une solution qui n’est pas appréciée par les leaders syndicaux, qui se disent déterminés à poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à la satisfaction totale de toutes leurs revendications.
La Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) qui revendique le versement de l’Intéressement spécifique (IS) et la Prime à la performance budgétaire (PPB), établis par deux décrets signés par le président de la République en décembre 2020, menace de durcir le ton si rien n’est fait par les autorités. Pour cela, la Fecorefi a donné huit jours depuis le 12 novembre dernier au gouvernement pour régler ces problèmes. Faute de quoi, les administrations réunissant les Douanes, Impôts, Hydrocarbures et le Trésor public entreront en grève illimitée dès le 24 novembre prochain.
Le chef de l’État et Premier ministre ont également échangé sur le programme avec le Fonds monétaire international conclu en juillet dernier, ainsi que la situation sanitaire et de certains travaux d’infrastructures routières et énergétiques. Pour l’instant, on ignore comment le gouvernement compte résoudre ces problèmes.
SG
Christiane Ossouka Raponda, a accordé le 15 novembre, une audience à l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) pour le Gabon, Rosario Bento Paìs pour évoquer, apprend-on, des questions de coopération bilatérales entre l’UE et Libreville.
« Nous avons échangé sur les conclusions de l'accord de Glasgow, les perspectives financières et voir comment créer une cellule de coordination à la Primature, pour la gestion des fonds, sur un nouvel instrument appelé, Global Europe », a affirmé Rosario Bento Paìs.
« Global Europe » a été lancé en juin dernier. Selon l’UE, c’est un instrument financier (doté de 79,5 milliards d’euros) qui sert à promouvoir les valeurs, principes et intérêts de l’UE à l’échelle mondiale, en mettant l'accent, en particulier, sur les Objectifs du développement durable (ODD) et les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Cet instrument a une durée de vie de sept ans. Ainsi, les pays comme le Gabon qui respectent l’environnement et promeuvent le développement durable pourront bénéficier du fonds « Global Europe ».
Selon Rosario Bento Paìs, ce nouvel instrument va servir les intérêts communs de l’UE et de Libreville dans les domaines prioritaires d’intérêt tels que la transition verte, l’environnement, la croissance et la création d’emplois durables. Il fera partie des axes prioritaires de la future programmation entre l’UE et le Gabon pour la période 2021-2027.
S.A.
Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzingue (photo), a ouvert ce 15 novembre 2021 les travaux d’un webinaire consacré à la formation des responsables des administrations publiques et des entreprises publiques et privées sur la lutte contre la corruption et la transparence dans les secteurs des ressources naturelles et industries extractives. L’objectif de ce webinaire, organisé en collaboration avec l’Union européenne (UE), est de contribuer au renforcement des capacités des parties prenantes impliquées dans la chaîne de valeur de la gouvernance des ressources naturelles au Gabon.
« Le webinaire qui nous réunit ce matin est d’une importance capitale. En effet, connaitre les mécanismes de lutte contre la corruption et les flux financiers illicites au sein des entreprises du secteur extractif est un enjeu essentiel pour tous les pays mettant en œuvre la norme ITIE (l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives) et même pour le monde entier en termes de mobilisation des ressources publiques. L’identification transparente des bénéficiaires effectifs permet de lutter contre l’évasion fiscale, la corruption, les conflits d’intérêts et les flux financiers illicites ainsi que d’améliorer le climat des affaires », a déclaré Francis Nkea Ndzingue.
Selon le membre du gouvernement, ce webinaire doit être une occasion pour les participants d’échanger les expériences liées aux cadres juridiques et aux registres publics visant à collecter et à publier des informations concernant les propriétaires réels des entreprises extractives. Au sortir de cette formation, chaque participant devra pouvoir maitriser les outils et méthodes de lutte contre la corruption dans la gouvernance des ressources naturelles.
Le Gabon a réintégré l’ITIE le 21 octobre 2021 après 8 ans d’absence. Et pour l’ambassadrice de l’UE au Gabon, Rosario Bento Pais, la mise en œuvre de l’ITIE offre une opportunité au Gabon de traduire les engagements en faveur de la transparence en une meilleure gouvernance de son secteur extractif par le biais d’une approche multipartite. « Cet atelier va aider à créer cette gouvernance et cette participation multipartite au Gabon avec un ultime objectif d’appréhender et être informé sur les impacts socio-économiques et environnementaux des industries extractives au Gabon », a indiqué Rosario Bento Pais.
« La bonne gouvernance est notre dernier salut. Sans transparence et probité dans la gestion des affaires publiques, notre pays ne saurait se développer. Tous les efforts que nous allons déployer vont s’avérer vains. Tous les miracles que nous tenterons de faire n’aboutiront point. Il est donc temps de se ressaisir pour un avenir radieux », a affirmé le ministre en charge de la lutte contre la corruption.
Brice Gotoa
A l’occasion du Forum de la Paix « Réduire les fractures mondiales » de l’Unesco, le 12 novembre à Paris, le président de la République Ali Bongo Ondimba, a partagé avec l’assistance, les stratégies gabonaises pour réduire les inégalités entre les femmes et les hommes.
« Pour réduire les inégalités entre les femmes et les hommes, il est à mon sens, nécessaire et certainement primordial, d’adapter notre droit, c’est-à-dire notre corpus juridique aux évolutions de nos sociétés dans le respect de nos traditions respectives. Il nous faut également avoir une politique volontariste visant à promouvoir les femmes aux postes de décision et agir dès le plus jeune âge au niveau de l’éducation. C’est ce que j’ai fait au Gabon en décrétant en 2015 la “Décennie de la femme”, aujourd’hui renforcée par le programme “Gabon Égalité”, a déclaré le chef de l’État.
Sur place au Gabon, la période 2015-2025 a effectivement été décrétée par le chef de l’État Ali Bongo “décennie de la femme” pour promouvoir la femme souvent confrontée à plusieurs formes de violence. L’une des mesures fortes en faveur de la gent féminine est la création d’un Observatoire national des droits de la femme (ONDF), en charge du suivi des indicateurs, de la communication et de la lutte contre les violences à l’égard des femmes au Gabon.
Comme le renseigne le Journal officiel du 16 au 23 septembre, l’organisation et le fonctionnement de l’ONDF sont fixés par voie réglementaire. Ainsi, précise l’article 48 du décret, le ministère en charge des Droits de la Femme doit dresser un rapport sur la politique nationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes. “Ce rapport présentant notamment les données statistiques, les conditions d’accueil, de soin et d’hébergement des victimes, leur réinsertion sociale, les modalités de prise en charge des auteurs de violences, est transmis au Parlement chaque année”, précise l’article.
Au Gabon, les femmes représentent 90% des victimes de violences sexuelles et 83% des victimes de violences économiques, selon le cabinet Louis Berger.
Lors de son séjour parisien, Ali Bongo a été reçu le 12 novembre 2021 à l’Élysée par son homologue français Emmanuel Macron dans le cadre de la 41e session de la Conférence générale de l’Unesco. Le voyage d’Ali Bongo à Paris était la 4e étape d’un long périple international démarré le 24 octobre dernier et qui l’a conduit tour à tour à Riyad (Arabie Saoudite), Glasgow (Écosse) et à Rabat (Maroc).
S.A.
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Face aux députés membres de la commission du Budget et des Finances, le 11 novembre 2021, le ministre du Commerce, de l'Industrie, et des Petites et moyennes entreprises, Hugues Mbadinga Madiya (photo) a sollicité 10,5 milliards de FCFA pour l’entreprenariat et le commerce. Un budget légèrement en hausse par rapport à celui de 2021 qui se chiffrait à 9,7 milliards de FCFA.
Dans cette enveloppe sollicitée, le « Programme promotion de l’entreprenariat de l’artisanat de l’économie sociale bénéficie d’une dotation d’un montant global de 2,4 milliards de FCFA. Le programme promotion des échanges reçoit une dotation d’un montant de 3,3 milliards de FCFA », a déclaré Hugues Mbadinga Madiya.
Selon le membre du gouvernement, ce budget devrait également permettre de susciter la création de 125 groupements locaux générateurs de revenus pour les 25 départements en décrochage et faciliter leurs actions aux microcrédits, développer l’entreprenariat national et encourager les champions nationaux, redynamiser les postes aux frontières et construire des logements d’astreinte afin de juguler le commerce illicite. Ce sont là quelques projets contenus dans les engagements de performance pour 2022 concernant la mission entrepreneuriat et commerce.
Le budget de l’Etat gabonais pour l’année 2022 s’équilibre en ressources et en charges à 2936,6 milliards de FCFA, selon le projet de budget approuvé le 15 octobre dernier par le conseil des ministres. Ce montant est en baisse de 191 milliards de FCFA par rapport à celui de l’année 2021 qui se chiffre à 3127,6 milliards de FCFA.
Brice Gotoa
Le phénomène du conflit homme-faune, qui se manifeste souvent par l’attaque des éléphants contre les cultures ou les populations, préoccupe les organisations de société civile (OSC) gabonaise réunie ce 12 novembre à Libreville.
« La société civile ne saurait rester en marge et est résolue à apporter ses contributions au gouvernement pour qu’il y ait équilibre dans les résolutions qui seront adoptées sur les conflits Homme-Faune », apprend-on de l’organisation Brainforest qui milite pour la préservation de l’environnement. Dans ce sillage, Léon Mebiame Ossavou de l’organisation Terre Com déclare : « Nous sommes une société civile qui veut apporter des propositions constructives et des solutions pragmatiques pour que ce conflit puisse, non pas disparaître, parce qu’il faut être réaliste, mais qu’il soit atténué significativement ».
Brainforest indique que ce positionnement des OSC rentre dans la perspective d’implication de celles-ci dans l’initiative du gouvernement à organiser les assises nationales sur la problématique des conflits Hommes-Faune. Car, au regard des incidences observées dans certaines localités du Gabon comme Mékambo, Cocobeach où on a enregistré une dizaine de morts d’hommes causée par des attaques d’éléphants, cela apparaît urgent de traiter cette question complexe.
La société civile note que la complexité naît du fait que le gouvernement gabonais se veut protecteur des espèces fauniques. Le Gabon est d’ailleurs reconnu comme étant un sanctuaire pour plusieurs espèces fauniques. Mais de l’autre côté, le gouvernement se doit aussi d’assurer la protection de ses populations contre les attaques des éléphants et les conséquences qui en découlent.
S.A.