Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) et la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) sont à couteaux tirés. En effet, apprend-on d’un communiqué de la Fédération, publié le 11 novembre, des membres de l’ANFPG ont été arrêtés par les forces de l’ordre pour avoir pris d’assaut le camp de l’équipe nationale de football à Bongoville.

Selon la Fegafoot, cette association réclamerait l’aide-Covid-19, une subvention que l’État doit octroyer à la Fédération et que cette dernière doit à son tour redistribuer aux organisations du secteur. La Fédération ne confirme pas qu’elle dispose déjà de cet argent. De son côté, l’ANFPG indique qu’elle réclame juste la reprise du championnat à l’arrêt de plus d’un an à cause de la crise pandémique.

« Suite aux incidents déplorables survenus le mercredi 10 novembre 2021 à Bongoville, dont l’arrestation arbitraire par la gendarmerie de Bongoville de 5 membres de l’ANFPG, et suite au silence des instances dirigeantes du football local quant à la reprise du NationalFoot, l’ANFPG tiendra une conférence de presse le lundi 15 novembre 2021 à son siège situé derrière le tribunal -ancienne Sobraga », annonce-t-elle ce 12 novembre.

La Fegafoot a pourtant regrette la garde à vue des membres de l’ANFPG. « C’est pourquoi le président s’est rendu personnellement à la DGR pour solliciter leur libération. Car le football a d’autres tribunes indiquées pour régler ses problèmes », lit-on dans le communiqué de la Fédération. Selon la Fédération, des membres de l’Association des footballeurs ont manifesté dans une violence qui a entraîné des dérapages et un arrêt du dialogue.

Au mois de juillet dernier, le gouvernement avait promis de relancer le championnat local. En marge des assises du championnat national de football, Franck Nguema, le ministre en charge des Sports, avait rencontré, le 14 juillet à Libreville, les associations footballeurs professionnels pour parler de la réforme du « National Foot D1 & D2 », nom du championnat gabonais.

Le membre du gouvernement avait alors annoncé la reprise du championnat en octobre 2021 en fonction de l’évolution de la pandémie de la Covid-19. Mais parmi les conditions à réunir, il fallait d’abord régler la dette (dont le montant n’est pas révélé) envers les joueurs. Cette reprise était également conditionnée, entre autres, par la vaccination anti-Covid-19 des acteurs dudit championnat.

Depuis lors, peu ou prou d’informations sont disponibles quant à la suite de ces engagements de l’État. En septembre dernier, l’État gabonais a lancé l’audit pour connaître le montant exact de sa dette aux clubs de première et de deuxième division du championnat national de football. Le cabinet d’audit et d’expertise comptable Ernst & Young a été recruté pour auditer cette dette accumulée entre 2016 et 2018 à cause des subventions non reversées aux clubs. Les résultats de cet audit ne sont pas encore rendus publics.

S.A.

Ouvert ce 12 novembre 2021 au tribunal correctionnel de Libreville, le procès de Justin Ndoundangoye, ancien ministre des Transports et député du 2e arrondissement de la commune de Franceville, a été renvoyé au 26 novembre prochain à la demande de ses avocats. Les plaidoiries dans le cadre de cette affaire qui l’oppose à l’État gabonais vont également débuter ce même jour, apprend-on.

 « M. Ndoundangoye dispose d’un certain nombre de pièces que nous devons communiquer à la partie adverse, parce que le principe du contradictoire doit être sauf. Et en plus, malheureusement mon client n’a pas eu assez de temps pour préparer sa défense… Or le dossier est assez volumineux. Et pour terminer, jusqu’à ce jour, je n’ai pas copie de l’entier dossier. Ce qui fait en sorte que je n’ai pas l’intégralité des déclarations des uns et des autres dans ce dossier », a expliqué Me Cédric Maguissset l’un des conseils de l’ancien ministre dans le quotidien l’Union.

Il poursuit : « je n’ai que les déclarations de mon client, mais pas celle de l’autre partie. Entre autres, le liquidateur de l’Octra, dont j’ai découvert les déclarations en partie dans l’ordonnance de renvoi, notamment sur les procès-verbaux et l’interrogatoire au fond. J’aimerais avoir l’entier dossier, afin de bien préparer la défense de mon client ».

Détenu depuis décembre 2019 dans le cadre de l’opération anticorruption Scorpion, au même titre que l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga, Justin Ndoundangoye est poursuivi pour prise illégale d’intérêts, concussion, association de malfaiteurs et complicité de concussion.

SG

Actuellement à Paris dans le cadre de la 41e session de la Conférence générale de l’UNESCO, le président de la République Ali Bongo Ondimba a été reçu ce 12 novembre 2021 à l’Élysée par son homologue français Emmanuel Macron. Rien n’a filtré des échanges entre les deux chefs d’État.

 « Ravi d’avoir échangé en tête à tête avec le président Emmanuel Macron que j’ai remercié pour son accueil très amical et chaleureux ce vendredi à l’Élysée-présidence de la République française. La relation singulière entre le Gabon et la France est historiquement forte. Elle l’est d’autant plus aujourd’hui que nous partageons nombre de combats prioritaires en commun : la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement, la place des femmes dans la société, la nécessité du multilatéralisme pour un monde plus pacifié et équitable, etc. », a commenté le président Ali Bongo au terme de l’audience. Selon le chef de l’État gabonais, cette relation est appelée à se renforcer plus encore à l’avenir.

Ali Bongo est reçu à l’Élysée dans un contexte où le Gabon a entrepris des démarches pour intégrer le Commonwealth, une association entre 53 États initialement créée par la Grande-Bretagne dans l’optique de conserver de « bonnes relations » avec ses anciennes colonies. Mais au fil du temps, elle regroupe les pays qui ont en partage l’anglais. Un rapprochement avec le Commonwealth qui a fait penser à plusieurs observateurs que les relations entre le Gabon et la France n’étaient plus au beau fixe. Mais, pour les autorités gabonaises, l’adhésion au Commonwealth a seulement pour objectif de diversifier ses partenaires.

Avec 27 % de part de marché, la France est le premier fournisseur du Gabon, devant la Belgique et la Chine, d’après des statistiques de la douane gabonaise citées par le Trésor français. Les exportations françaises vers le Gabon se concentrent autour de trois pôles : les équipements mécaniques et le matériel électrique (29 % des ventes françaises), agroalimentaire et produits agricoles (28 %) et pharmacie et cosmétiques (20 %). Les importations françaises concernent traditionnellement le secteur des hydrocarbures (55 % des importations), mais également la filière du bois et le manganèse.

Le voyage d’Ali Bongo à Paris est la 4e étape d’un long périple démarré le 24 octobre dernier et qui l’a conduit à Riyad (Arabie Saoudite), Glasgow (Écosse) et à Rabat (Maroc).

SG

A travers un communiqué rendu public le 11 novembre 2021, le ministre des Travaux public, Léon Armel Bounda Balonzi a interdit jusqu’à nouvel ordre le trafic des poids lourds sur l’axe Moanda-Bakoumba dans la province du Haut-Ogooué pour glissement de terrain.

« Le ministère des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures informe les usagers de la route qu’un glissement de terrain évolutif, survenu le 3 novembre 2021 au Pk 14 de la route provinciale N° 2054 dans le sens Moanda-Bakoumba, fait apparaitre d’importantes fissures dans le corps de la chaussée. Cette situation occasionnant malheureusement la mauvaise tenue de la route, le trafic des poids lourds est par conséquent interdit jusqu’à nouvel ordre », renseigne le communiqué.

Selon le membre du gouvernement, en attendant la réalisation, dans les meilleurs délais, des « travaux d’envergure de résorption de ce point noir », les automobilistes sont invités au respect scrupuleux de la signalisation mise en place pour la circulation uniquement des véhicules légers.

Au Gabon, avec l’usure du temps et la forte pluviométrie, certains tronçons routiers du pays affichent des signes d’affaiblissement. Le glissement de terrain semble s’accélérer à chaque tombée de pluie. Cette situation, représente aujourd’hui un véritable danger pour les automobilistes qui la pratiquent au quotidien. Pour remédier à ce phénomène, le gouvernement a reçu les instructions du président Ali Bongo Ondimba pour réformer en profondeur ce secteur.

Actuellement dans le pays, plusieurs chantiers de construction et de réhabilitation des routes ont été engagés sur l’ensemble du territoire à l’instar de la Transgabonaise. Ceux-ci permettront de renforcer ce réseau routier.

Brice Gotoa

Six mois après son lancement, la start-up Capay vient de signer son premier contrat avec Ozik musik, une entreprise mettant en valeur la musique gabonaise. Capay permettra ainsi aux salariés non bancarisés de l'agence artistique de pouvoir percevoir leurs redevances via mobile money. C’est une agence artistique qui distribue de la musique des artistes gabonais et d'autres nationalités sur les plateformes de streaming légales (iTunes, Deezer, Spotify Apple music, Boomplay, Amazon, Baziks et bien d'autres...).

C’est « pour payer aux artistes ce qui leur revient de droits (royalties). Nous le faisons par Airtel money. Vu qu'ils sont de plus en plus nombreux et ne sont pas forcément tous sur Libreville. Nous avons opté pour une solution programmable et automatisée avec Capay afin de faciliter les paiements des royalties aux artistes par mobile money. Et surtout d'en conserver facilement les traces. Capay nous permet via son interface d'avoir un suivi, un historique des transferts etc... Cette start-up nous enlève une réelle épine du pied et nous permet d'améliorer notre service », a déclaré Olsen Mossot, responsable de l'agence artistique d'Ozik.

Selon la fondatrice et gérante de Capay, Ariane Akeret, avec l'agence artistique Ozik, il ne s'agit pas de payer les salariés mais des redevances aux artistes d'une part et aux commerciaux qu'elle a sur le terrain d'autre part. « Les artistes récupèrent l’argent dans tous les points Airtel money et Moov money existants. Pour le moment Capay ne dispose pas de points cash. C’est l’agence elle-même qui fixe la date de paiement des artistes en fonction de leurs modalités », a expliqué Ariane Akeret. L’agence travaille avec une centaine d'artistes à ce jour. Pour le prochain paiement, environ une vingtaine sera payée. « D'un paiement à un autre le nombre de bénéficiaires peut varier. Ça dépend des écoutes sur les chansons », a souligné Olsen Mossot.

Cependant, Ariane Akeret refuse de faire tout commentaire sur ce que lui rapporte ce contrat. Le tout premier depuis le lancement de l’application. En fait, l’application Capay a vu le jour en mars 2020 à Libreville avant son lancement officiel en avril 2021. Pour la matérialisation de cette application, la jeune gabonaise a bénéficié d’un accompagnement de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING) et de la Banque mondiale. Capay, est une plateforme numérique proposée aux salariés, retraités et autres populations non bancarisées des entreprises, des caisses de prestations sociales, organismes, associations et administrations publiques. Elle permet de payer les salaires, les pensions, les bourses et autres émoluments.a

Brice Gotoa

Le directeur provincial de la Pêche et de l’Aquaculture de l’Ogooué-Maritime, Ange Marie Ngobou Ngobou a récemment indiqué aux pécheurs de Port-Gentil, d’Omboué et de Gamba de se munir d’une carte de pêche pour pouvoir exercer leurs activités en 2022.

« Désormais, seuls les pêcheurs détenteurs d’un titre de pêche seront autorisés à exercer leurs activités en 2022 dans les eaux de l’Ogooué-Maritime. Pour l’obtenir, les intéressés doivent se rapprocher de la direction provinciale, pour les demandeurs de Port-Gentil, et dans les brigades de pêche d’Omboué et de Gamba, pour les pécheurs locaux et ceux vivant dans les environs de ces deux localités », a déclaré Ange Marie Ngobou Ngobou.

Selon le directeur provincial, les dossiers seront ensuite transmis à la Commission nationale de distribution de titres de pêche, qui se réunira avant le 10 décembre prochain.

Dans cette localité, apprend-on, certains pêcheurs ne pratiquent que la pêche artisanale pour survivre et ont du mal à fournir toutes les pièces demandées pour le dossier. « Tout le monde est éligible, mais à condition de présenter un dossier complet », a souligné le directeur provincial.

Cette décision du directeur provincial de la pêche et de l’aquaculture de l’Ogooué-Maritime intervient dans un contexte où les autorités gabonaises ont pris un certain nombre d’initiatives, ces dernières années, pour l’encadrement de la pratique de la pêche et l’aménagement des ressources halieutiques sur l’ensemble du territoire. La mise en place de la carte de pêche devrait permettre d’organiser au mieux le fonctionnement et le développement de la filière dans cette localité.

La pêche maritime au Gabon (hors pêche sous accords privés ou de partenariats) reste une activité relativement modeste en termes de production, selon la direction générale des pêches et de l’aquaculture. Celle-ci est estimée à 30 000 tonnes par an, soit 20 000 tonnes pour la pêche artisanale et 8 600 tonnes pour la pêche industrielle côtière.

Brice Gotoa

 

Dans l’optique de réussir sa transition énergétique, le Gabon a signé ce 11 novembre avec le pétrolier franco-britannique Perenco, deux avenants au contrat qui les lie dans le secteur pétrolier. Le premier est un avenant n°3 à la convention d’établissement du 12 juillet 2021 entre Pérenco et l’Etat du Gabon. C’est un contrat qui permettra à Perenco d’intensifier ses investissements dans les champs matures au Gabon. Et le 2e avenant finalise la cession des parts de Total à Perenco dans certains champs au Gabon.

« C’est une étape importante qui vient d’être franchie dans le cadre du partenariat stratégique qui lie l’Etat du Gabon à Perenco », a affirmé Adrien Broche, Directeur général de Perenco.

A travers ces nouveaux avenants, « il s’agit de pérenniser la vie des champs déjà existants, mais également, de regarder les autres énergies dont nous avons besoin et notamment le gaz pour lequel nous sommes longuement lancés dans le développement. A travers le gaz, nous avons notamment les exigences de réduction de gaz à effet de serre par le biais des gaz torchés que nous avons et qui va désormais être revalorisé et remis dans le circuit pour la production du Gaz de pétrole liquéfié (GPL) par Perenco », explique le ministre du Pétrole Vincent De Paul Massassa.

Selon le DG de Perenco, ça va se matérialiser de deux manières. « Au niveau du Cap Lopez, on va créer de fantastiques synergies pour l’Etat du Gabon et Perenco avec de nombreux investissements qui vont être réalisés dès 2022 pour moderniser ce terminal là et permettre de mutualiser l’activité de stockage et d'exportation du brut au Gabon. Et puis, sur des champs dont nous récupérons les participations, ce sont des champs matures mais, que nous allons moderniser, nous allons forer de nouveaux puits, produire plus de pétrole et aussi valoriser le gaz associé », explique le DG de Perenco. « Nous allons mettre en place des installations de compression pour pouvoir diminuer le gaz brulé. C’est notre engagement et notre devoir vis-à-vis du Gabon. Et ce gaz-là, nous allons continuer à le réinjecter dans le réseau de gaz commercial, pour fiabiliser la fourniture en gaz des centrales à gaz de Port-Gentil, et de Libreville. Mais aussi, alimenter la future usine de production de gaz domestique que nous allons installer en 2022 à Batanga », poursuit-il.

Selon les données communiquées par Yann Livulibutt Yangari, chef de la task force stratégie gazière du plan d’accélération de la transformation (PAT), le Gabon, torche environ 35 milliards de pieds cubes de gaz. Ce qui représente environ 200 mégawatts d’électricité. Et donc, ce gaz qui était inutilement brulé sera désormais exploité par la compagnie pétrolière Perenco notamment, pour la production de l’énergie électrique ainsi que pour alimenter les véhicules.

Sandrine Gaingne

 

Après la proposition des agents du ministère des Affaires étrangères d’augmenter les frais d’établissement du passeport au Gabon, la direction générale de la documentation et de l’immigration a tenu à rassurer les populations. Dans une note publiée ce 11 novembre 2021, la DGDI « rappelle aux demandeurs du passeport gabonais ordinaire qu’aucune augmentation des frais dudit document n’est envisagée. Le montant à verser pour son obtention reste le même ; c’est-à-dire 45 000 francs CFA, payable dans ses locaux ».

Ces frais sont appliqués depuis plusieurs années pour les adultes, dont 40 000 FCFA de frais de dossier et 5 000 FCFA pour la quittance du trésor public. La DGDI demande par ailleurs aux postulants d’être vigilants lorsqu’ils entament leurs démarches de demande de passeport ordinaire.

Il y a quelques mois, le Syndicat des agents des affaires étrangères (SAEE) avait proposé au ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, d’augmenter les frais d’établissement d’un passeport ordinaire à 90 000 voire 135 000 FCFA et donc de passer du simple au double ou au triple. Ce, afin de leur permettre de continuer à toucher leur prime de servitude, qui avait été suspendue quelques mois auparavant. « Cette piste de solution n’était pas soutenable. Ce serait quand même extraordinaire », avait répondu le ministre Pacôme Moubelet Boubeya dans l’émission Face à vous sur Gabon 1ère.

SG

Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a présidé le 10 novembre, à Libreville, une séance de travail avec l’ensemble de son équipe gouvernementale, sur l’opération des régularisations administratives de la fonction publique.

 « Nous sommes venus présenter au chef du gouvernement, l’état d’exécution du Plan de régularisation des situations administratives (au niveau du recrutement des écoles, des pré-salariés, des reclassements après les stages, etc.). Puis, nous avons fait un focus sur l’éducation nationale, où nous avons proposé quelques pistes de solutions pour lesquelles nous avons souhaité l’arbitrage de Premier ministre », a déclaré le ministre en charge de la Fonction publique, Madeleine Berre, à l’issue de cette réunion.

Elle a ajouté que, dans les prochains jours, le ministère de la Fonction publique va communiquer de manière plus large, sur les travaux du comité de pilotage. Au 31 octobre, le taux d’exécution du Plan de régularisation administrative de la fonction publique est évalué à 63%. Ce qui représente environ 2000 situations de reclassement régularisées et à peu près 2000 agents recrutés, selon le gouvernement.

Évaluées à 683 milliards de FCFA dans la loi de finances 2020, les dépenses de personnel de l’État gabonais sont projetées à 685,1 milliards FCFA dans la loi de finances 2021, soit une hausse de 2,1 milliards FCFA. Elles se décomposent en solde permanent ainsi qu’en primes et indemnités.

S.A.

Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a présidé le 10 novembre 2021 une réunion du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil). Au cours de cette réunion, le porte-parole du Copil, Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, a déclaré que le Gabon a dépensé 33 milliards de FCFA en 2021. L’argent a servi à l’achat des tests PCR, à la prise en compte des indemnités des personnes qui travaillent au niveau du Copil, et à l’achat de l’oxygène.

Ces ressources proviennent des recettes générées par le laboratoire Gahouma (1,9 milliard de FCFA), l’aéroport de Libreville (1,3 milliard), la subvention de l’État (24 milliards de FCFA) et « autres » (3,8 milliards de FCFA).

Au terme de la réunion, le chef du gouvernement a demandé au Copil d’être efficient dans les dépenses liées à la Covid-19 dans un contexte sanitaire où, selon, elle, la pandémie de Covid-19 dans le pays affiche une tendance baissière, après avoir atteint le pic durant la première semaine du mois d’octobre 2021.

Au 31 octobre 2021, le pays a enregistré 105 personnes hospitalisées, dont 27 en réanimation pour détresse respiratoire. À cette date, on dénombrait 6 519 cas actifs ; 189 nouvelles guérisons et 05 nouveaux décès, dont 4 à Libreville et 1 à Port-Gentil. Depuis le début de pandémie, le pays a réalisé officiellement 1 330 855 tests ; 35 841 cas ont été confirmés ; 29 078 ont guéri ; 6 519 cas sont actifs ; il y a eu 244 décès ; 27 patients en réanimation et 130 655 personnes vaccinées.

S.A.

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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