Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A compter de ce 29 novembre 2021 et ce, jusqu’à nouvel ordre, les passagers et les vols en provenance de huit pays africains sont interdits d’entrer au Gabon, a annoncé le ministre des Transports, Brice-Constant Paillat dans un communiqué du gouvernement. Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Zimbabwe, de la Namibie, du Lesotho, de l’Eswatini, du Mozambique et de l’Angola.

A travers cette mesure d’urgence, les autorités gabonaises tentent d'empêcher la propagation du nouveau variant de la Covid-19, l'Omicron, sur le territoire. « Cette mesure à effet immédiat, vise à préserver la tendance baissière de la courbe d’évolution de la pandémie observée ces derniers temps dans notre pays et à protéger les populations vivant au Gabon contre ce nouveau variant dont la vitesse de propagation est très préoccupante », explique le ministre des Transports.

Découvert en Afrique du Sud il y a quelques jours, le variant Omicron est présenté comme un virus aux mutations inquiétantes et plus virulent que le variant Delta. Plusieurs pays ont refermé leurs frontières avec les pays touchés depuis l'annonce de la découverte de ce nouveau variant.

Au Gabon, le rythme des contaminations à la Covid-19 est en baisse. Selon les données du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil), à la date du 25 novembre 2021, le pays enregistre 5000 cas actifs et déplore 279 décès. Le 22 novembre, le pays comptait 5602 cas actifs et 274 décès.

Sandrine Gaingne

A fin septembre 2021, le secteur de l’assurance vie au Gabon affiche une bonne santé avec un chiffre d’affaires en hausse de 20 % par rapport à la même période en 2020, selon des chiffres de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa). Le Chiffre d’affaires global de l’assurance vie est de 17,5 milliards de FCFA au terme des neuf premiers mois de 2021 contre 14,6 milliards de FCFA en glissement annuel.

La plus forte progression est enregistrée par la compagnie Sanlam assurance vie Gabon qui au cours de la période sous revue affiche plus de 77 % de hausse de son chiffre d’affaires qui passe de 452,5 à 801,9 millions de FCFA. Elle est suivie de Ogar vie qui enregistre une progression de plus de 30 % de 6,6 à 8,6 milliards de FCFA ; puis Nsia Vie qui connait une hausse de 13,5 % de 1,4 à 1,6 milliard de FCFA et Sunu assurance vie qui progresse de 5,8 % de 6,2 à 6,5 milliards de FCFA.

L’embellie observée dans le secteur de l’assurance vie est une surprise au regard de la situation sanitaire actuelle, selon certains acteurs de la filière. « C’est assez surprenant de constater que malgré la crise, il y a eu une hausse du chiffre d’affaires dans l’assurance vie. Ça veut tout simplement dire que malgré la crise, les gens ont continué à épargner, car une grosse partie de l’épargne vie est constituée de l’épargne des assurés et de la banque assurance », soutient une source à la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima).

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Pourtant, dans le secteur de l’assurance dommages ou IARD (incendie, accidents et risques divers), le chiffre d’affaires est plutôt en baisse de 3,3 %. Il se chiffre à 64,8 milliards de FCFA à fin septembre 2021 contre 67,1 milliards de FCFA en glissement annuel. C’est la compagnie Sunu Assurance IARD Gabon qui détient la plus forte baisse (-11,4 %), suivie de Assinco (-7,7 %), Sanlam assurance IARD (-4,9 %). Seules Ogar (0,4 %) et AXA (+3 %) enregistrent de légères progressions à fin septembre 2021 en comparaison à la même période en 2020.

Des acteurs du secteur des assurances soutiennent que ce recul aurait été entrainé par la crise sanitaire. Puisque du fait des mesures barrières et de toutes les restrictions dues à cette crise, « la situation globale de l’économie a connu un ralentissement qui a fait que le volume de l’investissement a diminué. Et il y a quelques entreprises qui ont fermé au cours de cette période. Ça a impacté sur l’activité du secteur des assurances », affirme un assureur.

À noter que, selon les données de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), le chiffre d’affaires consolidé à fin décembre 2020 du secteur des assurances a progressé de 4,7 % par rapport à fin décembre 2019, passant ainsi de 85,73 milliards de FCFA à 89,74 milliards de FCFA. Cette hausse est liée aux bonnes performances enregistrées dans les branches non Vie.

Sandrine Gaingne

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Créé au Gabon en 2020, l’Institut international de médiation, d’arbitrage et de conciliation (Iimac) devrait être fonctionnel avant la fin de l’année. « Nous accueillerons les premières affaires dès le 20 décembre 2021. Nous avons pris la première année pour former, sensibiliser, nous faire connaitre dans la zone Ohada (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires) et asseoir cette nouvelle structure. Nous étions dans la Zone économique spéciale de Nkok pour tenter le rapprochement avec les investisseurs pour une justice alternative de proximité », soutient Yvette Ngwevilo Rekangalt, promotrice de l’Iimac. À ce jour, l’institut a formé une quinzaine d’arbitres et une trentaine de médiateurs. Il a également sensibilisé près de 60 chefs de quartiers à Ntoum, Libreville, Owendo et Akanda.

Dans les milieux d’affaires, cette perspective enchante, car elle devrait contribuer à améliorer le climat des affaires dans le pays. « Lorsqu’un opérateur économique s’installe dans un pays, il se soucie de plusieurs choses, mais fondamentalement de la sécurité de son investissement. Et cette sécurité de son investissement repose sur la capacité que l’opérateur peut avoir de saisir un juge lorsqu’il a un litige et de voir ce juge régler son litige de façon adéquate. C’est-à-dire, rapidement, en toute indépendance et avec un esprit de professionnel », explique le président de la Cour commune arbitrale de l’Ohada, Apollinaire Ondo Mve, de passage à Libreville pour la formation des arbitres.   

Célérité

Justement, l’arbitrage a pour ambition de rassembler toutes ces qualités. « Parce qu’en matière d’arbitrage, c’est d’abord la confiance que les parties placent en leurs arbitres. Parce que ce sont les partis elles-mêmes qui les choisissent et elles sont donc disposées à accepter la décision que ces derniers peuvent rendre », explique Ondo Mve Apollinaire. Par ailleurs, il y a en plus la célérité dans le traitement des litiges. Il dure moins 6 mois en arbitrage contrairement à la justice étatique où des affaires peuvent durer plusieurs années. Ce qui fait perdre du temps et de l’argent aux justiciables.

L’ouverture d’un dossier en arbitrage au Gabon coute 200 000 FCFA contre 100 000 FCFA en médiation et environ 10 000 FCFA pour la justice étatique, apprend-on. Néanmoins, la justice étatique est considérée comme la plus onéreuse. « On dit que l’arbitrage c’est moins onéreux, parce que vous payez et vous êtes sûr d’avoir votre décision après 3 mois ou 6 mois. Mais, si l’affaire dure d’année en année, ça va revenir plus couteux, comme c’est le cas dans les tribunaux », explique Ngwevilo Rekangalt.

D’après le ministère de la Promotion des investissements, la réduction des délais de traitement des contentieux commerciaux permettrait au Gabon d’améliorer son climat des affaires dans un contexte où le Gabon multiplie des stratégies pour attirer des investisseurs et figurer parmi les meilleures économies africaines. Dans le rapport Doing Business 2020 de la Banque mondiale, le Gabon est classé à la 170e place sur 190 en matière de délais de traitement des contentieux commerciaux, en raison de la durée de règlements qui peut atteindre jusqu’à cinq ans, apprend-on. « J’ai en ce moment un litige foncier au tribunal qui dure depuis plus de cinq ans. J’ai déjà beaucoup dépensé de mon temps et de mon argent pour ce dossier. Si j’avais la possibilité, je prendrais sans hésiter un arbitre pour aller plus vite », soutient d’ailleurs un chef d’entreprise gabonais.

Désengorgement

À en croire des juristes, le stock des dossiers en souffrance dans les tribunaux étatiques est considérable. Selon Me Christ Ndong, greffier en chef adjoint au tribunal de Commerce de Libreville, « on peut avoir plus de 1000 procédures déposées depuis le début de l’année judiciaire (octobre 2020) » au tribunal de Commerce situé à Akanda. Du ministère de la Justice, on apprend que les délais moyens des règlements des litiges commerciaux au Gabon se situaient à 1160 jours en 2020 avant la mise en place des tribunaux de commerce, contre 589 dans les pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

L’engorgement des tribunaux de Libreville, d’après Me Christ Ndong, s’explique notamment par un déficit d’avocats. « Il y a très peu d’avocats. Et donc, ce sont les mêmes avocats qui plaident au tribunal de Libreville, à la Cour des comptes… ». Conséquence, ne pouvant traiter tous les dossiers qu’ils ont à gérer, ils sont parfois obligés de demander des renvois d’audiences, déplore un juriste.

Pour Yvette Ngwevilo Rekangalt, on peut éviter cette situation en envoyant certains dossiers en arbitrage ou en médiation. Car, à l’en croire, au moins ¾ des affaires en cours au tribunal de première instance de Libreville peuvent être traités en arbitrage ou en médiation. Seulement, l’arbitrage n’a pas de force exécutoire. C’est-à-dire que l’arbitre ne peut contraindre les parties d’appliquer sa sentence. Donc, si l’une des parties conteste la sentence arbitrale, il faut de nouveau saisir la justice publique.

Sandrine Gaingne

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Dans le cadre du 35e congrès de la Conférence internationale des barreaux (CIB) de tradition juridique commune prévu du 1er au 3 décembre 2021 à Libreville, le ministère du Tourisme et le Barreau du Gabon ont signé le 24 novembre un accord de partenariat. Ce partenariat permettra d’allier réflexion et tourisme d’affaires en donnant le loisir aux participants de visiter certains sites touristiques du pays.

« Il était nécessaire d’accompagner avec beaucoup d’efficacité cet évènement qui met le Gabon sous le feu de la rampe mais surtout permettre aux avocats de visiter nos sites magnifiques, nos plages au niveau de Libreville, nos plateaux majestueux et bien évidement leurs faire connaitre notre flore et notre faune qui est l’une des plus magnifiques connues dans le monde entier », a déclaré Pascal Houangni Ambouroue.

L’accompagnement du ministère du Tourisme dans ce 35e congrès de la Conférence internationale des barreaux de tradition juridique commune est une aubaine pour Pascal Houangni Ambouroue de valoriser la destination Gabon. « Ce partenariat était quelque chose de très bien inspiré et finalement aujourd’hui nous l’avons finalisé. En organisant ce congrès, nous avons indiqué d’entrée que nous aurons dans la journée du samedi 4 décembre des visites des sites touristiques », a indiqué Me Lubin Ntoutoume, bâtonnier de l’Ordre des avocats du Gabon

Cette signature de convention intervient un mois après l'audience accordée le 18 octobre 2021 par le ministre du Tourisme au bâtonnier qui venait solliciter un accompagnement du ministère dans l'accueil, l'hébergement et la détente touristique des congressistes.

La Conférence internationale des barreaux est une organisation regroupant tous les barreaux francophones du monde. En terre gabonaise, ils auront le privilège de découvrir entre autres la baie des tortues luttes, Dounia Park Eco Lodge et l’arborétum Raponda Walker dans la commune d’Akanda.

Brice Gotoa

La compagnie aérienne Afrijet poursuit son expansion en Afrique et prévoit de lancer, le 4 décembre prochain, son premier vol direct vers Cotonou au Bénin, informe un communiqué du transporteur gabonais. « Nous privilégions des vols directs de/vers Cotonou pour le lancement de notre ligne Libreville-Cotonou, alors que d’autres compagnies ont choisi d’exploiter en multi-stops avec des moyens porteurs », soutient l’administrateur d’Afrijet, Marc Gaffajoli.

La compagnie va proposer deux fréquences hebdomadaires (mardi et samedi), dont le premier prix en aller simple est fixé à 145 000 FCFA vers Cotonou et 124 400 FCFA vers Libreville. D’après la compagnie, ce prix non modifiable et non remboursable est le moins cher du marché́, mais comporte une franchise bagage cabine de 6 kg uniquement. Le passager ayant la possibilité de souscrire ses excédents de bagages.

« Notre clientèle réclamait, depuis le début de la pandémie de la Covid-19, des vols directs et des solutions de repli en cas de problème avec leur résultat de test PCR. Nous avons donc décidé d’augmenter les fréquences et la connectivité régionale », justifie Marc Gaffajoli.

Avec la nouvelle ligne, Afrijet s’ouvre à l’Afrique de l’ouest et va essayer de gagner des parts de marché face à Asky airlines, Rwandair, Ethiopian Airlines…

Par ailleurs, le transporteur gabonais augmente ses fréquences vers le Cameroun avec désormais 10 vols par semaine. À raison de 5 fréquences entre Douala et Libreville (mardi, mercredi, jeudi, vendredi, dimanche), 2 fréquences entre Yaoundé et Libreville (lundi et vendredi), une fréquence entre Sao Tomé et Douala, 2 fréquences entre Malabo et Douala.

La compagnie accroit ses fréquences de vol quelques jours après avoir finalisé l’acquisition de trois nouveaux avions 72-600 neufs auprès de l’aviateur franco-italien ATR. Afrijet détient aujourd’hui une flotte de 6 turbopropulseurs du constructeur ATR, selon les dirigeants de la compagnie.

Certifiée IOSA (IATA Operational safety audit) depuis février 2020, Afrijet emploie 250 salariés au Gabon, au Congo, au Cameroun, au Tchad, en Guinée Équatoriale, à Sao Tomé et au Bénin. Né en 2005 à Libreville, le transporteur gabonais revendique depuis 2019, la place de première compagnie aérienne de la zone Cemac.

SG

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La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) vient de lancer le recrutement d’un consultant pour la mise en place d’une plateforme numérique qui facilitera la collecte des données des sociétés d'assurance, notamment par le suivi des rapports de contrôle et de scoring.

A terme, le consultant devra produire, entre autres modules, le positionnement des compagnies d'assurance sur la carte électronique, la lecture du résumé d'informations sur une compagnie d'assurance juste en survolant son icône sur la carte ; la consultation des indicateurs de contrôle ; le suivi de l'évolution des indicateurs de contrôle sur une période. Et des alertes sur des événements exceptionnels, notamment le passage de la valeur d'un indicateur en deçà ou au-dessus d'un certain seuil, etc. Les expressions d'intérêt doivent être déposées à la Beac au plus tard le 15 décembre 2021. « Le suivi des sociétés, indique la Banque centrale, doit se faire dans l'optique d'une amélioration durable du profil de risque de la société ou, à l'inverse, d'une minimisation de la période pré liquidation pour éviter de laisser sur le marché des compagnies d'assurance insolvables qui plombent le mécanisme de compensation entre assureurs pour les sinistres et recours automobile par exemple ».

Selon Investir au Cameroun, cette plateforme numérique viendra renforcer l’outil existant. Car, renseigne la Banque centrale, une évaluation du dispositif de supervision de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), réalisée en 2015, a recommandé des actions à mettre en œuvre en urgence pour se conformer aux exigences internationales, notamment le standard « 2.5 » de l'Association internationale des contrôleurs d'assurance. Celui-ci stipule que les exigences réglementaires et les procédures de contrôle doivent être transparentes et claires, et accessibles au public.

Suivant cette recommandation, la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA) a adopté en décembre 2018 le guide des procédures de contrôle qui consacre l'approche de supervision basée sur les risques dont le point central est l'élaboration d'un classement des sociétés selon leur profil de risque.

S.A.

L’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) a lancé ce 26 novembre 2021 son nouveau site internet (www.investingabon.ga). C’est une plateforme qui a pour principales missions d’orienter les investisseurs et répondre aux questions des usagers sur la formalisation des entreprises.

Le site contient des informations, « qui sont des outils d’aide à la décision pour venir investir au Gabon. Le site a toutes les informations nécessaires qui leur permettent de venir s’installer au Gabon et aussi, ils peuvent accéder directement au guichet numérique de l’investissement (GNI) et formaliser leur entreprise en ligne », a expliqué Antonia Akoure-Davain, la directrice marketing et communication de l’ANPI-Gabon.

De manière détaillée, « on positionne le cadre réglementaire qui organise les filières, on présente le marché en termes de débouchés. Nous nous sommes appuyés sur la dépense effective réalisée par le consommateur gabonais. Sur chaque filière, à l’instar de la céramique par exemple, nous donnons toutes les informations utiles pour les investisseurs. Nous leur présentons les forces et les faiblesses des filières, les menaces et les opportunités », explique Ghislain Moandza Mboma, le directeur général de l’ANPI-Gabon.

Aussi, « nous avons l’analyse des filières au niveau de la sous-région. Par exemple, pour la céramique, quelle est la situation au Congo, au Cameroun et au Tchad ? Ce qui permet à l’investisseur d’avoir les chiffres du Gabon et les chiffres des autres pays. C’est cette information qui manque souvent aux investisseurs pour prendre la décision de faire un investissement. Nous sommes allés plus loin, en présentant la situation des infrastructures dans le pays, l’accès à l’énergie électrique, à l’eau, des incitations fiscales. Ce que l’État a prévu en matière d’incitation fiscale pour chaque filière », poursuit le DG de l’ANPI.

Le site détient aussi un menu destiné aux investisseurs installés à l’étranger ainsi que les opportunités d’investissement au Gabon. Un volet formation est également prévu. Pour l’instant, le site est en français. Mais, comme l’affirme le DG de l’ANPI, l’Agence travaille en ce moment pour la mise en ligne d’une version anglaise.

À travers ce site internet, l’ANPI veut atteindre ses objectifs d’accroitre de 10% les investissements directs étrangers (IDE) dans le pays. Le stock d’IDE captés par le Gabon est estimé à 14 milliards de dollars (7920,8 milliards de FCFA) en 2020, selon les données de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

Sandrine Gaingne

Le ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, s’est entretenu le 25 novembre 2021 par visioconférence avec les neuf directeurs provinciaux du Gabon en charge de l’entretien routier. Le but de cette rencontre était d’informer ses collaborateurs des nouvelles orientations pour rendre le réseau routier national praticable en toute saison.

« Le réseau routier au Gabon ne se fera qu’avec vous. C’est pourquoi il nous faut intégrer avec gravité la responsabilité qui est la nôtre devant la nation pour assurer la continuité du trafic sur le réseau routier national. Aussi, devions-nous procéder à un changement de paradigme profond dans la conduite de nos missions respectives », a déclaré Léon Armel Bounda Balonzi. « La dictature de l’urgence doit s’arrêter. Je vous invite à plus d’anticipation dans la surveillance du réseau et dans les actions coercitives qui découlent des constats de vos inspections visuelles détaillées », a-t-il indiqué.

Cette exhortation intervient dans un contexte où le Gabon a un réseau routier national d’environ 10 438 km dont seulement 25% sont opérationnels. Plusieurs usagers de la route se plaignent du manque d’entretien du réseau routier sur l’ensemble du territoire.

Depuis fin 2020, le Gabon dispose d’un Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) qui a pour mission de mettre en place un mécanisme de financement fiable et pérenne, garantissant une disponibilité immédiate des ressources et un paiement rapide et régulier des entreprises engagées dans l’entretien routier.

Actuellement dans le pays, plusieurs chantiers de construction et de réhabilitation des routes ont été engagés à l’instar de celui de la Transgabonaise.

Brice Gotoa

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Dans une récente interview publiée dans le journal L’Union, Lambert-Noël Matha, le ministre de l’Intérieur en charge de la salubrité, annonce l’aménagement de la décharge de Mindoube, la seule de Libreville, actuellement débordée par les ordures.

« Dans sa quête de recherche de solution à la problématique de la collecte des ordures, le gouvernement envisage de procéder à un aménagement de la décharge de Mindoube par le décaissement de la butte qui est aujourd’hui haute de 40 mètres, pour la ramener à 15 mètres selon les standards en la matière. Cela afin de garantir sa stabilité », affirme le membre du gouvernement. Il s’agira également d’aménager des voies d’accès et la création des nouveaux caissons afin d’étendre la zone de dépotage.

Le ministre explique que ces opérations ont pour but de prolonger la durée de vie de cette décharge de deux ou trois années supplémentaires, en attendant l’aboutissement du dossier de construction d'un nouveau centre d’enfouissement technique. Les partenaires techniques et financiers de ce projet ont déjà été identifiés et les études de de préfaisabilité, menées sous la coordination du Haut-commissariat à l’environnement.

Cette annonce intervient dans un contexte où la société Clean Africa payée par l’État gabonais pour débarrasser la capitale de ces déchets peine à remplir son contrat. Du coup le Grand-Libreville suffoque dans les ordures qui jonchent même la voie publique et obstruent la circulation dans certaines rues. Ce qui a amené le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, à recevoir le 25 août dernier le ministre de l’Intérieur et les maires d’Akanda et d’Owendo. Il leur a demandé de trouver des solutions idoines et pérennes au problème d’insalubrité.

Sylvain Andzongo

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Le ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet-Boubeya a signé ce 26 novembre 2021 à Libreville avec son homologue de la République hellénique, Nikos Diendas, un accord portant sur les consultations politiques régulières.

Les détails de cet accord ne sont pas encore révélés mais l’on apprend que cette signature permettra aux deux pays de se consulter sur des questions d’intérêt commun (politique et coopération internationale) tant au niveau bilatéral que multilatéral.

Le Gabon et la Grèce coopèrent déjà sur les questions de protection de l’environnement. Début 2021, le ministre en charge de l’Environnement Lee White avait déjà reçu M. Dendias. Les deux ministres ont discuté des perspectives de coopération en matière de protection du milieu marin.

« Une large coopération avec les pays africains fait partie de la stratégie des pays européens pour mieux comprendre les défis sécuritaires du changement climatique », avait indiqué le ministre Grec. Nikos Dendias avait souligné que son pays accorde une attention particulière à la question du changement climatique qui affecte également le Gabon. Sur un autre plan, en 2014, la Grèce et le Gabon avaient signé un précédent accord de coopération en matière économique et sociale.

S.A.

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