Le Nouveau Gabon

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Huit mois après le lancement du numéro d'urgence « 1404 », le service gouvernemental « Gabon égalité » informe que 1 747 appels relatifs aux violences basées sur le genre ont déjà été traités à date. Soit une moyenne d'à peu près 218 appels par mois.

Sur les 1 747 appels au secours traités et orientés, apprend-on, 68 ont débouché sur des prises en charge de victimes dans les hôpitaux publics. « Ces appels ont aussi conduit à l'accueil de 277 personnes dans les cellules d’écoute du ministère des affaires sociales », apprend-on

Même si le service « Gabon égalité » ne précise pas quelle est la proportion de femmes ou d’hommes concernée par ces appels pour dénoncer les violences sur le genre, l’on sait qu’à l’origine, le numéro vert gratuit « 1404 » a été mis en place pour les victimes, et en particulier les femmes qui peuvent désormais parler et dénoncer, parce que le silence profite toujours aux agresseurs. « Parler et dénoncer face à cette réalité rendue invisible par ce même silence. Parler et dénoncer, en toute confiance, pour que toutes ces souffrances inhumaines cessent, et elles vont cesser », avait préconisé le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, lors du lancement dudit numéro le 30 avril à Libreville.

Les femmes représentent 90% des victimes de violences sexuelles et 83% des victimes de violences économiques au Gabon. Il existe peu de services offrant aux femmes victimes une prise en charge médicale, psycho-sociale et judiciaire. Ce constat fait par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, a conduit le gouvernement à adopter un projet de loi portant élimination des violences faites aux femmes, pour pallier l’absence d’une législation spécifique pour l’élimination des violences subies par les femmes et d’une prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire.

S.A.

Avantis Aviation Services et Heli-Union Gabon sont deux compagnies qui viennent de recevoir de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) leur autorisation pour exercer comme transporteurs aériens au Gabon, principalement dans le transport par hélicoptère. Leur Certificat de transporteur aérien (CTA) et une licence d’exploitation leur ont été remis par l’ANAC le 8 novembre dernier.

« Il s’agit d’autorisations permettant une activité commerciale sur des hélicoptères pour le transport de passagers et du fret. Ce sont deux spécifications qui n’avaient jamais été attribuées. A l’heure actuelle, nous avons maintenant deux compagnies aériennes au Gabon qui pourront exercer l’activité commerciale de transport de fret et de passagers sur des hélicoptères », a expliqué Pascal Truffault Igouwé, directeur de l’exploitation aérienne de l’Anac dans une interview accordée à Gabonreview.

Ces certificats ont été obtenus après un processus qui a duré six ans. « Le processus a été long, parce qu’il faut dire que l’aviation civile n’était pas préparée à délivrer un certificat de transporteur aérien et une licence d’exploitation à des compagnies de transport par hélicoptère. Pendant longtemps, nous avons donc fonctionné avec un système d’autorisation ponctuelle. Lorsqu’on avait besoin de faire un vol, on faisait une demande ponctuelle pour cela. Aujourd’hui, avec l’obtention de ces deux autorisations, nous pouvons voler», a expliqué le directeur général adjoint de Héli-Union Gabon César Ndong Sima.

Pour Pascal Truffault Igouwé, cette certification est bénéfique non seulement pour les activités de ces deux compagnies au Gabon, mais, également pour l’Etat car, « il y a énormément de promoteurs qui veulent exercer dans le pays mais ne peuvent pas atterrir sur tous les aérodromes et aéroports. Le fait de certifier un hélicoptère nous permet de partir vers des destinations qui ne sont pas desservies par les compagnies locales », explique Pascal Truffault Igouwé dans Gabonreview. A en croire ce cadre de l’Anac, ces nouvelles certifications auront également un impact sur le tourisme gabonais et par ricochet sur l’économie du pays.

Avantis Avition Services et Heli-Union Gabon viennent donc renforcer le nombre de compagnies aériennes qui survolent le ciel gabonais. Notamment, le transporteur national Afrijet, Asky, Air Sénégal… Ce, dans un contexte où le secteur est considérablement affecté par la crise sanitaire actuelle.

S.G.

 

Le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda Walker a procédé ce 9 novembre 2021 à l’inauguration du bassin versant de Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville. Cette infrastructure devrait améliorer les conditions de vie de 80 000 habitants confrontés aux inondations.

« Cette opération, d’un coût initial de 11 879 608 700 F CFA a été cofinancée, à parité, grâce à un don du Fonds européen de développement (FED) et du budget de l’État. Son objectif essentiel reste l’amélioration des conditions de vie des populations confrontées aux récurrents problèmes des inondations qui sont sources des maladies hydriques et de perte en vie humaine par noyade », a déclaré Léon Armel Bounda Balonzi, ministre gabonais des Travaux publics.

Selon le membre du gouvernement, un coût supplémentaire d’environ 820 millions de FCFA a permis de réaliser des travaux de consolidation et de confortement de l’ensemble de l’ouvrage.

L’exécution des travaux d’aménagement du bassin versant de Nzeng-Ayong a consisté à la construction d’un canal en béton d’un linéaire de 2,3 km allant de l’échangeur de Nzeng-Ayong au pont Nouvelle Cité, la construction d’un réseau de voies de service en pavés interconnecté au réseau de voirie, la réalisation de cinq ponts et ouvrages annexes (aires de repos, mur de soutènement, clôture grillagée, etc.), ainsi que la réalisation de quatre passerelles raccordées aux chemins piétons.  

 « Le cadre de vie quotidien à Nzeng-Ayong, l’un des quartiers les plus denses démographiquement de la commune de Libreville, avec une population estimée à plus de 80.000 habitants, se verra amélioré pour les populations riveraines confrontées en saison des pluies aux risques d’inondations, de noyades et aux dégâts matériels sur les habitations », a indiqué Rosario Bento Pais, ambassadrice de l’Union européenne.

Le ministre des Travaux publics a rappelé à tous que construire c’est bien mais entretenir c’est encore mieux. Il a profité de cette opportunité pour souligner le fait que le maintien des ouvrages d’assainissement, en bon état de service, dépend en grande partie du comportement des populations avoisinantes et autres usagers. « Il importe donc que les riverains du bassin versant de Nzeng-Ayong soient sensibilisés aux conséquences dommageables qui découlent du rejet des déchets de toute nature et de toute taille, dans le canal ainsi aménagé », a souligné Léon Armel Bounda Balonzi.

Démarrés en juin 2015, les travaux d’aménagement et d’assainissement du bassin versant de Nzeng-Ayong ont été exécutés par l’entreprise Conduril, suivis et contrôlés par le Groupement Seureca Studi-hydro Conseil sous la supervision des ingénieurs et experts de l’administration des Travaux publics. C’est un ouvrage qui cadre avec la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise. Un plan qui vise selon les autorités, à accélérer la transition vers l’« après-pétrole » de l’économie gabonaise, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant notre modèle social. Ce qui va contribuer à l’accélération de la diversification de l’économie afin d’atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la vision stratégique Gabon émergent 2025.

Brice Gotoa

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Sept ans après l’obtention de sa licence relative à la technologie 4G, l’opérateur de téléphonie mobile Airtel Gabon vient de lancer une opération de changement de cartes SIM afin d’optimiser ce service.

Dans une annonce diffusée ce 9 novembre, l’opérateur déclare : « Expérimenter le haut débit grâce à la 4G d’Airtel. Changez gratuitement votre SIM 2G et 3G par une SIM 4G ». Ainsi, les cartes SIM des téléphones de technologie inférieure peuvent être changées car, apprend-on, elles ne permettaient pas d’avoir la 4G de façon optimale.

Airtel Gabon a annoncé le lancement de sa 4G en 2015 bien qu’ayant obtenu la licence en mars 2014. Cette technologie, selon l’entreprise, permet aux utilisateurs de naviguer en très haut débit sur des pages WEB, de visionner de la vidéo en streaming, d’effectuer des appels vidéo entre deux utilisateurs, mais aussi de regarder la télévision en direct sur son téléphone.

L’Etat gabonais estime qu’en apportant à tous les Gabonais la 3G et la 4G, dont le taux de pénétration respectif est de 73% et 35%, c’est le pays qui bénéficiera d’un regain de croissance via l’accès d’un plus grand nombre de personnes aux avantages d’Internet (services publics numériques, e-commerce, paiement mobile, e-transfert…).

Selon les chiffres disponibles de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), au second trimestre 2020, Airtel Gabon contrôlait 42,13% du marché juste derrière Gabon Telecom qui contrôlait une part de marché estimée à 57%. Mais, la direction générale d’Airtel Gabon revendique 48,75% des parts de marché.

S.A.

Le ministre de l’Economie et de la relance, Nicole Roboty épouse Mbou, a accordé une récente audience à Sorel Ongollo, le directeur général de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF).

Au cours de cette audience, apprend-on, les deux personnalités ont évoqué les réformes actuelles conduites par la CPPF et la requête relative au financement du Projet d’appui à la gouvernance et au système d’information de gestion de la CPPF (Pagsig) auprès de la Banque africaine de développement (BAD). « Occasion pour monsieur le Directeur Général de la CPPF de présenter à madame le ministre le niveau d’avancement des discussions en cours avec la BAD », apprend-on. Sans plus de détails sur le montant de financement en négociation ou même le stade exact desdites négociations entre la partie gabonaise et la BAD.

C’est depuis 2016 que les autorités gabonaises ont engagé des réformes de la CPPF dans le but d’une meilleure prise en charge sociale des agents des publics à travers « la mise en place d’un système de management de la qualité répondant aux normes internationales » et « la construction et le déploiement d’un système d’information moderne, robuste, sécurisé et répondant aux standards internationaux ».

Ces réformes s'imposent dans un contexte où, cette Caisse vit régulièrement des tensions de trésorerie à cause d’un modèle économique devenu problématique au fil des années, qui occasionne des arriérés des paiements au détriment des agents publics. Pas plus tard que le mois dernier, la Direction générale du budget et des finances publiques a publié une liste de 5 321 agents publics en fin d’activité qui attendaient un paiement de rappel de solde de la part de la CPPF. Les autorités espèrent mettre en place une Caisse des pensions nouvelle capable d'atteindre un équilibre financier et pouvant prendre en charge les agents publics sans beaucoup de difficultés lors des paiements des prestations sociales.

Sylvain Andzongo

Pour riposter contre les enseignants grévistes qui refusent de dispenser des cours depuis le début de la rentrée scolaire au Gabon, le gouvernement gabonais a décidé d’instaurer le paiement par bon de caisse, informe une note de services signée le 8 novembre par le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Théodore Koumba.

Ainsi, les enseignants absents de leur poste de travail pourraient ne pas voir leurs salaires payés dans les prochaines semaines. « La mise en bon de caisse litige sera systématique dès ce mois de novembre 2021 pour les agents dont l’absence sera constatée à leur poste de travail », prévient le SG du ministère dans sa note.

La mise des salaires en bon de caisse va consister à ne pas virer les salaires sur les comptes bancaires des enseignants. Et ainsi, ne payer uniquement que les salaires des enseignants qui auront travaillé. Quant à ceux qui ne seront pas en poste, et qui ne sauront expliquer leurs absences au travail, leurs salaires seront suspendus. La même décision avait déjà été instaurée en 2015 suite à une grève des enseignants qui avait duré un mois.

Cependant, face à ce durcissement de ton que les enseignants grévistes qualifient « d’intimidation », ils ne comptent pas lâcher prise. Ils espèrent être reçus par le Premier ministre afin de lui présenter leurs revendications à l’origine de la grève débutée depuis le début de cette année scolaire. Ceux-ci revendiquent en effet le recrutement de nouveaux enseignants dans la fonction publique, les avancements et les reclassements qui ont été suspendus depuis quelques années, ainsi que le paiement des rappels de soldes... Ils se disent d’ailleurs «déterminés à poursuivre» leur mouvement de grève jusqu’à satisfaction totale de toutes leurs revendications.

Pour le ministère de l’éducation nationale, ces grèves des mouvements syndicaux sont aux antipodes de la liberté syndicale et constituent une violation du code de déontologie.

S.G.

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Au Gabon, la société pétrolière Maurel & Prom (M&P) vient de signer avec le gouvernement gabonais un accord global à plusieurs volets qui consiste à renforcer les relations entre les deux parties. Les partenaires ont ainsi approuvé le déblocage immédiat au profit de l’Etat d’une somme de 43 millions de dollars placés sur un compte séquestre au titre des coûts de portage antérieurs à 2018 sur le permis d’Ezanga, ainsi que le versement d’un montant complémentaire de 57 millions de dollars.

En échange, plusieurs avenants ont été apportés au contrat d’exploitation du permis d’Ezanga qu’opère M&P à hauteur de 80 %. La société obtient également une extension de ses droits sur place jusqu’en 2026. De plus, de nouveaux accords d’exploration et de production concernant les zones de Kari et Nyanga-Mayombé ont été signés. Lesdites zones sont contrôlées de façon exclusive par la société. Les droits de M&P y sont valables jusqu’en 2029.

Par ailleurs, les deux parties ont validé la mise en place d’un mécanisme de recouvrement à terme par M&P de certaines créances qui s’élevaient à 98 millions de dollars au 30 septembre 2021. « Cet accord mutuellement bénéfique atteste de la forte volonté commune de la République gabonaise et de M&P de renforcer leurs relations. Il souligne l’engagement à long terme de M&P au Gabon et améliore encore le cadre du développement des activités du Groupe dans le pays. La reprise du forage de développement en juillet, ainsi que l’achèvement récent d’une campagne d’acquisition par gradiométrie magnétique couvrant toute la zone de notre permis d’Ezanga, démontrent cet engagement à maximiser le potentiel de nos actifs », a commenté Olivier de Langavant, directeur général de M&P.

Sur les trois derniers trimestres, la production moyenne d’Ezanga a affiché 15 100 barils d’huile par jour.

Source : Agence Ecofin

L’activité minière pourrait croître de 6,9% en 2022 au Gabon en raison du renforcement de la production de 4 principaux gisements. Notamment, les gisements de Moanda, Ndjolé, Okondja et Franceville, selon des prévisions du tableau de bord de l’économie gabonaise.

Les gisements de manganèse de Biniomi près de Franceville et de Lebaye à Okondja sont opérés par Nouvelle Gabon Mining. Le gisement de Lebaye à Okondja est entré officiellement en exploitation en 2020. Les réserves de ce site d’Okondja sont estimées à plusieurs millions de tonnes, avec une production potentielle estimée à un million de tonnes par an. Pour sa part, le gisement de Moanda est exploité par la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du français Eramet, tandis que celui de Ndjolé dans le Moyen-Ogooué est exploité par la Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huazhou (Cicmhz).

En attendant 2022, le renforcement de la production de ces gisements devrait faire progresser la production nationale de minerais et d’agglomérés de manganèse de 18,6% en 2021 pour atteindre 10,05 millions de tonnes, alors que les exportations se situeraient à 9,2 millions de tonnes (+13,4%) selon les prévisions du Tableau de bord de l’économie gabonaise. Parallèlement, les cours du minerai de manganèse devraient s’améliorer de 0,5% en 2021, soutenus par le redressement de la demande en acier au carbone, notamment en Chine, apprend-on.

A noter que la politique minière dans le pays reste marquée par la signature d’un contrat d’exploitation et de partage de production entre l’État gabonais et la compagnie indienne Coalsale Group, en janvier 2020. Il s’agit de la première signature d’un contrat minier depuis la promulgation en juin 2019 d’un nouveau code, qui vise l’augmentation des bénéfices de l’État tout en réduisant certaines taxes. Le Gabon table sur une production de 11,6 millions de tonnes à l’horizon 2024.

S.G.

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Dans le cadre de la campagne nationale vaccinale contre la Covid-19 au Gabon, les structures hospitalières privées et les pharmacies seront désormais mises à contribution pour accueillir les populations désirant se faire vacciner. A cet effet, le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a rencontré l'Association des responsables des établissements médicaux privés du Gabon (AREMPG) et le bureau de l'Ordre national des pharmaciens du Gabon (ONPG), le 5 novembre 2021.

« La vaccination devant commencer dès le 15 novembre prochain dans ces structures, j'ai instruit le Comité national de vaccination à l'effet de former et accompagner les structures sanitaires privées et les pharmacies qui seront retenues dans les meilleurs délais », a indiqué Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Selon le membre du gouvernement, l'introduction de ces sites de vaccination de proximité vient ainsi confirmer une fois de plus, la volonté du gouvernement de protéger les gabonaises et gabonais de cette pandémie. « Nous sommes très heureux d’avoir été associés à ce projet et nous sommes engagés à faire le nécessaire pour que notre participation soit contributive pour améliorer la prise en charge vaccinale sur le territoire national », a indiqué Dr Amoussa Ibrahim, point focal AREMPG

Cette extension de la vaccination contre la Covid-19, dans les différentes structures hospitalières privées et les pharmacies, intervient dans un contexte où le Gabon dispose de plusieurs variétés de vaccin (Sinopharm, Spoutnik V, Pfizer et Johnson & Johnson), mais les populations demeurent réticentes à la vaccination. Seulement 105 175 personnes sont complètement vaccinées au 5 novembre 2021, soit 10,36%. L’objectif du gouvernement est de vacciner 60% de la population d’ici un an.

Brice Gotoa

En plus de la lutte contre la déforestation et la réduction de gaz à effet de serre, la Norvège veut dorénavant investir dans les énergies renouvelables au Gabon. C’est le but de la séance de travail entre le ministre gabonais des Eaux et Forêts, Pr Lee White et son collègue norvégien de l’environnement, en marge de la Cop 26 à Glasgow, en Ecosse

« On a un partenariat très intéressant avec la Norvège. On a signé un accord il y a 2 ans dans lequel ils se sont engagés à nous donner jusqu’à 150 millions de dollars en récompense de réduction des émissions de CO2 au Gabon. C’était important de rencontrer le nouveau ministre qui a été nommé depuis 3 semaines pour renouveler cette collaboration qu’on avait avec ses prédécesseurs. Mais on a également évoqué la collaboration qui commence maintenant avec la Norvège sur l’investissement dans l’énergie renouvelable sur l’électricité hydroélectrique », a déclaré Pr Lee White.

Selon le membre du gouvernement, le partenariat sur le climat et la forêt devient maintenant un partenariat sur plusieurs fronts, notamment l’énergie renouvelable.

La Norvège est un partenaire stratégique du Gabon dans la lutte contre la déforestation. Il y a quelques mois ce pays européen avait versé au Gabon une somme de 17 millions de dollars soit environ 9,3 milliards de FCFA pour les 3,4 millions de tonnes de CO2 supplémentaires séquestrées en 2016 et 2017. Cela grâce aux mesures mises en œuvre au Gabon dans le but de lutter contre la déforestation. Dans les semaines à venir le Gabon espère gagner 3000 milliards de FCFA grâce à son crédit carbone.

Cette décision intervient dans un contexte où le gouvernement gabonais a en projet de mettre en place un cadre de fiscalité verte, en rapport avec les énergies renouvelables. Selon l’administration fiscale, la fiscalité verte, ou écologique (ou écofiscalité) vise à taxer les activités et produits polluants pour inciter à adopter des pratiques plus respectueuses de l'environnement.

Brice Gotoa

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