Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Ce vendredi 5 novembre 2021, le président de la République est attendu au Maroc où il va effectuer une visite de travail et d’amitié, informe la communication présidentielle.

« Cette visite, inscrite sur l’agenda présidentiel, sera l’occasion pour les deux dirigeants de nos pays respectifs, de faire un large tour d’horizon des questions bilatérales, à l’aune de la parfaite convergence de vue qu’ils partagent et d’échanger sur les grandes problématiques de l’heure sur la scène continentale et internationale, notamment concernant les dossiers de paix et de sécurité, de développement durable et de climat entre autre », indique dans un communiqué de presse, la communication présidentielle.

Le chef de l’Etat effectue ce voyage au Maroc après avoir pris part en Arabie saoudite et en Écosse respectivement au 5ème Forum International sur les Investissements et à la Conférence des parties sur les changements climatiques (COP26).

C’est le premier déplacement officiel du président Ali Bongo en terre marocaine depuis son accident vasculaire cérébral en 2018 en Arabie Saoudite. C’est au Maroc que le chef de l’Etat avait passé sa période de convalescence et sa rééducation en milieu hospitalier après cet accident.

Le Gaon et le Maroc partagent une relation de coopération très dynamiques dans l’éducation, la santé, … Ainsi, nombre d’entreprises marocaines ont investi dans différents pans de l’économie gabonaise tels le secteur bancaire et des assurances, les télécoms, les mines, les infrastructures, le transport et le BTP. Des investissements qui permettent d’une part d’enrichir le tissu économique local et, d’autre part, favoriser le partage du savoir-faire et de l’expertise accumulés par les entreprises marocaines dans plusieurs domaines d’activités.

S.G.

Une récente note relative au nouveau programme économique du Gabon avec le Fonds monétaire international (FMI), informe que le Gabon a établi une liste des mesures fiscales à prendre pour réduire les exonérations à l’horizon 2023.

« Pour réduire l'impact de l'exonération fiscale, les autorités avec l'appui du personnel ont identifié une liste d'avantages et d'exonérations à supprimer ou à modifier pendant la période du programme (2021-2023). (…) Les mesures devraient rapporter environ 1,8% du PIB. En outre, les autorités ont convenu d'un strict respect des cadres juridiques régionaux et nationaux, et de ne pas renouveler les régimes d'exemption arrivés à expiration. Cela vaut également pour les entreprises situées dans une zone économique à régime spécial, sujet sur lequel le gouvernement mènera une étude dédiée visant à mieux encadrer, harmoniser et limiter les impacts fiscaux de ces régimes », apprend-on.

En outre, le pays a décidé de mettre fin aux exonérations de TVA pour le secteur de la construction ; de procéder à l’augmentation progressive du taux de TVA sur certains secteurs (par exemple le ciment) ; l’alignement progressif du taux intérieur et la suppression des exonérations de TVA en dehors du cadre légal et la mise en place des taux prévus par la CEMAC

Last but not the least, le Gabon a pris la décision de procéder à la révision des listes de produits importés hors taxes (ex : agriculture, industrie du bois, ciment) ; l'application progressive d'un taux réduit au lieu d'une exonération totale sur les produits de première nécessité ; la suppression du régime de défiscalisation pour les marchés publics de l'Etat et l’augmentation progressive du taux de douane réduit unique (18 % en 2023).

Selon le FMI, les exonérations fiscales sont élevées au Gabon et constituent un problème majeur pour la mobilisation des revenus non pétroliers, la gouvernance et la transparence. Une mission d'assistance technique du FMI en 2019 a estimé ces exonérations à 436 milliards de FCFA en 2017, soit plus de 7 % du PIB non pétrolier.

Sylvain Andzongo

Pour tordre le cou à l'érosion côtière que subit le bord de mer de Port-Gentil, le maire de la ville, Gabriel Tchango, a mis en place un plan d'urgence. Selon l’annonce formulée ce 4 novembre par les services de cette commune urbaine de la capitale économique gabonaise, il est question de trouver des solutions dans l’immédiat pour endiguer l'avancée de la mer.

Pour mettre en œuvre ce plan, une réunion d'urgence avec les directeurs provinciaux des mines, de l'urbanisme et de l'habitat, de l'aménagement du territoire, des travaux publics, et celui de l'environnement a été organisée par le premier magistrat de la ville. « De l'acquisition des équipements adaptés pour l'extraction du sable en passant par l'acheminement des agrégats vers les zones à aménager, toutes les éventualités ont été posées sur la table pour des résultats durables », soutient la Mairie de Port-Gentil.

Comme solutions, les autorités de la ville prévoient aussi de lancer l'ouverture et l'aménagement des nouvelles voies d'accès dans tous les quartiers de la commune de Port-Gentil dans des délais brefs.

Ce plan est mis en place par la mairie de Port-Gentil dans un contexte où l’érosion cause de plus en plus de tort à cette ville côtière. Selon Magloir-Désiré Mounganga, spécialiste des dynamiques littorales, ce phénomène porte de plus en plus atteinte aux infrastructures et ouvrages situés en bordure de mer. Avec notamment des routes et des maisons menacées ou détruites par les eaux. Raison pour laquelle les spécialistes de l’environnement pensent qu'il est impératif d’agir pour lutter contre ce fléau.

C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le Gabon est aujourd’hui très engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique.

S.G.

Dynamique unitaire (DU), l’une des plus grandes centrales syndicales des fonctionnaires du Gabon, s’oppose aux mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la Covid-19. Ces mesures prennent effet à compter du 15 décembre prochain raison pour laquelle la centrale syndicale déclare cette journée ville morte pour interpeller le gouvernement. Les membres de la DU ont fait cette annonce au cours d’un point de presse organisé le 3 novembre 2021 à Libreville.

« Tous les travailleurs devront rester chez eux et tous les parents d’élèves et d’étudiants devront garder leurs enfants à la maison. Sur ces entrefaites, Dynamique unitaire marque sa solidarité et son entière disponibilité à toute initiative visant à mettre en place, un front commun de résistance contre les dérives totalitaires du gouvernement dans sa gestion de la crise sanitaire », a précisé Roger Ondo Abessolo, vice-président de D.U, chargé de la négociation et de l’action revendicative.

Pour cette centrale syndicale, le gouvernement essaie de rendre obligatoire la vaccination à travers ces nouvelles mesures. Le 27 octobre dernier, le ministre de la Santé Dr Guy Patrick Obiang Ndong annonçait la fin de la gratuité des tests PCR à compter du 15 décembre 2021. « Le test PCR qui était gratuit, coûtera désormais 20 000 F CFA tandis que le VIP sera facturé à 50 F CFA. En même temps, la présentation des tests PCR négatifs ou des attestations de vaccination sera obligatoire pour l’accès aux lieux publics, administrations, entreprises, restaurants et snacks bars à compter du 15 décembre 2021. Autrement dit, le gouvernement tente d’instaurer la vaccination obligatoire », a indiqué le vice-président de DU.

Pour les autorités gabonaises, ces mesures sont prises dans le but de lutter contre la pandémie dans un contexte où les populations demeurent réticentes à la vaccination. Seulement 101 300 personnes sont complètement vaccinées au 30 octobre 2021, soit 9,98%. L’objectif du gouvernement est de vacciner 60% de la population d’ici un an.

De ce fait, ces mesures visent également à encourager ceux qui trainent encore le pas à aller se faire vacciner pour bénéficier des avantages qui en découlent, notamment l’exemption par la mesure du couvre-feu pour toutes les personnes vaccinées.

Brice Gotoa 

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Au cours d’un entretien avec la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland en marge de la Cop 26, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a indiqué que le Commonwealth peut avoir une influence sur les questions de la protection des forêts et de la biodiversité.

« A Glasgow pour la COP 26, je me suis entretenu avec la secrétaire générale du Commonwealth Mme Patricia Scotland. Par son importance diplomatique et économique, le Commonwealth fait partie des organisations internationales qui peuvent avoir une influence décisive sur la question du climat, de la protection des forêts et de la biodiversité », a déclaré Ali Bongo Ondimba sur sa page Facebook.

Depuis plus de dix ans, pour sa transition vers l’après pétrole, le Gabon s’est engagé à devenir une économie verte exemplaire. Le Gabon veut ainsi attirer tout investisseur potentiel dans les secteurs des mines, du gaz et de l’agroalimentaire entre autres. « Alors que nos pays sont confrontés aujourd'hui à des défis communs, je pense qu'il est temps pour nous de travailler ensemble et de partager nos solutions avec le monde. L'un de ces défis est celui de la transformation économique : nos nations ont longtemps profité du pétrole de notre sol. Pourtant, nous reconnaissons aujourd'hui que cette ressource ne peut pas être la seule source de revenus sur laquelle nous comptons pour les générations futures », avait indiqué Ali Bongo Ondimba à l’occasion de la 5e édition du Forum international sur les investissements à Riyad en Arabie Saoudite.

Cette rencontre avec le chef de l’État Ali Bongo Ondimba intervient quelques jours après l’achèvement d’une mission d’évaluation d’une délégation de l’Organisation internationale dans la capitale gabonaise. Il était question pour cette délégation d’examiner les atouts dont dispose le Gabon pour adhérer à cette organisation regroupant essentiellement les pays anglophones. Les délégués du Commonwealth ont effectué le tour des administrations et des institutions en charge de la bonne gouvernance pour entre autres authentifier les informations contenues dans le dossier de candidature du Gabon.

Brice Gotoa

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Rencontré à Libreville dans le cadre de la 6e édition de la conférence internationale du forum des CDC, le directeur général de la Caisse autonome d’amortissement (CAA) du Cameroun, Richard Evina Obam, est revenu sur l’intérêt pour les pays de la Cemac d’avoir une caisse de dépôts et consignations (CDC). Et aussi, dans cet entretien avec Le Nouveau Gabon, il parle de la nécessité d’orienter les financements vers l’industrialisation afin de réformer l’économie des pays de la sous-région.

Vous avez pris part le 27 octobre dernier à Libreville à la 6eédition de la conférence internationale du forum des caisses de dépôts et consignations (CDC). Au cours de ce forum, le rôle des CDC a été mis en exergue pour la relance de l’économie des pays africains qui essaient de se relever des effets du Covid. En quoi est-ce que les CDC peuvent constituer une opportunité pour le développement économique des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique (Cemac) ?

La caisse de dépôts et consignations, qui collecte, conserve, valorise et fructifie les ressources pour le développement économique, pour les investissements, est une institution qui vient combler un vide dans le système financier des pays de la Cemac. Les pays de la Cemac ont des systèmes financiers aujourd’hui qui ont des insuffisances. Au niveau bancaire, les banques sont surliquides, mais ne contribuent pas efficacement au financement de l’économie. Le marché financier quant à lui est embryonnaire et en pleine construction. La caisse de dépôts et consignations pourra venir combler le vide en ce qui concerne les investissements longs dont on a besoin pour combler un certain nombre de gaps tel que le gap infrastructurel, numérique, énergétique… C’est à travers les financements longs que peut apporter une caisse de dépôts et consignations que l’Afrique centrale pourra amorcer sa marche vers le développement dans de bonnes conditions.

Le Gabon a déjà mis en place sa caisse de dépôt et de consignation qui a 10 ans. Que pourrait faire le Gabon pour davantage œuvrer grâce à sa CDC, à son développement ?

Le Gabon est une belle expérience de la reproduction du modèle caisse de dépôt et de consignation. Le Gabon intervient aujourd’hui dans la transformation du bois. C’est déjà un pas important, ce ne sont plus des billes de bois qui sont exportés en l’état. Il y a déjà un début de transformation. Donc, on va là vers l’’industrialisation. Le Gabon finance les logements sociaux. Ils sont sur une bonne pente. Mais, je voudrais surtout relever le fait qu’une caisse de dépôt et de consignation doit combler les vides, les déficits de financement qu’on retrouve dans les Etats. Ça veut dire que le Gabon doit faire le bon diagnostic de son économie pour voir comment faire une allocation optimale et pertinente des ressources qui peuvent être mobilisées par une caisse de dépôt et de consignation. C’est pour ça que je pense qu’il y a certes aujourd’hui une course vers le fonds vert, ce qui est salutaire, mais, en mon sens, pas prioritaire. Simplement parce que j’estime qu’il est plus pertinent pour nos pays aujourd’hui de faire drainer des ressources vers des financements qui sont liés au retard infrastructurel que connaissent nos pays, au retard énergétique, aux couts qui sont liés à l’industrialisation parce que je pense que l’industrialisation est la priorité des priorités pour nos pays. Car cette industrialisation permettra de créer des emplois, de reformer structurellement l’économie, et surtout accompagner la compétitivité de cette économie sur la scène économique internationale.

Au cours de ce forum, il a été recommandé aux pays qui trainent encore le pas, de mettre en place des CDC au vu de leur importance pour le financement de l’économie. Or, depuis une dizaine d’années, les textes régissant le fonctionnement de la CDC du Cameroun sont disponibles. Mais on attend toujours la nomination de l’équipe dirigeante. Savez-vous pourquoi ça traine autant ?

On ne peut pas dire que ça traine. Le Cameroun est un pays qui avance à pas mesurés. La création de cette institution a été actée par une loi du 14 avril 2008. Et puis, le Cameroun estime qu’une caisse de dépôts et consignations doit répondre à un besoin réel. Vous avez vu l’évolution de la caisse de dépôt et de consignation française lors de la reconstruction. Aujourd’hui, ils ont des problèmes réels en termes de réchauffement climatique et de protection de l’environnement. On oriente les financements de ce côté. Mais, ce n’est pas la même pertinence qu’on retrouvera pour des pays comme le nôtre qui ont de sérieux soucis d’investissement long au regard de la faiblesse du système bancaire et qui ont besoin de l’argent pour investir sur des infrastructures, dans le numérique qui a un impact qu’on ne peut pas mesurer dans l’ensemble de l’économie.

Dans ce contexte de relance économique post pandémique, la caisse de dépôts et consignations peut constituer effectivement une alternative en matière de financement ou d’accompagnement des politiques publiques. Mais, maintenant, les dispositifs qui sont présents ne montrent complètement pas de défaillances. Aussi, la caisse de dépôts et consignations n’est pas la panacée qui viendra régler tous les problèmes économiques, tous les problèmes de relance. La preuve en est qu’en France, la CDC malgré toutes ses réalisations continue de faire l’objet de toute sorte de critiques. C’est dire que ce n’est pas au Cameroun où elle n’a même pas encore commencé à travailler qu’on va lui faire le plus gros procès. Ce qui est sûr, le Cameroun est dans une démarche prudente, de réformes et lorsque les autorités comprendront que le moment est venu de mettre véritablement en service la CDC, elles vont le faire et elle pourra apporter les résultats que nous escomptions.

Propos recueillis par Sandrine Gaingne

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L’Université Omar Bongo (UOB) a décidé et le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) organisent des journées de collecte de sang pour pallier au manque de sang auquel est confronté le CNTS. Cette campagne qui se déroule jusqu’au 5 novembre prochain au sein du campus universitaire vise à accueillir au moins 250 donneurs bénévoles.

« Il s’agira pour nous de faire une campagne de sensibilisation dans les amphithéâtres avec des étudiants volontaires pour pouvoir stimuler des dons volontaires pour garantir un stock adéquat pour le Centre national de transfusion sanguine », a déclaré Orphé Mouélé Ndongo, point focal CNTS/UOB.

L’initiative émane des autorités administratives de cette entité publique d’enseignement supérieur ayant entre autres pour vocation de contribuer aux actions sociales. « Nous avons sollicité le CNTS pour que l’UOB puisse participer à sa manière à sauver des vies. C’était l’occasion pour l’UOB de montrer son engagement à sauver des vies en donnant du sang. La campagne va se dérouler jusqu’à vendredi de 9h à 15 h », a déclaré Aurelia Henriette Massala, secrétaire générale de l’UOB.

Le CNTS est la structure chargée du prélèvement du sang en vue de la constitution de la banque de sang au Gabon. Ce sang, fortement sollicitée par les malades, est conservé et mis à la disposition des demandeurs moyennant 20 000 FCFA pour les hôpitaux publics et 40 000 FCFA pour les hôpitaux privés. Pour combler le déficit de poche de sang, il est demandé aux parents du malade d’apporter 2 donneurs par poche de sang acheté. Mais cela reste insuffisant.

Ce geste des étudiants et du personnel administratif de l’UOB pour le CNTS procure au donateur certains avantages notamment une carte de donneur de sang facilitant l’accès à certains privilèges médicaux.

Brice Gotoa

Interdits de vente depuis quelques jours par les autorités gabonaises, des jus de pomme 100% de la marque sud-africaine « Ceres » sont encore visibles sur les rayons de certains supermarchés au Gabon. Dans les supermarchés où ces jus de pomme sont encore exposés, les gérants répondent aux clients curieux qu’ils ne sont pas interdits de vente. « Non, ce produit n’est pas interdit. Ce sont les lots de jus de pomme Ceres produits il y a moins de six mois qui sont interdits. Mais, pas ceux ayant plus de six mois d’existence », répond un commerçant au marché Charbonnage à un client qui s’inquiétait de voir encore ces produits sur les rayons.

A la Direction générale de la concurrence et de la consommation également, l’on précise que ce sont des lots de ces jus conditionnés entre le 21 et le 30 juin 2021 qui sont interdits de vente. Notamment, le Ceres 100% pomme 200 ml code bar 6001240200018 et le Ceres 100% pomme 1L code bar 6001240100011.

Tout de même, l’on constate que ces jus de pomme 100% de la marque Ceres ont des prix différents des autres goûts de la même marque. Ces jus sont vendus à 1000 FCFA voire moins en fonction des supermarchés tandis que les autres goûts de la même marque à l’instar du jus d’Orange, ou encore le jus de mangue ou de raisins sont vendus à 1500FCFA environ. « Mon patron a dit qu’il veut rapidement liquider les stocks pour ne pas tout perdre », soutient un commerçant rencontré au marché Mont-Bouet.

Des jus de pomme 100% de la marque sud-africaine « Ceres » ont été interdits de vente depuis le 25 octobre dernier par la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC). Car, « ce produit est potentiellement nocif pour la santé à cause d’un niveau élevé de patuline, supérieur au seuil légal de 50 parties par milliard selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La patuline est une mycotoxine qui peut causer des nausées et des troubles gastro-intestinaux avec vomissements », justifie la DGCC. Raison pour laquelle elle recommande aux populations de ne plus en consommer. Ils sont par ailleurs invités à informer la DGCC au numéro vert (gratuit) 8085 des lieux de vente desdits produits.

Quant aux opérateurs économiques qui ont encore des stocks concernés, ils sont invités par la DGCC à les retirer « impérativement » de la vente et à les mettre à la disposition de la DGCC pour destruction, sous peine des sanctions prévues par les textes en vigueur.

S.G.

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La Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) pourrait bientôt être dotée d’un immeuble siège à Libreville, la capitale du Gabon.

En effet, dans le cadre de la gestion de son patrimoine immobilier, la Banque des Etats de l’Afrique centrale vient de lancer un appel d’offre international en vue du recrutement d’une entreprise spécialisée qui pourrait réaliser toutes les études architecturales, techniques et la confection d'une maquette en vue de la construction de l'immeuble de la Cobac à Libreville.

« La participation à la présente mise en concurrence est conditionnée au paiement de la somme non remboursable de deux cent cinquante mille (250 000 FCFA ou l'équivalent dans une monnaie librement convertible. Le paiement devra être effectué par virement bancaire ou en espèces aux guichets de la BEAC à l’exception de celui du Bureau de Paris. Les candidatures conformes au règlement particulier de la présélection devront être déposées, sous pli fermé, [à BEAC] au plus tard le 1er décembre 2021 à 12 heures (heure de Yaoundé) », renseigne l’appel d’offres international.

Libreville a officiellement été désignée pour abriter le siège de la Cobac par la Conférence de chefs d’Etat de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) au début des années 1990. Mais les travaux d’aménagement de l’immeuble-siège n’étant pas matérialisés, son Secrétariat général est toujours établi dans les locaux de la BEAC à Yaoundé, au Cameroun. La production des études architecturales désormais projetée devrait permettre à cette institution de disposer de son siège à l’avenir.

S.A.

 

En mission au Caire pour la Semaine égyptienne de l'eau tenue du 24 au 28 octobre, le ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, informe qu’il a échangé, entre autres, avec le top management de la société Elsewedy qui a manifesté son intention de faire des affaires au Gabon.

« Le PDG de cette entreprise, M. Ahmed Elsewedy, qui étend ses activités dans le Moyen-Orient, en Europe et dans une bonne partie de l'Afrique de l'Est, s'est dit motivé à investir au Gabon, tout en rappelant l'excellence des relations qui existent entre les présidents Ali Bongo Ondimba et Abdel Fattah Al-Sissi », apprend-on de ce ministère. Sans plus de détails.

En dehors de cet entretien avec ce PDG, le membre du gouvernement a pu visiter la plus grande centrale thermique à cycle combiné d'Égypte, Beni Suef CCPP Egypt, d'une capacité de 4 800 MW, construite et opérée par l'entreprise Elsewedy. L'occasion lui a également été donnée de visiter leurs usines de fabrication de câbles électriques, de transformateurs et des compteurs d'eau et d'électricité.

« Ce séjour ayant correspondu à la dégradation de service de l'électricité et de l'eau que le Grand Libreville a connu dans la semaine du 24 octobre 2021, le ministre d’État l’a mis à profit pour solliciter de la partie égyptienne, la possibilité d'une coopération active dans les domaines de la production, du transport et de la distribution de l'énergie électrique dans notre pays », rapporte le compte-rendu de cette visite.

Elsewedy est un pionnier de la construction d’infrastructures de transport et de distribution électrique avec, à son actif, plus de 1 000 kilomètres de lignes mises en place en Egypte et dans le reste de l’Afrique.

Sylvain Andzongo

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