Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Christiane Ossouka Raponda, a accordé le 15 novembre, une audience à l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) pour le Gabon, Rosario Bento Paìs pour évoquer, apprend-on, des questions de coopération bilatérales entre l’UE et Libreville.

« Nous avons échangé sur les conclusions de l'accord de Glasgow, les perspectives financières et voir comment créer une cellule de coordination à la Primature, pour la gestion des fonds, sur un nouvel instrument appelé, Global Europe », a affirmé Rosario Bento Paìs.

« Global Europe » a été lancé en juin dernier. Selon l’UE, c’est un instrument financier (doté de 79,5 milliards d’euros) qui sert à promouvoir les valeurs, principes et intérêts de l’UE à l’échelle mondiale, en mettant l'accent, en particulier, sur les Objectifs du développement durable (ODD) et les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Cet instrument a une durée de vie de sept ans. Ainsi, les pays comme le Gabon qui respectent l’environnement et promeuvent le développement durable pourront bénéficier du fonds « Global Europe ».

Selon Rosario Bento Paìs, ce nouvel instrument va servir les intérêts communs de l’UE et de Libreville dans les domaines prioritaires d’intérêt tels que la transition verte, l’environnement, la croissance et la création d’emplois durables. Il fera partie des axes prioritaires de la future programmation entre l’UE et le Gabon pour la période 2021-2027.

S.A.

Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzingue (photo), a ouvert ce 15 novembre 2021 les travaux d’un webinaire consacré à la formation des responsables des administrations publiques et des entreprises publiques et privées sur la lutte contre la corruption et la transparence dans les secteurs des ressources naturelles et industries extractives. L’objectif de ce webinaire, organisé en collaboration avec l’Union européenne (UE), est de contribuer au renforcement des capacités des parties prenantes impliquées dans la chaîne de valeur de la gouvernance des ressources naturelles au Gabon.

 « Le webinaire qui nous réunit ce matin est d’une importance capitale. En effet, connaitre les mécanismes de lutte contre la corruption et les flux financiers illicites au sein des entreprises du secteur extractif est un enjeu essentiel pour tous les pays mettant en œuvre la norme ITIE (l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives) et même pour le monde entier en termes de mobilisation des ressources publiques. L’identification transparente des bénéficiaires effectifs permet de lutter contre l’évasion fiscale, la corruption, les conflits d’intérêts et les flux financiers illicites ainsi que d’améliorer le climat des affaires », a déclaré Francis Nkea Ndzingue.

Selon le membre du gouvernement, ce webinaire doit être une occasion pour les participants d’échanger les expériences liées aux cadres juridiques et aux registres publics visant à collecter et à publier des informations concernant les propriétaires réels des entreprises extractives. Au sortir de cette formation, chaque participant devra pouvoir maitriser les outils et méthodes de lutte contre la corruption dans la gouvernance des ressources naturelles.

Le Gabon a réintégré l’ITIE le 21 octobre 2021 après 8 ans d’absence. Et pour l’ambassadrice de l’UE au Gabon, Rosario Bento Pais, la mise en œuvre de l’ITIE offre une opportunité au Gabon de traduire les engagements en faveur de la transparence en une meilleure gouvernance de son secteur extractif par le biais d’une approche multipartite. « Cet atelier va aider à créer cette gouvernance et cette participation multipartite au Gabon avec un ultime objectif d’appréhender et être informé sur les impacts socio-économiques et environnementaux des industries extractives au Gabon », a indiqué Rosario Bento Pais.

 « La bonne gouvernance est notre dernier salut. Sans transparence et probité dans la gestion des affaires publiques, notre pays ne saurait se développer. Tous les efforts que nous allons déployer vont s’avérer vains. Tous les miracles que nous tenterons de faire n’aboutiront point. Il est donc temps de se ressaisir pour un avenir radieux », a affirmé le ministre en charge de la lutte contre la corruption.

Brice Gotoa

A l’occasion du Forum de la Paix « Réduire les fractures mondiales » de l’Unesco, le 12 novembre à Paris, le président de la République Ali Bongo Ondimba, a partagé avec l’assistance, les stratégies gabonaises pour réduire les inégalités entre les femmes et les hommes.

« Pour réduire les inégalités entre les femmes et les hommes, il est à mon sens, nécessaire et certainement primordial, d’adapter notre droit, c’est-à-dire notre corpus juridique aux évolutions de nos sociétés dans le respect de nos traditions respectives. Il nous faut également avoir une politique volontariste visant à promouvoir les femmes aux postes de décision et agir dès le plus jeune âge au niveau de l’éducation. C’est ce que j’ai fait au Gabon en décrétant en 2015 la “Décennie de la femme”, aujourd’hui renforcée par le programme “Gabon Égalité”, a déclaré le chef de l’État.

Sur place au Gabon, la période 2015-2025 a effectivement été décrétée par le chef de l’État Ali Bongo “décennie de la femme” pour promouvoir la femme souvent confrontée à plusieurs formes de violence. L’une des mesures fortes en faveur de la gent féminine est la création d’un Observatoire national des droits de la femme (ONDF), en charge du suivi des indicateurs, de la communication et de la lutte contre les violences à l’égard des femmes au Gabon.

Comme le renseigne le Journal officiel du 16 au 23 septembre, l’organisation et le fonctionnement de l’ONDF sont fixés par voie réglementaire. Ainsi, précise l’article 48 du décret, le ministère en charge des Droits de la Femme doit dresser un rapport sur la politique nationale de lutte contre les violences à l’égard des femmes. “Ce rapport présentant notamment les données statistiques, les conditions d’accueil, de soin et d’hébergement des victimes, leur réinsertion sociale, les modalités de prise en charge des auteurs de violences, est transmis au Parlement chaque année”, précise l’article.

Au Gabon, les femmes représentent 90% des victimes de violences sexuelles et 83% des victimes de violences économiques, selon le cabinet Louis Berger.

Lors de son séjour parisien, Ali Bongo a été reçu le 12 novembre 2021 à l’Élysée par son homologue français Emmanuel Macron dans le cadre de la 41e session de la Conférence générale de l’Unesco. Le voyage d’Ali Bongo à Paris était la 4e étape d’un long périple international démarré le 24 octobre dernier et qui l’a conduit tour à tour à Riyad (Arabie Saoudite), Glasgow (Écosse) et à Rabat (Maroc).

S.A.

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Face aux députés membres de la commission du Budget et des Finances, le 11 novembre 2021, le ministre du Commerce, de l'Industrie, et des Petites et moyennes entreprises, Hugues Mbadinga Madiya (photo) a sollicité 10,5 milliards de FCFA pour l’entreprenariat et le commerce. Un budget légèrement en hausse par rapport à celui de 2021 qui se chiffrait à 9,7 milliards de FCFA.

Dans cette enveloppe sollicitée, le « Programme promotion de l’entreprenariat de l’artisanat de l’économie sociale bénéficie d’une dotation d’un montant global de 2,4 milliards de FCFA. Le programme promotion des échanges reçoit une dotation d’un montant de 3,3 milliards de FCFA », a déclaré Hugues Mbadinga Madiya.

Selon le membre du gouvernement, ce budget devrait également permettre de susciter la création de 125 groupements locaux générateurs de revenus pour les 25 départements en décrochage et faciliter leurs actions aux microcrédits, développer l’entreprenariat national et encourager les champions nationaux, redynamiser les postes aux frontières et construire des logements d’astreinte afin de juguler le commerce illicite. Ce sont là quelques projets contenus dans les engagements de performance pour 2022 concernant la mission entrepreneuriat et commerce.

Le budget de l’Etat gabonais pour l’année 2022 s’équilibre en ressources et en charges à 2936,6 milliards de FCFA, selon le projet de budget approuvé le 15 octobre dernier par le conseil des ministres. Ce montant est en baisse de 191 milliards de FCFA par rapport à celui de l’année 2021 qui se chiffre à 3127,6 milliards de FCFA.

Brice Gotoa

Le phénomène du conflit homme-faune, qui se manifeste souvent par l’attaque des éléphants contre les cultures ou les populations, préoccupe les organisations de société civile (OSC) gabonaise réunie ce 12 novembre à Libreville.

« La société civile ne saurait rester en marge et est résolue à apporter ses contributions au gouvernement pour qu’il y ait équilibre dans les résolutions qui seront adoptées sur les conflits Homme-Faune », apprend-on de l’organisation Brainforest qui milite pour la préservation de l’environnement. Dans ce sillage, Léon Mebiame Ossavou de l’organisation Terre Com déclare : « Nous sommes une société civile qui veut apporter des propositions constructives et des solutions pragmatiques pour que ce conflit puisse, non pas disparaître, parce qu’il faut être réaliste, mais qu’il soit atténué significativement ».

Brainforest indique que ce positionnement des OSC rentre dans la perspective d’implication de celles-ci dans l’initiative du gouvernement à organiser les assises nationales sur la problématique des conflits Hommes-Faune. Car, au regard des incidences observées dans certaines localités du Gabon comme Mékambo, Cocobeach où on a enregistré une dizaine de morts d’hommes causée par des attaques d’éléphants, cela apparaît urgent de traiter cette question complexe.

La société civile note que la complexité naît du fait que le gouvernement gabonais se veut protecteur des espèces fauniques. Le Gabon est d’ailleurs reconnu comme étant un sanctuaire pour plusieurs espèces fauniques. Mais de l’autre côté, le gouvernement se doit aussi d’assurer la protection de ses populations contre les attaques des éléphants et les conséquences qui en découlent.

S.A.

L’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) et la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) sont à couteaux tirés. En effet, apprend-on d’un communiqué de la Fédération, publié le 11 novembre, des membres de l’ANFPG ont été arrêtés par les forces de l’ordre pour avoir pris d’assaut le camp de l’équipe nationale de football à Bongoville.

Selon la Fegafoot, cette association réclamerait l’aide-Covid-19, une subvention que l’État doit octroyer à la Fédération et que cette dernière doit à son tour redistribuer aux organisations du secteur. La Fédération ne confirme pas qu’elle dispose déjà de cet argent. De son côté, l’ANFPG indique qu’elle réclame juste la reprise du championnat à l’arrêt de plus d’un an à cause de la crise pandémique.

« Suite aux incidents déplorables survenus le mercredi 10 novembre 2021 à Bongoville, dont l’arrestation arbitraire par la gendarmerie de Bongoville de 5 membres de l’ANFPG, et suite au silence des instances dirigeantes du football local quant à la reprise du NationalFoot, l’ANFPG tiendra une conférence de presse le lundi 15 novembre 2021 à son siège situé derrière le tribunal -ancienne Sobraga », annonce-t-elle ce 12 novembre.

La Fegafoot a pourtant regrette la garde à vue des membres de l’ANFPG. « C’est pourquoi le président s’est rendu personnellement à la DGR pour solliciter leur libération. Car le football a d’autres tribunes indiquées pour régler ses problèmes », lit-on dans le communiqué de la Fédération. Selon la Fédération, des membres de l’Association des footballeurs ont manifesté dans une violence qui a entraîné des dérapages et un arrêt du dialogue.

Au mois de juillet dernier, le gouvernement avait promis de relancer le championnat local. En marge des assises du championnat national de football, Franck Nguema, le ministre en charge des Sports, avait rencontré, le 14 juillet à Libreville, les associations footballeurs professionnels pour parler de la réforme du « National Foot D1 & D2 », nom du championnat gabonais.

Le membre du gouvernement avait alors annoncé la reprise du championnat en octobre 2021 en fonction de l’évolution de la pandémie de la Covid-19. Mais parmi les conditions à réunir, il fallait d’abord régler la dette (dont le montant n’est pas révélé) envers les joueurs. Cette reprise était également conditionnée, entre autres, par la vaccination anti-Covid-19 des acteurs dudit championnat.

Depuis lors, peu ou prou d’informations sont disponibles quant à la suite de ces engagements de l’État. En septembre dernier, l’État gabonais a lancé l’audit pour connaître le montant exact de sa dette aux clubs de première et de deuxième division du championnat national de football. Le cabinet d’audit et d’expertise comptable Ernst & Young a été recruté pour auditer cette dette accumulée entre 2016 et 2018 à cause des subventions non reversées aux clubs. Les résultats de cet audit ne sont pas encore rendus publics.

S.A.

Ouvert ce 12 novembre 2021 au tribunal correctionnel de Libreville, le procès de Justin Ndoundangoye, ancien ministre des Transports et député du 2e arrondissement de la commune de Franceville, a été renvoyé au 26 novembre prochain à la demande de ses avocats. Les plaidoiries dans le cadre de cette affaire qui l’oppose à l’État gabonais vont également débuter ce même jour, apprend-on.

 « M. Ndoundangoye dispose d’un certain nombre de pièces que nous devons communiquer à la partie adverse, parce que le principe du contradictoire doit être sauf. Et en plus, malheureusement mon client n’a pas eu assez de temps pour préparer sa défense… Or le dossier est assez volumineux. Et pour terminer, jusqu’à ce jour, je n’ai pas copie de l’entier dossier. Ce qui fait en sorte que je n’ai pas l’intégralité des déclarations des uns et des autres dans ce dossier », a expliqué Me Cédric Maguissset l’un des conseils de l’ancien ministre dans le quotidien l’Union.

Il poursuit : « je n’ai que les déclarations de mon client, mais pas celle de l’autre partie. Entre autres, le liquidateur de l’Octra, dont j’ai découvert les déclarations en partie dans l’ordonnance de renvoi, notamment sur les procès-verbaux et l’interrogatoire au fond. J’aimerais avoir l’entier dossier, afin de bien préparer la défense de mon client ».

Détenu depuis décembre 2019 dans le cadre de l’opération anticorruption Scorpion, au même titre que l’ancien directeur de cabinet du président Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga, Justin Ndoundangoye est poursuivi pour prise illégale d’intérêts, concussion, association de malfaiteurs et complicité de concussion.

SG

Actuellement à Paris dans le cadre de la 41e session de la Conférence générale de l’UNESCO, le président de la République Ali Bongo Ondimba a été reçu ce 12 novembre 2021 à l’Élysée par son homologue français Emmanuel Macron. Rien n’a filtré des échanges entre les deux chefs d’État.

 « Ravi d’avoir échangé en tête à tête avec le président Emmanuel Macron que j’ai remercié pour son accueil très amical et chaleureux ce vendredi à l’Élysée-présidence de la République française. La relation singulière entre le Gabon et la France est historiquement forte. Elle l’est d’autant plus aujourd’hui que nous partageons nombre de combats prioritaires en commun : la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de l’environnement, la place des femmes dans la société, la nécessité du multilatéralisme pour un monde plus pacifié et équitable, etc. », a commenté le président Ali Bongo au terme de l’audience. Selon le chef de l’État gabonais, cette relation est appelée à se renforcer plus encore à l’avenir.

Ali Bongo est reçu à l’Élysée dans un contexte où le Gabon a entrepris des démarches pour intégrer le Commonwealth, une association entre 53 États initialement créée par la Grande-Bretagne dans l’optique de conserver de « bonnes relations » avec ses anciennes colonies. Mais au fil du temps, elle regroupe les pays qui ont en partage l’anglais. Un rapprochement avec le Commonwealth qui a fait penser à plusieurs observateurs que les relations entre le Gabon et la France n’étaient plus au beau fixe. Mais, pour les autorités gabonaises, l’adhésion au Commonwealth a seulement pour objectif de diversifier ses partenaires.

Avec 27 % de part de marché, la France est le premier fournisseur du Gabon, devant la Belgique et la Chine, d’après des statistiques de la douane gabonaise citées par le Trésor français. Les exportations françaises vers le Gabon se concentrent autour de trois pôles : les équipements mécaniques et le matériel électrique (29 % des ventes françaises), agroalimentaire et produits agricoles (28 %) et pharmacie et cosmétiques (20 %). Les importations françaises concernent traditionnellement le secteur des hydrocarbures (55 % des importations), mais également la filière du bois et le manganèse.

Le voyage d’Ali Bongo à Paris est la 4e étape d’un long périple démarré le 24 octobre dernier et qui l’a conduit à Riyad (Arabie Saoudite), Glasgow (Écosse) et à Rabat (Maroc).

SG

A travers un communiqué rendu public le 11 novembre 2021, le ministre des Travaux public, Léon Armel Bounda Balonzi a interdit jusqu’à nouvel ordre le trafic des poids lourds sur l’axe Moanda-Bakoumba dans la province du Haut-Ogooué pour glissement de terrain.

« Le ministère des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures informe les usagers de la route qu’un glissement de terrain évolutif, survenu le 3 novembre 2021 au Pk 14 de la route provinciale N° 2054 dans le sens Moanda-Bakoumba, fait apparaitre d’importantes fissures dans le corps de la chaussée. Cette situation occasionnant malheureusement la mauvaise tenue de la route, le trafic des poids lourds est par conséquent interdit jusqu’à nouvel ordre », renseigne le communiqué.

Selon le membre du gouvernement, en attendant la réalisation, dans les meilleurs délais, des « travaux d’envergure de résorption de ce point noir », les automobilistes sont invités au respect scrupuleux de la signalisation mise en place pour la circulation uniquement des véhicules légers.

Au Gabon, avec l’usure du temps et la forte pluviométrie, certains tronçons routiers du pays affichent des signes d’affaiblissement. Le glissement de terrain semble s’accélérer à chaque tombée de pluie. Cette situation, représente aujourd’hui un véritable danger pour les automobilistes qui la pratiquent au quotidien. Pour remédier à ce phénomène, le gouvernement a reçu les instructions du président Ali Bongo Ondimba pour réformer en profondeur ce secteur.

Actuellement dans le pays, plusieurs chantiers de construction et de réhabilitation des routes ont été engagés sur l’ensemble du territoire à l’instar de la Transgabonaise. Ceux-ci permettront de renforcer ce réseau routier.

Brice Gotoa

Six mois après son lancement, la start-up Capay vient de signer son premier contrat avec Ozik musik, une entreprise mettant en valeur la musique gabonaise. Capay permettra ainsi aux salariés non bancarisés de l'agence artistique de pouvoir percevoir leurs redevances via mobile money. C’est une agence artistique qui distribue de la musique des artistes gabonais et d'autres nationalités sur les plateformes de streaming légales (iTunes, Deezer, Spotify Apple music, Boomplay, Amazon, Baziks et bien d'autres...).

C’est « pour payer aux artistes ce qui leur revient de droits (royalties). Nous le faisons par Airtel money. Vu qu'ils sont de plus en plus nombreux et ne sont pas forcément tous sur Libreville. Nous avons opté pour une solution programmable et automatisée avec Capay afin de faciliter les paiements des royalties aux artistes par mobile money. Et surtout d'en conserver facilement les traces. Capay nous permet via son interface d'avoir un suivi, un historique des transferts etc... Cette start-up nous enlève une réelle épine du pied et nous permet d'améliorer notre service », a déclaré Olsen Mossot, responsable de l'agence artistique d'Ozik.

Selon la fondatrice et gérante de Capay, Ariane Akeret, avec l'agence artistique Ozik, il ne s'agit pas de payer les salariés mais des redevances aux artistes d'une part et aux commerciaux qu'elle a sur le terrain d'autre part. « Les artistes récupèrent l’argent dans tous les points Airtel money et Moov money existants. Pour le moment Capay ne dispose pas de points cash. C’est l’agence elle-même qui fixe la date de paiement des artistes en fonction de leurs modalités », a expliqué Ariane Akeret. L’agence travaille avec une centaine d'artistes à ce jour. Pour le prochain paiement, environ une vingtaine sera payée. « D'un paiement à un autre le nombre de bénéficiaires peut varier. Ça dépend des écoutes sur les chansons », a souligné Olsen Mossot.

Cependant, Ariane Akeret refuse de faire tout commentaire sur ce que lui rapporte ce contrat. Le tout premier depuis le lancement de l’application. En fait, l’application Capay a vu le jour en mars 2020 à Libreville avant son lancement officiel en avril 2021. Pour la matérialisation de cette application, la jeune gabonaise a bénéficié d’un accompagnement de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING) et de la Banque mondiale. Capay, est une plateforme numérique proposée aux salariés, retraités et autres populations non bancarisées des entreprises, des caisses de prestations sociales, organismes, associations et administrations publiques. Elle permet de payer les salaires, les pensions, les bourses et autres émoluments.a

Brice Gotoa

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