Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon), Ghislain Moandza Mboma et le président de la Fédération des Chambres de commerce d’Arabie Saoudite, Ajlan Abdulaziz Al Ajlan, ont signé, le 28 octobre 2021 à Ryad en Arabie Saoudite, une convention de partenariat qui matérialise l’ambition du Forum international sur les investissements.

« Le Chef de l’Etat lors dans son intervention au Forum a invité les saoudiens à venir investir au Gabon et pour passer à la phase concrète de cette invitation, il fallait maintenant construire les ponts. Un de ces ponts c’est cet accord qui vient d’être signé qui va établir la relation dorénavant entre le secteur privé saoudien et secteur privé gabonais à travers l’Agence nationale de promotion des investissements », a déclaré Ghislain Moandza Mboma.

Ce partenariat, apprend-on, va permettre au secteur privé gabonais de s’ouvrir à d’autres opportunités d’investissements avec des entreprises de fortes expériences. « Très heureux d’avoir procédé à la signature de cet accord entre la chambre de commerce d’Arabie Saoudite et l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon. Nous avons échangé sur plusieurs points avec monsieur le directeur et nous sommes convaincus que les hommes d’affaires saoudiens iront investir au Gabon dans les multiples domaines d’activités présentés par monsieur le directeur général de l’Agence de la promotion des investissements. Cela est un facteur d’encouragement pour les hommes d’affaires saoudien », a indiqué Ajlan Abdulaziz Al Ajlan.

Le Gabon est lancé à travers le Plan d’accélération de la transformation (PAT) dans la relance de ses activités économiques affaiblie par la crise économique et la crise sanitaire de la Covid-19.  Selon le ministre gabonais de l’Economie et de la Relance, ce plan repose sur trois piliers dont les piliers économique, social et transversal, et s’évalue à 3 000 milliards de FCFA sur 3 ans (2021-2023). Cette enveloppe globale est financée partiellement par l’Etat gabonais sur la base de ses ressources propres, soit 33%. Les partenariats publics privés qui sont en train d’être mis en place devraient permettre au Gabon de financer les 67% restants.

Selon la presse présidentielle, ce partenariat établit avec la chambre de commerce d’Arabie Saoudite vient diversifier encore le portefeuille de partenaires stratégiques du Gabon. Des investisseurs de renommée internationale sont prêts à apporter leurs expertises au processus de développement du pays.

Avant la signature de cette convention, le directeur général de l’ANPI-Gabon a visité les installations du Groupe Al Sharif en Arabie Saoudite afin de constater la qualité de leurs équipements de dernière génération dans le transport électrique.

Brice Gotoa 

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Le ministre de l'Intérieur, Lambert-Noël Matha, a entrepris le 28 octobre, une série de visites-rencontres avec les maires d'arrondissement du Grand Libreville (Owendo, Akanda, Ntoum).

Partout où il est passé, l’autorité tutélaire des collectivités locales a insisté sur la responsabilité des maires d'arrondissement dans la gestion des ordures ménagères. Il a néanmoins indiqué que « l'Etat appuiera les municipalités dans le désintéressement des pré-collecteurs, préalablement choisis par les maires d'arrondissement eux-mêmes; l'Etat mettra à la disposition des mairies du matériel de ramassage des ordures ménagères déjà commandé par le biais du Compte d'Affectation Spéciale (CAS) ; Il n'y aura pas de conflits possibles entre les maires d'arrondissement et les maires centraux car, la gestion des ordures ménagères et la lutte contre l'insalubrité doivent se faire à la proximité par les Mairies d'arrondissement qui sont plus proches des populations ».

En contrepartie, il a instruit les maires de prendre leur responsabilité dans la gestion des ordures ménagères en organisant la pré-collecte et l’identification des aires de pré-dépotages. Il a été également demandé aux édiles de formaliser les horaires rigoureux de sortie des ordures ménagères et d’appliquer des sanctions sous forme d'amendes aux contrevenants à cette mesure.

Le président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a reçu le 25 août dernier le ministre de l’Intérieur et les maires d’Akanda et d’Owendo. Il leur a demandé de trouver des solutions idoines et pérennes au problème d’insalubrité. Et pour cause, les rues du Grand-Libreville sont jonchées d'ordures ménagères de toutes sortes. Ces ordures souvent déversées sur la chaussée obstruent la circulation dans certaines rues du Grand Libreville. La société Clean Africa payée par l’Etat gabonais pour débarrasser la capitale de ces déchets peine à remplir son contrat.

S.A.

Au cours de la 6e édition de la Conférence internationale du Forum des caisses de dépôt de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) organisée le 27 octobre dernier à Libreville, il a été recommandé aux CDC en Afrique, d’orienter aussi leurs investissements vers l’économie verte et l’innovation technologique. Il est question d’après le ministre de l’Economie et de la Relance, que les Caisses de dépôts contribuent à la résilience post Covid-19 des économies des pays et que l’économie verte que commande l’avenir de la planète soit le crédo des Caisses au lendemain du Forum.

« Il s’agira notamment d’implémenter des solutions de développement locales adaptées aux besoins économiques et sociaux des populations. L’objectif étant en effet, d’apporter par le biais de solutions technologiques innovantes des emplois et des perspectives de développement durable dans l’arrière-pays et freiner ainsi l’exode rural et sa cohorte de difficultés », a affirmé Nicole Janine Lydie Roboty Mbou, ministre de l’Economie.

A la CDC du Gabon, plusieurs projets sont en cours dans le but d’atteindre cet objectif. « La deuxième décennie de la CDC qui débute sera marquée… par la prise en compte d’investissements en direction de l’économie verte, des nouvelles technologies qui induisent un élargissement de notre champ d’action. Ce renforcement de nos activités se fera au-travers d’activités, de niches, porteuses de ressources longues afin de les orienter vers des investissements dans des secteurs à forte valeur ajoutée et/ou à fort potentiel humain et social, tels que l'agriculture, l'inclusion financière et la transformation écologique et énergétique », a affirmé Patricia Danielle Manon, directrice générale de la CDC Gabon.

Cependant, pour certains observateurs, l’investissement dans l’économie verte ne doit pas être une priorité pour l’instant pour les pays africains qui doivent selon eux privilégier des investissements pour le développement de l’industrie local, entre autres.

La 6e édition de la Conférence internationale du Forum des caisses de dépôt de la Caisse des dépôts et consignations à Libreville a été organisée par le Gabon sous le thème « promouvoir les investissements durables et l’économie verte, en s’appuyant sur l’expérience des caisses de dépôt et le besoin de projets responsables et innovants, catalyseurs de ressource ». Cette édition a été marquée par le passage du témoin entre le Gabon et la Côte d’Ivoire à la présidence du Forum des Caisses de dépôts. Ainsi c’est la CDC Côte d’Ivoire qui va assurer la période 2021-2023, la présidence de ce forum dont la mission est de mettre en valeur et de diffuser le modèle de « Caisses de dépôt » en promouvant son rôle dans la mobilisation de l’épargne, sa capacité à accompagner les politiques publiques et son statut de catalyseurs d’investissements de long terme, durable et productifs.

S.G.

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Une délégation conduite par le secrétaire général du ministère des Eaux et forêts, Michel Ngueba Koumba, et composée des responsables de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (Aeaffb) et de l’Agence française de développement (AFD) a récemment effectué une visite d’inspection sur le site du projet de hub douanier de Lastourville. C’est le chef-lieu du département de Mulundu, dans la province de l'Ogooué-Lolo.

« Le seul marché qui reste à réaliser sur le projet de ce hub douanier de Lastourville, est la construction du bâtiment administratif devant abriter les services des Eaux et Forêts, des Douanes et du transitaire (Bolloré). Dans ce cadre, les plans du bâtiment et le cahier des charges sont désormais disponibles. L’appel d’offre sera lancé courant novembre 2021, et le début des travaux prévus pour janvier 2022 », apprend-on.

Mais déjà, renseigne l’Aeaffb, en septembre 2019, les contrats ont été signés pour la construction de la clôture et les logements pour un montant de près de 440 millions de FCFA. Quant à l’évolution des travaux, l’on note la fin des travaux de la clôture du site dont la réception été actée par le prestataire DG Multiservices. A cela s’ajoute la fin du chantier de construction de quatre logements réceptionnés par le prestataire, Equaco. Il en est de même du chantier des voiries qui est achevé et réceptionné par le prestataire, Atricom.

Le Hub douanier de Lastourville est une infrastructure permettant aux industriels installés à proximité de réaliser les formalités douanières d’exportation à proximité de leur base et ainsi de simplifier et d’accélérer le processus d’embarquement de leur production. Dans son architecture, le projet du hub douanier à Lastourville est conçu à l’image de celui de Franceville. Il est conduit par le Projet d’appui à la Filière Forêt-Bois, un projet sous la tutelle institutionnelle de l’AEAFFB et financé par l'Accord de conversion de dettes (ACD), dont le gestionnaire de la caisse principale est l’AFD.

S.A.

Le Centre d’accueil pour enfants en difficulté sociale (Capeds) d’Angondjè, situé dans la commune d’Akanda, sera doté d’un centre d’éducation préscolaire. Le projet sera financé par le Japon à hauteur de 54 millions de FCFA selon les termes d’une convention signée le 27 octobre 2021 entre le ministère des Affaires sociales et l’ambassade du Japon au Gabon.

« Les centres sociaux sont au cœur du lien social et de la stratégie de développement humain cher au président de la République, Ali Bongo Ondimba. Je me félicite de ce cadre de partenariat avec le Japon dont l’objectif est d’améliorer la qualité des structures sociales de proximité pour qu’elles développent davantage ses missions d’actions sociales », a déclaré Roger Mickala Manfoumbi, secrétaire général du ministère des Affaires sociales.

Ce projet de construction permettra au centre d’accueillir un plus grand nombre d’enfants. « Nous finançons la construction d’un bâtiment avec 30 salles de classe y compris les équipements scolaires qui permettront aux enfants d’étudier dans un environnement bien équipé. Ce centre d’éducation sera également ouvert au grand public de l’extérieur afin que les enfants puissent être en contact avec la société », a indiqué Seiko Kiyohara, chargée d’affaires de l’ambassade du Japon au Gabon.

Cette signature de convention intervient trois mois après la visite du centre par le ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, Prisca Nlend Koho et l’ambassadeur du Japon, Noguchi Shuji afin de prendre en compte les besoins d’accroissement de la capacité du Capeds, actuellement de 80 places, pour faire face à une demande croissante.

Le Capeds a pour mission d’héberger puis organiser des activités éducatives, sociales et de protection pour des enfants sains. Par la construction de ce centre préscolaire, le Japon confirme ses engagements dans le cadre de sa coopération bilatérale avec le ministère des Affaires sociales en contribuant à la réhabilitation des centres sociaux pour un meilleur cadre d’apprentissage et de vie.

Brice Gotoa

 

En marge de la 5e édition du Forum international sur les investissements de Riyad en Arabie Saoudite, le ministre gabonais des Affaires étrangères et le ministre américain du Commerce ont parcouru ensemble, au cours d’une séance de travail le 27 octobre 2021, les opportunités d’affaires bénéfiques entre les deux pays dans le domaine commercial.

Selon la presse présidentielle, des Américains séduits par les efforts du Gabon dans sa quête de développement, s’engagent à soutenir le Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie impulsé par le président Ali Bongo Ondimba.

« Cette rencontre à laquelle prenait part le ministre en charge du Pétrole et madame le ministre en charge des Investissements visait principalement au renforcement des liens dans le domaine commercial entre le Gabon et les Etats-Unis d’Amérique. Les Américains ont demandé à nous rencontrer parce qu’ils veulent venir s’installer au Gabon, créer des entreprises et participer avec nous au développement de notre pays au niveau infrastructurel et à tous les niveaux possibles », a déclaré Pacôme Moubelet Boubeya, ministre gabonais des Affaires étrangères.

D’après le membre du gouvernement, les échanges ont été bénéfiques, et une délégation des Etats-Unis d’Amérique va bientôt se rendre à Libreville pour concrétiser ce partenariat.

Fortement déstabilisé par la chute brutale des cours du pétrole de 2014 qui a fortement impacté l’activité, entraînant une dégradation des comptes publics, le Gabon s’est engagé à diversifier son économie. Selon les données de la direction générale du trésor français, cette dégradation est marquée par la baisse des recettes issues du pétrole (450 milliards de FCFA en 2016 contre 1400 milliards de FCFA en 2014). Le pays compte d’ici 2023 réduire sa dépendance au pétrole.

Les relations entre les États-Unis et le Gabon, apprend-on, sont excellentes. Washington et Libreville ont établi des relations diplomatiques en 1960 après l’indépendance du Gabon de la France. Les deux pays s’engagent à diversifier et à renforcer l’économie gabonaise, à élargir le commerce bilatéral, à assurer la sécurité dans le golfe de Guinée et à lutter contre la traite des personnes.

Brice Gotoa

Membre fondateur du Fonds d’investissement africain (FIA), la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) du Gabon vient d’être nommée par l’entremise de son Directeur général, Patrick Ossi Okori, au poste d’administrateur au sein du conseil d’administration dudit fonds.

« Cette désignation permettra à ce dernier d’apporter son expertise et son savoir-faire au sein de ce fonds qui permettra aux organismes de protection sociale de développer durablement leur activité. (…) La nomination du Directeur Général de la CNSS témoigne de la reconnaissance pour son expertise dans le secteur de la prévoyance sociale », se réjouit la CNSS.

Le Fonds d’investissement africain a été créé il y a près de trois ans sur proposition de l’ensemble des Caisses membres de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (Cipres). Cette dernière est un organisme de supervision régionale qui contrôle 25 institutions de sécurité sociale de 16 Etats africains de la zone Franc : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Équatoriale, Madagascar, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, Sénégal, Tchad, Togo et Union des Comores

Le FIA, d’un capital de 300 milliards de FCFA, est destiné à centraliser une partie de ses réserves et à investir dans la sous-région, sur toutes les classes d’actifs : actions cotées, obligations, private equity, immobilier, infrastructures…

S.A.

En vue de relancer l’économie, le gouvernement autorise désormais 5 vols hebdomadaires par compagnie aérienne avec une quarantaine obligatoire de 5 jours pour les passagers non vaccinés. L’annonce a été faite au cours d’un point de presse animé ce 27 octobre 2021 par des membres du gouvernement.

« Le gouvernement annonce l’augmentation à compter de ce mercredi 27 octobre 2021 des fréquences des vols internationaux des compagnies aériennes desservant notre pays qui passe de 2 vols hebdomadaires par compagnie à 5 rotations hebdomadaires. Toutefois l’augmentation de ses vols ne signifie pas pour les passagers internationaux une exemption aux mesures sanitaires prises par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre la Covid-19. Celles-ci demeurent en vigueur », a déclaré Brice Constant Paillat, ministre des Transports.

Selon le membre du gouvernement, les passagers internationaux vaccinés à l’arrivée sont exemptés de la quarantaine mais, ils doivent être soumis à un test de dépistage obligatoire. « Pour les passagers non vaccinés un test de dépistage obligatoire et une quarantaine est également obligatoire d’une durée de 5 jours dans un établissement hôtelier agréé sur la plateforme de réservation ‘’Assistance voyage Gabon’’ », a-t-il précisé.

La fréquence hebdomadaire des vols avait été fixée à 2 par compagnie depuis le 12 février dernier au départ et à l’arrivée des aéroports du Gabon. Cependant, d’après les compagnies aériennes qui militent depuis quelques mois pour la revue à la hausse de cette fréquence, cette décision a fragilisé leurs activés.

Le Gabon est frappé par le variant Delta, plus contagieux et dangereux avec une augmentation considérable du nombre de nouvelles contaminations. Depuis le début de la pandémie, sur les 1 305 320 tests réalisés, le pays a enregistré 34 898 cas positifs, dont 6 101 cas actifs, 28 567 guérisons et 230 décès.

Brice Gotoa  

Au troisième trimestre 2021, le port minéralier d'Owendo (OMP) a enregistré de bonnes performances si l’on s’en tient aux résultats communiqués ce 27 octobre 2021 par Arise ports & logistics, la filiale d’Olam qui gère cet espace portuaire. D’après cette structure, le débit du port a atteint 3,97 millions de tonnes, ce qui représente une croissance de 8,24 % en glissement annuel.

Le débit de fret a enregistré pour sa part une croissance de 26,61% d'un trimestre à l'autre pour l'exercice 2021. Le débit ferroviaire a atteint 3,67 millions de tonnes, soit une croissance de 10,03 % en glissement annuel sur la période de référence. De trimestre à trimestre, l'exercice 2021 a enregistré une croissance de 37,16% pour le débit ferroviaire, apprend-on.

Aussi, le port minéralier d'Owendo a accueilli avec succès au 3e trimestre 87 navires et a traité avec succès 457 râteliers à conteneurs, selon Arise ports & logistics.

« Le succès de l’OMP repose sur une infrastructure port & rail unique, assurant le meilleur niveau de connectivité, de sûreté et d’efficacité. Le Port minéralier d’Owendo est un atout essentiel dans la stratégie de diversification économique du Gabon », indique le communiqué d’Arise ports & logistics.

« La croissance de l’OMP témoigne du dévouement et de l’efficacité que nous fournissons à notre chère Clientèle. Nous sommes reconnaissants de la confiance de nos partenaires en nos services et notre engagement. Cette croissance témoigne plus particulièrement de la capacité de l’OMP à soutenir la transformation et la diversification sociale et économique de l’économie gabonaise», a commenté Ranjan Kumar Sahu, directeur général de cette structure.

Le port minéralier d’Owendo, créé pour permettre aux autres opérateurs miniers en dehors de la Comilog, de bénéficier d’une plateforme leur offrant un accès direct à la mer pour l’importation et l’exportation de leurs produits, a généré plus de 400 emplois directs et indirects grâce à ses activités portuaires d’après Arise.

A noter que selon la note de conjoncture du ministère de l’Economie, l’activité au port sous douane d’Owendo, a enregistré des résultats en hausse à fin décembre 2020. En effet, le volume global des marchandises manipulées a progressé de 15,8% à 9,8 millions de tonnes. Cette performance est attribuable au bon comportement du trafic manganèse ainsi qu’à la reprise plus rapide qu’anticipé de l’économie Chinoise. De ce fait, le chiffre d’affaires a suivi la même tendance haussière, soit une hausse de 8,1% à 89,5 milliards de FCFA.

S.G.

Les tests PCR seront désormais payants au Gabon, a annoncé le ministre de la Santé au cours d’un point de presse ce 27 octobre 2021 à Libreville. Selon Guy-Patrick Obiang Ndong, à partir du 15 décembre 2021, « le test PCR qui était gratuit sera désormais à 20 000 FCFA et le tests PCR dans les espaces VIP qui était de 20 000 FCFA sera facturé à 50 000FCFA ». Ce test reste valide 14 jours sur le territoire national et trois jours pour les voyageurs internationaux.

Cette mesure est prise selon les autorités, dans le but de réduire les ressources allouées à la prise en charge gratuite des tests de dépistage et relever les fonds dédiés à la campagne de vaccination. Car, comme l’affirmait le porte-parole de la présidence, Jessye Ella Ekogha, lors d’une récente conférence de presse à Libreville, « les fonds investis dans la vaccination sont beaucoup plus efficaces, sur le plan sanitaire comme sur le plan économique, que les mêmes fonds investis dans les tests PCR ».

A en croire les autorités gabonaises, l'Etat dépense en moyenne 300 000 FCFA pour chaque test PCR.  Par ailleurs, le ministre de la Santé publique annonce l’obligation de présentation d'un test PCR négatif ou de l’attestation de vaccination pour l’accès aux lieux publics. Notamment, les administrations, les entreprises, les restaurants, les snacks bars à compter du 15 décembre 2021.

« S’agissant du couvre-feu, l’exemption sera donnée à toutes les entreprises dont les employés sont vaccinés. Il en est de même pour toutes les personnes vaccinées qui sont exemptées par la mesure du couvre-feu », a précisé le membre du gouvernement.

Ces mesures sont prises par le gouvernement dans le but d’encourager ceux qui trainent encore le pas, à aller se faire vacciner afin de bénéficier de tous les avantages qui vont avec. Depuis le lancement de la campagne de vaccination en mars dernier, seules 94 099 personnes sont complètement vaccinées. Soit un taux de couverture vaccinale complète de 9,27%. Ce qui reste très loin de l’objectif prévu de 60% de la population totale vaccinée d’ici fin 2022.

S.G.

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