Andrew Gwodog, le président de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa) a relancé le projet de création d’un Réseau de parlementaires pour la promotion des assurances au cours d’une récente rencontre à Libreville avec Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée nationale.
« Au cours de cette audience, nous avons abordé les questions relatives à la promotion du secteur des assurances au Gabon, dans la sous-région et dans la Zone Cima [Conférence interafricaine des marchés d’assurance] (…) Nous lui avons aussi fait le point sur la visite du Réseau des parlementaires camerounais pour la promotion des assurances et des banques. A la suite de cette présentation, nous avons exploré les pistes de création d’un Réseau de parlementaires pour la promotion des assurances à l’Assemblée nationale », renseigne M. Gwodog.
La suite réservée à cette demande du président du marché gabonais des assurances n’est pas encore connue. Mais ce projet de création d’un Réseau est annoncé depuis le mois d’octobre dernier. En effet, le 12 octobre, le réseau camerounais des parlementaires pour la promotion des assurances et des banques s’est entretenu, à Libreville avec la Fegasa afin d’examiner les modalités de mise en place d’un réseau des parlementaires banques assurances au Gabon et dans l’ensemble des 14 Etats membres de la Cima.
Andrew Gwodog avait alors acquiescé l'idée en déclarant : « un tel réseau va faciliter l’adoption par ces États d’un certain nombre de dispositions qui ont trait au secteur des assurances et cela va par ailleurs faciliter la protection des assurés et bénéficiaires des contrats d’assurances ».
Ce projet de réseau parlementaire intervient dans un contexte où le secteur des assurances peine à convaincre les populations qui demeurent réfractaires à souscrire à un contrat d’assurance. De ce fait, le taux de pénétration des assurances au Gabon selon des statistiques de la Fegasa est de l’ordre de 1,12% et de l’ordre de 1,25% dans les 14 pays membres de la Cima.
Sylvain Andzongo
Dans la loi de finances rectificative de 2021, le Gabon a apporté des modifications aux exonérations concédées aux investisseurs dans les zones économiques spéciales. Ainsi, les entreprises qui s’installeront nouvellement dans la Zone économique spéciale de Nkok ainsi que les autres zones à régime privilégié au Gabon auront droit à des exonérations ne pouvant excéder cinq ans, informe l’article 7 du texte. Actuellement, les entreprises installées dans cette zone bénéficient des exonérations pouvant aller jusqu’à 10 ans. Ces contrats en cours d’exécution ne sont pas concernés par cette nouvelle mesure.
Cette révision a été faite pour respecter une recommandation du Fonds monétaire international (FMI) qui, dans une récente note relative au nouveau programme économique du Gabon, a invité le pays à faire cette réforme. « En discussion avec le FMI, on nous a encouragés à revoir le régime, de réduire un petit peu les avantages, pour qu’il y ait un peu plus de l’argent qui rentre dans les caisses de l’État, pour que l’État investisse dans les écoles, dans les hôpitaux. Il faut certains avantages pour encourager les investisseurs étrangers à venir au Gabon plutôt que d’aller ailleurs parce qu’il y a des zones économiques un peu partout en Afrique. Donc, il faut qu’on soit compétitif, mais il faut qu’on maximise les bénéfices pour le Gabon et les Gabonais », a expliqué le professeur Lee White, ministre des Eaux et Forêts, rencontré le 20 novembre dernier sur le site des journées portes ouvertes dans la zone de Nkok.
Dans les années à venir, d’autres mesures sont prévues pour réduire les avantages accordés aux entreprises installées dans la ZES de Nkok et d’autres zones économiques spéciales du Gabon. Car, en plus de la limitation de la durée des exonérations à cinq ans, pour les entreprises qui veulent s’installer dans ces zones au Gabon, il est prévu en 2022, selon le FMI, de rapprocher le taux de l’impôt sur les sociétés au taux normal de 30%, de mettre fin à l’exonération du précompte mobilier et de ne pas renouveler les avantages fiscaux accordés aux entreprises qui arrivent au terme de leur période de 10 ans d’exercice dans la zone économique spéciale. « La loi a fait quelques changements, et on va continuer à regarder pour optimiser », a d’ailleurs indiqué Lee White.
Le Gabon compte actuellement une zone économique spéciale à Nkok et une Zone d’investissement spécial (ZIS) d’Ikolo. Les autorités prévoient de construire cinq nouvelles zones économiques spéciales au cours des prochaines années.
Sandrine Gaingne
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Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a reçu en audience, le 19 novembre, Gomez Agou Gbedia, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) nouvellement nommé au Gabon.
Au cours de cette audience, apprend-on, le ministre de la Santé a présenté l’état de la riposte contre la pandémie de Covid-19 au Gabon. Guy Patrick Obiang Ndong a réitéré à son hôte que le leadership affirmé du président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans la lutte contre la Covid-19 justifie les résultats actuels du Gabon. « Cette détermination du chef de l’Etat s’est matérialisée par la tenue régulière des conseils présidentiels sur la situation sanitaire, la mise en place des structures de dépistage et de prise en charge telles que le laboratoire Professeur Daniel Gahouma, l’hôpital de campagne d’Angondjé et l’acquisition des équipements de protection individuelle », a indiqué le membre du gouvernement. Il a aussi décliné la stratégie vaccinale du pays contre la Covid-19 dans sa phase évolutive avec l’extension et la vulgarisation de la vaccination itinérante sur l’ensemble du territoire national.
Pour sa part, le représentant résident a exprimé la satisfaction du Fonds monétaire international de la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. « Le FMI est très satisfait de la gestion de cette crise par les autorités locales. Il y a une certaine cohérence dans l’évolution de la stratégie de riposte nationale » a-t-il souligné.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19 en mars 2020 jusqu’au 19 novembre 2021, le Gabon déclare avoir réalisé au total 1 382 649 de tests réalisés, pour 37 045 cas positifs, dont 5 819 cas actifs, 30 953 guérisons et 273 décès.
S.A.
Dès ce lundi 22 novembre, une équipe de 700 soldats de l’armée belge entame une mission d'entraînement au Gabon, rapportent les médias belges qui citent un communiqué de leur ministère de la Défense. Baptisée tropical storm, cette mission se déroule jusqu’au 14 décembre 2021, principalement dans la ville de Libreville, la capitale gabonaise, à Ndjolé et Lambaréné (centre) où ont été délimitées les zones d’exercice. Le matériel utilisé pour ces exercices est constitué de 180 véhicules et remorques, des bateaux, avions et hélicoptères…
La mission a pour but de mettre les soldats belges en situation professionnelle en milieu tropical. Ce qui devrait leur permettre de se perfectionner dans différentes techniques militaires. Notamment, l'entrée dans une zone par parachutage ou par atterrissage aérien rapide, des opérations amphibies en mer ou sur rivière, des opérations à pied et des ravitaillements par air pour les troupes déployées au sol, informe la presse belge. C’est « un entraînement conjoint multifacettes en climat équatorial qui contribue à la transition de notre capacité de préparation aux opérations spéciales, cette fois en mettant fortement l'accent sur la reconnaissance spécialisée », a indiqué le service de presse de la Défense.
Le Gabon a été choisi en raison des conditions climatiques et de ses terrains propices et favorables aux entraînements en milieu tropical. C’est la quatrième édition de cet exercice biennal baptisé Tropical storm.
S.G
Au parlement, le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha a été auditionné ce 19 novembre 2021 par la Commission des lois et des affaires administratives du Sénat sur le projet de loi organique portant modification de certaines dispositions de la loi organique N° 001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation. Le membre du gouvernement a ainsi eu l’occasion de défendre les articles 44 et 57 de ce projet de loi qui consacrent clairement le transfert de la gestion des ordures ménagères et de la lutte contre l’insalubrité aux maires d’arrondissement.
D’après les nouvelles dispositions de cette loi, ce sont les maires d’arrondissement qui devront désormais gérer les ordures ménagères en lieu et place des mairies centrales. Une mission qui d’après le membre du gouvernement constitue un pas de plus vers la décentralisation au Gabon. Pour lui, cette mesure permettra de mieux gérer les ordures ménagères étant donné que « les mairies d’arrondissement sont plus proches des populations ».
Et pour faciliter la collecte des ordures, l’État a prévu, selon le ministre de l’Intérieur, d’appuyer ces mairies d’arrondissements d’équipements. « L’État appuiera les municipalités dans le désintéressement des pré-collecteurs, préalablement choisis par les maires d’arrondissement eux-mêmes ; l’État mettra à la disposition des mairies du matériel de ramassage des ordures ménagères déjà commandé par le biais du Compte d’affectation spéciale (CAS) », avait-il indiqué lors d’une série de visites-rencontres avec les maires d’arrondissement du Grand Libreville (Owendo, Akanda, Ntoum), entrepris le 28 octobre.
« Il n’y aura pas de conflits possibles entre les maires d’arrondissement et les maires centraux, car la gestion des ordures ménagères et la lutte contre l’insalubrité doivent se faire à la proximité par les mairies d’arrondissement qui sont plus proches des populations », avait-il affirmé à la même occasion. Elles devraient d’ailleurs mieux organiser la collecte des ordures ménagères pour qu’elles ne jonchent plus les rues comme c’est le cas actuellement notamment à Libreville.
SG
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Le ministère des Affaires sociales et des droits de la femme annonce la sortie de la première cuvée du Programme du gouvernement gabonais de qualification des femmes en entrepreneures digitales (Prografed).
Dans la journée du 18 novembre, les 25 premières récipiendaires (12 formatrices et 13 encadreuses) dudit Programme ont reçu leurs attestations et certificats de formation des mains des membres du gouvernement présents à l’événement. Notamment le ministre des Affaires sociales, Prisca Nlend Koho, celui de la Santé, Guy-Patrick Obiang Ndong, son collègue en charge du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, et la ministre déléguée auprès du ministre d’État, ministre de l'Economie numérique, Gisèle Akoghé.
« Dans son allocution pour cette cérémonie solennelle, le ministre Prisca Nlen Koho a demandé aux apprenantes de transmettre les compétences acquises en démultipliant la formation reçue afin de donner une impulsion nouvelle à l'autonomisation des femmes gabonaises », apprend-on.
Les activités des futures femmes entrepreneures digitales concernent des domaines économiques et sociaux tels, l’alimentation nutritionnelle de qualité qui assure le potentiel intellectuel de l’enfant et sa protection psychologique.
Comptant sur le partenariat technique et financier de l'Unicef, avec à ce jour 200 boutiques fonctionnelles sur la plateforme, www.prografed.ga, le Prografed ambitionne former à l'horizon 2023, 10 000 femmes au digital pour leur permettre de présenter leur savoir-faire et vendre leurs produits en ligne afin de renforcer leur pouvoir économique. Pour l’Unicef il y a un lien entre le renforcement des capacités des femmes dans le secteur du digital et le processus de leur autonomisation.
S.A.
Aimé Brice Sackyss le directeur général de l’École nationale d’administration (ENA) est décédé le 17 novembre dernier des suites de maladie, a-t-on appris de sources familiales.
Depuis l’annonce du décès cet homme réputé « discret et humble », plusieurs associations de son département d’origine (Tsamba Magotsi, dans la province de la Ngounié) lui ont rendu un dernier hommage. C’est notamment le cas de l’association des jeunes de Fougamou dont il était le parrain.
Aimé Brice Sackyss a occupé plusieurs fonctions au sein de l’administration gabonaise avant sa nomination à l’École nationale d’administration. Il a notamment été directeur général de la Fonction publique. Il a servi au département diplomatie de la Primature sous Paulin Obame Nguéma (Premier ministre du 2 novembre 1994 au 23 janvier 1999) et au Sénat.
Aimé Brice Sackyss était un diplômé de philosophie et de l’ENA, qu’il dirigeait avant son décès.
S.G.
La Commission de loi et des affaires administratives chargée des droits de l’Homme du Sénat a auditionné le 18 novembre, le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas (photo), sur le projet de loi fixant les conditions d’exercice de la profession d’huissier de justice en République gabonaise.
« Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a rappelé que l’objet de ce projet de loi participe de l’amélioration et de l’actualisation des conditions d’exercice des professions juridiques et judiciaires et de la consolidation de l’État de droit au Gabon. Il vise à doter les huissiers de justice d’un cadre juridique qui leur permet d’exercer leur profession dans des conditions optimales en phase avec les évolutions qu’a connues le Gabon depuis quelques décennies », informe un compte rendu officiel de la réunion.
Le projet de loi soumis à l’appréciation des Sénateurs apport plusieurs innovations. Notamment en définissant de manière plus précise les attributions reconnues aux huissiers de justice, les conditions d’accès à la profession d’huissier de justice au Gabon, le niveau de formation requis (Master Droit et une formation à l’École nationale de la Magistrature, articles 20 et 21).
Au sens du gouvernement, l’idée générale de ce projet de loi est d’apporter un encadrement précis de la profession d’huissier, soumise au contrôle des procureurs généraux, des procureurs de la République et des présidents des tribunaux.
Le texte offre également possibilité aux huissiers de justice de se regrouper en sociétés civiles professionnelles d’huissiers (SCPH). L’autre innovation majeur de ce projet de loi est qu’il apporte la formalisation législative de la création de la Chambre nationale des huissiers de justice qui est investie de la mission de police générale dans la profession.
En outre, le projet de loi soumis par le ministre de la Justice préconise un statut clair pour les employés des études d’huissiers de justice, notamment les clercs. Ainsi, les clercs pourraient voir leur statut formalisé tant en ce qui concerne les conditions qu’ils doivent remplir pour occuper ces fonctions, qu’en ce qui concerne les actes qu’ils poseront sous le contrôle de l’huissier titulaire de charge (articles 55 à 72).
« Les enjeux économiques, financiers et sociaux qui se trouvent derrière les procédures suivies par les huissiers de justice et les actes posés par eux expliquent également cette volonté de mieux encadrer la profession et d’établir clairement les obligations des uns et des autres », a expliqué le ministre de la Justice.
S.A.
Le Gabon prépare la mise en place prochaine d’une application dédiée à la promotion du Gabon comme destination touristique. Le directeur général de l’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour), Christian Mbina l’a révélé le 17 novembre 2021 dans le cadre des préparatifs de la journée du Gabon à l’Exposition universelle de Dubaï, prévue le 6 décembre 2021.
« Le Gabon est actuellement présent à l’Exposition universelle de Dubaï et donc nous sommes en train de mettre en place une plateforme, une application que nous sommes en train de réaliser avec les pilotes du pavillon Gabon à cette exposition, parce qu’il y a des demandes d’information sur la destination Gabon », a déclaré Christian Mbina.
Selon le directeur général, l’Exposition universelle de Dubaï est une opportunité pour l’Agatour, porteur de la communication du tourisme au Gabon, de valoriser le Gabon. A cet effet, « il faut donc rassembler les différents opérateurs intervenant dans le tourisme local pour les informer et leur donner l’opportunité de présenter leurs activités au sein de cette plateforme », a-t-il indiqué. Le but étant de garantir une meilleure visibilité de la destination Gabon à cet événement.
Depuis le 1er octobre 2021, le Gabon prend part à l’Expo Dubaï 2020, la première exposition universelle organisée au Moyen-Orient sous le thème « Connecter les esprits, Construire le futur ». Cet évènement a pour ambition d’être une plateforme de partage d’une vision durable de développement de la planète. Dans son pavillon, le Gabon met en avant le thème « Créons un avenir durable » pour mettre en lumière la richesse de ses forêts et les efforts consentis pour leur protection.
D’après Christian Mbina, le pavillon du Gabon à l’Expo Dubaï 2020, reçoit au moins 900 visiteurs par jour. De ce fait, il convient de mettre en place cette application, qui présente l’intérêt de visiter le Gabon. Les opérateurs économiques partagent cette ambition de l’Agatour et comptent contribuer à la création de cette plateforme qui va promouvoir la destination Gabon.
Brice Gotoa
Le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (Rolbg) propose de mettre en place un système national d’intégrité pour lutter contre la corruption dans les secteurs des ressources naturelles et industries extractives. Son président Georges Mpaga, membre du Groupement d’intérêt de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) Gabon à fait cette proposition le 15 novembre 2021 lors des travaux du webinaire consacré à la formation des responsables des administrations publiques et des entreprises publiques et privées sur la lutte contre la corruption et la transparence dans le secteur extractif gabonais.
« Il est vital pour le Gabon de mettre en place un système national d’intégrité. La question qui se pose au Gabon est celle de l’intégrité des agents publics, des cadres qui sont sensés contrôler la sortie des ressources extractives au Gabon. Des milliards de dollars de dimant et d’or sortent du Gabon et on ne voit rien sur le budget public. Dans la loi de finances on ne voit pas les ressources provenant de l’exploitation du diamant et de l’or. La corruption est un fléau à éradiquer. Il faut une volonté politique et impérativement mettre en place un système national d’intégrité », a confié Georges Mpaga.
D’après le ministre gabonais en charge de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, les pays en développement perdraient 1 000 milliards de dollars US chaque année en raison de la corruption ou de transactions illégales dont beaucoup impliquent des sociétés pétrolières. « Il est clairement prouvé que les deux obstacles majeurs à une bonne mobilisation des recettes intérieures liées à l'exploitation des ressources naturelles sont : les flux financiers illicites et la corruption », a indiqué Francis Nkea Ndzigue.
Pour Georges Mpaga, le secteur extractif est particulièrement gangréné par la corruption. Elle est même systémique à travers les contrats, les licences, les clauses de confidentialité, la question de la propriété réelle... Ce sont les défis sur lesquels le Gabon compte travailler dans le cadre de son retour à l’ITIE. « Des milliers de dollars sont dilapidés dans notre pays. Le Gabon est victime de pillages parce que l’administration est corrompue, les douaniers sont corrompus, les gens qui sont dans l’administration des eaux et forêts sont corrompus et ceux des industries extractives aussi. Ils ne défendent pas les intérêts du pays car les ressources extractives sortent illégalement », a souligné le leader de la société civile.
En 2009, dès son accession à la magistrature suprême, le président Ali Bongo Ondimba a placé la gouvernance transparente des ressources naturelles au rang des priorités du gouvernement. Cela s’est matérialisé par l’adoption le 30 janvier 2015, d’une loi relative à la transparence et à la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques et l’adhésion cette année du Gabon à la Norme ITIE. Cet instrument international est crédible pour évaluer la manière dont les Etats gèrent les ressources minières, pétrolières et gazières.
Brice Gotoa