Le trésor public gabonais, émetteur de la valeur «EOG 6,25% Net 2019-2024» a procédé le 4 octobre dernier à l’amortissement de cet emprunt de 126 milliards de FCFA émis en 2019, a annoncé la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), dépositaire central unique des valeurs mobilières de la Cemac.
Ainsi, le Gabon a mis à la disposition des investisseurs ayant participé à cette opération, un montant de 39,4 milliards de FCFA, « soit 31,5 milliards de FCFA au titre de l’amortissement du principal et de 7,8 milliards de FCFA pour le paiement des intérêts », informe la BEAC.
Selon le communiqué de la BEAC, le coupon net perçu par l’obligation a été fixé à 3.125 FCFA, soit 2.500 FCFA pour le principal, et 625 FCFA pour les intérêts, et la date d’ouverture des opérations d’encaissement était fixée au 05 octobre 2021.
Il s’agit là de la deuxième échéance du remboursement de cet emprunt admis à la côte de Douala au Cameroun le 21 février 2020. Une première avait été versée en octobre 2020 aux investisseurs.
Pour mémoire, en lançant l’appel public à l’épargne dénommé « EOG 6,25% Net 2019-2024 », le Gabon était en quête de 100 milliards de FCFA. Mais, au terme de l’opération, ce sont 126,3 milliards de FCFA qui avaient été mobilisés. Soit un taux de souscription de 126,34%. Les fonds mobilisés devaient permettre de financer partiellement les projets de développement inscrits dans la loi de finances 2019 de l’Etat. Notamment, les projets routiers, agricoles, développement rural, formation professionnelle, santé...
Cette opération avait été arrangée par le marocain Attijari Securities Central Africa (ASCA) avec comme coarrangeurs, SCB Cameroun, UGB, Crédit du Congo, UBA Cameroun, Afriland First Bank, BICIG.
S.G.
Dans le cadre de son nouveau programme économique avec le Fonds international (FMI), le Gabon a pris l’engagement de renforcer la gouvernance et la transparence des institutions financières publiques que sont : la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG) et son gestionnaire d'actifs, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).
« Les faiblesses identifiées dans la gouvernance, la gestion des investissements et l'intégrité financière de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), du Fonds souverain gabonais (FSRG) et de son gestionnaire d'actifs (FGIS) seront abordées. Des stratégies prudentes seront développées pour les deux institutions qui seront cohérentes avec la stratégie de croissance accélérée du pays », apprend-on dans un récent rapport du FMI sur les engagements du Gabon auprès des institutions de Bretton Woods.
Le même rapport ajoute que, « d'autres réformes seront mises en œuvre notamment pour renforcer la transparence financière, adopter un financement autonome du FGIS qui ne remet pas en cause la rentabilité du FSRG ». Sans plus de détails.
Cet engagement de l’Etat gabonais en matière de renforcement de gouvernance et transparence intervient dans un contexte où le FSRG, et la CDC sont en passe de recevoir plus de ressources. Car, les actifs de l’État gabonais dans quatre sociétés privées et publiques spécialisées dans la banque, les télécoms et l’immobilier doivent être transférés au FSRG, et à la CDC.
Cela a été décidé au cours du conseil des ministres tenu à Libreville le 29 avril dernier. Le gouvernement avait alors adopté deux projets de décrets portant sur le transfert des participations de l’État au capital des sociétés privées Gabon Telecom, de Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG) et de l’Union gabonaise des banques (UGB) vers le FSRG et le transfert de ses parts de la Société nationale immobilière (SNI) vers la CDC.
« Ces opérations permettront aussi bien au FGIS (qu’à la CDC d’équilibrer leurs bilans en disposant d’actifs en contrepartie des ressources déposées dans les établissements visés », avait justifié le gouvernement, sans en dire plus sur les pertes enregistrées par ces structures. Cette opération va porter les parts de la CDC dans le capital de la SNI de 4% actuellement à 74,14% et devrait enrichir le portefeuille de FGIS qui compterait déjà une centaine de participations dans différents secteurs d’activités.
Créé en 2012, le FSRG est un réaménagement du Fonds pour les générations futures. C’est un fonds de réserve d’un capital minimum de 500 milliards de FCFA mis en place avec pour objectifs de financer de grands projets d’aménagement et de développement. Il est aussi question d’aider le Gabon à développer de nouvelles filières capables de générer suffisamment de revenus pour se substituer à ceux tirés de la production de pétrole.
Quant à la CDC, elle est présente dans neuf secteurs d’activité de l’économie nationale. Les expositions les plus fortes sont observées dans le secteur de l’exploitation et la transformation du bois, à travers Rougier Afrique international (RAI), la Société de mise en valeur du bois (Somivab), SFM Africa, GSEZ.
Sylvain Andzongo
Le ministre gabonais de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a procédé, le 7 octobre 2021 à Fougamou dans la province de la Ngounié, au lancement des travaux de réhabilitation de huit structures sanitaires, a-t-on appris au ministère de la Santé. Ces structures sanitaires sont réparties dans quatre provinces cibles du Projet d’appui au secteur de la Santé phase 2 (PASS II), financé par l’Agence française de développement (AFD).
Au terme des travaux, toutes les structures sanitaires réhabilitées passeront de centre médical à hôpital départemental. Par exemple, le centre de santé de Fougamou va devenir l’hôpital départemental de Fougamou. Les autres structures concernées sont : le centre médical de Ndende (Ngounié), les centres médicaux de Leconie et Okondja (Haut-Ogooué), de Mitzic et Medouneu (Woleu-Ntem) et d’Oveng et Mvadi (Ogooué-Ivindo).
À Fougamou, les travaux comprennent entre autres, la modernisation et l’extension du bloc opératoire, l’extension du service des urgences, la construction d’un bâtiment neuf pour la médecine générale, les consultations externes et des bureaux administratifs. Le chantier est prévu pour une durée de 10 mois.
La réhabilitation de ces structures sanitaires rentre dans le projet d’opérationnalisation des régions et départements sanitaires du gouvernement, mentionné dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT). Selon Guy Patrick Obiang Ndong, ces travaux devraient permettre de mettre le système de santé des établissements sanitaires aux normes et offrir aux populations de l’arrière-pays des soins de santé de qualité.
Le PAT prévoit dans son volet santé, la réhabilitation de 150 centres de soins de santé primaire, la formation de 500 personnels soignants. En 2021, le budget global alloué à la santé au Gabon est de 129,9 milliards de FCFA.
Brice Gotoa
Le Fonds de solidarité africain (FSA), institution financière multilatérale de garantie regroupant 14 États africains, basée à Niamey au Niger, va se porter garant des crédits octroyés par des banques et autres établissements de microfinance aux entreprises membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG). Un accord-cadre a pour cela été signé entre le directeur général du FSA Ahmadou Abdoulaye Diallo et le président de la CPG Alain BA Oumar ce 8 octobre 2021 à Libreville.
« Il est question de mettre à la disposition du patronat gabonais une ligne de garantie totalisant 60 milliards de FCFA à placer dans les banques et établissements financiers du Gabon choisis par la CPG pour financer les entreprises qui sont affiliées à la CPG, en vue de garantir partiellement à hauteur de 50% tous les besoins de financements des PME du Gabon », a expliqué le directeur général du FSA.
Selon Alain BA Oumar, cet accord va permettre aux entreprises de la CPG « d’emprunter jusqu’à 120 milliards de FCFA à des conditions normalement meilleures que celles du marché parce que les banques qui vont leur prêter de l’argent auront 50% du risque. C’est-à-dire que les banques vont prendre la moitié du risque pour financer ces entreprises par rapport au financement traditionnel », explique-t-il. Par exemple, si une entreprise a besoin de 500 millions, la FSA garantit auprès de la banque que si elle a un problème dans la mise en œuvre de son projet, le FSA donne 250 millions à la banque. Et donc, le risque de la banque est limité à la moitié du montant prêté à l’entreprise.
Conditions d’éligibilité
Après la signature de cet accord-cadre, la CPG va négocier avec les banques et les établissements de microfinance qui souhaitent accompagner les PME dans le cadre de ce programme. Pour bénéficier de ces financements, explique le DG du FSA, les PME, en plus d’être membres de la CPG, doivent avoir un projet conforme au plan Gabon émergent, un projet viable économiquement et dont la rentabilité financière permettra au promoteur d’honorer ses engagements auprès du système bancaire.
Ce financement va permettre d’appuyer le développement des entreprises bénéficiaires dans un contexte où les PME peinent à obtenir des financements des banques. Car, très souvent, « les PME n’ont pas toutes les garanties que les banques demandent et c’est à ce moment que le fonds de garantie se substitue à la moitié de ce que traditionnellement une banque demande pour prêter de l’argent aux entreprises », explique le président de la CPG. La coopération entre la FSA et la CPG vise donc à faciliter l’accès au financement aux PME gabonaises, quelle que soit leur taille.
L’accord entre la CPG et le FSA permet également aux entreprises de bénéficier du réseau des partenaires et instituions financières multilatérales du FSA pour le financement de leurs projets. Le FSA souhaite également former le personnel du CPG sur les techniques d’intervention du FSA afin qu’il serve de relais auprès des entreprises affiliées à la CPG.
Sandrine Gaingne
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La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et le ministère en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle ont procédé le 7 octobre 2021 à la signature d’une convention de partenariat pour former les jeunes dans les métiers de l’eau et de l’électricité. Cet accord d’une durée d’un an va permettre la mise en place au Centre des métiers (CDM), Jean Violas d’un système pédagogique offrant des formations diplômantes aux métiers de l’eau et de l’électricité et reconnues par l’Etat gabonais.
« Nous voulons développer une offre de formation diplômante et la convention de partenariat entre la SEEG et le ministère de la Formation professionnelle permettra au niveau du CDM de mettre un système pédagogique conforme à la règlementation en vigueur en matière de formation professionnelle », a déclaré Alain Patrick Kouma, directeur général de la SEEG.
Cette convention engage les deux entités à former en fonction des besoins des entreprises et développer ainsi les offres de formation. « Cette initiative va permettre à nos jeunes désormais de pouvoir être formés, de pouvoir être insérés, et d’entrer dans le monde du travail en ayant une formation diplômante parce que nous au niveau de la formation professionnelle nous avons revu aussi nos diplômes. Ces jeunes qui vont être formés par la SEEG vont recevoir des brevets professionnels qui leurs permettront de rentrer directement dans la vie active », a indiqué Arielle Aurore Ambengat, directrice générale de la Formation professionnelle au ministère de l’Emploi.
Cette collaboration entre la SEEG et le ministère de la Formation professionnelle permet d’accompagner les lycéens sans qualification dans leur insertion professionnelle. L’objectif est de dynamiser le centre des métiers et de contribuer à former la jeunesse aux métiers de l’eau et de l’électricité. La formation au Centre des métiers Jean Violas est ouverte à l’insertion des jeunes en incapacité de poursuivre leur scolarité.
Cette signature de convention intervient dans un contexte où le gouvernement gabonais veut adapter la formation professionnelle aux besoins des opérateurs économiques, en phase avec le marché de l’emploi. Dans cette optique, plusieurs établissements professionnels ont été créés en novembre 2020 et forment les jeunes dans les domaines du génie mécanique, génie industriel et électronique ainsi que de l’ingénierie du soudage… Le Gabon veut ainsi parvenir à créer 10 000 nouveaux emplois chaque année pour résorber le problème du chômage des jeunes.
Inauguré le 31 mai 1979, le Centre des Métiers Jean Violas est un outil de formation qui permet à la SEEG de satisfaire ses besoins en personnel qualifié dans ses métiers de base et remplir les exigences de la mission de gestionnaire du service public qui lui est confiée par l’Etat gabonais.
B.G.
Le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a accordé une entrevue le 07 octobre à Libreville, à Eric Vili Bi, représentant résident de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) au Gabon.
Au cours de cet entretien, apprend-on, Eric Vili Bi a évoqué la cérémonie à venir de lancement du programme d’initiation à l’informatique au profit des jeunes détenus à la prison centrale de Libreville et à laquelle il a convié le Garde des Sceaux. Il a précisé que l’Unesco entend déployer des projets autres que le numérique au niveau des prisons du Gabon. « La réussite de la phase pilote du programme de formation aux métiers du numérique en milieu carcéral devrait aider à mobiliser plus de financement auprès de partenaires privés vu l’ambition d’étendre le projet dans le reste des prisons du pays », a-t-il fait savoir.
Le ministre de la Justice a réaffirmé la volonté des plus hautes autorités d’œuvrer à l’amélioration de la condition des jeunes détenus. Elle a également indiqué à son hôte que le Gabon reste disposé à coopérer avec l’organisation Onusienne, dans le cadre des programmes prioritaires communs. Le but étant de donner la possibilité aux jeunes détenus formés de témoigner de ce que le passage en prison n’est pas une fatalité. Tout comme elle a tenu à repréciser la volonté du Gabon d’œuvrer au renforcement du partenariat Gabon-Unesco.
Le Gabon a entrepris depuis quelques années d’humaniser ses prisons à travers la formation et même la scolarisation des jeunes détenus. En juillet dernier, par exemple, le ministère de la Justice a annoncé la réussite de tous les 21 candidats de la prison centrale de Libreville à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC).
Selon cette administration, ce taux de réussite de 100% a pu être possible grâce aux instructions données par le gouvernement gabonais via le ministère de la Justice, en vue d’œuvrer en faveur de la formation et de la réinsertion des détenus en fin de peine ou non. Car au même titre que les autres élèves, « les détenus jouissent de leur droit à l’éducation ».
S.A.
Selon la note de conjoncture sectorielle que vient de publier le ministère en charge de l’Economie, le Gabon affiche des performances à la tendance haussière en matière de production des gaz industriels (Oxygène, Azote gazeux, Azote liquide, Acétylène) à fin juin 2021
« A fin juin 2021, la production consolidée des gaz industriels a connu une hausse de 44,7% pour se situer à 291 232 m3 contre 201 292 m3 au cours de la même période de l’année précédente. Cette embellie est liée au regain de la demande observée dans les secteurs des industries minières, le secteur médical, l’activité pétrolière et la métallurgie », indique la note de conjoncture.
Dans le détail, la production de l’oxygène est 204 944 m3 au premier semestre 2021, contre 77 028 m3 au premier semestre 2020, soit une hausse de 166,1%. La production de l’azote gazeux affiche 3 952 m3 à fin juin 2021 contre 2 812 m3 au cours de la même période l’année précédente. L’acétyle affiche 14 694 m3 contre 7 701 m3 au premier semestre 2020, soit une hausse de 90,8%. Seule la production de l’azote liquide connaît une baisse : 67 642 m3 au premier semestre 2021, contre 113 751 m3 en 2021, soit une chute de 40,5%.
Au plan commercial, ajoute la note de conjoncture, le chiffre d’affaires du secteur a augmenté de 14,2% pour se situer à 1,5 milliard de FCFA contre 1,3 milliard en 2020. Les effectifs se sont renforcés de 5% à 42 employés pour une masse salariale de 327 millions de FCFA soit une hausse de 34,2%.
Sylvain Andzongo
Le président Ali Bongo Ondimba va recevoir le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, dans les prochains jours. Le porte-parole de la présidence, Jessye Ella Ekogha, a donné cette information hier 7 octobre 2021 à Libreville, sans préciser la date de cette visite.
Le président centrafricain est annoncé au Gabon quelques jours après le départ des troupes gabonaises de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca). Accusés d’abus sexuels en Centrafrique, les Casques bleus gabonais ont été expulsés par l’ONU, après 25 ans de présence en terre centrafricaine.
Le rapport préliminaire de l’enquête, menée conjointement par le Gabon, les équipes de l’ONU et les autorités centrafricaines, ne confirme pas, pour l’instant, ces allégations d’agressions sexuelles, explique le porte-parole de la présidence gabonaise. Le sujet sera donc certainement abordé par les deux chefs d’État.
Après cette visite, Ali Bongo Ondimba « s’envolera pour l’Arabie Saoudite pour participer à un forum international sur les investissements et rencontrer Sa Majesté le roi d’Arabie Saoudite. Par la suite, il se rendra à nouveau au Royaume-Uni où il assistera, en présentiel, à la COP 26. COP 26, dont le Gabon, qui est chef de file des négociateurs africains, sera l’un des principaux acteurs », a indiqué le porte-parole de la présidence.
La conférence annuelle de l’Organisation des Nations unies sur les changements climatiques (26 COP) sera organisée par le Royaume-Uni du 1er au 12 novembre 2021 à Glasgow en Écosse. Dans le cadre de la préparation de cet événement, le président Ali Bongo s’est rendu il y a quelques jours à Londres en Angleterre où il a été reçu par le prince Charles.
S.G.
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Le Royaume d’Arabie saoudite envisage d’installer un Centre international de la promotion de la langue arabe (CIPLA) au sein de l’université Omar Bongo (UOB) de Libreville pour renforcer les capacités des enseignants de cette langue. Le sujet était au cœur de la séance de travail tenue le 6 octobre 2021 entre l’ambassadeur de l’Arabie saoudite au Gabon, Abderahamane Ben Salim Al Ddahass et le recteur de l’UOB, Noël Mesmin Soumaho.
« Le Centre international de la promotion de la langue arabe vient renforcer la capacité des enseignants de la langue arabe et les méthodes d’enseignements des non arabophones au Gabon. L’apprenant gabonais aura plusieurs chances pour avoir des bourses dans toutes les spécialités à l’exception de la médecine », a déclaré Abderahamane Ben Salim Al Ddahass.
Le CIPLA est donc une aubaine pour la première université du Gabon qui souffre d’un déficit d’enseignants en langue arabe depuis plusieurs années. « Nous allons donc profiter de cette opportunité pour non seulement faire un plaidoyer sur le renforcement des capacités de nos enseignants en matière de langue arabe à l’Université Omar Bongo, mais aussi et surtout de solliciter auprès du centre international de la langue arabe la possibilité d’obtenir un laboratoire qui faciliterait, du point de vue didactique et pédagogique la promotion de cette langue », a indiqué Noël Mesmin Soumaho.
Le Centre international de la promotion de la langue arabe va être la deuxième structure d’apprentissage de langue à s’installer au sein de l’UOB. En 2018, dans le but de faciliter les échanges culturels avec le Gabon, la Chine a ouvert au sein de l’UOB l’Institut Confucius pour l’apprentissage du mandarin.
Brice Gotoa
Face à la hausse des cas de contamination à la Covid-19, le Gabon envisage de réduire le budget alloué à la prise en charge gratuite des tests de dépistage pour réaffecter les fonds à la campagne de vaccination.
Selon le porte-parole de la présidence, Jessye Ella Ekogha, les ressources budgétaires n’étant pas illimitées, « une réflexion est actuellement en cours pour réduire certains budgets et les redéployer sur la vaccination. De ce point de vue, la gratuité des tests pourrait être remise en cause. Les fonds investis dans la vaccination sont beaucoup plus efficaces, sur le plan sanitaire comme sur le plan économique, que les mêmes fonds investis dans les tests PCR ».
La prise en charge gratuite des tests de dépistage à la Covid-19 a été instaurée depuis le début de la pandémie en 2020 au Gabon. A la date du 16 octobre 2020, soit huit mois après le début de la pandémie dans le pays, la gratuité des tests a coûté à l’Etat plus de 589,3 millions de FCFA, à raison de 2800 FCFA le test, hors frais de transport, selon les autorités gabonaises. Cette enveloppe a été dépensée pour l’achat de 210 482 tests.
Cependant, seuls les non voyageurs bénéficient de la gratuité de ce test. Les voyageurs quant à eux paient 20 000 FCFA pour le test VIP et 5000 FCFA pour le test classique.
Le Gabon qui vit actuellement un troisième vague de la Covid-19 enregistre une hausse considérable des cas de contaminations ainsi que la hausse des décès. A la date du 5 octobre 2021, le Gabon compte 4200 cas actifs avec 20 décès enregistrés depuis le 20 septembre 2021. Le pays totalise en ce moment 197 décès à la Covid-19.
S.G.
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