La société ivoirienne Mayelia Automotive vient d’obtenir son agrément technique pour exercer au Gabon. Ce document a été remis le 28 septembre 2021 à son président directeur général, David Fofana, par le ministre gabonais des Transports, Brice Constant Paillat. Cet agrément permet désormais à cette société spécialisée dans le contrôle technique des véhicules poids-lourds et légers, d’exercer ses activités sur le territoire national. Basé en Côte d’Ivoire, cet opérateur va apporter son expertise et son savoir-faire dans ce domaine au Gabon et créer des emplois dans le pays.
« Nous avons pour ambition de nous tenir aux côtés des gouvernements africains pour les aider dans la mise en œuvre des politiques de sécurité routière. Nous sommes sur environ 150 emplois fixes qui vont être créés et une ouverture de centre de contrôle fixe et mobile pour Libreville, Port-Gentil et dans la deuxième phase du projet dans toutes les autres régions du Gabon », a déclaré David Fofana.
Par ailleurs, le transfert de compétences selon les autorités gabonaises, est un élément clé de ce partenariat qui démarre. « Nous allons très rapidement sélectionner un certain nombre de jeunes cadres gabonais, au niveau du management de l’entreprise, de l’opération et de la maintenance pour faire des formations accélérées à Abidjan en Côte d’ivoire, sur nos différents sites d’exploitation et aussi au niveau de l’équipe en France », a indiqué le PDG de Mayelia Automotive.
Au Gabon, l’activité de visites techniques des véhicules était contrôlée par un duopole constitué de Gabon Autosur et Autobilan. Mais les prestations de ces deux sociétés agréées par l’Etat sont décriées par les transporteurs. Elles sont accusées de délivrer parfois des documents de contrôle technique sans une vérification du véhicule.
Outre la visite technique, Mayelia Automotive propose des services de pose des plaques d’immatriculation, d’identification des véhicules neufs et la vente des vignettes. En Côte d’Ivoire, ses équipes traitent environ 600 véhicules par jour, avec un effectif de près de 200 employés.
Brice Gotoa
Dans une interview publiée ce 30 septembre par l’agence Africapresse.paris, Carmen Ndaot, le ministre de la Promotion des Investissements du Gabon, annonce la construction de 5 nouvelles zones économiques spéciales (ZES) dans le pays après Nkok et Ikolo.
« Cinq autres zones économiques spéciales dédiées au développement de l’agriculture sont actuellement en construction », a déclaré le membre du gouvernement. Elle ne révèle pas où sont installées ces nouvelles ZES, mais elle précise : « ces zones sont des plateformes précisément dotées d’infrastructures pensées pour faciliter les activités industrielles. Ces atouts qu’offrent ces zones économiques ont abouti au grand succès de Nkok dans le secteur du bois, mais aussi des meilleurs parcs industriels en Afrique centrale. Les ZES sont aujourd’hui un modèle qui, nous l’espérons, fera école ».
A en croire Carmen Ndaot, les zones spéciales gabonaises sont propices à accueillir les acteurs économiques européens. A cet effet, déclare-t-elle, le pays a d’ailleurs développé une forte coopération avec l’Union européenne dans plusieurs domaines d’activité, comme la pêche, l’environnement, etc.
Concernant les zones économiques, les attentes des autorités se résument à un triple défi : contribuer à l’accélération du développement industriel par la valorisation des ressources locales ; favoriser le transfert de technologies ; assurer un effet d’entraînement sur le reste de l’économie avec la création d’emplois inscrits dans un processus de développement durable.
Cette annonce du ministre de la Promotion des investissements intervient dans un contexte où la Zone économique spéciale du Gabon (GSEZ), gérée par Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP), vient d’obtenir la certification ISO 14064-1 en neutralité carbone.
Avec cette certification de la SGS, leader suisse de la certification, la GSEZ du Gabon devient la toute première zone économique industrielle dans le monde reconnu comme faible émetteur de carbone.
S.A.
Le Gabon a corsé son arsenal juridique contre les auteurs de toutes formes de violence à l’égard des femmes et autres personnes vulnérables.
Dans le Journal officiel du 16 au 23 septembre, l’on apprend que, l’article 33 du code pénal punit tout acte de torture ou de barbarie par « trente ans de réclusion criminelle et d’une amende de 30 000 000 de francs au plus lorsqu’il est commis sur une personne vulnérable, en raison de son âge, de sa maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique, d’un état de veuvage ou d’un état de grossesse ».
Ces sanctions de réclusion et pécuniaires s’appliquent également lorsque la violence contre les catégories susmentionnées est exercée par « le conjoint, concubin ou l’ancien conjoint ou concubin de la victime indépendamment du fait que l’auteur de l’infraction partage ou ait partagé le même domicile que la victime ».
En outre, les mêmes peines s’appliquent lorsque la violence est commise « contre une personne afin de la contraindre à contracter un mariage, qu’il soit civil ou coutumier ou en raison de son refus de contracter un mariage qu’il soit civil ou coutumier ; en raison du sexe de la victime ».
Ces dispositions juridiques au bénéfice des veuves, par exemple, visent à dissuader toutes les violences qu’elles subissent. En effet, au Gabon, près de 47% des veuves sont victimes de maltraitance et de spoliation, selon la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (Fsbo). Elle précise que seules 21% d'entre elles entrent dans leurs droits. Raison pour laquelle, la Première dame a milité pour l'institution d’une Journée internationale des veuves, le 23 juin, en reconnaissance des millions de personnes en situation de veuvage dans le monde.
De façon générale, selon des chiffres du Cabinet Berger, les femmes représentent 90% des victimes de violences sexuelles et 83% des victimes de violences économiques au Gabon. Pour infléchir la tendance, la période 2015-2025 a été décrétée par le chef de l’Etat Ali Bongo en 2015 « décennie de la femme » pour promouvoir la femme souvent confrontée à plusieurs formes de violence.
S.A.
Le directeur général des impôts, Gabin Otha-Ndoumba, a lancé le 28 septembre 2021 une opération de recensement, d’immatriculation et de fiscalisation des opérateurs économiques dans les zones de Mont-Bouet et Akanda dans le Grand-Libreville.
Baptisée « opération de fiscalisation du Grand-Libreville », cette initiative a pour but de constituer un fichier actualisé des opérateurs économiques exerçant dans le Grand-Libreville. Les informations contenues dans ce fichier permettront par la suite de les localiser plus facilement lors du recouvrement des taxes.
Cette opération, qui va s’étendre dans les autres communes du Grand-Libreville, est lancée dans un contexte où plusieurs entreprises du pays préfèrent le secteur informel où ils ne paient pas d’impôts. Citant les résultats des enquêtes de terrain menées par la DGI, Gabin Otha-Ndoumba affirmait dans un entretien au quotidien l’Union, édition du 19 mars dernier, que sur les 1400 entreprises recensées au marché de Mont-Bouet, 487 exercent dans l’informel. Et sur le territoire national, l’on recense, selon le ministre du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, environ 200 000 opérateurs économiques opérant dans le secteur informel. Ce qui impacte « l’économie gabonaise à près de 50%, causant ainsi des pertes d’environ 400 milliards sur le budget de l’État », a-t-il affirmé récemment.
D’où l’importance de cette opération de recensement devra permettre, d’après la direction générale des impôts (DGI), d’accroître les recettes de l’État. Comme le prévoit la loi de finances 2021, l’objectif de la DGI est de collecter des recettes fiscales de 1 442,26 milliards de FCFA.
SG
Dans le dessein de promouvoir les droits des femmes et réduire des inégalités femmes/hommes, le Gabon vient d’introduire dans sa loi, des dispositions permettant désormais à la femme dans un foyer d’ouvrir un compte bancaire sans en référer à l’époux.
Dans ce sens, rapporte le Journal officiel du 16 au 23 septembre, le législateur a introduit dans la loi, l’article 257 (nouveau) qui dispose que, « Chacun des époux peut ouvrir sans le consentement de l'autre tout compte de dépôt ou de titres en son nom. L'époux titulaire du compte est réputé, à l'égard du dépositaire, avoir la libre administration des fonds et des titres en dépôt ».
Toutefois, précise cet article, « L’ouverture de ce compte doit être notifiée par le dépositaire, dans le cas des régimes de la communauté des biens, à celui des époux qui n’en a pas la signature ». Mais, la balance de ce compte ne peut être débitrice qu’en vertu d’un mandat exprès de ce dernier.
Ce nouvel article vient régler une injustice que subissaient les femmes au Gabon. En effet, l’épouse était tenue de requérir le quitus de son mari avant d’ouvrir un compte bancaire. C’est à cette seule condition que la femme mariée pouvait disposer d’un compte bancaire en son nom propre.
D'après le Cabinet Berger, les femmes représentent 83% des victimes de violences économiques au Gabon. Pour infléchir la tendance, la période 2015-2025 a été décrétée par le chef de l’Etat Ali Bongo en 2015 « décennie de la femme » pour promouvoir la femme souvent confrontée à plusieurs formes de violence.
S.A.
Okoumé Capital, filiale du Fonds Gabonais d’investissement stratégique (FGIS), vient de lancer la « Fabrique des champions », un nouveau dispositif pour appuyer les PME au Gabon, a annoncé l’entreprise.
La « Fabrique des champions » a pour but d’accompagner les entreprises des filières bois, mines, agroalimentaire et les filières commerciales dirigées par les jeunes de moins de 35 ans et qui ont au moins trois ans d’existence. Les entreprises concernées sont celles qui réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 80 millions de FCFA et qui fournissent des services et des biens aux grandes entreprises ancrées dans l’économie gabonaise. Les entreprises souhaitant candidater auront jusqu’au 10 octobre 2021 pour postuler au programme qui s’étend sur neuf mois.
Ce dispositif prévoit également un programme « Incubation startup » qui débute en novembre 2021 pour une durée de six mois. Et enfin, le programme « Incubation petites entreprises » qui commence en février 2022 pour une durée de six mois.
Les entreprises sélectionnées selon Okoume Capital bénéficieront des « formations et de conseils destinés à renforcer leur organisation et leur performance. Les entreprises bénéficieront d’un diagnostic, d’assistance technique et d’opportunités de renforcement de capacités sur les principaux aspects de la gestion d’une entreprise (comptabilité, règles de bonne gouvernance, renforcement des capacités, formation, coaching…). Elles se verront également donner accès à des informations et données sur leurs segments de marché pour consolider leur stratégie et son exécution », soutient Okoume Capital, une société de capital-investissement dédiée au financement et à l’accompagnement des PMEs au Gabon. Dans le cadre de ce programme, Okoumé Capital sera soutenu par le cabinet ESPartners, expert en accompagnement des PMEs africaines.
En contrepartie de cet accompagnement, les entreprises bénéficiaires doivent être disponibles pour ce programme et être transparentes sur leurs activités, apprend-on. La « Fabrique des champions » est lancée dans un contexte où les entreprises essaient de se relancer après les contrecoups de la crise sanitaire due au Covid-19.
S.G.
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En partenariat avec le ministère de la Santé, la mairie de Libreville informe qu’elle a lancé la campagne nationale itinérante de vaccination contre la Covid-19 dans les marchés de la capitale du pays.
« Après une longue période de sensibilisation sur la vaccination anti-Covid-19 dans les marchés de la capitale, et sur instruction du maire de la commune de Libreville, Christine Mba Ndutume épouse Mihindou, son 1er adjoint Serge William Akassaga Okinda, a procédé ce 28 septembre 2021, au lancement de la campagne de vaccination dans lesdits marchés », apprend-on. Au cours de cette première journée, renseigne la mairie, l'opération a connu un fort engouement. C'est donc le marché de Mont-Bouët, dans le 3ème arrondissement de la Commune de Libreville qui a été le site dans lequel a débuté cette vaste opération de vaccination de proximité.
« Les commerçants nombreux n'ont pas manqué d'apprécier l'initiative. Chacun souhaite retrouver au plus vite une vie normale en invitant ceux, encore réticents à se protéger et à protéger leur entourage. La campagne se déploiera dans les autres marchés de la Commune de Libreville avec des dispositifs de vaccination implantés sur des sites capables de recevoir le plus grand nombre », affirme la mairie
Cette campagne de vaccination intervient dans un contexte où la flambée épidémiologique due au variant delta a été enregistrée ces derniers temps dans la cité. Selon le Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon, Libreville concentre le plus gros des cas confirmés depuis mars 2020. Ainsi, au 27 septembre 2021, la capitale du pays enregistre 21 197 cas confirmés sur un total de 29 515 cas positifs sur l’ensemble du territoire. Soit une concentration de 71,8% de cas à Libreville.
S.A.
Quatre mois après son dernier séjour à Londres en Angleterre, le président de la République Ali Bongo Ondimba s’y trouve de nouveau pour une visite dont l’objet n’a pas été officiellement dévoilé. Dans le cadre de cette visite, il a été reçu par le Prince Charles de Galles avec qui il a visité le 28 septembre dernier, le Kew Gardens, un parc près de Londres, a-t-on appris sur sa page Facebook.
« Tous mes remerciements à SAR (Son Altesse royale, NDLR) le Prince Charles pour m’avoir fait visiter le mardi 28 septembre Kew Gardens, près de Londres. Ce fut un moment aussi plaisant que riche d’enseignements à l’heure où la protection de la biodiversité doit être une priorité absolue », a-t-il écrit. Le chef de l’État a par ailleurs félicité le Kew Gardens pour le travail effectué pour la protection de la biodiversité.
« Le changement climatique a des répercussions majeures sur notre patrimoine naturel… Un travail de recherche remarquable est effectué par Kew Gardens pour préserver ce patrimoine au bénéfice des générations actuelles et futures », a-t-il écrit.
Cette visite du chef de l’État à Londres intervient à quelques semaines de l’ouverture de la conférence annuelle de l’Organisation des Nations unies sur les changements climatiques (26 COP), qui sera organisée par le Royaume-Uni du 1er au 12 novembre 2021 à Glasgow en Écosse. Cette question pourrait donc avoir été abordée lors de cette visite ou le président de la République est accompagné par le ministre des Eaux et forêts, Lee White.
Chef de file du groupe des négociateurs africains pour le climat, le Gabon aura un rôle important à jouer lors de la COP 26. Et d’ailleurs, Libreville s’est dit prêt à ne ménager aucun effort pour accompagner le Royaume-Uni dans la réussite de cet événement.
Par ailleurs, cette visite d’Ali Bongo a lieu dans un contexte où le Gabon prépare son adhésion au Commonwealth, une association entre 53 États créée par la Grande-Bretagne initialement dans l’optique de conserver de « bonnes relations » avec ses anciennes colonies.
Sandrine Gaingne
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Le Gabon va bénéficier d’un nouveau financement de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) pour lutter contre la pandémie de covid-19. L’institution financière a signé le 28 septembre dernier avec le gouvernement un accord de prêt de 15 milliards de FCFA pour financer son Plan national de riposte à la pandémie de coronavirus.
Cette contribution de la BDEAC dans la riposte contre la pandémie « intervient juste au moment où le Gabon subit de plein fouet la troisième vague des contaminations avec de nouvelles variantes. Elle constitue donc la confirmation de l’engagement de la BDEAC à soutenir tous ses pays membres en général et la République Gabonaise en particulier, à chaque fois que cela s’avère nécessaire », a déclaré Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC.
Au mois de mars 2020, le Gabon avait déjà bénéficié d’un premier financement de 500 millions de FCFA de la BDEAC dans le cadre de cette lutte. A noter que le Gabon avait arrêté au début de la crise sanitaire, un plan de riposte de 250 milliards de FCFA pour accompagner les entreprises en difficulté de trésorerie.
Ces appuis de l'institution financière viennent donc renforcer les efforts déjà consentis par les autorités gabonaises pour lutter contre cette pandémie. « Je voudrais donc saluer et reconnaître la pertinence des décisions fortes prises par les hautes autorités de la République Gabonaise, qui ont permis de limiter les effets sanitaires et impacts économiques de cette pandémie dans le pays. Avec le financement mis en place par la BDEAC, les dernières marches en vue d’une sortie de crise sanitaire devraient être franchies plus facilement », a affirmé le président de l’institution financière.
Depuis 2017, la BDEAC a approuvé le financement de 11 projets en faveur du Gabon, pour un montant total de 243 milliards de FCFA. Ce qui représente 33% de toutes les approbations réalisées sur la période, apprend-on. De ce fait, le Gabon se positionne aujourd’hui comme « le premier pays bénéficiaire de nos financements depuis le lancement du Plan stratégique 2017-2022 », a-t-il affirmé
Le Gabon fait face aujourd’hui à une troisième vague de la Covid-19, marquée par la présence de nouveaux variants ainsi qu’une forte hausse des cas de contaminations. A la date du 27 septembre 2021, le pays compte 2691 cas actifs et 183 décès sont à déplorer.
S.G.
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Le Gabon vient de contracter un prêt de 20 milliards de FCFA auprès de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) pour financer le plan complet de réinstallation des personnes affectées par les projets d’aménagement de trois bassins versants à Libreville. Notamment, les bassins Gué-Gué, Lowé-IAI et Terre Nouvelle. Cet appui a été matérialisé par la signature ce 28 septembre à Libreville d’un accord de prêt entre le ministre gabonais de l’Economie et le président de la BDEAC.
Ce nouveau financement porte à 60 milliards de FCFA la contribution totale de la BDEAC au financement dudit projet, et va permettre selon Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC, de diligenter l’achèvement des travaux pour favoriser l’occupation du site par les populations déguerpies.
En effet, le Gabon avait déjà emprunté en 2014, auprès de cette institution financière, la somme de 40 milliards de FCFA pour financer la première phase du Plan complet de réinstallation des populations affectées par ce projet. Il s’agit de 6904 personnes qui vivaient autour des espaces concernés par le projet.
Ce plan de réinstallation consistait à la construction à Bikelé de 930 logements, un dispensaire, trois écoles, un collège et d’autres équipements collectifs. Autrement dit, le Plan entrevoyait l’édification d’une zone de relogement moderne au bénéfice des personnes à déménager, à Nkoltang, dans la zone d’Ayeme-Plaine, dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum.
« L’intervention de la BDEAC dans le cadre de cette première phase a permis la construction effective des logements sociaux, des infrastructures scolaires et des équipements collectifs. Cependant, il est apparu de nouveaux besoins, notamment l’aménagement de la voie d’accès et l’alimentation du site du projet en eau et en électricité », explique Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC. Et c’est pour répondre à ces nouveaux besoins que le Gabon a sollicité ce financement supplémentaire de 20 milliards de FCFA, apprend-on.
Rappelons que l’aménagement de ces bassins versants avait pour but de créer des conditions pour l’évacuation des eaux usées et pluviales auxquelles la ville de Libreville est confrontée. Et la réalisation des travaux d’aménagement de ces bassins était conditionnée à la libération préalable des emprises par les occupants.
Ce nouvel emprunt va contribuer à augmenter l’encours de la dette du Gabon qui se situe à 6 426,4 milliards de FCFA à fin mars 2021.
Sandrine Gaingne
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