Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans un communiqué diffusé le 19 octobre, la filiale gabonaise du pétrolier français Total informe que sa production est actuellement affectée de manière significative par une avarie sur un câble électrique sous-marin alimentant les champs en mer d’Anguille et Torpille (au large de Port-Gentil) survenue depuis le 18 septembre 2021.

« Cet incident devrait entraîner un manque à produire estimé à environ 8 000 barils par jour sur le dernier trimestre 2021, soit environ 2 000 barils par jour en moyenne sur l’année 2021 », informe la société pétrolière. Elle précise que cette panne de son câble électrique sous-marin « n’a pas eu d’impact sur la sécurité et l’environnement », indique Total Gabon.

Pour l’heure, apprend-on, les équipes de la compagnie travaillent dans l’optique d’un retour progressif de la capacité de production dans le courant du mois d’octobre 2021. En parallèle, des travaux sont planifiés en novembre pour restaurer définitivement l’alimentation électrique des plateformes.

La plateforme d’Anguille a été construite à Fos-sur-Mer en 2010 et 2011, et installée au Gabon au cours du premier trimestre 2012. Les opérations de forage ont démarré en mai 2012.

De ce que l’entreprise a produit en 2020, elle a vendu 10,2 millions de barils de volumes de brut contre 11,9 millions de barils en 2019. Ce qui consacre une baisse de 14%. Présent au Gabon depuis plus de 80 ans dans le domaine de l’exploration-production, Total rassure qu’elle reste engagée comme acteur de l’industrie pétrolière du pays.

Sylvain Andzongo

 

Dans un communiqué rendu public ce 19 octobre 2021, le ministère de la Justice prévient les candidats au concours d’entrée à l’Ecole nationale de la magistrature sur le caractère punissable du monnayage pour leur admission au concours.

« Toutes manœuvres de monnayage pour leur admission de quelque origine que ce soit sont non avenues et punissables », informe le communiqué du ministère de la Justice qui poursuit : « D’autres parts, les offres payantes de formation pour la préparation aux épreuves n’émanent pas du ministère. En conséquence, le ministère de la Justice dégage toute sa responsabilité auprès des éventuelles victimes desdites manœuvres ».

Selon le code pénal gabonais de 2019 dans son article 321, quiconque commet une fraude dans un examen ou concours public ayant pour objet l’entrée dans une administration publique ou l’acquisition d’un diplôme officiel… est puni d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 5 millions de FCFA au plus, ou de l’une de ces deux peines seulement.

Cette mise en garde du ministère de la Justice est faite quelques semaines avant la tenue du concours d’entrée à l’école de la magistrature dont les épreuves écrites d’admissibilité auront lieu les 6 et 7 novembre prochain à l’Université Omar Bongo de Libreville. 100 magistrats, 20 conseillers adjoints de greffes et 50 greffiers principaux devront être recrutés au terme de ce concours qui est organisé après quatre années d’attente. Car, depuis quelques années, le Gabon a décidé de geler les recrutements exceptés dans les secteurs prioritaires (santé, éducation, armée) afin de maîtriser sa masse salariale.

S.G.

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Le Gabon vient de bénéficier d’un appui de 10 000 doses de vaccin antirabique (contre la rage) de la part de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) pour l’organisation prochaine de sa campagne de vaccination contre cette maladie. L’information a été donnée le 18 octobre 2021 au cours de la réunion de préparation de cette campagne de vaccination entre le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou et les médecins vétérinaires du pays.

« Nous avons pour la première fois l’Organisation mondiale de la santé animale qui a répondu à une requête du gouvernement et qui nous a envoyé 10 000 vaccins que nous avons réceptionnés et stockés. Nous allons communiquer après cette concertation avec les médecins vétérinaires sur l’organisation de la prochaine campagne de vaccination ouverte au grand public » a déclaré Biendi Maganga Moussavou.

Selon le membre du gouvernement, la dernière fois que le Gabon avait organisé une campagne de vaccination contre la rage c’était en 2011. L’OIE avait mis à la disposition du pays 1 000 doses de vaccin. La rage reste présente au Gabon probablement du fait de la présence des chiens errants, mais aussi de la cherté et la rareté du vaccin antirabique dans les officines, limitant ainsi les mesures préventives.

Le ministre Biendi Maganga Moussavou souhaite l’implication de tous les vétérinaires pour la réussite de cette campagne dont l’objectif est de mettre en œuvre le plan de lutte contre la rage au Gabon.

A noter que pour protéger la population contre les morsures des chiens, certaines mairies à l’instar de celle de Libreville ont par le passé organisé des campagnes d'abattage des chiens errants.

Brice Gotoa

 

La directrice générale de l’Agence national de formation et d’enseignement professionnels (Anfep), Nadine Patricia Anguile Obame, vient d’annoncer la tenue le 6 novembre prochaine du concours d’entrée dans les différents centres de formation professionnelle, session inter-stage 2021-2023 sur l’ensemble du territoire national.

« A cet effet, les candidats doivent être âgés au minimum de 16 ans et au maximum de 27 ans à la date du concours pour être éligibles à la bourse, avoir un niveau d’étude minimum de classe de 5ème année primaire et maximum de terminale des lycées et collèges », renseigne un communiqué de l’Anfep rendu public le 18 octobre 2021.

Selon Nadine Patricia Anguile Obame, les inscriptions ont débuté le 13 octobre 2021 et se poursuivront jusqu’au 30 du même mois, au Complexe Basile Ondimba, pour Libreville. Pour l’intérieur du pays, dans les centres de formation et de perfectionnement professionnels (CFPP), au Lycée Nguema Mboumba Janvier de Lambaréné et au Lycée technique Nyonda Makita de Mouila.

Ce concours d’entrée dans les centres de formation professionnelle du Gabon intervient dans un contexte où les autorités gabonaises veulent adapter la formation professionnelle aux besoins des opérateurs économiques et être en phase avec le marché de l’emploi.

Depuis novembre 2020, plusieurs établissements professionnels ont été créés et réhabilités au Gabon. Ces établissements forment les jeunes dans plusieurs domaines notamment le génie mécanique, le génie industriel et électronique. L’objectif du pays est de parvenir à créer 10 000 nouveaux emplois chaque année pour résorber le problème du chômage.

Brice Gotoa

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Selon le « test prévisionnel de conjoncture », un document trimestriel de nature prospective que la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) vient de publier, la filière portuaire gabonaise pourrait connaître des perturbations au 4è trimestre en cours.

D’après la Banque centrale, même si le dynamisme de cette filière devrait être constant comme en début d’année, au cours du quatrième 2021, l’activité portuaire au Gabon « pourrait être freinée suite à des contraintes logistiques (manque de containers) et la détérioration des conditions sécuritaires en liaison avec la présence des pirates au large des côtes gabonaises ».

La Beac ne précise pas ce qui serait à l’origine du manque de containers annoncé. Encore moins ce qui explique l’état d’aggravation des actes de piraterie maritime au large des côtes gabonaises. Mais depuis septembre dernier, les autorités gabonaises, elles-mêmes, ont entrepris de renforcer la sécurité sur les côtes linéaires du Gabon afin de faire face aux menaces de piraterie maritime. A cet effet, une task force de défense et de sécurité a été annoncée dans le but de lutter contre ce fléau qui touche les côtes gabonaises d'un linéaire d'environ 950 kilomètres. Les autorités ont alors rassuré de la mise en place d’un dispositif de sécurité de la façade maritime qui sera activé dans les prochains jours.

A fin juin 2021, indique le ministère de l’Economie, l’activité portuaire au niveau des quais gérés par Olam GSEZ (Cargo et terminal minéralier) a enregistré des résultats en dents de scie. En effet, les mouvements des bateaux ont progressé de 8,3% pour un volume total des marchandises de 2,7 millions de tonnes (+1,9%). Cette évolution est imputable essentiellement à la manutention des autres marchandises (+18,6%). Par contre sur le plan commercial, le chiffre d’affaires a baissé de 6,7% à 35,1 milliards de FCFA en lien avec le recul des exportations de manganèse.

S.A.

 

Une délégation du Commonwealth séjourne actuellement à Libreville pour une mission d’évaluation. Il est question d’examiner les atouts dont dispose le Gabon pour adhérer à cette organisation regroupant essentiellement les pays anglophones.

Le travail des délégués du Commonwealth, qui effectuent le tour des administrations et les institutions en charge de la bonne gouvernance, vise entre autres à authentifier des informations contenues dans le dossier de candidature du Gabon. « Il y a certains éléments que nous avons relevés dans notre évaluation jusqu’à présent qui témoignent d’un progrès positif. Mais nous sommes toujours en train de mener notre évaluation et il est donc trop tôt pour nous d’être concluant », a indiqué Andrews Linford, représentant de la délégation du Commonwealth.

« Nous nous concentrons sur la démocratie et la bonne gouvernance dans le monde entier ainsi que sur les questions relatives au droit de l’homme. Mais nous avons l’intention d’effectuer une mission de suivi pour examiner les questions socio-économique et le développement », a-t-il poursuivi.

Cette mission d’évaluation intervient dans un contexte où le Gabon est en attente de la validation de sa demande comme membre du Commonwealth. En fait, depuis mai dernier, le Gabon a entrepris une démarche pour rejoindre cette organisation qui regroupe essentiellement les pays ayant l’anglais comme langue officielle. Le Commonwealth est une organisation intergouvernementale composée de 54 pays membres, elle représente un autre marché et une opportunité de coopération gagnant-gagnant pour le Gabon qui veut élargir ses partenaires.

C’est la deuxième mission du Commonwealth au Gabon après celle effectuée en avril dernier par l’émissaire Luis Frarceschu. Ce dernier avait rencontré les partis politiques, la société civile et le gouvernement afin de juger si la candidature gabonaise respecte les critères d’adhésion : promotion de l’État de droit, respect des droits humains, la démocratie, etc. Mais les résultats de l’évaluation de ces critères ne sont pas toujours connus.

Brice Gotoa

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Le groupe français Eramet (maison mère de Comilog) a définitivement arrêté l’activité d’électrolyse pour la production de manganèse métal au Gabon, largement déficitaire. Ce qui a entraîné « la réduction des effectifs de 47,1% en 2020, soit 222 agents, représentant une masse salariale de 6,5 milliards de FCFA », a-t-on appris dans le tableau de bord de l’économie gabonaise.

Selon Comilog, ces agents n’ont cependant pas été licenciés. « Ces 222 salariés ont été redéployés dans les différentes directions de l’entreprise. Par conséquent, ces derniers font toujours partie des effectifs de la Comilog. Les ministères de l’Emploi et des Mines sont informés », informe la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog). Cette dernière précise qu’elle emploie aujourd’hui 2022 personnes dont 98% sont des nationaux.

La fermeture de l’unité de production de manganèse métal a été décidée à la suite de nombreux dysfonctionnements d’ordre technique dans Complexe métallurgique de Moanda (CMM) en 2020. Selon le tableau de bord de l’économie gabonaise, cette fermeture « a été motivée, d’une part, par les coûts de production supérieurs aux objectifs et les faibles prix de vente, et d’autre part, par le manque de compétitivité du produit de C2M, eu égard aux charges de logistique et de transport maritime ».

Dans ce contexte, la production d’alliages de manganèse s’est située à 36 777 tonnes en 2020, soit un repli de 23% par rapport à l’année précédente. En 2019, elle était de 47 763 tonnes et en 2018 de 49 934 tonnes. Cependant, contrairement à cette contreperformance observée au cours des deux dernières années, les ventes externes de manganèse au cours de cette période ont progressé de 14,7% pour atteindre 46 468 tonnes, en raison de l’évacuation des stocks de silico manganèses accumulés sur le site de production (+29,9%). Toutefois, le chiffre d’affaires a fléchi de 1,8% pour se situer à 26,7 milliards de FCFA, en liaison avec le reflux des cours des alliages de manganèse, notamment en Europe, apprend-on. 

Inauguré en 2014, dans l’optique de transformer du minerai en silico manganèse et en manganèse métal au Gabon, le Complexe métallurgique de Moanda a eu du mal au cours des deux années précédentes à consolider ses performances. Cependant, au cours du premier semestre 2021 selon la note de conjoncture du ministère de l’Économie, la production d’alliages de manganèse a enregistré des résultats en forte reprise. En effet, la production d’alliages de silico manganèse s’est située à 22 379 tonnes, soit une augmentation de 30%.

S.G.

Le Gabon pourrait bientôt se doter d’une application pour le contrôle sanitaire des établissements alimentaires, selon une information de l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa).

Dans ce sens, le directeur général de cette Agence, Alia Maheva Bongo Ondimba, vient de signer une note selon laquelle, elle « envisage dans les prochaines semaines de mettre à la disposition du grand public, une application permettant d’avoir accès aux résultats des contrôles sanitaires dans tous les établissements de la chaine alimentaire ». Elle précise que cette application sera « évolutive » et débutera dans les établissements de type « Horeca » (hôtel-restaurants, les restaurants, les boulangeries avec des activités de pâtisseries et salons de thé, les services traiteurs, les pizzerias et les fast-foods.

Les informations seront énumérées sur une cartographie et porteront sur : la situation géographique, le nom de l’établissement, la dernière date de contrôle, le statut d’agréage sanitaire ; le niveau d’hygiène. « Dans le cadre des processus d’accréditation à la norme ISO/CEI 17020 dédié aux organismes d’inspections, cette application permettra à l’Agasa de garantir la transparence des résultats d’inspections et de contrôles sanitaires effectués par ses agents d’une part et d’améliorer la confiance du consommateur d’autre part », explique le DG de l’agence.

Toujours selon elle, cet outil va optimiser le dispositif de veille sanitaire et mieux protéger la santé des consommateurs. Car, il présentera le niveau sanitaire et d’hygiène des établissements inspectés, et sera présenté par une « icône sanitaire ». Cette dernière qui est une marque de salubrité affectée par l’Agasa après le contrôle sanitaire d’un établissement évoluera e fonction du niveau d’hygiène sur la base d’un code couleur : vert pour « très satisfaisant »; jaune pour « satisfaisant » ; Bleu foncé pour « à améliorer » ; rouge pour « très insatisfaisant ».

S.A.

 

Le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval va permettre de recruter 720 gabonais, apprend-on d’un communiqué du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Un accord de partenariat a été signé ce 18 octobre 2021 entre l’Office National de l’Emploi (ONE) et Sinohydro, l’entreprise publique d’ingénierie et de construction hydroélectrique chinoise mandatée par Asonha Énergie dans le cadre du développement de ce projet.

Selon le communiqué, ce partenariat vise à optimiser et à structurer la mise en place d’un plan de recrutement, dans le but de favoriser l’emploi gabonais et d’encourager la création de valeur partagée.

« La construction de la centrale hydroélectrique de Kinguélé Aval est un projet d’une durée de 42 mois dont le dispositif global en période de haute activité, en termes de ressources humaines, sera de 930 employés, dont 720 gabonais et 210 étrangers. La priorité sera donnée à la main-d'œuvre locale afin de promouvoir l’impact du projet sur le développement socio-économique de la région de Kinguélé et du département du Komo-Kango », renseigne le communiqué.

 Le recrutement local, apprend-on, concerne 38 métiers différents, accessibles aux populations diplômées et non-diplômées. Les spécialités recherchées portent sur l’ensemble des besoins du projet : besoins en ingénierie, comptabilité, gestion, conduite des équipements, métiers du bâtiment, administration, environnement et plusieurs autres secteurs. « Encourager l’emploi gabonais dans le cadre de projets de grande envergure tels que celui de Kinguélé Aval permet de promouvoir un transfert de compétences entre les experts internationaux et nationaux et les travailleurs locaux. C’est une étape considérable à la fois pour la consolidation d’une main d'œuvre qualifiée et l’émergence de secteurs d’excellence au Gabon », a déclaré Hans Landry Ivala, directeur général de de l’ONE.

Ce partenariat entre l’ONE et Sinohydro intervient deux mois après la signature d’un accord pour le financement de cette centrale d’un coût de 179 millions d’euros (117,4 milliards FCFA) entre Gabon Power Company (GPC), filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), et Meridiam, une firme française de private equity spécialisée dans les infrastructures.

Le projet Kinguélé Aval porte sur la conception, le financement, la construction et l’exploitation d’une centrale hydroélectrique à 100 km à l’Est de Libreville sur la rivière Mbéi. Portée par Asonha Énergie, une société de projet détenue respectivement à 60% et 40% par Meridiam et Gabon Power Company (GPC), la centrale hydroélectrique fournira environ 13% des besoins en électricité de Libreville, la capitale du Gabon.

Elle contribuera au remplacement de capacités thermiques existantes et permettra d'économiser plus de 150 000 tonnes d'émissions de CO2 par an, apprend-on. Elle participera également à l’électrification des zones rurales telles qu’Andock Foula, contribuant à l’inclusion sociale au Gabon.

Brice Gotoa

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Le forestier français Rougier est désormais totalement désengagé de son activité industrielle de fabrication de contreplaqués dans son usine d’Owendo, ce, suite à la cession effective de son actif sur ce site, informe un communiqué de l’entreprise. Le règlement définitif de cette opération est intervenu le 8 octobre 2021.

Cette transaction a été « accompagnée de la reprise totale des 188 salariés de l’usine », a indiqué le groupe dans son communiqué. Il ne donne pas de précisions sur les repreneurs encore moins sur le coût de la transaction.

Tout de même, il affirme qu’il prévoit d’utiliser le produit net de la cession de l’usine d’Owendo principalement en désendettement bancaire et en financement de son besoin en fonds de roulement.

Car, selon l’entreprise, cette cession intervient après un exercice 2020 profondément affecté par la crise mondiale liée aux conséquences de la pandémie du Covid 19 avec des impacts sur l’ensemble des activités forestières, industrielles et commerciales de Rougier. Cependant, l’exercice 2021 montre déjà des signes « encourageants » de redressement, « portés par le recentrage stratégique de Rougier et son développement sur l’exploitation durable et certifiée de forêts naturelles au Gabon et en République du Congo, ainsi que sur la commercialisation internationale de bois tropicaux africains », soutient l’entreprise. 

Dans ce contexte, Rougier Gabon annonce qu’il enregistre au deuxième semestre une augmentation du niveau de sa production forestière certifiée FSC, accompagnée d’une création d’emplois directs et indirects. « Cette augmentation permet de développer au Gabon des contrats d’approvisionnement pluriannuels de grumes certifiées FSC avec les industries de transformation du bois et, bien sûr, le repreneur de l’usine d’Owendo », précise-t-il.

Ainsi, malgré la vente de son actif dans l'usine d'Owendo, le groupe français rassure qu’il accentuera la commercialisation en Europe de contreplaqués okoumés certifiés FSC produits au Gabon. Ceci via sa filiale Rougier Afrique international

Installé depuis 1952 au Gabon, Rougier à travers ses filiales gabonaises, exploite près de 895 000 ha de forêt pour une production de l'ordre de 300 000 m³ de grumes/an. Rougier Gabon emploie environ 1 200 personnes.

Sandrine Gaingne

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