Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Après le Vietnam et Cambodge, le Gabon et le Rwanda ont été retenus pour accueillir en juin 2022, la deuxième édition de la mission économique et commerciale organisée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). L’annonce a été faite le 11 octobre 2021 à Libreville par une délégation de l’OIF conduite par Alphonse Waguena, son Représentant pour l’Afrique centrale. C’était au cours d’une rencontre avec Anne Nkene Biyo’o, Administrateur général de la zone économique spéciale de Nkok.

La mission économique et commerciale organisée par l’OIF a pour objectif de permettre aux opérateurs économiques de l’espace francophone de se rencontrer, d’échanger et de prospecter des nouveaux marchés. Ce, à travers des forums organisés avec les autorités politiques et économiques des pays d’accueil, les rencontres b2b, les rencontres avec de grands groupes et des PME locales, sans oublier des visites de sociétés et d’établissements locaux. Les participants viennent de tous les continents.

La première mission économique et commerciale de l’OIF devait se tenir au Vietnam et au Cambodge du 11 au 20 Octobre 2021. Mais, elle a été reportée pour mars 2022. C’est pour faire part de tous ces changements que le représentant de l’OIF a fait le déplacement pour Libreville.

L’organisation de cette mission intervient alors que le Gabon est en attente de la validation de sa demande comme membre du Commonwealth. Une organisation qui rassemble 54 pays et dont l'anglais est la langue commune. A noter que Louise Mushikiwabo, secrétaire général de l’OIF a été reçue en juin dernier par le président Ali Bongo à Libreville.

S.G.

Les performances industrielle et commerciale de l’activité de contreplaqué sont satisfaisantes au terme des six premiers mois de 2021 au Gabon. Selon la note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale, toutes les variables de suivi d’activité sont en nette amélioration. Ainsi, la production est passée de 13 246 m 3 en 2020 pour se situer à 29 892 m3.

Cette situation apprend-on, s’explique par un bon rythme d’approvisionnement en grumes des industries locales, notamment celles installées dans la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok. « Sur le plan commercial, les exportations ont suivi cette tendance haussière et se sont situées à 16 303 m3 (+47%), en raison de la fermeté du carnet de commandes, suite à l’assouplissement des mesures restrictives initié par les gouvernements à travers le monde », indique la note de conjoncture. Aussi, apprend-on, les ventes locales se sont situées à 7 602 m3 (+168,8%), en raison de la vigueur observée dans la commande locale de bois de contreplaqué.

Depuis 2010, le président de la République, Ali Bongo Ondimba avait pris la décision d’interdire l’exploitation du bois en grume afin de favoriser la transformation locale de cette matière première. Au regard des performances enregistrées au cours des six premiers mois de l’année, l’on pourrait affirmer que les politiques implémentées par les autorités gabonaises en matière de gestion de la filière bois semblent sur une bonne voie.

Le Gabon envisage de devenir d’ici 2023 le leader mondial du bois tropical transformé. Pour l’atteinte de cet objectif, les autorités misent sur le Plan d’accélération de la transformation lancé en janvier dernier avec pour but d’accélérer la transition vers l’après pétrole.

Brice Gotoa

Au terme du premier semestre 2021, la dette du Gabon a continué à croître. Selon les données de la dernière note de conjoncture sectorielle de la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale, l’encours de la dette publique du Gabon au cours de cette période a augmenté de 14,7% à 6539,9 milliards de FCFA. Cette dette se situait à 5835,1 milliards de FCFA à la même période l’année dernière et à 5700,7 milliards de FCFA à la fin de l’année 2020.

A en croire la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale, cette hausse du stock est imputable à l’accroissement de l’encours de la dette intérieure et extérieure. Estimée à 2464,5 milliards de FCFA, la dette intérieure du Gabon est en hausse de 48,4%. Avec notamment une dette de 861,8 milliards de FCFA (13,2%) contractée par l’Etat auprès des banques.

La dette extérieure au cours du premier semestre a augmenté de 0,9% à 4075,5 milliards de FCFA. Cette augmentation de la dette extérieure est due au renforcement des engagements auprès de toutes les composantes. Notamment, la dette multilatérale à hauteur de 10% par rapport à la fin d’année dernière.

La note de conjoncture précise qu’« à fin juin 2021, la structure du portefeuille de la dette publique est composée 62,3% de la dette extérieure et de 37,7% de la dette intérieure ».

Il faut dire en effet qu’au cours de ces derniers mois, le Gabon a multiplié des programmes d’emprunts tant sur le marché sous-régional qu’international pour mettre en œuvre ses programmes nationaux de développement et rembourser sa dette. Des programmes qui ont davantage renforcé le taux d’endettement du pays qui se situait déjà au-dessus du seuil en vigueur dans la zone Cemac (70% du PIB). Un taux qui fait du Gabon le deuxième Etat le plus endetté dans la Cemac selon le Fonds monétaire international (FMI).

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S.G.

Depuis la fin de la décennie dernière, le Groupe BW Energy et ses partenaires ont déjà mis la main sur des réserves prouvées de plus de 250 millions de barils en mer du Gabon et ont mis en production plusieurs champs.

Ce 11 octobre, le producteur BW Offshore, filiale de BW Energy, s’est vu attribuer de façon provisoire les droits d’exploration sur deux blocs pétroliers inscrits dans le 12ème cycle de licences pétrolières du Gabon, rapporte l’Agence Ecofin. Il s’agit des blocs G12-13 et H12-13 qui couvrent respectivement des superficies de 2 989 km² et 1 929 km². Les deux périmètres sont adjacents au périmètre producteur de Dussafu.

Selon des données fournies par la société, les blocs seront contrôlés par un consortium composé de BW Energy en tant qu’opérateur (37,5 %), de Vaalco Energy (37,5 %) et Panoro Energy (25 %). Le cahier des charges provisoire prévoit une période d’exploration initiale de huit ans, susceptible d’être prolongée de deux ans supplémentaires, avec obligation de forage d’un nombre non indiqué de puits d’exploration.

Une importante campagne de relevés sismiques 3D est également prévue. Pour BW Offshore, les droits seront totalement acquis une fois que l’accord sur les contrats de partage de production sera signé avec la direction générale des hydrocarbures du Gabon (DGH).

« Ces blocs sont situés dans des zones clés pour BW Energy, la plupart à proximité d’infrastructures existantes avec un potentiel de création de valeur rapide à partir de découvertes futures. Alors que nous nous préparons à la mise en ligne d’une production supplémentaire à partir de notre projet Hibiscus/Ruche en 2022, ces attributions de licences combinées à nos projets de développement en cours, démontrent une fois de plus l’engagement de BW Energy au Gabon et nos ambitions d’accroître à la fois la production et le flux de trésorerie », a déclaré Carl K. Arnet, PDG de BW Energy.

L’expérience acquise par BW et ses partenaires sur les champs d’Etame et de Dussafu, devrait faciliter le développement des nouveaux blocs.

« Comment intégrer la propriété intellectuelle dans les négociations en cours sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) afin de permettre aux entreprises des Etats membres de l’OAPI de tirer profit de ce marché ? ». C’est le fil rouge de la conférence régionale que l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) organise les 12 et 13 octobre 2021 à Libreville au Gabon.

« Cette rencontre initiée par l’OAPI en collaboration avec le gouvernement du Gabon, vise à déterminer les principes directeurs devant guider la formulation d’un protocole de propriété intellectuelle de la Zlecaf au bénéfice du développement économique des Etats », apprend-on.

Aussi, explique l’OAPI, la rencontre de Libreville vise à renforcer les aptitudes des négociateurs en chef pour formuler des dispositions de qualité afin de faciliter la libre circulation des biens couverts par les droits de propriété intellectuelle (DPI) dans ce vaste marché continental. L’enjeu étant d’accompagner les Etats à mieux appréhender les défis auxquels les entreprises nationales feront face dans l’utilisation des droits de propriété intellectuels pour leur développement dans une zone économique qui regroupe des Etats aux environnements juridiques différents.

Jusqu’en décembre 2020, des 36 pays ayant ratifié l’Accord sur la Zlecaf, figuraient 14 des 17 Etats membres, soit plus du tiers des pays concernés. L’OAPI se trouve de ce fait, au centre des discussions en cours sur l’élaboration d’un protocole dont le comité a été mis en place le 3 mai 2021 à Accra au Ghana. Il s’’agit ainsi pour l’Organisation d’encadrer et d’accompagner les Etats sur des questions stratégiques en lien avec la propriété intellectuelle et le développement en raison de sa mission.

L’accord de la Zlecaf engage les pays africains à supprimer les droits de douane sur 80% des biens qu’ils produisent. L’ambition à terme est de créer un marché commun africain de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circuleront et s’échangeront sans barrières douanières afin de booster le développement des pays membres. Dans ce cadre, le commerce intra-africain est susceptible d’augmenter de 52%.

Le Gabon souhaite faire de la Zlecaf un levier de croissance de ses exportations vers l’Afrique. Selon des informations de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, seulement 3,3% des exportations du pays sont orientées vers le continent.

S.A.

Le trésor public gabonais, émetteur de la valeur «EOG 6,25% Net 2019-2024» a procédé le 4 octobre dernier à l’amortissement de cet emprunt de 126 milliards de FCFA émis en 2019, a annoncé la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), dépositaire central unique des valeurs mobilières de la Cemac.

Ainsi, le Gabon a mis à la disposition des investisseurs ayant participé à cette opération, un montant de 39,4 milliards de FCFA, « soit 31,5 milliards de FCFA au titre de l’amortissement du principal et de 7,8 milliards de FCFA pour le paiement des intérêts », informe la BEAC.

Selon le communiqué de la BEAC, le coupon net perçu par l’obligation a été fixé à 3.125 FCFA, soit 2.500 FCFA pour le principal, et 625 FCFA pour les intérêts, et la date d’ouverture des opérations d’encaissement était fixée au 05 octobre 2021.

Il s’agit là de la deuxième échéance du remboursement de cet emprunt admis à la côte de Douala au Cameroun le 21 février 2020. Une première avait été versée en octobre 2020 aux investisseurs.

Pour mémoire, en lançant l’appel public à l’épargne dénommé « EOG 6,25% Net 2019-2024 », le Gabon était en quête de 100 milliards de FCFA. Mais, au terme de l’opération, ce sont 126,3 milliards de FCFA qui avaient été mobilisés. Soit un taux de souscription de 126,34%. Les fonds mobilisés devaient permettre de financer partiellement les projets de développement inscrits dans la loi de finances 2019 de l’Etat. Notamment, les projets routiers, agricoles, développement rural, formation professionnelle, santé...

Cette opération avait été arrangée par le marocain Attijari Securities Central Africa (ASCA) avec comme coarrangeurs, SCB Cameroun, UGB, Crédit du Congo, UBA Cameroun, Afriland First Bank, BICIG.

S.G.

Dans le cadre de son nouveau programme économique avec le Fonds international (FMI), le Gabon a pris l’engagement de renforcer la gouvernance et la transparence des institutions financières publiques que sont : la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le Fonds souverain de la République gabonaise (FSRG) et son gestionnaire d'actifs, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS).

« Les faiblesses identifiées dans la gouvernance, la gestion des investissements et l'intégrité financière de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), du Fonds souverain gabonais (FSRG) et de son gestionnaire d'actifs (FGIS) seront abordées. Des stratégies prudentes seront développées pour les deux institutions qui seront cohérentes avec la stratégie de croissance accélérée du pays », apprend-on dans un récent rapport du FMI sur les engagements du Gabon auprès des institutions de Bretton Woods.

Le même rapport ajoute que, « d'autres réformes seront mises en œuvre notamment pour renforcer la transparence financière, adopter un financement autonome du FGIS qui ne remet pas en cause la rentabilité du FSRG ». Sans plus de détails.

Cet engagement de l’Etat gabonais en matière de renforcement de gouvernance et transparence intervient dans un contexte où le FSRG, et la CDC sont en passe de recevoir plus de ressources. Car, les actifs de l’État gabonais dans quatre sociétés privées et publiques spécialisées dans la banque, les télécoms et l’immobilier doivent être transférés au FSRG, et à la CDC.

Cela a été décidé au cours du conseil des ministres tenu à Libreville le 29 avril dernier. Le gouvernement avait alors adopté deux projets de décrets portant sur le transfert des participations de l’État au capital des sociétés privées Gabon Telecom, de Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG) et de l’Union gabonaise des banques (UGB) vers le FSRG et le transfert de ses parts de la Société nationale immobilière (SNI) vers la CDC.

« Ces opérations permettront aussi bien au FGIS (qu’à la CDC d’équilibrer leurs bilans en disposant d’actifs en contrepartie des ressources déposées dans les établissements visés », avait justifié le gouvernement, sans en dire plus sur les pertes enregistrées par ces structures. Cette opération va porter les parts de la CDC dans le capital de la SNI de 4% actuellement à 74,14% et devrait enrichir le portefeuille de FGIS qui compterait déjà une centaine de participations dans différents secteurs d’activités.

Créé en 2012, le FSRG est un réaménagement du Fonds pour les générations futures. C’est un fonds de réserve d’un capital minimum de 500 milliards de FCFA mis en place avec pour objectifs de financer de grands projets d’aménagement et de développement. Il est aussi question d’aider le Gabon à développer de nouvelles filières capables de générer suffisamment de revenus pour se substituer à ceux tirés de la production de pétrole.

Quant à la CDC, elle est présente dans neuf secteurs d’activité de l’économie nationale. Les expositions les plus fortes sont observées dans le secteur de l’exploitation et la transformation du bois, à travers Rougier Afrique international (RAI), la Société de mise en valeur du bois (Somivab), SFM Africa, GSEZ.

Sylvain Andzongo

Le ministre gabonais de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a procédé, le 7 octobre 2021 à Fougamou dans la province de la Ngounié, au lancement des travaux de réhabilitation de huit structures sanitaires, a-t-on appris au ministère de la Santé. Ces structures sanitaires sont réparties dans quatre provinces cibles du Projet d’appui au secteur de la Santé phase 2 (PASS II), financé par l’Agence française de développement (AFD).

Au terme des travaux, toutes les structures sanitaires réhabilitées passeront de centre médical à hôpital départemental. Par exemple, le centre de santé de Fougamou va devenir l’hôpital départemental de Fougamou. Les autres structures concernées sont : le centre médical de Ndende (Ngounié), les centres médicaux de Leconie et Okondja (Haut-Ogooué), de Mitzic et Medouneu (Woleu-Ntem) et d’Oveng et Mvadi (Ogooué-Ivindo).

À Fougamou, les travaux comprennent entre autres, la modernisation et l’extension du bloc opératoire, l’extension du service des urgences, la construction d’un bâtiment neuf pour la médecine générale, les consultations externes et des bureaux administratifs. Le chantier est prévu pour une durée de 10 mois.

La réhabilitation de ces structures sanitaires rentre dans le projet d’opérationnalisation des régions et départements sanitaires du gouvernement, mentionné dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT). Selon Guy Patrick Obiang Ndong, ces travaux devraient permettre de mettre le système de santé des établissements sanitaires aux normes et offrir aux populations de l’arrière-pays des soins de santé de qualité.

Le PAT prévoit dans son volet santé, la réhabilitation de 150 centres de soins de santé primaire, la formation de 500 personnels soignants. En 2021, le budget global alloué à la santé au Gabon est de 129,9 milliards de FCFA.

Brice Gotoa

Le Fonds de solidarité africain (FSA), institution financière multilatérale de garantie regroupant 14 États africains, basée à Niamey au Niger, va se porter garant des crédits octroyés par des banques et autres établissements de microfinance aux entreprises membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG). Un accord-cadre a pour cela été signé entre le directeur général du FSA Ahmadou Abdoulaye Diallo et le président de la CPG Alain BA Oumar ce 8 octobre 2021 à Libreville.

« Il est question de mettre à la disposition du patronat gabonais une ligne de garantie totalisant 60 milliards de FCFA à placer dans les banques et établissements financiers du Gabon choisis par la CPG pour financer les entreprises qui sont affiliées à la CPG, en vue de garantir partiellement à hauteur de 50% tous les besoins de financements des PME du Gabon », a expliqué le directeur général du FSA.

Selon Alain BA Oumar, cet accord va permettre aux entreprises de la CPG « d’emprunter jusqu’à 120 milliards de FCFA à des conditions normalement meilleures que celles du marché parce que les banques qui vont leur prêter de l’argent auront 50% du risque. C’est-à-dire que les banques vont prendre la moitié du risque pour financer ces entreprises par rapport au financement traditionnel », explique-t-il. Par exemple, si une entreprise a besoin de 500 millions, la FSA garantit auprès de la banque que si elle a un problème dans la mise en œuvre de son projet, le FSA donne 250 millions à la banque. Et donc, le risque de la banque est limité à la moitié du montant prêté à l’entreprise.

Conditions d’éligibilité

Après la signature de cet accord-cadre, la CPG va négocier avec les banques et les établissements de microfinance qui souhaitent accompagner les PME dans le cadre de ce programme. Pour bénéficier de ces financements, explique le DG du FSA, les PME, en plus d’être membres de la CPG, doivent avoir un projet conforme au plan Gabon émergent, un projet viable économiquement et dont la rentabilité financière permettra au promoteur d’honorer ses engagements auprès du système bancaire.

Ce financement va permettre d’appuyer le développement des entreprises bénéficiaires dans un contexte où les PME peinent à obtenir des financements des banques. Car, très souvent, « les PME n’ont pas toutes les garanties que les banques demandent et c’est à ce moment que le fonds de garantie se substitue à la moitié de ce que traditionnellement une banque demande pour prêter de l’argent aux entreprises », explique le président de la CPG. La coopération entre la FSA et la CPG vise donc à faciliter l’accès au financement aux PME gabonaises, quelle que soit leur taille.

L’accord entre la CPG et le FSA permet également aux entreprises de bénéficier du réseau des partenaires et instituions financières multilatérales du FSA pour le financement de leurs projets. Le FSA souhaite également former le personnel du CPG sur les techniques d’intervention du FSA afin qu’il serve de relais auprès des entreprises affiliées à la CPG.

Sandrine Gaingne

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La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et le ministère en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle ont procédé le 7 octobre 2021 à la signature d’une convention de partenariat pour former les jeunes dans les métiers de l’eau et de l’électricité. Cet accord d’une durée d’un an va permettre la mise en place au Centre des métiers (CDM), Jean Violas d’un système pédagogique offrant des formations diplômantes aux métiers de l’eau et de l’électricité et reconnues par l’Etat gabonais.

« Nous voulons développer une offre de formation diplômante et la convention de partenariat entre la SEEG et le ministère de la Formation professionnelle permettra au niveau du CDM de mettre un système pédagogique conforme à la règlementation en vigueur en matière de formation professionnelle », a déclaré Alain Patrick Kouma, directeur général de la SEEG.

Cette convention engage les deux entités à former en fonction des besoins des entreprises et développer ainsi les offres de formation. « Cette initiative va permettre à nos jeunes désormais de pouvoir être formés, de pouvoir être insérés, et d’entrer dans le monde du travail en ayant une formation diplômante parce que nous au niveau de la formation professionnelle nous avons revu aussi nos diplômes. Ces jeunes qui vont être formés par la SEEG vont recevoir des brevets professionnels qui leurs permettront de rentrer directement dans la vie active », a indiqué Arielle Aurore Ambengat, directrice générale de la Formation professionnelle au ministère de l’Emploi.

Cette collaboration entre la SEEG et le ministère de la Formation professionnelle permet d’accompagner les lycéens sans qualification dans leur insertion professionnelle. L’objectif est de dynamiser le centre des métiers et de contribuer à former la jeunesse aux métiers de l’eau et de l’électricité. La formation au Centre des métiers Jean Violas est ouverte à l’insertion des jeunes en incapacité de poursuivre leur scolarité.

Cette signature de convention intervient dans un contexte où le gouvernement gabonais veut adapter la formation professionnelle aux besoins des opérateurs économiques, en phase avec le marché de l’emploi. Dans cette optique, plusieurs établissements professionnels ont été créés en novembre 2020 et forment les jeunes dans les domaines du génie mécanique, génie industriel et électronique ainsi que de l’ingénierie du soudage… Le Gabon veut ainsi parvenir à créer 10 000 nouveaux emplois chaque année pour résorber le problème du chômage des jeunes.

Inauguré le 31 mai 1979, le Centre des Métiers Jean Violas est un outil de formation qui permet à la SEEG de satisfaire ses besoins en personnel qualifié dans ses métiers de base et remplir les exigences de la mission de gestionnaire du service public qui lui est confiée par l’Etat gabonais.

B.G.

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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