Le Nouveau Gabon

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Selon un récent rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur le nouveau programme avec le Gabon, il apparaît que le pays a vu son volume des paiements par mobile money multiplié par six en 2020 du fait du Covid-19

« Pour surmonter l'obstacle du manque d'agences bancaires physiques dans certaines localités, les autorités ont permis le développement du mobile money. Suite à la pandémie de COVID-19, le volume des paiements par mobile money a été multiplié par six en un an, passant de 55 milliards de FCFA en 2019 à 353 milliards de FCFA en 2020 », apprend-on du rapport. En effet, à cause de la pandémie, plusieurs services (paiement de factures, salaires et autre prestations) se font de plus en plus via Mobile money.

Ce volume des paiements mobiles pourrait encore haussier en 2021 car, les autorités gabonaises veulent digitaliser les moyens de paiement dans les commerces. À cet effet, un groupe de travail chargé de concevoir « un plan de déploiement des moyens de paiements (E-money, E-banking, TPE…) au sein des commerces et des entreprises » a été mis en avril dernier par le ministre du Commerce Hugues Mbadinga Madiya et ses collègues Nicole Jeanine Roboty de l’Économie et Gisèle Akoghet de l’Économie numérique.

Le gouvernement veut ainsi saisir l’opportunité de la crise sanitaire actuelle liée au Covid-19 pour accélérer la transition vers le paiement électronique à l’instar des cartes, virements bancaires, porte-monnaie électronique, Mobile Money… « Toute crise est toujours porteuse d’opportunités. Aussi malgré sa rigueur, la crise sanitaire actuelle doit nous amener à nous réinventer », affirme Hugues Mbadinga Madiya. Cependant, le défi sera de faire adopter ces modes de paiement par les entreprises et les commerces généralement habitués à la manipulation du cash.

S.A.

Près de 200 opérateurs économiques et personnels de l’administration forestière ont été formés au cours de ces derniers mois au système informatique de traçabilité du bois du ministère des Forêts baptisé « Stminef ». Selon des informations contenues dans le focus projet élaboré par le service de la communication du plan d’accélération de la transformation (PAT), 87 travailleurs ont été formés au dispositif de traçabilité et 97 agents de l’administration gabonaise ont été formés à l’utilisation des outils du système. Aussi, 20 sociétés sont actuellement engagées dans la phase test de traçabilité, apprend-on.

Il est question à travers ces formations, d’apporter des outils nécessaires aux apprenants pour une meilleure exploitation de ce système de traçabilité avant son lancement officiel d’ici janvier 2022, apprend-on.

Mis en place avec l’appui de l’ONG américaine Environmental Investigation Agency (EIA) et la fondation Code4Nature, ce dispositif est dans sa phase test depuis mars 2021. Cette phase a pour but d’après les autorités gabonaises de déterminer de son efficacité afin d’apporter des amendements nécessaires avant son lancement. Selon les services du premier ministère, « les tests se sont avérés satisfaisants, tant pour le traçage des grumes que ceux des colis ». Cependant, il a été décelé « des améliorations à apporter sur les modules de transport. Le ministère des Eaux et forêts qui dispose d’un outil de traçabilité aux bases solides et fiables, a ainsi pu identifier des fonctionnalités à développer ainsi que des passerelles à établir afin d’améliorer cet outil de contrôle et de suivi des activités forestières ».

Le système informatique de traçabilité du bois du ministère des Forêts « Stminef » permettra au final de booster la commercialisation des produits du bois gabonais sur les marchés internationaux. De ce fait, le Stminef devrait permettre une fois entrée en fonction selon le Focus, le « suivi et le contrôle optimal de toutes les étapes d’exploitation de la ressource, de la coupe du bois à son exportation en passant par le transport et la transformation ». Il va aussi permettre de maîtriser la production forestière nationale, réduire les pertes de ressources bois, freiner la corruption dans le secteur et la délinquance forestière, améliorer la contribution du secteur forestier dans le produit intérieur brut, optimiser la fiscalité forestière, et suivre les statistiques forestières.

Le secteur forestier gabonais représente 60 % du PIB (hors hydrocarbures). C’est l’un des piliers de l’économie du Gabon. Un pays d’Afrique centrale d’environ 2 millions d’habitants qui est recouvert à près de 80 % par la forêt. Ce secteur est le deuxième fournisseur d’emplois dans le pays avec 10 000 postes, derrière la fonction publique. Au cours des 10 prochaines années, le Gabon ambitionne de booster son économie forestière et créer 200 000 emplois.

S.G.

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Après plusieurs années de difficultés, le secteur gabonais des bâtiments et des travaux publics (BTP) a renoué avec une croissance positive au premier semestre 2021. Selon les données de la dernière note de conjoncture du ministère de l’Economie, cette embellie a été rendue possible grâce à la reprise de plusieurs chantiers dont l’exécution des travaux avait été ralentie, voire arrêtée, suite aux mesures prises pour endiguer la crise sanitaire.

Parmi ces chantiers, l’on peut citer entre autres, la reprise des travaux d’aménagement de la route nationale, des travaux de réhabilitation et d’aménagement des voiries du Grand Libreville, Franceville et Port-Gentil.

Corrélativement, la production vendue dans le secteur a enregistré de bonnes performances. « La production vendue s’est consolidée de 12,9% à 38,06 milliards de FCFA. Les effectifs et la masse salariale se sont repliés du fait de l’instauration des contrats chantiers et de la persistance de la crise sanitaire », lit-on dans la note de conjoncture. Au premier trimestre 2021, le secteur des BTP avait enregistré un chiffre de vente de 9 milliards de FCFA, en baisse de 52% par rapport à la même période en glissement annuel.

La production de ciment a également suivi la même tendance haussière au terme du premier semestre 2021. Elle a augmenté de 3,5% pour se situer à 225 750 tonnes contre 217 981 tonnes au cours de la même période en 2020, en raison de l’assouplissement de certaines mesures restrictives liées à la pandémie.

En difficulté depuis plusieurs années, le secteur des BTP avait connu un premier rebond en 2019 avant sa rechute en 2020. Pourtant, le Gabon mise sur ce secteur pour sa relance économique.

Dans le plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise, les autorités prévoient de redynamiser ce secteur à travers la promotion des investissements dans les matériaux de construction, la reprise en main de la production des matériaux de construction dans le but de faire baisser les intrants et maximiser la valeur ajoutée locale dans cette filière. Le secteur des BTP pèse 4% du produit intérieur brut gabonais en 2019.

S.G.

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Dans une interview accordée à la radio Urban FM le 12 octobre, le directeur général (DG) de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Patrick Ossi Okori, a fait l’état du paiement des pensions dues aux retraités au Gabon.

« A notre nomination le 23 mars 2021, nous avons trouvé 5 150 retraités qui attendent leur premier droit à pension depuis certains trois ans pour certains. Les plus anciens, cinq ans. Nous découvrons même qu’il y a un retraité qui attend sa pension depuis 1999. Le tout de ces nouveaux droits qui étaient impayés par tous mes prédécesseurs cumulent autour de 18 milliards de FCFA dont, 7 milliards pour la première pension qu’on doit verser à un assuré dès qu’il part à la retraite. Et le restant dû était essentiellement constitué des arriérés », a déclaré le DG.

Selon lui, cette situation s’explique par plusieurs raisons. « Mes prédécesseurs n’ont pas eu le courage d’aller payer ses nouveaux droits à cause de la situation financière. C’est-à-dire, s’ils ouvrent les vannes, la situation financière qui était déjà assez tendue va s’accentuer », a-t-il déclaré.

A l’en croire, le fonctionnement de la CNSS est structurellement déficitaire. Car la structure recouvre 22 milliards de FCFA par trimestre. 12 milliards sont affectés aux prestations familiales, les maladies, accidents de travail, le fonctionnement, etc. Les 10 milliards restants sont affectés aux pensions qui absorbent normalement 19 milliards de FCFA. Ce qui crée un gap de 9 milliards de FCFA qu’il faut combler.

Le DG conclut alors : « Une caisse comme la nôtre ne peut pas fonctionner à plein régime. Nous avons des dépenses de fonctionnement qui sont très élevées ; nous avons des dépenses techniques d’à peu près 28 milliards par trimestre. Tout ça continue une dépense globale de 31 milliards par trimestre. Nous avons besoin d’à peu 15 milliards par mois pour bien fonctionner ».

Dans le même temps, indique le responsable, 700 entreprises au Gabon ne cotisent pas pour à peu près 300 milliards de dettes. Raison pour laquelle, la CNSS a décidé de passer au recouvrement forcé des cotisations sociales non réglées au Gabon.

Dans ce sens, Patrick Ossi Okori, le directeur général de la CNSS a publié, le 27 septembre, la note suivante : « Dans le cadre du recouvrement des cotisations sociales, la Caisse nationale de sécurité sociale informe les employeurs qui lui sont redevables qu’elle déploiera l’ensemble de ses mécanismes de contraintes exécutoires à leur encontre du 29 septembre au 22 octobre 2021 ».

Sylvain Andzongo

Attendu à Libreville ce 12 octobre, « le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera, sera finalement au Gabon pour être reçu par le président Ali Bongo Ondimba ce mercredi 13 octobre 2021 », a twitté ce mardi Jessye Ella Ekogha. Le porte-parole de la présidence de la République du Gabon ne s’est cependant pas attardé sur les raisons de ce report. Mais, selon des sources au sein du sérail, les problèmes logistiques seraient à l’origine de ce report.

Les raisons de cette visite n’ont pas été dévoilées. Mais, l’un des points qui devraient meubler les échanges entre le président gabonais et son homologue centrafricain pourrait être le retrait il y a quelques semaines, des troupes gabonaises de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca). Ce, suite à des accusations d’agression sexuelle en RCA.

Selon la présidence de la République, le rapport préliminaire de l’enquête menée conjointement par le Gabon, l’Organisation des Nations Unies et les autorités centrafricaines disculpe le contingent gabonais. Les conclusions définitives de cette enquête restent attendues.

SG

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Le Gabon prépare l’opérationnalisation d’une plateforme unifiée de paiement du trésor public baptisée « Access Payement ». A cet effet, le Centre de formation et de documentation du Trésor a lancé, le 11 octobre à Libreville, la première session de formation de ses agents qui utiliseront cette application. « Access Payement est une plateforme unifiée de consultation en temps réel des opérations des postes comptables de la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor du Gabon. Elle permet d’effectuer le suivi via une application web des opérations Sygma [Système de gros montants automatisé] et Systac [Système de télécompensation en Afrique centrale] traitées par les serveurs de paiement et émises par les postes comptables du réseau en fonction du niveau d’habilitation accordée », explique-t-on.

Cette plateforme contrôle deux systèmes de paiements à la fois. Dans le détail, le Systac, piloté par la banque centrale depuis août 2020, permet au Trésor public d’approvisionner directement le Relevé d’identité bancaire (RIB) du bénéficiaire de la solde ou de la pension, à l’opposé du Sygma.

Avec ce dernier, le trésor public met des ressources à la disposition des banques qui se chargent alors de les redistribuer dans les comptes des salariés de l’État. Ce qui ne permet pas au Trésor, selon les experts, de contrôler les volumes décaissés par les bénéficiaires ou non. Pis, les montants non perçus par les salariés parfois fictifs ou décédés sont généralement gardés par les banques, parfois pendant plusieurs mois, sans être retournés au Trésor. Ce qui prive l'Etat de ressources financières. La plateforme « Access Payement » a donc l’ambition de fusionner ces deux systèmes de paiement pour éviter des déperditions de ressources au trésor public.

S.A.

Au cours d’une rencontre sur l’éducation boursière dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), organisée le 12 octobre à Douala, au Cameroun, par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) a annoncé l’entrée en bourse de la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré).

« Dans le cadre de la politique des États de la Cemac d’inscrire les entreprises nationales à la bourse de l’Afrique centrale, le Gabon a envoyé une liste de trois entreprises dont la SCG-Ré qui entrera en bourse dès 2022 », a déclaré Jean Claude Nbgwa. Le DG de la Bvmac n’a pas révélé l’identité des deux autres entreprises gabonaises qui feront leur entrée en bourse ni la période.

La SCG-Ré, filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), est une initiative de l’État gabonais et des sociétés d’Assurances du Gabon, dans le cadre d’un partenariat public-privé. On ignore pour l’instant la portion du capital qui sera cédée pour cette entrée en bourse annoncée. Selon l’article 8 de l’Acte additionnel du 19 février 2018, les États membres de la Cemac avaient jusqu’au 19 février 2020, pour « procéder à la cession partielle ou totale en bourse de leurs participations dans le capital d’entreprises publiques, parapubliques, ou issues de partenariat public-privé, notamment dans le cadre de programme de privatisation ».

L’annonce de l’entrée en bourse de la SCG-Ré intervient alors que, dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique et de développement quinquennal 2021-2025, la société ambitionne de se hisser dans le top 10 des leaders de la réassurance en Afrique. Aujourd’hui, elle revendique la place de premier réassureur de l’Afrique centrale.

Depuis le début de cette année 2021, cette SCG-Ré déploie ses équipes dans des pays d’Afrique centrale (Cameroun, Congo et République démocratique du Congo) pour rencontrer des compagnies d’assurances. Ce, dans le but de consolider ses parts de marchés, apprend-on dans une note de l’entreprise.

Après des débuts timides en 2012 avec un capital de 2 milliards de FCFA, le Conseil d’administration de cette compagnie de réassurance avait annoncé en 2018 qu’il porterait son capital à 5 milliards de FCFA en 2022.

Sylvain Andzongo

L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) vient de se doter d’un laboratoire d’analyses alimentaires. Cette structure est chargée d’évaluer la qualité sanitaire des aliments destinés à la consommation humaine et animale. Le ministre gabonais de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’alimentation, Biendi Maganga Moussavou a reçu officiellement les clés de ce pôle scientifique le 11 octobre 2021 dans la commune d’Akanda.

« Ce laboratoire permettra à l’Agasa de répondre aux attentes des acteurs de la filière agroalimentaire en matière de sécurité et de qualité des aliments destinés à la consommation humaine et animale, afin de faire face aux grands enjeux actuels du secteur agroalimentaire, notamment en matière d’alimentation et de nutrition », a déclaré Biendi Maganga Moussavou.

Selon le membre du gouvernement, désormais l’Agasa dispose d’un outil qui lui permettra de se déployer en tant qu’organe national responsable de la sécurité alimentaire des aliments, responsable de la santé alimentaire des gabonais, qui a été construit dans les normes. « Je ne doute pas qu’il recevra toutes les certifications nécessaires pour pouvoir s’inscrire tant qu’au niveau national et continental parmi les laboratoires de référence dont les analyses font autorité », a-t-il indiqué.

Entièrement équipé, ce laboratoire d’analyses comprend deux unités divisées en 4 sections : la section de microbiologie, la section de physico-chimie, la section d’analyse de résidus de pesticides et la section de dosage de métaux lourds. Les opérateurs économiques pourront faire analyser leurs produits dans ce laboratoire afin de garantir la sécurité et le respect de la réglementation.

Au Gabon, l’évaluation, la prévention et la gestion des risques nutritionnels et sanitaires constituent le cœur de l’action de l’Agasa. Le contrôle des produits d’origine animale et végétale implique des investigations analytiques, des essais et des recherches en laboratoire. Ainsi le Gabon dispose d’un pôle scientifique et de recherche de 5 laboratoires dédiés au secteur agricole.

La mise en place du laboratoire d’analyses alimentaires permet de matérialiser l'ambition du président gabonais, Ali Bongo Ondimba visant à doter le Gabon d’une agence chargée d’exécuter les politiques publiques en matière de sécurité sanitaire et phytosanitaire.

Construit en treize (13) mois, le laboratoire de l’Agasa permettra d’analyser les produits et denrées alimentaires locaux et importés afin de fournir des résultats fiables.        

Brice Gotoa

Le président Ali Bongo Ondimba va recevoir ce 12 octobre 2021 son homologue centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Pour l’instant, les raisons officielles de cette visite ne sont pas communiquées par la Présidence de la République.

Mais, cette visite intervient après le retrait des troupes gabonaises de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) de la RCA suite à des accusations d’agression sexuelle.

A ce jour, l’enquête diligentée sur cette affaire par le Gabon, conjointement avec l’ONU et les autorités centrafricaines n’a pas permis de déterminer la culpabilité des soldats gabonais, selon les autorités gabonaises. A en croire le ministre de la Défense, Michael Moussa, les cinq filles victimes de ces agressions sexuelles « n’existent pas », « les services détaillés de la Minusca n’ayant pu ni les localiser, ni les entendre ».

 L’enquête suit son cours et le Gabon a promis de sanctionner au cas où la culpabilité des casques bleus gabonais est avérée.

S.G.

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Selon la dernière note de conjoncture sectorielle publiée par le ministère en charge de l’Economie, au terme du premier semestre de l’année 2021, l’activité sucrière de la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf Gabon), filiale gabonaise de Somdiaa, a enregistré des résultats en baisse.

« En effet, le volume de sucre transformé a baissé de 24,8%. C’est au cours du second trimestre que la performance industrielle a fortement reculé par rapport aux trimestres précédents. De même, les importations ont fortement chuté (-84,8%) en raison de la constitution d’importants stocks, ils étaient de 17 985 tonnes en début d’année contre 11 424 tonnes en 2020 sur la même période. Parallèlement, le sucre transformé a reculé de 24,8% du fait de l’arrêt de l’usine pour des travaux », explique la note de conjoncture.

Au plan commercial, indique la même source, les ventes se sont contractées de 8,1% en raison des difficultés d’évacuation des produits aussi bien par la route que la voie ferrée, la déprime de la demande (brasseries, boulangeries, ménages).

Corrélativement, apprend-on, le chiffre d’affaires a suivi la même tendance baissière (-8,5%). Les effectifs et la masse salariale se sont appréciés (respectivement 48,7% et 13%) du fait du démarrage de la campagne de récolte.

Sucaf Gabon a lancé en juin dernier sa campagne sucrière pour l’année en cours. L’objectif affiché par l’entreprise, pour 2021, est une production de 70 000 tonnes de sucre.

Pour améliorer les performances du secteur sucrier au Gabon, l’État gabonais a attribué en 2020 à la Sucaf Gabon, 8751 hectares de terre dans la province du Haut-Ogooué. Cette surface supplémentaire devrait permettre de multiplier la production de la canne à sucre dans le pays pour satisfaire non seulement la demande locale, mais aussi accroître l’exportation des produits dérivés.

Brice Gotoa

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