Les opérateurs économiques de la filière bois ont présenté le 18 mai dernier à des membres du gouvernement, les difficultés qu’ils rencontrent actuellement au Gabon. Face au ministre délégué auprès du ministre des Eaux et Forêts, Charles Mve Ellah, et aux ministres de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty, du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya et du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, les entreprises forestières ont pointé les difficultés logistiques pour l’évacuation des grumes des sites forestiers, l’état des routes et les barrages croissants qui augmentent les coûts de transport ou encore le non remboursement des crédits de TVA.
Ces difficultés, et particulièrement celles de l’approvisionnement en grumes des usines installées dans la zone de Nkok, sont à l’origine du fléchissement des activités de ce secteur au cours de l’année 2020. Selon les données du ministère de l’Économie, à cause de cette situation et de la Covid, la production de bois débités a baissé de 2,1%, tandis que les unités de sciage ont connu une détérioration des performances industrielle et commerciale avec une production qui a régressé de 5,2%.
Pourtant, le Gabon fonde beaucoup d’espoir sur sa filière forêt-bois pour réussir la diversification de son économie et la mobilisation des recettes budgétaires dans un contexte de chute des recettes pétrolières.
Comme solution pour redynamiser le secteur, il a été convenu, au terme de la rencontre, de procéder au remboursement des crédits de TVA. Ce qui, d’après Frédéric Ober, directeur général de Precious Wood, va soulager la filière. Toute chose qui pourrait impacter positivement le secteur et permettre au Gabon d’espérer atteindre son objectif d’être d’ici 2023, le champion du monde du bois tropical transformé.
SG
Dans le cadre du renforcement de la coopération économique entre le Gabon et l’Arabie Saoudite, l’ambassadeur du royaume au Gabon, Abdulrahman Salam Al Adhas, a effectué une visite le 18 mai au guichet unique de l’investissement de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) pour mieux s’imprégner des mécanismes de facilitation aux investisseurs.
« L’Arabie Saoudite souhaite investir dans tous les domaines au Gabon. On n’a pas de domaine précis, avec le directeur général de l’ANPI, on va voir les domaines possibles pour l’investissement. Le Gabon est trop important pour notre pays, surtout que les liens existants entre le Royaume d’Arabie Saoudite et le Gabon sont des liens de fraternité et d’amitié solides depuis des années. Ces relations-là encouragent vraiment le Royaume d’Arabie Saoudite à investir au Gabon », a déclaré Abdulrahman Salam Al Adhas.
Pour le directeur général de l’ANPI Gabon, Ghislain Moandza Mboma, la clé va être un dialogue régulier et permanent entre Abdulrahman Salam Al Adhas et l’ANPI. « Nous allons poursuivre les échanges et nous allons entamer un programme qui va nous amener à organiser des visites aux hommes d’affaires saoudiens ici au Gabon pour aller sur le terrain et voir de manière concrète la faisabilité de ces différentes opportunités », a indiqué Ghislain Moandza Mboma.
L’Arabie Saoudite a annoncé en octobre 2020 qu’elle allait signer avec le Gabon des accords de promotion et de protection des investissements au Gabon afin de protéger les investisseurs saoudiens qui viendront dans le pays.
Ces tractations interviennent dans un contexte où les autorités gabonaises travaillent conformément à l’objectif de la bataille 9 du plan d’accélération de la transformation (PAT) visant à améliorer l’environnement des affaires afin d’accroitre les flux des investissements privés locaux et étrangers dans le pays.
Brice Gotoa
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Dans un communiqué de presse rendu public ce 19 mai 2021, la Mairie de Libreville apporte un démenti aux informations relayées par des médias gabonais depuis quelques jours. Elles font état d’un détournement de 337,9 millions de FCFA décaissé à la Mairie de Libreville au profit de l’entreprise Jeta Groupe pour le nettoyage des caniveaux.
« La Mairie de Libreville tient à rassurer l’opinion qu’elle ne se reconnait pas dans ces allégations légères et propos mensongers qui sont de nature à semer la confusion et le trouble », peut-on lire dans un communiqué signé par Til Mve Ondo, de la direction de la Communication de ladite commune urbaine. Elle exhorte par la même occasion « les acteurs du monde des médias au respect et à l’application du code de déontologie journalistique » et « réaffirme sa volonté de continuer à œuvrer pour le bien-être de la population et de travailler dans un esprit d’ouverture avec la presse nationale et internationale ».
Cette réaction de la mairie de Libreville intervient quelques jours après la publication d’un texte par le média en ligne Médias 241, accusant le maire Eugène Mba d’avoir détourné de l’argent destiné au règlement des travaux d’assainissement de Libreville. Cette information a par la suite été reprise par plusieurs médias locaux qui prétendent que le Maire de Libreville a signé des factures et des mandats de paiement pour le décaissement de 337,9 millions de FCFA, pour des travaux d’assainissement non effectués à Libreville. Pour le média en ligne, le maire Eugène Mba risquait de faire la prison pour cette affaire comme son prédécesseur Léandre Nzue, incarcéré, depuis septembre 2020, à la prison centrale de Libreville pour des soupçons de détournements, blanchiment des capitaux...
Membre du Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, le banquier Eugène Mba est à la tête de cette mairie depuis le 29 décembre 2020.
Sandrine Gaingne
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Assala Energy, filiale gabonaise de l’Américain The Carlyle Group, annonce de nouveaux investissements sur le site de Gamba situé dans la province de l’Ogooué-Maritime.
« Notre projet de compresseur de gaz électrique de 14 millions USD (7,52 milliards de FCFA) à Gamba est sur la bonne voie. Il soutiendra le développement futur sur le terrain, l’amélioration de la récupération du pétrole, l’amélioration de l’efficacité énergétique et des coûts et la réduction de notre empreinte carbone », apprend-on de la compagnie.
Elle indique ainsi son ambition de booster ses performances en diminuant son empreinte carbone (émissions de gaz à effet de serre) avec l’introduction d’un compresseur de gaz électrique moins polluant que les compresseurs mécaniques. Ce nouvel investissement d’Assala pourrait également permettre à la compagnie pétrolière d’opérer plus de 30% du pétrole et gaz qu’elle exporte déjà au Gabon.
Pour l’heure, la filiale de l’Américain The Carlyle Group est considérée officiellement comme le deuxième plus grand producteur de pétrole au Gabon après le Franco-Britannique Perenco. L’entreprise y exploite cinq permis (Rabi Kounga II, Toucan II, Bende M’Bassou Totou II, Koula/Damier et Gamba/Ivinga) et a des intérêts dans quatre autres permis qu’il exploite en sous-traitance : Atora, Avocette, Coucal, et Tsiengui.
S.A.
Depuis le 12 mai dernier et ce jusqu’au 23 mai prochain, des experts de la direction de l’aviation civile française (DGAC) évaluent les mesures de sûreté mises en œuvre à l’aéroport international Léon-MBA de Libreville (ADL), a-t-on appris à l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac).
Appelée « vols entrants », cette mission d’évaluation d’après l’aviation civile gabonaise a pour but « de permettre aux experts français de comprendre comment fonctionne la sûreté à l’ADL, et ainsi évaluer d’éventuelles vulnérabilités pour les liaisons à destination de la France ». C’est une mission conduite par quatre experts de l’ADAC et qui fait suite au programme mis en place par la France pour observer les mesures de sûreté existantes pour les vols vers le territoire Français, apprend-on.
En fait, d’après des informations du Sénat français, les missions « vols entrants » ont été mises en place depuis 2011 pour faire face à la menace des attentats dans les pays dits « sensibles ». Ce programme consistait à envoyer sur place dans les aéroports des équipes d’experts français chargés d’auditer les moyens mis en œuvre par le pays visité pour assurer la sûreté de l’aviation civile au départ de ses aéroports.
Cependant, certains Gabonais disent ne pas comprendre l’intérêt de cette évaluation à ce moment précis, ce d’autant plus que le Gabon n’est pas considéré comme un pays « sensible ». À l’ANAC, l’on soutient que cette mission va en plus de l’évaluation, permettre de nouer et de renforcer des liens de coopération entre la DGAC française et l’ANAC Gabon dans le cadre de l’amélioration continue des performances en matière d’aviation civile, et créer ainsi un véritable partage d’expériences.
L’aéroport international Léon Mba de Libreville, d’une capacité annuelle de 1,2 million de passagers et 40 000 tonnes de fret, a récemment été certifié une nouvelle fois, selon les normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Sandrine Gaingne
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« Poursuite de la mesure de gratuité eau et électricité : le démenti de la Seeg ». C’est le titre de la note diffusée le 18 mai par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg).
Le concessionnaire du secteur de l’eau et l’électricité au Gabon indique qu’il réagit ainsi à « un communiqué de presse non daté, frappé du logo Seeg et du ministère de l’Énergie et de ressources hydrauliques » en circulation sur les réseaux sociaux. Ledit communiqué intitulé « Covid-19 : mesures de gratuité eau et électricité » fait état de « la poursuite de la mesure exceptionnelle de gratuité des consommations eau et électricité mise en place lors de la période de confinement total en 2020 ». Selon la Seeg, « cette information est fausse et sans fondement ».
En effet, suite à l’apparition de la pandémie à coronavirus au Gabon en mars 2020 et confinement total du Grand Libreville, le gouvernement gabonais a décidé d’une première phase de l’opération de gratuité de l’eau potable et de l’électricité au profit de l’ensemble des abonnés de la Seeg de la catégorie des particuliers.
Le trésor public a alors débloqué 4 milliards de FCFA pour les consommations d’électricité et deux milliards de FCFA pour les consommations d’eau. Il s’agissait des clients sociaux (S1 et S2) et des clients ayant souscrit pour un abonnement de puissance 3 kW et 6 kW. En eau, la prise en charge des consommations des particuliers a été fixée à hauteur de 15 000 FCFA.
Cette prise en charge exceptionnelle décidée par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, se justifiait par un contexte marqué par l’arrêt systématique de plusieurs activités avec des conséquences négatives sur la capacité des ménages à régler leurs factures d’eau et d’électricité.
Mais avec la décision de la levée du confinement total du Grand Libreville, de l’état d’urgence sanitaire et la reprise progressive de plusieurs activités commerciales et administratives, le gouvernement a réajusté son soutien aux populations au mois de mai 2020. Il a été décidé d’une seconde phase de gratuité de l’eau et l’électricité, mais au profit uniquement des personnes économiquement faibles.
Il s’agit des personnes ayant une consommation d’eau ne dépassant pas 15 m3/mois et ayant une puissance maximale inférieure ou égale à 3 kW. Cela représentait en termes de nombre de bénéficiaires, 44 197 abonnés en eau et 115 951 en électricité (compteur classique et Edan) pour un montant de 2,9 milliards de FCFA. Depuis lors, cette mesure n’a pas été renouvelée en ce mois de mai 2021, à en croire la Seeg.
Sylvain Andzongo
Après l’Estuaire, l’Ogooué-Maritime et le Haut-Ogooué, le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndond, procède depuis le 17 mai au lancement de la campagne de vaccination dans les six provinces restantes du Gabon. Cette campagne de vaccination à l’intérieur du pays a débuté à Koula-Moutou dans la province de l’Ogooué-Lolo et Tchibanga dans la province de la Nyanga, apprend-on.
Elle s’est poursuivie le 18 mai à Mouila dans la province de la Ngounié. Lambaréné la province du Moyen-Ogooué devrait accueillir la caravane de vaccination le 20 mai. Le 21 mai, la campagne se fera dans la ville de Makokou, province de l’Ogooué-Ivindo et enfin le 22 mai à Oyem dans la province du Woleu-Ntem.
La première campagne de vaccination avait été lancée le 23 mars dernier à Libreville. À ce jour, selon le Comité national de vaccination contre la Covid-19 (Copivac), 10 670 personnes éligibles ont été vaccinées et 6 602 volontaires au total ont reçu leur 2e dose de vaccin.
« Nous demandons à la population de venir massivement se faire vacciner parce qu’aujourd’hui la vaccination c’est la seule solution pour pouvoir lutter efficacement contre la pandémie de la Covid-19 », a précisé Dr Guy Patric Obiang Ndong.
Brice Gotoa
Le 11 mai dernier, l’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace) dirigée par le Camerounais Célestin Tawamba, a tenu une session extraordinaire consacrée à l’examen de la situation créée par l’application de la règlementation de changes adoptée par la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) en décembre 2018, et particulièrement, les dispositions relatives à l’apurement des dossiers de domiciliations des importations des biens et services.
« Les membres de l’Unipace notent que la Guinée équatoriale a pu obtenir de la Beac [Banque des États de l’Afrique centrale], en date du 14 avril 2021, un sursis de six mois pour l’application de la mesure susmentionnée. Ils sollicitent, compte tenu de la similitude des problèmes et dans un souci d’équité, que le sursis soit étendu aux autres pays de la sous-région », écrit l’Unipace.
Il s’agit, patron d’Afrique centrale, de : la collecte des justificatifs demandés par les banques aux entreprises sur les opérations sensées être apurées ; l’obtention de pièces justificatives émanant de diverses administrations ; l’antériorité de certains dossiers de transferts déjà archivés ; l’absence de visibilité des entreprises sur les réels motifs de blocages de certains transferts, même après qu’elles ont fourni toutes les pièces justificatives aux banques.
Risque de pénurie
« Ces problèmes et dysfonctionnement créent d’importants blocages des transferts et un ralentissement de l’activité avec l’apparition déjà visible, de la pénurie, entre autres, des produits et denrées alimentaires dans certains marchés avec le risque de rupture de stock de matières premières et intrants, des fournitures et pièces de rechange des industries », déclare l’Unipace.
Ce regroupement patronal précise que pour de nombreuses entreprises, le seuil de rupture sera atteint à la fin du mois de mai 2021. Ceci expose la sous-région à un arrêt complet des activités économiques dans certains secteurs importants, dont l’industrie agroalimentaire. Ils relèvent au passage que les démarches effectuées auprès de leurs autorités nationales respectives et de la Beac n’ont donné aucun résultat tangible.
Il est à noter que l’article 6 du Règlement n° 02/Cemac/Umac/CM du 21 décembre 2018 portant règlementation des changes dans la Cemac prévoit la liberté des transferts, paiements et règlements des transactions courantes à destination de l’étranger, sous réserve de la justification de l’origine des fonds et de la représentation des documents exigés par la règlementation. Ceci sous le contrôle de la Banque centrale afin d’éviter la fuite des devises nécessaires dans les transactions des importations.
Ping-pong
Cette même circulaire prévoit des facilités aux opérateurs économiques en ce sens que « les documents d’apurement doivent être exigés à postériori, conformément à l’instruction n° 007/GR/2019 précisant les conditions et modalités de déclaration, domiciliation et de règlement des importations des biens et services ».
Mais, selon la Banque centrale, ce sont plutôt les banques qui alourdissent le processus de transferts de fonds avec « une documentation excessive et parfois sans lien avec l’objet du paiement (…) pour le règlement des opérations à destination de l’étranger ». Les banques, de leur côté se dédouanent en indiquant qu’elles appliquent la nouvelle règlementation des changes dans la Cemac.
Sylvain Andzongo
La mesure d’interdiction des visites aux détenues dans les prisons gabonaises est levée, apprend-on dans une note de service signée le 18 mai 2021 par le commandant en chef sécurité pénitentiaire, le général de division Jean Germain Effayong-Onong. Ces visites avaient été suspendues en mars 2020 pour des raisons de Coronavirus.
La reprise des visites dans les centres pénitenciers du Gabon a été prise, selon Jean Germain Effayong-Onong, en application des instructions du ministre de la Justice. Elles sont « déjà effectives à la prison centrale de Libreville. Elles se déroulent tous les mardis, jeudis et dimanches de 8h à 14h30 minutes, sur présentation d’une pièce d’identité et d’un test Covid obligatoire datant d’au moins 72h », renseigne la note de service.
Cette annonce intervient dans un contexte où le suivi épidémiologique de la pandémie de la covid-19 dans le pays montre une tendance baissière de la seconde vague qui se confirme au fil des jours. Les principaux indicateurs tels que le nombre de nouvelles contaminations, le nombre de malades en réanimation et celui de personnes décédées diminuent progressivement.
Le Gabon a enregistré le 17 mai, selon le comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil), 110 nouveaux cas positifs sur 5 208 tests réalisés, soit un taux de positivité de 2,1%, 39 personnes hospitalisées dont 16 en réanimation pour détresse respiratoire, 177 nouvelles guérisons et 2 nouveaux décès à Libreville. Pour la seule journée du 31 mars 2021, par exemple, le Gabon avait enregistré 410 nouveaux cas positifs sur 8 949 tests réalisés, pour un taux de positivité de 4,6%, 90 personnes hospitalisées dont 24 en réanimation pour détresse respiratoire, 298 guérisons et 04 nouveaux décès, selon le Copil.
La campagne de vaccination lancée sur l’ensemble du territoire national permettra de contenir le virus et d’avoir un retour progressif à la vie normale, selon le gouvernement.
Brice Gotoa
L’Agence de développement agricole du Gabon (ADAG) et l’Agri fund for Africa (AFA) se mettent ensemble pour la mise en œuvre d’un projet d’exploitation et de production des produits maraichers dans la zone agricole de Suba (Haut-Ogooué), a-t-on appris à l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon (ANPI).
Ce projet va se matérialiser par la production, à l’horizon 2023, de « plus de 4000 tonnes de fruits et légumes », tels que la tomate, l’oignon, dans la zone agricole de Suba, apprend-on à l’ANPI. Il est question de booster la production agricole dans cette localité du pays et de stimuler l’emploi.
Ce projet va en droite ligne du plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise, lancé en janvier dernier par le Premier ministre. À travers la mise en place de ce PAT, le Gabon ambitionne d’atteindre sa souveraineté alimentaire et réduire de moitié sa facture d’importations alimentaires, qui s’élève annuellement à 550 milliards FCFA.
Pour la mise en œuvre de ce projet agricole à Suba, l’ADAC, agence publique dédiée à la valorisation de l’agriculture, va apporter l’appui de l’État à l’investisseur qu’est l’AFA.
SG