Le président de la commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo, et le ministre gabonais des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, ont signé le 17 mai 2021 un accord pour l’établissement du siège de l’Institut sous-régional multisectoriel de technologie appliquée, de planification et d’évaluation des projets (Ista). Cette signature d’accord de siège entre le gouvernement gabonais et la Cemac vient conforter le statut juridique au Gabon de l’Ista, créé depuis 1980.
« Cet important instrument juridique international, fruit de plusieurs années de négociations, permettra à l’Ista de formaliser son installation en République gabonaise par l’octroi du privilège de l’unité diplomatique, en vue de lui permettre d’accomplir ses missions en toute quiétude dans notre pays », a déclaré Russel Mezemg Mba, directeur général adjoint des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères.
Au ministère des Affaires étrangères, l’on n’explique pas les raisons pour lesquelles la formalisation de l’installation de l’Ista au Gabon se fait 41 ans après sa création. Pour Pacôme Moubelet Boubeya, cette signature est la traduction de la volonté du gouvernement gabonais d’accélérer l’intégration régionale. « Le président de la République gabonaise a été la cheville ouvrière du processus de réforme de la CEEAC, il accorde un intérêt tout particulier à l’avenir de la Cemac », a-t-il affirmé.
L’Ista avait été créé avec pour objectifs de développer les compétences nationales en matière d’évaluation et de gestion des projets dans le but de réduire la dépendance des pays de la sous-région à des compétences et technologies étrangères. Selon le Pr Daniel Ona Ondo, les chefs d’État de la Cemac ont confié à l’Ista la mission de former des ressources humaines de qualité. « Ils avaient compris que le renforcement du capital humain constitue l’un des axes stratégiques importants de la mise en œuvre des programmes de développement », a-t-il indiqué.
Pour faciliter l’installation de l’Institut au Gabon, l’État gabonais a octroyé un terrain de 5 hectares dans la commune d’Akanda sur la route du Cap Estérias, où est dressé un campus. Plus de 200 cadres de la Cemac ont obtenu le diplôme de l’Ista depuis sa création.
Brice Gotoa
Moov Africa-Gabon Telecom informe qu’il a lancé le 17 mai, en partenariat avec le Groupement interbancaire monétaire de l’Afrique centrale (Gimac), le service « Gimac Pay » via le service mobile « Moovmoney ».
« À travers Gimacpay, explique l’opérateur des télécoms, les clients Moov Africa-Gabon Telecom détenteurs d’un compte Moov Money pourront désormais effectuer des transactions financières avec les acteurs financiers au Gabon et dans la zone Cemac (Cameroun, République centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ».
Ce partenariat, souligne l’opérateur, va aider au décloisonnement des transactions Mobile Money et l’interopérabilité entre tous les acteurs mobiles et bancaires des pays de la Cemac et ainsi favoriser une plus grande inclusion financière.
C’est depuis novembre 2020 que le partenariat entre Gabon Telecom et le Gimac (dont le capital de 3,5 milliards de FCFA est détenu à 99% par la Banque des États de l’Afrique centrale) est annoncé. L’objectif d’un tel partenariat est de permettre aux clients de banques et abonnés de la téléphonie mobile des pays de la Cemac, détenteur de compte mobile, d’assurer des transactions monétaires d’un opérateur à un autre sans se déplacer.
Le Gimac revendique 5 millions de transactions traitées « sans incident majeur », depuis le début de ses activités en 2015, pour un montant cumulé de 263 milliards de FCFA.
S.A.
Les choses se précisent au sujet de la mise aux enchères de 35 blocs pétroliers actuellement en promotion au Gabon. En effet, dans un communiqué diffusé le 17 mai dernier, Vincent de Paul Massassa, le ministre du Pétrole, écrit : « au regard de l’évolution des conditions sanitaires vers une reprise normale des activités, j’informe l’ensemble des sociétés pétrolières nationales et internationales que la nouvelle date de clôture de la soumission des offres est fixée au 30 juin 2021 ». Il invite les sociétés pétrolières intéressées par l’acquisition des blocs pétroliers identifiés à soumettre leurs offres suivant les modalités définies sur le site web dédié : www.gabon12thround.com.
C’est depuis novembre 2018 que l’État gabonais a lancé la campagne de mise aux enchères de 35 blocs pétroliers maritimes sous forme d’appel d’offres dont, 23 en offshore profond, 12 en offshore conventionnel. Seulement, après la survenue de la Covid-19 en 2020, le Gabon a reporté sine die, le 23 avril 2020, la date de clôture de la soumission des offres pour l’attribution de ces 35 blocs pétroliers.
24 sociétés ont déjà manifesté leur intérêt, dont 18 pour des blocs en offshore peu profond et 6 en offshore profond et ultra profond. La promotion desdits blocs pétroliers a commencé en Afrique du Sud avant de se poursuivre à Londres, aux États-Unis, au Brésil, en Inde, en Chine, en Russie, à Singapour et en Guinée équatoriale.
En dehors de ces pays, Vincent de Paul Massassa a reçu le 18 septembre 2020, à Libreville, le représentant-résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), Yonezaki Eiro. Au cours de ce tête-à-tête, le ministre Massassa a émis le vœu de voir les investisseurs de l’empire du soleil levant se manifester quant aux 35 blocs pétroliers mis aux enchères.
Sylvain Andzongo
La sélection d’un seul stade par la Confédération africaine de football (CAF) suscite depuis quelques jours des interrogations au sein de l’opinion publique gabonaise. Elle ne comprend pas pourquoi les autres stades qui avaient pourtant été réhabilités et construits pour les CAN 2012 et 2017 n’aient pas été retenus. Les Gabonais pointent du doigt le manque d’entretien de ces infrastructures sportives dont la construction a couté cher au contribuable.
En effet, un seul stade gabonais figure dans la liste des stades récemment homologués par la CAF pour abriter les compétitions internationales. Il s’agit du stade de Franceville qui sera le seul du pays à accueillir les matchs qualificatifs de la Coupe du monde 2022.
Ce stade avait été réhabilité il y a quelques années pour accueillir les Coupes d’Afrique des nations (CAN) 2012 et 2017 au même titre que celui d'Angondjé. En plus, les stades de Port-Gentil et d’Oyem avaient dû être construits pour coller au cahier des charges de la CAF.
Réaction du ministre des Sports
Face à ces plaintes et accusations des populations, le ministre des Sports a réagi sur son compte Facebook. « La réhabilitation et l'entretien des stades d'Angondjé, de Port-Gentil & d'Oyem se font », a indiqué Franck Nguema, sans plus de précisions. Et, à en croire certaines sources au ministère des Sports, ces chantiers, qui se trouvaient dans un état critique en 2019, auraient pu être déjà achevés n’eut été la situation sanitaire actuelle qui aurait freiné les travaux.
S’agissant du stade Omnisports Omar Bongo Ondimba qui est actuellement au centre d’un conflit qui oppose l’Etat gabonais à Eurofinsa, la structure qui était chargée de la réhabilitation de cette infrastructure, les choses bougent également. « Le règlement du lourd contentieux du chantier du stade Omnisports Omar Bongo Ondimba, dont la convention a été signée le 04 juin 2009, est en cours. Nous réussirons à le dénouer avec méthode, organisation et détermination », rassure le membre du gouvernement.
Ce litige avec le groupe espagnol de BTP a déclenché il y a quelques années. Ce, en raison du non-respect des engagements contractuels pris par l’Etat sur ce chantier. Au finish, le Gabon avait été condamné en 2019 par la Chambre de commerce internationale (CCI) à verser 3,7 milliards de FCFA de factures impayées. Et Eurofinsa qui, pour sa part, devait verser au Gabon plus de 3,8 milliards de FCFA reçus du Gabon comme avance de démarrage des travaux.
Les Gabonais espèrent aujourd’hui que toutes ces infrastructures sportives soient entretenus afin de répondre aux normes imposées par la CAF et d’accueillir toute sorte de compétitions internationales.
Sandrine Gaingne
Par voie de presse, le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Patrick Ossi Okori, a publié une liste d’une centaine d’entreprises actuellement défaillantes en matière de paiements de cotisations sociales au Gabon.
« La Caisse nationale de sécurité sociale invite les employeurs ayant procédé à la déclaration des cotisations du premier trimestre 2021 sans paiement, de bien vouloir régulariser leurs situations sous quinzaine dès parution du présent communiqué », écrit Patrick Ossi Okori.
Parmi ces entreprises, l’on a des géants comme le forestier français Rougier, Siat Gabon, le distributeur d’origine camerounaise Foberd, le Fonds gabonais d’investissements stratégiques, l’Agence nationale des bourses du Gabon, Aggreko Gabon Sarl, l’Agence nationale des infrastructures numériques fonds propres, l’Agence nationale de l’urbanisme des travaux topographiques et du cadastre, l’Autorité de régulation des transports ferroviaires, la Caisse des pensions et des prestations familiales...
Selon un audit commandé par la CNSS en 2019, près de 71 entreprises publiques, parapubliques, privées, des collectivités territoriales décentralisées ainsi que l’administration publique doivent près de 260 milliards de FCFA à l’organisme. Ces sommes représentent les arriérés et les retards de paiement des montants pourtant retenus dans les salaires des employés au titre des droits de pensions-retraite.

Sylvain Andzongo
Depuis quelque temps, le prix du transport par voie maritime entre Libreville et Port-Gentil a connu une hausse de 25%, soit de 28 000 FCFA à 35 000 FCFA en classe économique pour adultes. Une augmentation que les compagnies de navigation justifient par la hausse des taxes de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). Elles indiquent notamment que la redevance portuaire serait passée de 94 000 FCFA à 1,9 million de FCFA.
Des justifications rejetées par le directeur du Port-Môle. Dans une interview accordée au quotidien l’Union, Paul Angouna (photo) soutient que « cette augmentation (des prix du transport maritime NDLR) ne saurait être justifiée par de nouvelles taxes ». À en croire ce dernier, « les taxes auxquelles font référence ces compagnies de navigation sont contenues dans le barème des redevances qui lui n’a fait l’objet d’aucune modification depuis 2006 ». De plus, l’Oprag ne peut procéder à l’application de nouvelles taxes sans en référer à sa tutelle économique, soutient-il.
Gourmandise
Par ailleurs, les coûts de passage portuaire ne représentent que 1% des charges de ces compagnies maritimes, contrairement au carburant qui représente près de 70%, soutient le directeur. Et donc, le véritable problème des compagnies de navigation est ailleurs. Il se trouve dans les autres centres de coûts tels que le carburant, et surtout, selon Paul Angouna, dans la volonté « délibérée » de ces compagnies de transport maritime « à faire du chiffre avec les marges bénéficiaires incontrôlées ». Ce qui est préjudiciable au panier de la ménagère.
Décidée par les opérateurs des compagnies maritimes privées en avril dernier, l’augmentation des prix du transport maritime entre Port-Gentil et Libreville est effective depuis le 1er mai dernier.
SG
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Le projet de décret adopté en conseil des ministres en sa séance du 29 avril 2021 rompt avec certaines anciennes dispositions qui instituent le régime des bourses en République gabonaise.
« Actuellement, après le baccalauréat, quelle que soit la moyenne, quel que soit l’âge, vous bénéficiez de la bourse. Mais, dans le nouveau texte, il n’en sera plus ainsi. Vous pourrez bénéficier de la bourse si vous avez 10 de moyenne en classe, premier critère. Ensuite, le critère de l’âge va être appliqué en fonction des filières. Par exemple, si vous voulez suivre une formation dans l’enseignement général, il faudra avoir 10 de moyenne, et être âgé de 22 ans au maximum pour bénéficier de la bourse. Si vous voulez suivre une formation dans l’enseignement technique et professionnel, il faudra avoir au maximum 24 ans à l’obtention du Bac », a expliqué Patrick Mouguiama Daouda, ministre de l’Enseignement supérieur.
Des exceptions seront faites pour les personnes en situation de handicap. Quelle que soit leur moyenne, elles pourront bénéficier d’une bourse d’études dans un centre de formation professionnelle même à 27 ans, d’après le membre du gouvernement.
Les critères d’attribution des bourses d’études au Gabon, à en croire le ministre Patrick Mouguiama Daouda, ont été revus pour donner plus de chance à tous les Gabonais. Car, les anciens critères n’étaient pas équitables et ne faisaient pas trop de place à certaines personnes notamment les personnes handicapées et les sportifs, soutient le membre du gouvernement.
Ce projet de décret entrera en application dès la rentrée académique 2021-2022. Il prend en compte la volonté du gouvernement de promouvoir à la fois l’excellence et les formations porteuses d’emplois, apprend-on. Il a pour objet, selon le porte-parole du gouvernement, Madeleine Berre, « d’uniformiser le régime de bourses applicables aux élèves et étudiants scolarisés au Gabon et à l’étranger en précisant les différentes conditions adaptées en fonction du type d’enseignement de l’âge et des performances académiques de l’apprenant ».
À noter qu’il faut toujours être de nationalité gabonaise et d’étudier à plein temps pour bénéficier de la bourse d’études.
Brice Gotoa
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Les présidents Ali Bongo Ondimba du Gabon et Carlos Alvarado Quesada du Costa Rica ont, dans une tribune libre commune, appelé à la signature d’un nouvel accord mondial pour lutter contre le trafic des espèces sauvages. De manière précise, les deux pays demandent que la prévention et la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages soient intégrées dans le cadre du droit pénal international à travers l’élaboration d’un nouvel accord mondial, à savoir un nouvel accord sur la criminalité des espèces sauvages, prenant la forme d’un quatrième protocole à la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC) contre le trafic illicite de la faune et de la flore sauvages. Les trois protocoles existants portent sur la traite des personnes, le trafic illicite de migrants et la fabrication et le trafic illicite d’armes à feu.
« Nous demandons à toutes les nations de travailler avec nous pour faire en sorte que les avantages dont nous bénéficions grâce à la vie sauvage profitent aux communautés locales, aux investisseurs légitimes et aux budgets nationaux des pays sources, et non aux groupes criminels transnationaux… Il est temps de traiter les crimes contre la faune sauvage comme les crimes graves et hautement destructeurs qu’ils constituent », déclarent les présidents Ali Bongo Ondimba et Carlos Alvarado Quesada.
D’après les deux dirigeants, la criminalité liée aux espèces sauvages constitue une grave menace pour la santé humaine et animale et conduit d’innombrables espèces vers l’extinction, dégrade les écosystèmes et leur capacité à piéger le carbone. Au Gabon, par exemple, on a assisté à la diminution de 80% de la population d’éléphants de forêt du parc national de Minkebe en dix ans (entre 2004 et 2014), selon les données officielles. Ce qui constitue un revers considérable pour la préservation de cette espèce étant donné que, selon les mêmes sources, près de 50% des éléphants de forêt d’Afrique centrale résideraient au Gabon.
Par ailleurs, ce trafic a un impact économique et financier. Car, ce trafic « prive les gouvernements de revenus indispensables et exacerbe la corruption, l’insécurité et la pauvreté. La Banque mondiale estime la valeur du trafic d’espèces sauvages à un montant stupéfiant de 1 à 2 000 milliards de dollars par an. La perte soudaine et dramatique des revenus du tourisme animalier en 2020 a décimé les emplois et les moyens de subsistance, et a entraîné une diminution du financement des efforts de conservation, rendant la faune sauvage plus vulnérable au braconnage », indiquent les présidents Ali Bongo Ondimba et Carlos Alvarado Quesada. Et le quatrième protocole pourrait donc réduire les pertes de recettes enregistrées par les États à cause de ce phénomène.
Les deux dirigeants soutiennent que des efforts sont déjà faits par leurs pays respectifs pour lutter contre le phénomène. Cependant, ils restent insuffisants. Le Costa Rica et le Gabon se trouvent à 10 000 kilomètres l’un de l’autre, mais possèdent une biodiversité importante et se revendiquent leaders mondiaux dans la promotion de la conservation de la nature. Ils sont tous deux membres de la Coalition haute ambition pour la nature et les personnes, une coalition de plus de 60 pays interrégionaux qui défendent la protection de 30% des terres et de 30% des océans de la planète d’ici à 2030.
Sandrine Gaingne
En séance plénière le 14 mai dernier, les députés gabonais ont rejeté le projet de loi sur la réforme de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Ce projet de textes avait été adopté par le gouvernement en conseil des ministres le 19 février dernier et prévoyait la suppression de l’ANPN au profit de l’Agence nationale de préservation de la nature ainsi que le transfert du patrimoine et du personnel de la première à la deuxième.
Cette mutation avait été proposée par le ministre en charge des Forêts Lee White pour qui l’ANPN avait des manquements. Pour lui, cette réforme était une « véritable ambition » visant à étendre les missions de l’ANPN à la gestion rationnelle du capital naturel du Gabon, en plus de la gestion des parcs nationaux. Une justification qui n’a pas convaincu les parlementaires. Pour ces derniers, le décret qui a créé en 2017 l’Agence nationale de préservation de la nature est « illégal » et contraire aux dispositions de la constitution.
L’Agence nationale de préservation de la nature a en effet été créée en 2017 avec pour missions l’exécution de la politique du gouvernement en matière de connaissance, de protection, de gestion et de valorisation de la biodiversité nationale. L’ANPN a pour sa part été créée en 2002 dans le but de gérer le réseau des 13 parcs nationaux représentant 11,5% du territoire gabonais soit plus de 30 000 km2.
Ce non des députés à la mutation de l’ANPN en Agence nationale de préservation de la nature a été bien accueilli par la société civile gabonaise qui espère aujourd’hui qu’un audit soit réalisé sur la gestion de cette agence.
SG
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Annoncé en fuite, le ministre Lee White répond : « Suis en mission à Londres »
Actuellement à Londres pour une visite de travail, le ministre des Forêts, de la Mer et de l’Environnement, Lee White, a échangé le 13 mai avec le président de la COP 26, le Britannique Alok Sharm. À l’occasion, le ministre a assuré son hôte du soutien du Gabon pour la réussite de la conférence annuelle de l’Organisation des Nations unies sur les changements climatiques (26 COP), qui se tiendra du 1er au 12 novembre 2021 à Glasgow en Écosse.
« Le Gabon préside actuellement le Groupe de négociateurs africains en vue de la COP 26. Nous sommes (à ce titre NDLR) en contact étroit et constant avec Alok Sharma. Nous ferons tout notre possible pour l’aider, ainsi que le Royaume-Uni, à faire de la COP 26 le succès dont nous avons tous besoin », a twitté le membre du gouvernement. Le ministre Lee White n’a pas donné les détails sur ce qui sera fait par le Gabon pour aider le Royaume-Uni dans ce sens.
Gabon currently chairs the @AGNChairUNFCCC African Group of Negotiators at @UNFCCC. We are in close and constant contact with @AlokSharma_RDG. We will do all we can to help him and the UK make @COP26 the success we all need it to be. https://t.co/aDhrAWRG79
— Prof. Lee White CBE (@LeeWhiteCBE) May 13, 2021
Mais, comme il l’a mentionné plus haut, le Gabon est le président du groupe des négociateurs africain sur le climat depuis 2019. À ce titre, il aura un rôle important à jouer lors de la Cop 26. Son appui au Royaume-Uni se fera d’après certaines sources notamment par des actions en faveur de la lutte contre les changements climatiques. Comme action, le Gabon propose déjà de mettre la question de l’adaptation au changement climatique au centre de la COP 26.
« Les eaux de mer montent ce qui fait qu’il y a de plus en plus de sécheresse en Afrique, des orages de plus en fort, des inondations... Tous les pays de l’Afrique sont forcés de s’adapter au changement climatique et pour l’Afrique donc, cette question d’adaptation doit être au centre des négociations à Glasgow en Écosse. L’Afrique est faiblement émettrice de CO2 (autour de 4%). Or, c’est l’un des continents qui subit le plus durement les effets du changement climatique », a déclaré Lee White en janvier dernier.
Avec un territoire recouvert à 88 % par la forêt équatoriale, le Gabon est engagé depuis longtemps dans la lutte contre le changement climatique. Dans le cadre de cette lutte, le Gabon s’est engagé à l’occasion de la journée internationale des forêts célébrée le 20 mars dernier, à poursuivre son engagement de protéger ses forêts.
SG