Le Nouveau Gabon

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Le ministère du Budget et des Comptes publics a lancé une opération de recensement des véhicules de l’État dans l’Estuaire, apprend-on d’un communiqué du secrétaire général dudit ministère, Patrice Inguila, signé le 6 mai 2021.

« Il est porté à la connaissance de tous les agents publics qu’une opération de recensement et de mise en réforme de tous les véhicules immobilisés depuis plus d’un an dans les garages ou autres lieux sera effectuée, dans l’Estuaire », renseigne le communiqué.

De ce fait, Patrice Inguila invite les agents publics concernés par ce recensement, de bien vouloir se rapprocher de la direction générale du patrimoine de l’Etat (DGPE) aux fins de se faire enregistrer. « Toutefois, il importe de préciser que cette opération ne concerne que les véhicules des séries A à N ».

Selon le communiqué, cette opération est menée par la DGPE conformément aux dispositions du décret n° 000216/PR/MEF du 2 juillet 2020 portant création, attribution et organisation de la Direction générale du patrimoine de l’État. Elle devrait prendre fin le 20 mai 2021.

Cette opération est lancée quelques mois après la signature par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, d’une circulaire visant à renforcer, entre autres, la gestion et le contrôle des véhicules achetés par l’État du Gabon. Selon cette circulaire, la Direction générale du patrimoine de l’État recevra, chaque trimestre, un état des engagements et règlements des dépenses d’achat des véhicules pour le contrôle et le suivi du patrimoine de l’État. 

Brice Gotoa

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En visite de travail à Londres en Angleterre, le président de la République du Gabon a été reçu ce 11 mai par la Secrétaire générale de l’organisation internationale du Commonwealth. Au centre des discussions, l’admission du Gabon au Commonwealth.

À en croire le chef de l’État, l’échange avec Patricia Scotland QC a été « très chaleureux et concluant (…) en vue de l’adhésion du Gabon au Commonwealth ». Pour Ali Bongo, ce serait pour le Gabon un tournant historique. « Cette volonté commune pourrait se concrétiser dès le prochain Sommet du Commonwealth à Kigali [en juin 2021] ».

Cette rencontre avec le chef de l’État intervient quelques jours après qu’une délégation de l’Organisation internationale a achevé une évaluation de la candidature du Gabon. L’émissaire Luis Frarceschu s’est rendu dans le pays en avril dernier pour rencontrer les partis politiques, la société civile et le gouvernement afin de juger si la candidature gabonaise respecte les critères d’adhésion : promotion de l’État de droit, respect des droits humains et la démocratie, etc. Les résultats de l’évaluation de ces critères ne sont pas encore connus.

En effet, l’organisation fait la promotion d’une série de valeurs communes à ses membres dont légalité, la non-discrimination, la primauté du droit. Le Commonwealth promeut également la démocratie dans les 54 pays membres et la liberté individuelle, tout en poursuivant l’égalité et la lutte contre la pauvreté.

Depuis son accession au pouvoir en 2009, Ali Bongo a manifesté à plusieurs reprises sa volonté d’élargir les partenaires du pays. Jusqu’ici, la France est le partenaire privilégié du Gabon au plan économique, et la majorité des Gabonais parle le français. Pour changer la donne, le chef de l’État souhaite introduire l’anglais comme deuxième langue au Gabon, à l’image du bilinguisme au Rwanda, qui est membre de la Francophonie et du Commonwealth.

S.A.

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est actuellement à Londres en Angleterre pour une visite de travail. C’est sa toute première visite officielle hors du pays depuis son accident vasculaire cérébral (AVC). L’on se souvient en effet que le chef de l’État gabonais avait été victime le 24 octobre 2018 d’un AVC en Arabie Saoudite. Il avait par la suite passé plusieurs mois en convalescence à Rabat au Maroc, avant son retour au Gabon en 2019.

Dans le cadre de cette visite, le chef de l’État a échangé ce 11 mai 2021 dans la capitale britannique avec Patricia Scotland, la secrétaire générale du Commonwealth. En dehors de l’adhésion du Gabon au Commonwealth, les questions d’égalité hommes femmes, le développement du pays, et les questions environnementales… seront au centre de cette visite officielle.

Dans la délégation qui accompagne le président à Londres, l’on compte le coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, le porte-parole de la Présidence, Jessye Ella Ekogha et le ministre en charge des Forêts et des Eaux, Lee White.

SG

Ce 11 mai 2021 à la Cour d’appel de Libreville, le procès de Brice Laccruche Alihanga, ex-directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, a été renvoyé au 15 juin prochain. Ses avocats ont demandé ce report afin d’avoir du temps pour prendre connaissance du dossier d’accusation « d’obtention frauduleuse d’un document administratif » pour lequel il comparait actuellement et préparer sa défense, apprend-on.

« Il y a un minimum de délai qui est permis pour permettre aux gens de préparer leur défense... Nous demandons qu’un minimum de règles soit respecté. L’affaire a été renvoyée au 15 juin et j’aimerais savoir combien de temps on aura pour discuter avec notre client », explique Me Anges Kevin Nzigou. L’avocat de Brice Laccruche Alihanga dit n’avoir pas vu son client depuis plusieurs mois (entre décembre 2019 lors de son incarcération et avril 2021 à l’ouverture du procès).

Il poursuit : « notre client est devant la Cour d’appel pour répondre de l’obtention frauduleuse d’un document administratif. On ne nous dit pas dans la procédure du tribunal quels sont les moyens qu’il a utilisés pour avoir ce document-là. Le tribunal reconnait même dans sa décision que le document est valide. Mais, pour l’avoir, il a utilisé des moyens frauduleux. Ces moyens doivent être connus par l’accusé avant le procès. Il ne doit pas les découvrir », soutient Me Anges Kevin Nzigou qui remet en cause la procédure utilisée dans cette affaire ouverte officiellement depuis le 29 avril dernier.

Face à cette situation, les conseils de l’ancien directeur du cabinet du président de la République demandent que les personnes qui ont octroyé le document incriminé témoignent. Une sollicitation refusée par le tribunal. « Puisque le procureur a été incapable de nous donner ces informations avant, nous voulons que les personnes qui ont délivré ce document viennent nous dire dans quelles conditions il a été délivré. Et on nous dit que ce n’est pas possible. On ne peut pas estimer que nous sommes dans un procès équitable et nous interdire de connaitre les personnes qui ont délivré le document », déplore-t-il.

C’est depuis décembre 2019 que le Franco-Gabonais Brice Laccruche Alihanga est incarcéré à la maison d’arrêt de Libreville pour des soupçons de détournements de deniers publics, concussion et blanchiment de capitaux. Depuis le 29 avril dernier, il comparait pour « obtention d’un document administratif sur la base d’une déclaration frauduleuse ». La justice gabonaise veut en effet des explications sur la manière dont il a obtenu son certificat de nationalité gabonaise établi en 2004.

Sandrine Gaingne

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En marge de la livraison du deuxième lot de vaccins Sinopharm le 9 mai dernier, l’ambassadeur de Chine au Gabon, Hu Chang Chun, et le ministre gabonais de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, ont signé une convention de partenariat sanitaire pour une collaboration entre le Centre hospitalier régional (CHR) de Melen et un hôpital chinois. À travers cette convention, cet hôpital dont le nom n’a pas été mentionné va partager son expérience en matière de lutte contre l’épidémie de la Covid-19 avec le centre hospitalier de Melen.

En plus, « dans le cadre de ce jumelage, la République populaire de Chine a fait une donation de 200 respirateurs, des appareils à oxygène, mais aussi d’autres équipements médicaux à la République du Gabon à travers le Centre hospitalier régional de Melen », a déclaré Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Cette signature de convention entre l’État gabonais et la République populaire de Chine, apprend-on, va permettre à la Chine d’appuyer le CHR de Melen, notamment en renforçant les capacités techniques et en formant les personnels de santé afin d’améliorer de manière durable les prestations et la sécurité du service sanitaire.

Le Centre hospitalier régional de Melen est situé au sud de Libreville dans le 5e arrondissement et accueille tous les malades dans différentes pathologies.

Brice Gotoa

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Réunie en séance plénière extraordinaire le 10 mai 2021, la Haute autorité de la communication (HAC) a condamné la société de redistribution des chaînes câblées de télévision Satcon à payer une amende de 20 millions de FCFA pour violation de la loi gabonaise sur le droit d’auteur et les droits voisins.

Selon l’instance de régulation des médias au Gabon, il a été constaté que « l’entreprise Satcon s’obstine à diffuser de manière continuelle les compétitions de l’Uefa (Union des associations européennes de football NDLR), de la Liga espagnole, de la Première leage, [de la] Bundesliga, du championnat italien, en reprenant de manière frauduleuse le signal des chaînes internationales, telles que Supersport, Star times, RMC sport, Canal + et particulièrement celui de Bein sport de manière flagrante sans en détenir les droits de diffusion », explique la HAC. Une pratique que le régulateur qualifie de « piratage et de violation de droits d’auteurs ».

Mais, avant cette sanction pécuniaire, la société Satcon avait été interdite d’exercer au Gabon en avril dernier pour une durée de 3 mois. La nouvelle sanction à en croire la HAC annule cette interdiction. Car, le régulateur dit vouloir préserver les emplois au sein de cette structure qui est concurrente de Canal+ sur le marché de la redistribution des chaînes de télévision dans le pays.

SG

Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a échangé le 10 mai à Libreville, avec Dr Christian Ruck, facilitateur de la République fédérale d’Allemagne du Partenariat des Forêts du Bassin du Congo (PFBC), dont l’ambition est la protection et l’utilisation durable des écosystèmes forestiers du Bassin du Congo.

« Les deux parties se sont appesanties sur les mécanismes de conservation des forêts tropicales. Le facilitateur de la République fédérale d’Allemagne compte sur le soutien indéfectible du Gabon, qui a un positionnement dans la sous-région en matière de gestion de la biodiversité », apprend-on des services du Premier ministre.

Pour sa part, Dr Christian Ruck a déclaré au terme de l’audience : « nous sommes venus chercher le soutien politique, car le Gabon est un pays phare, il joue un rôle clé dans la conservation des forêts tropicales, dans le bassin du Congo ».

L’émissaire a salué les contributions et engagements du gouvernement gabonais dans ces efforts de lutte pour la préservation de la biodiversité. Dans ce sens, en septembre 2018, le président Ali Bongo Ondimba avait annoncé la certification des permis d’exploitation forestière, conformément aux nouvelles normes nationales d’ici 2022. Période au cours de laquelle s’achève la mission de la République fédérale d’Allemagne en tant que facilitateur dans le projet PFBC.

Le PFBC a vu le jour en 2002 lors du Sommet mondial sur le développement durable tenu à Johannesburg en réponse à la résolution 54/214 de l’Assemblée générale des Nations Unies qui a appelé la communauté internationale à appuyer les efforts de conservation et de gestion durable des forêts du Bassin du Congo.

Le PFBC regroupe 115 membres, dont 10 pays d’Afrique centrale et près d’une centaine de partenaires concernés par les écosystèmes des forêts du bassin du Congo. La coopération au sein de PFBC vise à soutenir cette vision commune des chefs d’État d’Afrique centrale, notamment en améliorant l’efficacité des mesures prises, y compris les appuis techniques et financiers, en faveur de la conservation de la biodiversité et de la gestion durable des écosystèmes forestiers, de la lutte contre le changement climatique et la réduction de la pauvreté dans les pays d’Afrique centrale.

S.A.

Faisant le point de l’évolution du chantier de construction de la Transgabonaise le 7 mai dernier au Premier ministre, Salim Bejaoui, directeur général de la Société autoroutière du Gabon (SAG), a laissé entendre que la livraison du premier tronçon de ce chantier pourrait être retardée de quelques mois.

Prévu au départ pour être livré en mars 2022, « ce premier tronçon de 81 kilomètres, entre le pk24 et le pk105 vers Nkok et au-delà de Kango-Nsilé, se terminera au mois de juillet 2022 », a affirmé Salim Bejaoui cité par le service de la communication du premier ministère. Soit quatre mois de retard qui pourrait impacter sur la date de livraison de la Transgabonaise (longue de 780 km) prévue pour 2023.

Au cours de cette audience, le directeur général de la SAG a néanmoins annoncé « le démarrage imminent des travaux au pk50 situés à quelques encablures de la ville de Ntoum sur l’axe Kango ». L’un des axes du premier tronçon actuellement en chantier. Ces travaux ont accusé du retard du fait de la pandémie de la Covid-19 qui, selon les autorités gabonaises, n’a pas permis le transport maritime du matériel dans les délais.

Lors d’une rencontre en mars dernier avec les parties prenantes à la construction de cette voie, le Premier ministre s’était voulu rassurant quant au respect des délais de réalisation de ce projet présentée comme l’un des plus grands chantiers du président Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué. Le chef du gouvernement promettait que « tout serait fait pour livrer cet ouvrage, qui changera la vie des Gabonais et des entreprises, dans les délais et dans le strict respect des normes de qualité et environnementales ».

Les travaux de la Transgabonaise ont officiellement démarré le 25 septembre 2020 avec la construction de ce premier tronçon de 81 km. Ces travaux sont réalisés par l’entreprise indienne Afcons.

SG

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A l’occasion des assises du football ouvertes ce 10 mai à Libreville, le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, s’est prononcé sur l’état actuel de cette discipline à l’arrêt depuis plus d’un an au Gabon.

« La situation du sport-roi s’est rapidement aggravée avec la pandémie de Covid-19 et son diktat. Interdiction de pratiquer, sauf pour les équipes nationales ; cela a suffi pour que les stades ferment. Le Premier ministre n’entend pas laisser la discipline qui a réuni tout le monde en 2012 et en 2017 lors des deux Coupes d’Afrique des nations que le Gabon a organisées», apprend-on de la Primature.

De ce fait, le chef du gouvernement a instruit le ministre des Sports de conduire avec « efficacité, pragmatisme et rigueur » la réforme du championnat national. Il s’agit d’un chantier qui s’inscrit ainsi dans le Programme de travail gouvernemental (PTG). Evoquant aussi le bienfondé du football féminin, qui s’est développé déjà sous d’autres cieux, le Premier ministre a émis le souhait que ce pan soit inclus dans la réforme.

En une phrase, Rose Christiane Ossouka Raponda a résumé la double question du financement et du déroulement d’un futur championnat national digne de ce nom. Elle a parlé de ce fait d’« un championnat à la gouvernance efficace et assis sur des financements garantis que nous souhaitons voir aller à son terme, chaque saison, afin de permettre aux athlètes de s’exprimer et de vivre dignement de leur métier. »

Les acteurs du football invités à ces assises ont jusqu’au 20 mai prochain pour apporter des propositions concrètes de relance au Premier ministre.

S.A.

Élu à la tête du Bureau national des huissiers de justice du Gabon (CNHJG) en février 2021, Me Florent Mounguengui (photo) a été reçu, il y a quelques jours, par le ministre de la Justice Erlyne Antonela Ndembet Damas avec qui il a abordé plusieurs questions sur la profession d’huissier au Gabon, dont l’ouverture attendue du concours devant donner accès à la profession d’huissier de justice.

Pour le membre du gouvernement, l’organisation de ce concours est conditionnée par l’aboutissement du projet de texte portant statut particulier des huissiers de justice actuellement en examen au secrétariat général du gouvernement. « Le ministre a indiqué à ses interlocuteurs l’importance de procéder d’abord à la révision du texte en examen au secrétariat général non sans procéder à l’identification de toutes les charges disponibles afin d’avoir une meilleure visibilité du corps. Ce n’est qu’à cette condition que le concours pourra s’ouvrir et que les postulants dont les dossiers ont été transmis à la direction générale des recherches pour les enquêtes de moralité seront contactés », indique-t-on au ministère de la Justice.

L’on apprend dans ce département ministériel qu’un nombre « important » de personnes y ont postulé. Et la démarche de la CNHJG consistait à avoir le retour de la hiérarchie sur l’organisation dudit concours afin de donner la bonne information aux principaux postulants.

La finalisation et l’adoption du statut de l’huissier de justice ainsi que l’engagement d’échanges francs avec les autorités de tutelle font partie des promesses de campagne de Me Florent Mounguengui lors de son élection à la tête du CNHJG en février dernier.

SG

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