Le Nouveau Gabon

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Brice Laccruche Alihanga, ex-directeur de cabinet du président Ali Bongo, sera entendu dès ce jeudi 29 avril 2021, devant le tribunal correctionnel de Libreville, a indiqué son conseil Me Anges Kevin Nzigou au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce 27 avril.

Le Franco-Gabonais avait été emprisonné à la maison d’arrêt de Libreville en décembre 2019. Il est soupçonné de détournements de deniers publics, concussion et blanchiment de capitaux. Mais pour son avocat qui dénonce une détention arbitraire, l’ancien bras droit du président Ali Bongo sera à la barre ce jeudi, pour des « chefs d’accusation qui n’ont rien à voir avec les faits pour lesquels il est actuellement en détention préventive ». L’on en saura un peu plus le 29 avril prochain.

Mais, en attendant le procès, l’ex-directeur de cabinet du président de la République risque une peine d’emprisonnement maximum de 20 ans pour les faits de détournements qui lui sont reprochés. « Le fait par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l’un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou titres en tenant lieu, ou tout autre objet qui lui a été remis en raison de ses fonctions ou de sa mission, est puni de la peine de vingt ans de réclusion criminelle au plus et de 100 000 000 de francs d’amende au plus. », indique l’article 141 du nouveau Code pénal gabonais.

SG

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Les membres de la commission de la santé, de l’éducation, et des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale, ont auditionné le 26 avril, le ministre de l’Emploi de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, Madeleine Berre, et sa ministre déléguée, Aubierge Sylvine Ngoma sur le projet de révision du Code de travail.

Défendant ce projet de loi, le ministre de l’Emploi a rappelé aux députés tous les avantages dudit code. « Ce projet de code constitue un véritable outil de compétitivité et de flexibilité, protégeant les droits des travailleurs et garantissant la croissance des emplois et surtout de l’employabilité des jeunes », a déclaré Madeleine Berre. Elle poursuit : « il s’agit d’un code progressiste qui renforce les principes des droits des travailleurs ; lutte contre les discriminations et supprime les inégalités hommes-femmes ; ouvre le marché du travail formel à de nouvelles catégories de travail : contrat saisonnier, contrat à temps partiel, le contrat d’intérim, le contrat intermittent qui sont des contrats beaucoup plus adaptés au marché du travail, qui protègent les travailleurs de la précarité avec la création du statut du travailleur journalier hebdomadaire ; la limitation à 2 ans maximum du contrat à durée déterminée au lieu de 4 ans ».

À ces avantages, le membre ajoute la codification de la rupture amiable, impliquant la volonté de l’employeur et celle de l’employé, la consécration du dialogue social, la codification du service minimum obligatoire en garantissant le respect de celui-ci, et visant à éviter les dommages irréversibles qui pourraient compromettre gravement les intérêts professionnels, etc.

La réforme du Code du travail gabonais a été adoptée par le gouvernement le 19 février dernier. Un texte de 411 articles adopté au terme d’une concertation avec les parties prenantes, en l’occurrence le ministère de l’Emploi et les représentants des syndicats du patronat et des travailleurs gabonais ainsi que le Bureau international du travail.

L’exposé du ministre Madeleine Berre a suscité des interrogations chez les députés. Les préoccupations exprimées ont tourné entre autres autour des licenciements abusifs. Le nouveau Code du travail prévoit en matière de résiliation des contrats de travail, la résiliation amiable impliquant la volonté de l’employeur et celle de l’employé, l’introduction de l’usage électronique dans la procédure de licenciement, l’adaptation des règles de préavis aux modalités particulières, notamment les cas d’impossibilité d’exécution du préavis par l’effet de la maladie ou de la garde à vue… Désormais, le texte est à l’examen des députés.

Brice Gotoa

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Suite à une série d’explosion des bouteilles de gaz domestiques estampillées Pétro Gabon, la direction générale de cette société a décidé de répondre à ceux qui l’accusent d’être à l’origine de ces incidents. «Depuis sa création il y a 20 ans, Petro Gabon, leader de la distribution du gaz butane au Gabon, n’a jamais enregistré d’accident lié à la qualité de ses bouteilles », indique l’entreprise dans un communiqué rendu public ce 27 avril 2021.

Dans son communiqué, la direction générale de Pétro Gabon rejoint les conclusions de l’enquête menée par la Société gabonaise d’entreposage de produits pétroliers (SGEPP) à la suite de ces explosions qui ont fait deux victimes. « Les conclusions desdites enquêtes indiquent qu’aucune bouteille de gaz de Pétro Gabon n’a explosé. La qualité des bouteilles n’est pas la cause des deux incidents tragiques dont ont été victimes deux de nos compatriotes », soutient l’entreprise.

En conséquence, la société « se réserve le droit de porter plainte contre quiconque est à l’origine ou relaie l’actuelle campagne calomnieuse dont elle est victime », prévient la direction générale de la Société.

Cet incident est enregistré dans un contexte où le Gabon envisage de réduire de 25% ses importations de gaz butane d’ici 2022 et de développer l’industrie locale. Car, le Gabon détient d’importantes potentialités gazières avec des réserves prouvées de gaz estimées à plus de 100 milliards de m3, selon les données du ministère du Pétrole. Des ressources qui demeurent sous-exploitées.

Créée au début des années 2000, la société Pétro Gabon s’impose aujourd’hui comme le leader dans la distribution du gaz domestique dans le pays.

SG

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Élu le 4 décembre 2020 comme secrétaire général de la Confédération interafricaine des marchés d’assurance (Cima), le Camerounais Blaise Abel Ezo’o Engolo a officiellement pris fonction ce 27 avril 2021. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions par le ministre gabonais de l’Économie, Nicole Jeanine Lydie Roboty Mbou, et le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, représentant le président du Conseil des ministres des assurances de la Cima.

Dans ses nouvelles fonctions, Blaise Abel Ezo’o Engolo devra relever plusieurs défis. « Il aura pour mission de poursuivre avec engagement et abnégation la réalisation des objectifs assignés au secrétariat général par le traité de la Cima », explique le ministère gabonais de l’Économie.

Concrètement le Camerounais devra veiller à l’aboutissement de la réforme portant sur l’augmentation du capital social minimum des compagnies d’assurance décidée par la Cima en 2016. La Cima avait en effet donné aux sociétés d’assurances mutuelles un délai de trois ans pour porter leur capital social de 800 millions de FCFA à 3 milliards de FCFA et cinq ans aux sociétés anonymes d’assurances pour remonter leur capital social de 1 à 5 milliards de FCFA. Le calendrier des augmentations prévoyait une hausse de 1 à 3 milliards de FCFA au plus tard au 31 mai 2019 et une hausse à 2 milliards de FCFA pour les sociétés de mutuelle. Il leur était aussi demandé d’avoir des fonds propres complémentaires supérieurs ou égaux à 80% du capital social. Cependant, à cette date, plusieurs compagnies n’ont toujours pas atteint cet objectif qui visait principalement à renforcer la solidité financière des compagnies d’assurances, à réduire leur probabilité de ruine et à opérer une consolidation du secteur des assurances, apprend-on à la Cima.

Blaise Abel Ezo’o Engolo devra en plus travailler à trouver une solution au contentieux concernant les capitaux sans maitres. Il devra aussi œuvrer pour une meilleure transparence dans le secteur des assurances. Ces entreprises gèrent l’épargne publique, mais ne publient pas leur compte.

Le nouveau SG devra mettre à profit son expérience dans le secteur des assurances pour relever tous ces défis et bien plus encore. Avant sa nomination à la tête du secrétariat général de la Cima, Blaise Abel Ezo’o Engolo occupait le poste de directeur des assurances au sein du ministère des Finances camerounais. À la Cima, il remplace son compatriote Issofa Ncharé élu en octobre 2015 pour un mandat de cinq ans.

Sandrine Gaingne

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La Chine est le partenaire commercial avec lequel le Gabon gagne le plus, apprend-on des données publiées par l’International Trade Center, une structure qui compile des statistiques du commerce dans le monde.

Sur la base des données miroirs (fournies par les partenaires) sur le commerce extérieur, le Gabon a réalisé un excédent (gain) commercial cumulé de 16,3 milliards $ entre 2009 et 2020. Cela représente près de 30% de l’excédent commercial du pays sur la période. Au taux actuel du dollar, cela représente une valeur de 9184,5 milliards FCFA.

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La Chine a augmenté ses achats de produits en provenance du Gabon à un rythme annuel estimé à 44%, devenant ainsi en 2019, l’acheteur de 63% des produits vendus par ce pays sur le marché mondial. 74,8% des produits vendus au cours de cette année de référence sont constitués d’hydrocarbures. Viennent ensuite le bois et les autres produits.

Les États-Unis constituent le deuxième partenaire le plus rentable pour le Gabon entre 2009 et 2020, avec un excédent d’environ 11 milliards $. On retrouve aussi dans le top 10 des pays comme le Japon, l’Australie, l’Inde, l’Espagne, la Corée du Sud, la Malaisie, l’Italie et une surprenante troisième place pour Trinité-et-Tobago, avec un excédent commercial de 9 milliards $ sur la période. La France, partenaire historique du pays, ne figure pas dans ce classement.

Idriss Linge

Le ministre gabonais de la Santé publique, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a annoncé, le 26 avril 2021 que le pic de la deuxième vague de la pandémie de la Covid-19 est passé. C’était au cours de sa traditionnelle conférence de presse sur la situation épidémiologique du Coronavirus au Gabon.

« Depuis quelques jours, nous observons une baisse de l’évolution de la pandémie avec une diminution progressive d’environ 30% de nouvelles contaminations, de malades hospitalisés et de décès. Le pic de la seconde vague est passé. Mais pour l’instant, par principe de précaution, nous restons très attentifs à l’évolution de la situation épidémiologique », a déclaré Guy Patrick Obiang Ndong.

Depuis janvier 2021, le Gabon traverse une seconde vague de la pandémie de la Covid-19 caractérisée par un taux de contagiosité très élevé, de nombreuses hospitalisations et un nombre important de décès. En un trimestre, le nombre de décès a dépassé le total de décès notifié entre mars et décembre 2020. Cette seconde vague est également marquée par la présence de nouveaux variants dont le plus prépondérant est le variant britannique, réputé être très dangereux.

Selon le ministre de la Santé, le respect des mesures barrières et la vaccination constituent la stratégie la plus efficace pour garantir un avenir sécurisé contre la Covid-19. « Nous nous déployons pour rendre accessible la vaccination tout en mettant un accent particulier sur lapharmacovigilance conformément au plan national de vaccination », a expliqué Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Ces dernières 48 heures, sur 5 517 tests réalisés, le Gabon a enregistré 135 nouveaux cas positifs soit un taux de positivité de 2,4%, 69 personnes hospitalisées dont 19 en réanimation pour détresse respiratoire, 99 nouvelles guérisons et aucun décès. La vaccination se poursuit sur le territoire national.

Brice Gotoa

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L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) informe qu’elle lance, dès le 29 avril, les contrôles, sur le terrain, des certificats de conformité aux normes auprès des importateurs et prestataires locaux.

« Les contrôles des certificats de conformité aux normes s’orienteront sur trois pans de segments de produits suivants : machines et appareils, matériel électrique, électronique et leurs parties ; génie civil, produits des industries chimiques et bâtiment ; santé et instruments et appareils médico-chirurgicaux, hygiène corporelle, cosmétiques et jouets », indique l’Aganor.

Les objectifs visés par ces contrôles, selon l’Agence, sont : la protection de la santé et la sécurité des consommateurs contre tout produit dangereux, non conforme aux exigences des normes ; la protection de l’environnement contre les produits dangereux ; la protection de l’industrie nationale contre la concurrence déloyale et la contrefaçon ; la traçabilité des produits ; la promotion de la culture de la qualité.

Le déploiement annoncé de l’Aganor sur le terrain n’est pas du goût des opérateurs économiques. D’après la Confédération patronale gabonaise (CPG), la mise en œuvre de cette opération en l’état actuel ne sera pas favorable aux entreprises. Ce d’autant plus qu’il va entrainer des coûts supplémentaires chez les importateurs et les exportateurs et par conséquent sur le consommateur final.

« Il n’y a pas de refus à ce que l’Aganor remplisse ses missions. Mais, l’on constate tout de même que l’Aganor n’a pas la technicité nécessaire pour le contrôle de certains produits et ne dispose pas de laboratoires non plus », s’offusque un opérateur économique membre de la Confédération.

Pour plusieurs produits, l’Aganor affirme avoir mandaté des sociétés internationales afin de procéder aux inspections, évaluations et contrôles pour la délivrance des certificats de conformité.

Sylvain Andzongo

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Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a inauguré ce 26 avril 2021 le siège de la Chambre provinciale des comptes de Port-Gentil. Cette chambre qui est un démembrement de la Cour des comptes, basée à Libreville aura les mêmes prérogatives, les mêmes compétences que celle-ci. Étant donné qu’elle est régie par la loi organique de la Cour des comptes, apprend-on.

« Outils essentiels en matière de justice de proximité et d’aménagement du territoire, les chambres provinciales des comptes contribuent à la bonne gestion des deniers publics au Gabon. Elles jouent donc un rôle majeur », a affirmé le Premier ministre.

Le rôle majeur de cette chambre provinciale d’après le maire de Port-Gentil, Gabriel Tchango, sera donc « de lutter et d’éradiquer la délinquance économique et financière ». Elle permettra, en plus, « aux juges financiers d’être plus proches des collectivités locales ».

Un rôle qui pourrait s’avérer nécessaire dans un contexte où le Gabon est engagé dans la lutte contre la corruption. En présentant ses activités prospectives le 31 janvier dernier, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Francis Nkea Ndzigue, avait indiqué que l’exercice 2021 serait marqué par la sensibilisation, le contrôle et la sanction disciplinaire des agents publics corrompus.

Toujours dans l’optique de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, une task force présidentielle pour le règlement de la dette intérieure a été mise en place en juin 2020. Elle a permis, en quelques mois, d’annuler environ 623 milliards de FCFA de la dette intérieure, jugée fictive, sur un montant de 1030 milliards de FCFA audités, selon les données de la présidence de la République.

La Chambre provinciale est érigée au quartier Ntchengué dans le quatrième arrondissement de la commune de Port-Gentil, sur une superficie de 10 000 m², et comprend 21 bureaux, et 10 villas d’astreintes entre autres. Construite dans le cadre de la mise en œuvre du programme issu des recommandations des états généraux de la justice de 2003, elle vient s’ajouter aux chambres provinciales de Franceville, Mouila, Ntoum, Tchibanga, Koulamoutou et d’Oyem. La construction des sièges de Lambaréné et de Makokou constituera les prochaines étapes de ce programme, selon le Premier ministère.

SG

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« Aucune université de la Cemac ne figure dans le top 1000 des meilleurs classements internationaux des universités mondiales ». Dixit le Gabonais Daniel Ona Ondo. Le président de la Commission de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) s’exprimait au cours d’une session extraordinaire de la Conférence des recteurs et des responsables d’institutions de recherche d’Afrique centrale (Cruror/AC), tenue par visioconférence du 19 au 20 avril.

Selon le président de la Commission, cette situation est la conséquence du fait que les universités et les centres de recherche de la sous-région sont confrontés à des problèmes structurels et de moyens. Ce qui a des conséquences sur l’image et la pertinence des systèmes d’enseignement supérieur dans un contexte de compétition mondiale du marché du savoir.

« On n’aura pas d’excuse vis-à-vis des générations futures, si on ne se bat pas pour améliorer les standards de nos universités et de faire que notre recherche scientifique impacte véritablement le développement de nos pays », a préconisé M. Ona Ondo. Selon lui, même si l’on peut discuter de la pertinence des critères utilisés par rapport aux réalités locales, le fait est que les universités de la sous-région tiennent difficilement la comparaison.

Pour changer la donne, la Cruror a proposé de mettre à jour quatre dossiers relatifs au système de crédits propre au système sous-régional de LMD (Licence, master doctorat), le label Cemac d’accréditions et de certification des établissements et des formations, et la cellule assurance-qualité au sein de l’espace Cemac.

S.A.

Des 534 réfugiés et demandeurs d’asiles que comptait le Gabon à fin mars 2021, plus de la moitié sont de nationalité tchadienne (271 personnes) selon les données du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).

Il est suivi par la République démocratique du Congo (96), le Congo (67), la République centrafricaine (35). On a également des pays comme le Cameroun et la Guinée équatoriale dans la sous-région qui sont faiblement représentés avec seulement 7 et 3 réfugiés respectivement.

Ces réfugiés et demandeurs d’asile sont beaucoup plus répertoriés dans la région de l’Estuaire qui en compte 412 au total (dont 367 réfugiés et 45 demandeurs d’asile) contre 67 dans le Haut Ogooué, 15 respectivement dans l’Ogooué Ivindi et Ogooué Lolo, 12 dans l’Ogooué maritime, 7 dans la Ngounié et 4 dans le Woleu Ntem. Ce sont pour la plupart des hommes et femmes âgés de 18 à 59 ans, dont 118 enfants en âge scolaire.

Arrivés au Gabon à la suite des conflits et insécurités dans leurs pays, ces réfugiés et demandeurs d’asile, selon le HCR, sont réinstallés et contribuent à la vie économique et sociale du pays.

SG

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