Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le projet d’investissement dans le secteur éducatif (PISE) vient de lancer 5 nouveaux chantiers  de construction d’établissements scolaires dans le Grand Libreville, sur les sites du Cap Estérias, Angondjé, Alibanding, Ondongo et Avorbam, apprend-on d’un communiqué de l’ambassade de France au Gabon.

« Les fondations sont terminées et les élévations ont déjà commencé, portant à 20% le taux de réalisation des travaux. Les marchés ont été confiés, à l’issue d’appels d’offres, à 3 entreprises de construction, dont 2 gabonaises : BBC et Atricom », précise le communiqué.

Les 5 nouveaux établissements vont abriter 89 nouvelles salles de classe, 47 salles de classes réhabilitées et des plateaux sportifs. Ces nouvelles salles de classe permettent de soutenir le gouvernement dans son souci de réduire les effectifs pléthoriques.  L’objectif du gouvernement est d’avoir aujourd’hui plus de 70% des établissements du public ayant des effectifs ne dépassant pas 60 élèves par classe.

Avant ces chantiers, cinq autres avaient déjà été lancés en février 2020, sur les sites de  Mindoubé, Akournam 2, Alenakiri, Igoumie-Carrière et PK13-Bizango, et sont en cours de finalisation. Les travaux permettront de mettre à la disposition des élèves gabonais 87 nouvelles salles de classe et 64 salles de classe réhabilitées. Il reste, dans les semaines à venir, à achever les aménagements extérieurs qui incluent des plateaux sportifs multiplex, des espaces verts et des parkings.

Tous ces travaux s’inscrivent dans le cadre de la première phase du Projet d’investissement dans le secteur éducatif (PISE) financé par l’Agence française de Développement et mis en œuvre par le ministère gabonais de l’Education nationale.

Au total, en phase 1 du PISE, 15 établissements vont voir le jour d’ici 2022, avec 230 nouvelles salles de classe et 180 salles de classe réhabilitées. Ces classes pourront accueillir plus de 10 000 élèves. Le PISE répond à un double objectif : créer de nouvelles capacités d’accueil dans les établissements scolaires du Gabon, afin de réduire le nombre d’élèves par classe et contribuer à une amélioration significative des conditions d’enseignement.

Brice Gotoa

Lire aussi:

https://www.lenouveaugabon.com/fr/education-formation/0303-16545-une-salle-de-classe-construite-sur-un-arbre-pour-renforcer-le-tourisme-et-preserver-la-foret-gabonaise

https://www.lenouveaugabon.com/fr/education-formation/0501-16306-quinze-nouveaux-etablissements-scolaires-seront-livres-entre-2021-et-2022-grace-a-un-financement-de-l-afd

Nommé le 8 mars dernier, le tout nouveau juge constitutionnel, Emmanuel Nze Bekale a prêté serment, le 18 mars 2021, devant le président de la République, Ali Bongo Ondimba, garant des institutions de la République. C’était  à l’occasion de la rentrée solennelle de la Cour constitutionnelle pour l’année 2021.

45074 cour constitutionnelle emmanuel nze bekal prte serment sag

 

« Le collège prévu à l’article 90 de la Constitution prend acte de votre serment, vous adresse ses chaleureuses félicitations, vous renvoie à l’exercice de votre fonction », a déclaré Ali Bongo Ondimba.

Emmanuel Nze Bekale avait été nommé juge constitutionnel en remplacement d’Hervé Moutsinga, décédé au début du mois de février dernier. Le nouveau juge constitutionnel, membre du parti au pouvoir (Parti démocratique gabonais), est une personnalité qui a occupé des hautes fonctions administratives et politiques. Il est né en février 1946 à Libreville.

Au début des travaux du 5ème collège des membres de la Cour constitutionnelle, il a été rappelé au promu, son devoir d’impartialité et de loyauté pour se conformer à la loi organique et au règlement de procédure. « Cher collègue Emmanuel Nze Bekale, en te souhaitant une totale intégration au 5ème collège des membres de la Cour constitutionnelle, nous pouvons t’assurer de notre entière disponibilité à t’accompagner dans tes premiers pas. Saches cependant cher collègue qu’au sein de la Cour Constitutionnelle, tu n’appartiens qu’à la République », a indiqué Marie Madeleine Mbourantsuo, président de la Cour Constitutionnelle.

A noter que selon la loi, « les juges constitutionnels doivent s’abstenir de tout ce qui pourrait compromettre l’indépendance et la dignité de leur fonction, d’occuper au sein des partis politiques tout poste de responsabilité ou de direction. Ils sont tenus à l’obligation de réserve ».

Brice Gotoa

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gouvernance/2104-11782-marie-madeleine-mborantsuo-releve-les-insuffisances-du-cadre-electoral-au-gabon

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gouvernance/0105-13457-gabon-la-cour-constitutionnelle-exige-la-demission-du-gouvernement-incapable-d-organiser-les-elections-legislatives-dans-les-delais

Plusieurs investisseurs luxembourgeois sont arrivés au Gabon à la recherche d’opportunités d’affaires. Composée de trois entreprises spécialisées dans la construction des infrastructures, dans l’environnement ou l’urbanisme, cette délégation été reçue le 17 mars dernier par le directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI), Ghislain Moandza Mboma, a-t-on appris à l’Agence.

« À l’issue de cette rencontre, l’ANPI-Gabon s’est engagée à l’encadrement du dialogue entre ces investisseurs et les administrations idoines pour identifier des opportunités de participation à la mise en œuvre des projets inscrits dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) », affirme-t-on à l’ANPI.

Le PAT qui est triennal vise à hâter la transition vers l’après-pétrole. Notamment, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance, et en permettant ainsi au pays, de réussir le challenge de la diversification de son économie.

Diversifier l’économie gabonaise passera, selon les autorités, par l’amélioration de la productivité et la diversification des débouchés de la filière bois, le développement des filières agro-industrielles exportatrices, le renforcement de la souveraineté alimentaire, le relèvement du secteur des BTP, entre autres.

Autant de secteurs dans lesquels les hommes d’affaires luxembourgeois pourraient investir. A noter que dans la délégation luxembourgeoise, l’on compte, le groupe John Cockerill, qui est spécialisé dans l'ingénierie et la maintenance. Il a contribué à la réalisation d’un projet de distribution d’eau et à la construction d’un échangeur en Côte d’Ivoire. Aussi dans la délégation,  SC Afrique, entreprise spécialisée dans la direction des travaux, les études de structures (ouvrages d’art), les ressources en eau potable, l’environnement, l’urbanisme et la topographie ; et Augias Environnement spécialisée dans l’environnement et le traitement de déchet en proposant des solutions greentech.

SG

Lire aussi:

https://www.lenouveaugabon.com/fr/btp-infrastructures/1003-16581-le-gabon-et-la-russie-veulent-renforcer-leur-cooperation-dans-le-domaine-de-l-infrastructure#7-jours

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gestion-publique/2601-16364-le-gabon-cree-une-structure-pour-veiller-a-la-transformation-de-son-economie

Les cinéastes de l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS) se lancent dans la réalisation des films documentaires pour intensifier la sensibilisation de la population contre la Covid-19.

« On a initié une série télévisée de 5 ou 6 épisodes pour commencer et une mini-série documentaire également. Je suis actuellement  en train de tourner le premier épisode de cette série fiction », a déclaré Fernand Lepoko, réalisateur-scénariste de l’IGIS.

Selon le metteur en scène, Marcel Sandja, cet ensemble de film a pour objectif d’amplifier l’information sur le problème de la menace du Covid-19.  « Il est question de mieux informer le public sur la dangerosité du virus et sur les mesures barrières », a-t-il martelé.

Car, plusieurs Gabonais  continuent à ne pas croire en l’existence de la Covid-19 malgré les différents messages de sensibilisation et les témoignages des personnes hospitalisées dans les structures hospitalières. Et l’interpellation de 50 personnes dans des bars de la commune d’Owendo il y a quelques temps démontrent qu’il faut intensifier la sensibilisation dans le pays.

Le tournage de ces films se fait dans le Grand Libreville avec les transporteurs en commun et les petits commerces pour constater l’impact de la pandémie sur l’économie et la société. Ces dernières 48 heures, le pays a enregistré 352 nouveaux cas  positifs sur 9154 tests réalisés, soit un taux de positivité de 3,8%, avec 95 personnes hospitalisées dont 19 en réanimation pour détresse respiratoire, 322 guérisons et 4 nouveaux décès notifiés à Libreville.

L'Institut gabonais de l'image et du son a pour mission de développer la production cinématographique et audiovisuelle gabonaise, afin de relever l'un des défis majeurs d'aujourd'hui qui est la protection et la promotion de son identité culturelle. La sortie de cette production devrait soutenir le gouvernement dans la  sensibilisation sur le respect des gestes barrières afin d’inverser la courbe de contamination de la Covid-19.

Brice Gotoa

Lire aussi:

https://www.lenouveaugabon.com/fr/sante-social/1603-16617-gabon-les-centres-hospitaliers-prennent-des-dispositions-pour-la-vaccination-contre-la-covid-19

Le processus de déguerpissement des habitants de la décharge publique de Mindoubé est enclenché. Une trentaine de familles résidant dans cette zone ont désormais un délai d’un mois pour quitter les lieux, informe la Mairie de Libreville.

« Nous avons convenu avec les populations environnantes, de faire en sorte qu’elles libèrent les lieux pour qu’on puisse continuer à y déverser les ordures ménagères. Après négociation nous sommes tombés d’accord sur un consensus,  qui a donc permis d’évaluer leurs maisons et de leur donner une indemnité », a déclaré Eugène Mba. 

Ce déguerpissement est l’aboutissement d’une longue négociation entre la mairie de Libreville, la société CleanAfrica, et les résidents de la décharge sous condition d’un dédommagement financier. Les chèques, dont les montants n’ont pas été communiqués, leurs seront remis et les habitants pourront se reloger dans un endroit sain selon les autorités.

Située dans le 5ème arrondissement de Libreville, la décharge municipale de Mindoubé était déjà arrivée à saturation et, comme solution, les autorités gabonaises ont opté pour le déguerpissement des populations. Cette opération de relogement de la population permettra d’élargir l’espace de la décharge de Mindoubé pour une meilleure gestion des ordures ménagères. Notamment, les ordures ménagères provenant de Libreville, Akanda et Owendo, bien qu’à ce jour, la gestion des déchets qui demeure un réel problème au Gabon.

Brice Gotoa

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/social/0101-12952-libreville-en-quete-d-une-nouvelle-strategie-de-gestion-des-ordures-menageres

https://www.lenouveaugabon.com/fr/services-publics/2712-12945-lambert-noel-matha-preoccupe-par-la-question-de-linsalubrite-de-libreville

42 administrations recevront dans les prochains jours les missionnaires de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (Cnlccei) au Gabon, dans le cadre des efforts que fournit le gouvernement depuis plusieurs années contre ce phénomène qui coûte cher  à l’économie. C’est ce qu’indique le président la Commission, Nestor Mbou, qui a procédé, le 17 mars dernier à Libreville, au lancement du second cycle du processus d’examen du pays, conformément à l’agenda proposé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime. Ces différentes administrations seront soumises en deux phases au processus d’analyse et de collecte de leurs données sous la coordination de l’organisation onisienne, apprend-on.

« Dans les prochains jours, les administrations sectorielles que nous avons convoquées ici recevront les missionnaires de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, qui auront avec eux un guide d’entretien. Ils savent ce qu’ils recherchent comme informations, ils savent les informations qu’il faut  pour  répondre à la liste de contrôle, etc… C’est un travail fastidieux et nous avons besoin de la contribution de toutes les administrations sectorielles», explique Séraphin Ondoumba, commissaire et membre de la Cnlccei.

En effet, c’est depuis l’année 2003 que le Gabon s’est engagé dans un processus d’amélioration de la gouvernance à travers des actions visant une saine gestion des affaires publiques et la consolidation de l’Etat de droit. Les actions prises, ces dernières années, ont débouché sur la création de plusieurs institutions en charge de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite dans le pays.

La mise en place du Conseil national de la bonne gouvernance, la création au sein du gouvernement d’un ministère du Contrôle de l’Etat et des inspections, la création de la Cnlccei en font partie. Tout comme la mise sur pied de l’ANIF (Agence Nationale d’Investigation Financière) dans le cadre de la mise en œuvre du règlement commun (n°01/03-CEMAC-UMAC), portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme en Afrique centrale. Lequel a été  révisé par le règlement (n°2/10) du 02 Octobre 2010.

Dans un pays où près de la moitié du budget de l’Etat s’est évaporé entre 2012 et 2016, selon les résultats des premiers dossiers d’enquêtes économiques et financières rendus publics par la Cnlccei en mars 2017, les défis à relever par la Commission afin de bouter la corruption hors du Gabon, demeurent immenses. Malgré les efforts déployés, certains agents publics parviennent toujours à mettre la main dans les caisses de l’Etat. Sur la période 2012-2016, la somme de 600 milliards de FCFA a par exemple été frauduleusement payée aux fournisseurs par l’Etat, selon un audit de la direction général du Budget et des finances publiques.

Le second cycle du processus de l’examen du pays, conformément à l’agenda proposé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, lancé mercredi dernier, devrait déboucher sur des résultats qui permettront d’avoir une idée plus exacte de l’impact des mesures menées ces dernières années contre ce fléau.

Joseph Roland Djotié

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gestion-publique/2112-16282-le-gabon-met-fin-au-cumul-d-avantages-dont-beneficient-certains-haut-cadres-de-l-administration

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gouvernance/0212-16198-le-ministre-francis-nkea-ndzigue-presente-son-plan-de-lutte-contre-la-corruption-dans-l-administration-publique

Dans ses perspectives économiques en Afrique pour le compte de l'année 2021, la Banque africaine de développement (BAD) est plutôt optimiste pour le Gabon. L’institution financière projette pour l’année en cours, une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du Gabon de 2,1 % en 2021et de 3,8 % en 2022. Le taux d’inflation devrait diminuer à 3 % en 2021 et 2,5 % en 2022.

Cependant, « ce scénario optimiste risque d’être compromis si la pandémie se poursuit au-delà du troisième trimestre de 2021. En effet, la reprise économique mondiale serait retardée, ce qui exercerait une pression significative à la baisse sur les prix des matières premières et affecterait la croissance, les comptes publics et la balance des opérations courantes », indique la BAD dans son rapport.

Il faut dire que l’économie du Gabon, à l’instar de celle des autres du pays de la sous-région, a été durement touchée par la pandémie de la Covid19. Conséquence, le PIB réel du pays s’est contracté de 2,7 % en 2020, après une croissance de 3,9 % en 2019 reflétant d’après la BAD, une baisse de 21 % de la production nationale de pétrole, une chute des prix du pétrole et un ralentissement de l’activité du secteur non pétrolier résultant des mesures visant à contenir la propagation de la Covid-19.

Une situation ayant favorisé l’inflation qui est passée de 2 % en 2019 à 3 % en 2020, principalement en raison de perturbations de l’approvisionnement, justifie la BAD. Bien plus, « la détérioration de la situation économique a entraîné une baisse des recettes publiques tandis que la pandémie a entraîné des dépenses de santé et de protection sociale.  Le pays a enregistré un déficit budgétaire de 5,2 % du PIB en 2020, contre un excédent de 1,4 % en 2019. Le déficit des comptes courants s’est creusé, passant de 0,3 % du PIB en 2020 à 9,5 % en raison de la chute des prix du pétrole et des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement », explique l’institution.

Pour changer la donne, la BAD espère pour cette année, une meilleure mobilisation des recettes non pétrolières et la maîtrise des dépenses courantes qui permettront de réduire le déficit budgétaire à 3,4 % du PIB en 2021 et à 1,7 % en 2022.

Par ailleurs, les autorités gabonaises ont mis en place plusieurs stratégies devant permettre de relancer l’économie du pays en dépit de la crise sanitaire actuelle. C’est dans ce cadre qu’un plan d’accélération de la transformation de l’économie du pays (2021-2023) a été mis en place. Il vise à accélérer la transition vers l’après-pétrole, en activant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays.

SG

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/btp-infrastructures/2302-16497-la-bad-va-financer-la-rehabilitation-de-53-km-de-pistes-rurales-dans-la-province-de-la-ngounie

Le paiement des bourses aux étudiants pour le compte du mois de mars 2021 sera retardé de quelques jours, a annoncé l’Agence nationale des Bourses du Gabon (Anbg) dans un communiqué.

« Pour des raisons indépendantes de notre volonté, le paiement de la bourse du mois de mars 2021 sera retardé de quelques jours. Nos équipes sont à pied d’œuvre afin de parer urgemment à ce problème », a indiqué Sandra Flore Mambari Pinze, la directrice générale de l’Agence dans le communiqué. L’Agence ne donne pas les raisons de ce retard.

Il y a quelques jours, des rumeurs sur la suspension à compter du mois de mars 2021 du paiement de l’allocation d’études circulaient sur les réseaux sociaux. Des rumeurs très vites démenties par l’Agence qui demandait aux populations de ne pas tenir compte de ces « fausses informations ».

Rappelons que l’octroi de l’allocation d’études a été plusieurs fois à l’origine des mouvements d’humeur au Gabon. Les retards de paiement ainsi que les réformes adoptées par le gouvernement étant parfois décriés par les étudiants.

Comme allocation, chaque étudiant bousier gabonais perçoit la somme de 83 000 FCFA par mois. Pour en bénéficier, il faut être élève âgé au maximum de 19 ans et ayant obtenu au moins 12 sur 20 au baccalauréat ou un diplôme équivalent reconnu par l’État.

SG

Lire aussi:

https://www.lenouveaugabon.com/fr/education/1603-16612-l-agence-nationale-des-bourses-du-gabon-dement-la-suspension-du-paiement-de-l-allocation-d-etudes

https://www.lenouveaugabon.com/fr/formation/1002-16429-l-agence-nationale-des-bourses-du-gabon-clarifie-les-roles-dans-l-orientation-academique-et-professionnelle#7-jours

Au cours de son opération hebdomadaire d’injection de la liquidité dans le secteur bancaire de la Cemac, organisée le 16 mars 2021, la Beac, banque centrale des six Etats de cet espace communautaire (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), a placé la totalité des 250 milliards de FCFA disponibles.

Mais, apprend-on du communiqué officiel ayant sanctionné cette opération, l’offre était inférieure à la demande, qui a culminé à 263 milliards de FCFA, soit un dépassement de 13 milliards de FCFA. A en croire les données de la banque centrale, c’est la 2è semaine consécutive que la demande dépasse l’offre, dans le cadre de ces opérations d’injection de la liquidité dans les banques commerciales par la banque centrale.

Aussi, les acteurs du marché bancaire n’hésitent-ils plus à penser qu’au cours des opérations à venir, la banque centrale pourrait revoir son offre hebdomadaire à la hausse. Ce d’autant plus que cette hypothèse est bien envisagée dans les mesures prises par le Comité de politique monétaire (CPM) de la Beac du 27 mars 2020. L’on se souvient que cette rencontre avait été organisée en urgence par le gouverneur de la Beac, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli (photo), pour apporter une riposte à la pandémie du Covid-19, du point de vue du pilotage de la politique monétaire.

En effet, au sortir de ce CPM, l’une des résolutions validées par les membres était la hausse des injections de liquidité dans les banques, « dont le volume passe de 240 à 500 milliards de FCFA (les injections ont été bloquées à 250 milliards de FCFA depuis lors, Ndlr) ». Ce montant peut d’ailleurs être relevé « en cas de besoin », précise le communiqué final du CPM du 27 mars 2020.

Une revalorisation du volume de liquidité injectée dans les banques commerciale chaque semaine devrait permettre d’oxygéner davantage les banques de l’espace Cemac, visiblement très sollicitées depuis le début de l’année 2021 par les agents économiques, et qui, de ce fait, font de plus en plus recours au refinancement par la banque centrale. Pour preuve, entre le 1erjanvier et le 18 février 2021, les banques de la Cemac avaient déjà capté 1173 milliards de FCFA de liquidité auprès de la banque centrale, contre à peine la moitié un an auparavant, au cours de la même période. Les taux d’intérêt de ces opérations tournent tous autour de 3,25%, qui est le principal taux directeur de la Beac.

Brice R. Mbodiam

Le Gabon à travers le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda était représenté ce 17 mars à Abidjan, à la cérémonie d’hommage officielle au Premier ministre de Côte d’Ivoire, décédé le 10 mars 2021. « Ce mercredi à Abidjan, j'ai représenté le président de la République, Ali Bongo Ondimba, lors de la cérémonie d'hommage de la nation à feu Hamed Bakayoko... J'ai salué, à cette occasion, la mémoire d’un grand homme d’État, pleinement engagé dans le développement de son pays », a affirmé le chef du gouvernement.

Le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko est décédé le 10 mars 2021 en Allemagne des suites d’un cancer. Lors de cette cérémonie d’hommage, il a été élevé à la dignité de Grand-croix de l’ordre national à titre posthume par le président Alassane Dramane Ouattara.

Rappelons qu’avant la Côte d’Ivoire, Rose Christiane Ossouka Raponda s’était rendue le 12 mars dernier à Bata pour apporter le soutien du Gabon à la Guinée équatoriale après l’explosion d’un dépôt d’armes et de munitions dans une caserne militaire. Une explosion qui a fait plus de 100 morts et 600 blessés selon le bilan provisoire.

SG

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gestion-publique/1503-16604-le-gabon-apporte-une-aide-de-500-millions-de-fcfa-a-la-guinee-equatoriale-apres-lexplosion-dun-depot-darmes

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.