En signe de solidarité à la Guinée équatoriale après l’explosion d’un dépôt d’armes et de munitions dans une caserne militaire qui a fait plus de 100 morts et 600 blessés (bilan provisoire), les autorités gabonaises ont décidé d’appuyer de 500 millions de FCFA ce pays frère, a annoncé le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda à l’issue d’un échange avec le président équato-guinéen le 12 mars dernier.
« À la demande du président de la République, je me suis rendue vendredi à Bata en Guinée équatoriale. J'ai réitéré au président de la République Teodoro Obiang Nguema Mbasogo le soutien total du Gabon dans cette redoutable épreuve et l'ai informé de la décision du Président Ali Bongo Ondimba de faire un don de 500 millions de FCFA afin de venir en aide aux populations sinistrées de Guinée équatoriale », a souligné Rose Christiane Ossouka Raponda.
Cet élan de solidarité, symbole des relations qui lient les deux pays depuis plusieurs décennies, est fait malgré les difficultés que le Gabon traverse en ce moment du fait de la crise économique et de la crise sanitaire de la Covid-19. Face aux effets pervers causés par cette situation, les autorités mènent aujourd’hui plusieurs actions non seulement pour relancer l’économie du pays, mais également, pour réduire la dette dont le taux est supérieur au seuil en vigueur dans la zone Cemac (70% du PIB).
Cependant, en dépit de ces contraintes, le Gabon compte toujours apporter son soutien à ses pairs quand c’est nécessaire et honorer ses engagements vis-à-vis de la sous-région. A noter que pour l’année 2021, le Gabon a prévu de verser la somme de 11,1 milliards de FCFA pour couvrir ses charges vis-à-vis des organismes communautaires auxquels il est affilié. Entre autres, l’Union africaine, l’Ohada, la CEEAC.
SG
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Après avoir réceptionné ses premières doses de vaccin de la firme chinoise Sinopharm, le Gabon va certainement démarrer dans les jours prochains sa campagne de vaccination contre la Covid-19. « Notre plan national de vaccination est prêt », a affirmé le président de la République Ali Bongo Ondimba sur son compte Facebook. Et les premiers à bénéficier de ce vaccin sont « les personnels soignants, les forces de sécurité, les personnes à risque et les personnes âgées », a indiqué le président de la République.
Parmi les personnes à risque, l’on compte les malades d’hypertensions artérielles et du diabète, ainsi que des commerçants, corps de métier exposé. L’objectif selon le ministre de la Santé publique n’est pas de vacciner toute la population, mais de protéger dans un premier temps, les personnes les plus à risque. La vaccination n’est donc pas obligatoire.
C’est le 12 mars dernier que le Gabon a reçu ses toutes premières doses de vaccin offertes par la Chine. Soit au total 100 000 doses. A noter que de nombreux Gabonais sont, pour l'instant, réfractaires à ce vaccin. Mais le président Ali Bongo rappelle que « se vacciner, c'est se protéger. En attendant, continuons de respecter les gestes barrières ».
Ces vaccins ont été réceptionnés par le Premier ministre le 12 mars dans un contexte où le Gabon fait face à une seconde vague de la pandémie marquée par des cas en hausse croissante. A la date du 12 mars 2021, le pays comptait 1981 cas actifs sur 16660 personnes déjà testées positives dans le pays.
SG
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Un an après la découverte du premier cas positif du coronavirus au Gabon, le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda a réceptionné, ce 12 mars 2021 à l’aéroport de Libreville les 100 000 doses du vaccin chinois Sinopharm, très attendues dans le pays.
« Ce vaccin est une arme puissante face à l’épidémie. Le vaccin Sinopharm qu’on a reçu aujourd’hui est un produit très efficace et sûr, qui est utilisé en ce moment dans plus de 60 pays dans le monde. Le Gabon est parmi les premiers pays africains qui ont reçu le don de vaccin chinois », a déclaré HU Chang Chun, ambassadeur de la Chine au Gabon.
Selon le diplomate chinois, ce don de vaccin, fruit de l’excellente coopération entre le Gabon et la Chine, aidera le pays à mieux contrôler l’épidémie et accélérer la relance économique.
L’arrivée du vaccin chinois au Gabon intervient au moment où la courbe évolutive de la pandémie de la Covid-19 reste croissante alors que le virus circule encore activement dans le pays.
Le Gabon n’avait jusqu’ici qu’une seule arme pour lutter contre la pandémie : le respect des gestes barrières. Avec l’arrivée des 100 000 doses, la vaccination pourra débuter et permettre de protéger les populations contre cette pandémie.
Depuis l’annonce du premier cas positif, le Gabon enregistre au 10 mars 2020, 16 313 cas testés positifs sur 566 147 tests réalisés, dont 1846 cas actifs, 14 374 guérisons et 93 décès.
Brice Gotoa
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Le président en exercice de l’Organisation africaine des pays producteurs de pétrole (APPO), Mohamed Arkab, a appelé les pays africains producteurs de pétrole à un effort commun et solidaire pour trouver des solutions aux défis multiples qui se dressent devant le secteur des hydrocarbures. C’était au cours de la 40e réunion du Conseil des ministres à laquelle prenait part, par visioconférence, le ministre gabonais du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa.
«L’industrie pétrolière et gazière africaine est confrontée à des défis qui vont se manifester encore plus, alors que le monde s’efforce de passer des combustibles fossiles aux énergies renouvelables», a déclaré Mohamed Arkab.
Au Gabon, ce secteur qui est le 1er contributeur au budget national, souffre particulièrement de la crise sanitaire actuelle. Selon les données de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale, dans sa dernière note de conjoncture, à fin septembre 2020, la production nationale de pétrole brut au Gabon a fléchi de 0,8% pour se situer à 8,1 millions de tonnes métriques (59,55 millions de barils), du fait de « l’observation des quotas décidés par l’OPEP+ pour réduire l’offre mondiale sur le marché de l’or noir ». Face à la chute des cours du pétrole, le Gabon envisage dans son plan d’accélération de sa transformation, de diversifier sa filière hydrocarbures.
Le ministre algérien de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab a précisé que l’Algérie, qui assure la présidence du Conseil des ministres de l’APPO durant l’année 2021, « devra entamer prochainement plusieurs actions de coordination avec les pays membres pour développer le secteur pétrolier sur le continent ».
Créée en 1987, l'APPO est une organisation intergouvernementale africaine qui vise à promouvoir les initiatives communes en matière de politique et de stratégie de gestion dans tous les domaines de l'industrie pétrolière afin de permettre aux pays membres de tirer profit des activités d'exploitation de pétrole. Elle regroupe 15 pays membres, parmi lesquels le Gabon, et trois pays observateurs à savoir le Soudan, le Ghana et la Mauritanie.
Brice Gotoa
Sur la période allant de 2017 à 2019, les ventes cumulées de médicaments au Gabon ont baissé de 1,3% (0,8 milliard de FCFA), passant respectivement de 60,2 milliards de FCFA en 2017 à 60 milliards en 2018 puis à 59,4 milliards de FCFA, selon les données du ministère de l’Economie et de la Relance.
Deux principaux facteurs expliquent ce léger recul des ventes des médicaments dans le pays, selon divers rapports (Beac, Banque mondiale, PrefCemac,etc). D’abord la chute des cours du pétrole en 2014 qui s’est transformée quelques années plus tard en crise économique. Et ensuite, les réformes économiques que le Fonds monétaire international a imposé au lendemain du sommet des chefs d’Etat aux six pays membres de la Cemac.
Une note de conjoncture du ministère de l’Economie rendue publique en 2019 renseigne par exemple que les importations totales de biens en 2018 au Gabon avaient baissé de 8,3% pour se situer à 1234,1 milliards de FCFA.
Comme les denrées alimentaires, les médicaments font partie des principaux produits qui grèvent chaque année la balance commerciale du pays. Et c’est depuis plusieurs années que l’Etat multiplie les initiatives aux fins de réduire cette forte dépendance du Gabon aux pays étrangers pour soigner sa population de 2,2 millions d’habitants.
Après l’ouverture de sa première usine de fabrication de médicaments (ARV) en 1999, le Gabon a inauguré une seconde usine dans la Zone économique spéciale de Nkok en 2020. Portée par Santé pharmaceutique SA, une entreprise contrôlée par des capitaux indiens, l’usine a nécessité un investissement de près de 20 milliards FCFA.
Malgré ces efforts, la part des importations et de ventes des médicaments dans le pays demeure importante, comme en témoigne ces modestes 1,61 milliard de FCFA de chiffre d’affaires réalisés en 2019 par les industries locales du médicament, d’après le ministère de l’Economie.
Joseph Roland Djotié
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Depuis le début de cette année 2021, la Société commerciale Gabonaise de réassurance (SCG-Ré), déploie ses équipes dans des pays d’Afrique centrale (Cameroun, Congo et République démocratique du Congo) pour rencontrer des compagnies d’assurances.
Ce, dans le but de consolider ses parts de marchés, apprend-on dans une note de l’entreprise.
Par cette mission commerciale, le réassureur gabonais veut « confirmer sa volonté de s’implanter solidement et durablement en Afrique centrale avec pour ambition, de demeurer le réassureur de référence de la sous-région », soutient le réassureur gabonais, filiale du Fonds Gabonais d'Investissements Stratégiques (FGIS). Cette mission qui a commencé en Afrique centrale au cours de ce premier semestre, va se poursuivre dès le second semestre en Afrique de l’Ouest selon les responsables de la compagnie.
Ainsi, malgré le contexte peu favorable lié à la pandémie de la Covid-19, la compagnie de réassurance veut atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée pour les prochaines années. Car, dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique et de développement quinquennal 2021-2025, la SCG-Ré ambitionne de se hisser dans le top 10 des leaders de la réassurance en Afrique. Aujourd’hui, il revendique la place du premier réassureur de l’Afrique centrale.
Le secteur des assurances au Gabon a enregistré en 2020 de bonnes performances avec un chiffre d’affaires en hausse de 2,6% en 2020 en dépit de la Covid-19.
SG
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Malgré la crise sanitaire liée à la Covid-19, le secteur gabonais des assurances a été résilient au cours de l’année 2020. Selon des chiffres de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa) rendus publics ce 12 mars 2021, le chiffre d’affaires du secteur a progressé de 2,6% pour se situer à 104,1 milliards de FCFA au 31 décembre 2020 contre 101,1 milliards de FCFA en 2019.
« Ces performances illustrent bien la solidité du marché gabonais qui a su s’adapter au nouvel environnement. La Covid-19 étant une pandémie qui touche l’humain avec pour conséquence ultime le décès, la perte d’emploi, la baisse des revenus, cela a emmené nos clients à prendre beaucoup plus de précautions, et être prévoyant en souscrivant des contrats d’assurance vie », soutient Andrew Gwodog, président de la Fegasa dans un communiqué signé ce jour.
La résilience du secteur a été tirée par la branche vie dont le chiffre d’affaires a progressé de 6,9% pour se situer à 22,3 milliards de FCFA en 2020 contre 20,8 milliards de FCFA en 2019. Une hausse entrainée par les assurances individuelles qui ont progressé de 11,7% au cours de la période indiquée.
La branche IARD (incendie, accidents et risques divers) a également suivi la même tendance. Elle a connu une légère progression de 1,5%. Soit de 81,8 de milliards de FCFA contre 80,6 milliards FCFA en 2019. Elle a été portée par la responsabilité civile générale qui a cru de 40,9% en 2020.
« Le fait que le chiffre d’affaires du marché gabonais soit soutenu par la branche vie prouve à suffisance que les modèles de souscription ont évolué », selon Andrew Gwodog.
Cependant, il faut noter qu’au cours du premier semestre 2020, selon Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Dgepf), les activités du secteur avaient été impactées par les effets de la crise sanitaire. Ce qui s’était traduit par une baise du chiffre d’affaires global de 5,8%.
Sandrine Gaingne
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Plus de 20 000 gabonais des zones rurales ont désormais accès à l’électricité dans leurs villages grâce à la livraison au mois de janvier 2021 de 664 kilomètres de nouvelles lignes électriques par Gsez Infras, apprend-on dans un communiqué de presse.
Ces nouvelles lignes électriques aménagées qui augmente la puissance du réseau de 17 MVA couvrent 118 villages et permettent également à 35 écoles d'avoir de la lumière.
« Nous sommes fiers d’avoir contribué à l’installation de 664 km de lignes électriques, donnant ainsi l’accès à l’électricité à des centaines de villages, avec le projet d’électrification des zones rurales de GSEZ Infras», a déclaré Igor Simard, directeur pays Arise IS & Arise IIP, selon le communiqué de presse.
Confié à Gsez Infras (filiale d'Arise Infrastructures Services) par l'Etat gabonais, il y a quatre ans, le projet a permis de construire 1500 points d’éclairages publics dans les villages.
Il impliquait la construction de lignes électriques dans les provinces de l'Estuaire, du Moyen-Ogoué, de la Ngounie et Woleu-Ntem et consistait en l’aménagement de 493 km de ligne moyenne tension, 171 km de ligne basse tension, le renforcement de cinq sous-stations, la production d’électricité (ajout de groupes électrogènes aux stations d'alimentation SEEG de Mouila, Bitam, Fougamo et Lambaréné pour améliorer la capacité existante).
Le bouclage de ce projet vient ainsi réduire le déficit énergétique dans les zones rurales du pays, mission pour laquelle est né Gsez Infras en 2018.
JRD
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La réforme du code du travail gabonais dont le projet a été adopté par le gouvernement le 19 février dernier a été saluée par les syndicats et le patronat.
Dans une vidéo publiée ce 12 mars, Alain Bâ Oumar, président la Confédération patronale gabonaise (CPG), principale organisation patronale du pays, et Jocelyn Louis Ngoma, 1er secrétaire général adjoint de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), coalition des organisations professionnelles des travailleurs du secteur privé et parapublic, ont présenté le nouveau code du travail comme étant une avancée pour le travailleur et l’employeur.
« Ce code est une avancée en ce sens qu’il codifie, simplifie et précise plusieurs dispositions en amont. Avec l’embauche du travailleur et la création de différents types de contrats qui n’existaient pas auparavant, le patronat estime avoir obtenu un compromis juste et qui permet d’avancer sur les points principaux qui sont d’importance pour nous », a affirmé Alain Bâ Oumar.
Pour le 1er secrétaire général adjoint de la Cosyga, les syndicats n’auraient pas parafé ce document s’ils n’y trouvaient aucun intérêt. « Les travailleurs nous ont donné mandat pour défendre leurs intérêts, parce que nous également nous sommes d’abord des travailleurs. On estime que le fait que tous les représentants des travailleurs aient parafé le document, signifie qu’on ne peut pas s’être tous trompés. Donc, nous estimons que nous avons tiré un maximum de ces débats ».
Le projet de code de travail a été adopté au terme d’une concertation avec les parties prenantes, en l’occurrence le ministère de l’Emploi et les représentants des syndicats du patronat et des travailleurs gabonais ainsi que le Bureau international du travail.
D’après les syndicats, les patrons et même le gouvernement, cette réforme s’avérait nécessaire étant donné que l’ancien code était moins flexible. Et à travers la nouvelle mouture à soumettre à l’adoption du parlement, le gouvernement entend bâtir des relations employeurs-travailleurs plus dynamiques, plus souples, qui s’adaptent davantage aux évolutions de la société et qui favorise la création d’emplois.
« C’est un code qui intègre un équilibre entre les deux parties. Les employés estimaient que l’ancien code était insuffisant dans les formes contractuelles d’emploi. On n’avait pas suffisamment de flexibilité. C’est-à-dire qu’on n’avait que des formes traditionnelles de contrat, il n’y avait que le contrat à durée indéterminé, le contrat à durée déterminée tout court, le contrat journalier, le contrat hebdomadaire. Aujourd’hui, nous avons augmenté la panoplie des formes contractuelles, en codifiant par exemple le contrat saisonniers qui prend en compte la saisonnalité de l’emploi », explique le ministre de l’Emploi Madeleine Berre.
Le nouveau document est une refonte du Code de 1994, déjà modifié en 2000 et en 2010.
SG
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Malgré le retard accusé lors des préparatifs du lancement des travaux de construction de la Transgabonaise, le Premier ministre assure que ce chantier sera livré dans les délais. Soit en 2023.
« Tout sera fait pour livrer cet ouvrage, qui changera la vie des Gabonais et des entreprises, dans les délais et dans le strict respect des normes de qualité et environnementales », a affirmé Rose Christiane Ossouka Raponda au cours d’une rencontre le 11 mars 2020 avec les parties prenantes à la construction de cette voie.
En fait, « à cause de la pandémie de la Covid-19, il y a eu quelques retards au niveau du transport maritime, mais, le matériel a été mobilisé et en ce moment, la base vide est déjà effective sur le chantier au PK 50. Donc les travaux de terrassement devraient commencer dans les prochains jours… D’un point de vue financier, la Société autoroutière du Gabon nous a rassuré qu’il n’y a pas de problème à ce niveau », a expliqué Léon Armel Bounda Balonzi, ministre des Travaux publics, de l'équipement et des infrastructures. Le taux d’avancement des travaux n’a cependant pas été donné.
Les travaux de la Transgabonaise ont officiellement démarré le 25 septembre 2020, avec la construction d’un premier tronçon de 81 km (allant du PK 24 au PK 105) réalisé par l’entreprise indienne Afcons.
La Transgabonaise est une route économique devant relier Libreville et Franceville sur 780 kilomètres grâce à un financement de la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam et d’Arise, à hauteur de 600 milliards de FCFA.
Cette route est présentée comme l’un des plus grands chantiers du président Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué. Elle va permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois. Ce qui aura un impact direct considérable sur l’économie du pays. « La Transgabonaise, c'est un quotidien amélioré pour nos populations et un surcroît de compétitivité pour notre économie », soutient le Premier ministre.
Sa construction permettra également de renforcer le tronçon routier gabonais dont seulement près 20% sont en état sur un linéaire de 10 000 km, selon le directeur général des études des infrastructures au ministère de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics.
Sandrine Gaingne