Les membres du personnel local de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), réclament le paiement intégral de l’indemnité différentielle de résidence (IDR) en vigueur depuis 2004. Réunis au sein du syndicat national des travailleurs de la BEAC (Synatbeac), ils ont décidé d’observer un mouvement d’humeur de 3 jours, dans plusieurs représentations provinciales du Gabon pour revendiquer le paiement de cette prime.
Ce mouvement intervient à la suite d’un préavis de grève déposé au directoire national de la BEAC par le Synatbeac le 4 mars 2021, menaçant de déclencher une grève d’avertissement du 22 au 24 mars. Face au mutisme du directoire, les syndicalistes ont décidé de mettre en exécution leur mouvement.
Cette grève est suivie dans les représentations de la BEAC sur tout le territoire national, notamment à Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem. Les agences locales sont en arrêt de travail avec un service minimum, tout en restant ouvert au dialogue. Le Synatbeac menace de durcir la grève si rien n’est fait dans le délai de la grève d’avertissement.
L’indemnité différentielle de résidence est une prime octroyée par tout le personnel des 6 pays membres de la BEAC notamment le Gabon, la République centrafricaine, le Congo Brazzaville, le Tchad, le Cameroun et la Guinée Equatoriale. Cette prime depuis 2004 avait été décidée au Conseil d’administration de cette institution bancaire. 17 ans après, le personnel du Synatbeac du Gabon ne bénéficie toujours pas de cette indemnité. Selon les syndicalistes, seuls les cadres de la banque en bénéficient actuellement.
Brice Gotoa
Le Gabon a lancé ce 23 mars la première campagne de vaccination contre le coronavirus en commençant par la Fondation Jeanne Ebori à Libreville.
La première personnalité à avoir pris sa première dose devant les médias est Jean François Meye, professeur de gynécologie obstétrique, médecin à la Fondation Jeanne Ebori et doyen de la Faculté de médecine. Après l’inoculation du vaccin anti-Covid-19, il a déclaré : « Ça fait trente minutes que je me suis fait vacciner, je n’ai aucun effet (…) Il fallait bien que je montre l’exemple. Au niveau personnel de santé, je fais maintenant partie des plus anciens. Or, selon les critères définis par le Copil [Comité de pilotage] c’est d’abord le personnel de santé. Si moi à mon niveau je ne montre pas l’exemple, tous ceux qui sont derrière pourraient ne pas se faire vacciner ».
Après avoir reçu le 22 mars le plan de vaccination contre la Covid-19 des mains du Premier ministre, le président de la République Ali Bongo Ondimba a assuré qu’il se fera vacciner. « J’ai reçu ce lundi le plan national de vaccination. La campagne de vaccination va pouvoir démarrer au Gabon. Nous sommes prêts. Je me ferai moi-même vacciner », a affirmé le président de la République.
Cette campagne de vaccination intervient le lendemain de l’allocution du président de la République Ali Bongo Ondimba. Dans son message à la nation, le 22 mars dernier, il a indiqué que, non obligatoire, cette campagne permettra de réduire le taux de contaminations de la Covid-19 sur le territoire national qui est actuellement entre 300 à 400 cas par jours.
Ceux qui vont bénéficier prioritairement de ces vaccins sont les personnels soignants, les forces de sécurité, les personnes à risque et les personnes âgées. Le plan de vaccination a été élaboré sur instruction du chef de l’Etat, pour permettre aux Gabonais d’être parmi les premiers Africains à bénéficier du vaccin.
La Gabon a reçu depuis le 12 mars dernier, 100 000 doses du vaccin chinois Sinopharm.
Cette campagne est lancée dans un contexte où les cas de contamination à la Covid-19 ne cessent de croître dans le pays. Aujourd’hui, le vaccin, d’après les autorités gabonaises, se présente comme la principale porte de sortie de cette crise sanitaire.
Sylvain Andzongo
Après 7 mois de suspension, les travaux de construction des villas et logements de la cité Magnolia ont repris depuis le 15 mars 2021, indique un communiqué d’Avorbam investissements, filiale immobilière de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Gabon, qui dirige les travaux.
Cette structure annonce de ce fait, « aux réservataires de la Cité Magnolia que la fin de leur longue attente approche à grands pas », indique le communiqué.
Les travaux de ce chantier avaient été arrêtés depuis sept mois du fait de la demande d’une expertise contradictoire des logements, introduite par les entreprises adjudicatrices « pour faire constater le niveau d’avancement des travaux, ainsi que leur conformité aux règles de l’art en matière de BTP ». Une procédure qui interdisait à Avorbam Investissements de poursuivre les travaux de construction de la Cité. L’interdiction a finalement été levée il y a quelques temps par Tribunal de Commerce de Libreville, informe la CDC.
Lancé le 16 juillet 2018, le chantier de construction de la cité « ultra-moderne » Magnolia a déjà atteint un taux d’exécution de 85%. La livraison des travaux est prévue avant la fin de cette année, apprend-on à la CDC.
La cité de Magnolia est un complexe immobilier s’étendant sur une zone de 10 hectares dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville. Elle compte 200 résidences dont 3 immeubles en R+2.
Brice Gotoa
Pour inciter les populations à se faire vacciner, un numéro vert a été créé par le gouvernement gabonais, a indiqué le président de la République dans son adresse à la nation ce 22 mars 2021. Ce numéro vert ainsi qu’ «une plateforme internet ont été mis en place afin de faciliter les inscriptions des volontaires », a annoncé le chef de l’Etat.
Car, le Gabon va lancer dans quelques jours sa campagne de vaccination et le gouvernement espère vacciner une bonne partie de sa population. Le chef de l’Etat invite à cet effet les populations à « écouter la voix de la raison, de la science, de la médecine. Vaccinez-vous! », Car, le vaccin est « très efficace » et toutes les études internationales le démontrent. « A titre d’illustration rien qu’au mois de janvier 2021, grâce à la vaccination, le taux de contamination aux Etats-Unis a chuté de 80 %. Comme vous le savez en Israël, pays étant considéré comme le modèle en termes de stratégie de vaccination, la vie a progressivement repris son cours normal », soutient le président de la République.
Ces assurances sont données dans un contexte où les populations émettent des doutes quant à la qualité des vaccins et refusent pour certains d’en recevoir.
Pourtant, le pays qui a récemment reçu 100 000 doses de vaccin chinois, fait face à une seconde vague particulièrement violente de la Covid 19, avec des cas de contamination en hausse et 106 décès déjà enregistrés. Raison pour laquelle la vaccination est fortement recommandée par les autorités gabonaises. Les personnes devant en bénéficier en priorité sont les personnels de santé, les forces de défense et de sécurité, les personnes âgées et les personnes à risque.
SG
Lire aussi:
https://www.lenouveaugabon.com/fr/sante/2203-16648-covid-19-ali-bongo-a-recu-le-plan-de-vaccination-et-assure-qu-il-se-fera-lui-meme-vacciner
Le maire de Libreville, Eugène M'Ba, s'est rendu le 20 mars dans différents quartiers de la capitale, submergés par les eaux après la forte pluie qui s'est abattue la veille sur la ville.
Le premier magistrat a pu constater les dégâts causés par les pluies diluviennes de ces derniers temps. La délégation a commencé par le front de mer, où une moto pompe a dû être utilisée pour dégager les eaux qui ont englouti une bonne partie de la chaussée. L'équipe conduite par l'édile de la capitale, s'est ensuite rendue vers la Cité Kalikak où plusieurs habitations n'ont pas été épargnées par les flots. « A l'origine de ces inondations récurrentes; l'incivisme des populations qui, pour la plupart, ont érigé leurs habitations sur des sites inappropriés, dans des zones non aedificandi. Un phénomène, qui, malheureusement s'observe partout à Libreville. Après constat, il ressort qu'à l'entrée principale du ministère de la Défense, la canalisation qui part du quartier Montagne Sainte, a été obstruée. Le trop plein d'eau se répand ainsi sur la voie principale », apprend-on de la mairie.
La visite s'est poursuivie au marché Mont-Bouët, qui se transforme généralement en lac, à chaque pluie torrentielle. A l'origine du déferlement des eaux sur le site, la mauvaise gestion des déchets et autres ordures produits par les commerçants installés à proximité de la canalisation. Le premier magistrat de la ville a constaté que ce sont les déchets qui s'amoncellent dans la canalisation qui bloquent le passage des eaux. « Suite à cette tournée, Eugène M'Ba s'est engagé à sensibiliser une nouvelle fois les riverains, avant de prendre des mesures conservatoires à leur endroit », renseigne la mairie.
S.A.
La Commune d’Akanda, située dans le département du Komo-Mondah dans la province de l’Estuaire au nord de Libreville, vient de lancer une grande opération de recensement digital par géolocalisation des opérateurs économiques, peut-on lire dans l’édition de l’Union de ce 22 mars 2021. L’opération qui est pilotée par le maire de cette Commune Yvon-Patrick Rombogouera, a pour objectif la mise en place d’une base de données actualisée et mieux renseignée des contribuables opérant dans cette partie de la capitale. « Lundi dernier, l’édile de la Commune d’Akanda, au nord de la capitale, Yvon-Patrick Rombogouera, a officiellement lancé une vaste opération de recensement digitale par géolocalisation des opérateurs économiques de sa localité. Une opération qui consiste à disposer d’un fichier des acteurs économiques exerçant dans la commune. L’objectif étant de posséder une base de données numérique de ces contribuables actualisée et mieux renseignées », indique le quotidien.
La base de données dont il est question sera, apprend-on, exploitée en temps opportun par des administrations comme la direction générale des Impôts, le Trésor et bien d’autres. « Partenaire technique de la mairie, c’est la société I-Link Work Corporation, spécialisée dans la recherche et le développement de solutions mobiles qui mènera à bien ces recensements », ajoute l’Union, qui précise que ce recensement est considéré par le maire et ses équipes comme le fruit d’un travail de longs mois.
Cette opération de recensement digitale des contribuables de la Commune d’Akanda intervient dans un contexte où nombre d’entreprises opérant dans les villes et campagnes du Gabon préfèrent le secteur informel, où elles ne paie aucun impôt. Ce qui fait perdre à l’Etat gabonais de précieuses recettes dont il a besoin pour supporter ses charges et financer le développement.
Selon le directeur général des Impôts, Gabin Otha-Ndoumba, « sur les 1400 entreprises recensées au marché de Mont-Bouet, 487 exerçaient dans l’informel le plus total », citant les résultats des enquêtes de terrain menées par la DGI.
Classé au 33ème rang sur 37 pays étudiés, le Gabon est, selon le Fonds monétaire international (2017), le pays d’Afrique centrale où le secteur informel est le plus important. Et il représenterait entre 40% et 50% du Produit intérieur brut (PIB). Une situation que les autorités cherchent actuellement à inverser à travers plusieurs actions dont le Plan national stratégique Gabon Digital 2025 (Pnsgd-2025).
Joseph Roland Djotié
Lire aussi
https://www.lenouveaugabon.com/fr/economie/0902-16417-la-maire-de-libreville-interdit-la-vente-de-la-friperie
Après avoir reçu ce 22 mars le plan de vaccination contre la Covid-19 des mains du Premier ministre, le président de la République Ali Bongo Ondimba a assuré qu’il se fera vacciner.
« J’ai reçu ce lundi le plan national de vaccination. La campagne de vaccination va pouvoir démarrer au Gabon. Nous sommes prêts. Je me ferai moi-même vacciner », a affirmé le président de la République.
La date du début de la campagne de vaccination n’a cependant pas été dévoilée à l’issue de la séance de travail entre le chef de l’Etat et Rose Christiane Ossouka Raponda. Toutefois, cette dernière a assuré qu’une communication sera faite incessamment pour faire un point détaillé du plan de vaccination afin que tous les Gabonais qui le désirent, puissent y avoir accès. On en saura peut-être un peu plus ce soir au cours de la communication que fera le président de la République.
Le plan de vaccination a été élaboré sur instruction du chef de l’Etat, pour permettre aux Gabonais d’être parmi les premiers Africains à bénéficier du vaccin. La Gabon a reçu depuis le 12 mars dernier, 100 000 doses du vaccin chinois Sinopharm.
La campagne devrait commencer dans les prochains jours. Elle va être lancée dans un contexte où les cas de contamination à la Covid-19 ne cessent de croitre dans le pays.
Aujourd’hui, le vaccin, d’après les autorités gabonaises, se présente comme la principale porte de sortie de cette crise sanitaire.
Sandrine Gaingne
Lire aussi:
https://www.lenouveaugabon.com/fr/sante-social/0601-16308-covid-19-le-gabon-prepare-un-plan-pour-etre-parmi-les-premiers-pays-africains-a-vacciner-sa-population#1-mois
A travers une vidéo de plus de 3 minutes, le ministre gabonais du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Industrie, Hugues Mbandinga Madiya, encourage les porteurs de projets gabonais à participer au programme d’entrepreneuriat lancé par la Fondation Tony Elumelu depuis le mois de janvier dernier.
Les jeunes Gabonais qui souhaitent bénéficier de l’accompagnement et du financement de leur projet dans le cadre de ce programme ont encore jusqu’à la fin de ce mois de mars pour présenter leur candidature. « Je vous invite donc à participer massivement à ce programme qui a commencé depuis un certain temps. Je vous rappelle que le délai pour la participation à ce programme est fixé au 31 mars 2021. Participez massivement, nous ne devons mettre de côté aucune opportunité pour faire en sorte que vous les porteurs d’idées ayez la possibilité de tirer parti de nombreux partenariats comme celui de la Fondation Tony Elumelu », a déclaré Hugues Mbandinga Madiya.
Selon le membre du gouvernement gabonais, le pays est en pleine transformation et, dans cette optique, la mise en place d’un secteur privé dynamique composé de PME fortes est un axe prioritaire du gouvernement. Raison pour laquelle, le gouvernement a mis en place de nombreux outils pour appuyer les porteurs d’idées et les incubateurs. « Nous avons mis en place des systèmes de financement. Prochainement vous aurez un fonds de garantie qui va être mis en place en faveur des porteurs d’idées. Le gouvernement a adopté récemment une ordonnance en faveur de la sous-traitance », a précisé le ministre du Commerce.
Le Gouvernement veut ainsi booster l’entrepreneuriat jeune et donner un souffle nouveau à l’économie gabonaise qui essaie de se relancer malgré les effets de la Covid-19.
Les inscriptions au programme d’autonomisation des entrepreneurs africains de la fondation Tony Elumelu sont ouvertes depuis le 1er janvier 2021. Pour cette édition, ce programme mis en place depuis 2015 en faveur des entrepreneurs et des porteurs d’idées, vise à accompagner 3000 PME. Chaque année, ce sont des milliers d’Africains qui participent à ce programme obtenant ainsi des financements, des renforcements de capacités voire l’accès à des réseaux au niveau continental ou mondial.
Brice Gotoa
Un deuxième centre de recherche médicale, capable de faire le séquençage de la Covid-19 vient d’être mis en place au Gabon, a annoncé, le 19 mars dernier, le ministre de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang, au cours d’une conférence de presse à Libreville.
Dénommé Centre de recherches médicales de Lambaréné (Cermel), cette structure, selon le ministre de la Santé, remplacera dans les prochains jours, le Centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (Cirmf). « Il s’agit d’un renforcement de notre réseau de laboratoires chargés du diagnostic de la Covid-19 à l’effet d’une meilleure surveillance de la situation épidémiologique de notre pays», a-t-il déclaré.
Cette nouvelle mesure du gouvernement contre la pandémie à coronavirus intervient après l’enregistrement en mi-février d’un cas de contamination au variant britannique de la Covid-19 dans le pays.
La mise en place de ce nouveau centre fait partie des différents moyens déployés par les autorités afin de neutraliser ce virus qui affecte la vie des populations, pénalisant l’activité économique.
Le 12 mars dernier, le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda a, par exemple, réceptionné, à l’aéroport de Libreville, 100 000 doses du vaccin chinois Sinopharm. Tout comme l’une des deux unités mobiles acquises en 2020, dans le cadre du projet PASS2 C-19 (Projet d’appui au secteur de la santé), a été déployée l’Hôpital d’instruction des armées d’Akanda. Autant de mesures qui visent à contrer la maladie.
Comptant, au samedi 20 mars 2021, un total de 589 479 tests réalisés depuis le début de la crise sanitaire, pour 17 711 cas positifs, dont 2110 cas actifs, 15 495 guérisons et 106 décès, le Gabon continue d’explorer toutes les voies susceptibles de l’aider à se débarrasser complètement de la pandémie.
Joseph Roland Djotié
Lire aussi
https://www.lenouveaugabon.com/fr/sante/1303-16602-covid-19-le-gabon-accueille-les-100-000-doses-de-vaccin-du-chinois-sinopharm
https://www.lenouveaugabon.com/fr/sante-social/1502-16453-covid-19-le-variant-britannique-detecte-au-gabon
Après un incident en début du mois en cours, le trafic ferroviaire est de nouveau perturbé au Gabon depuis le 21 mars, suite à un énième déraillement d’un train grumier de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) dans la journée de dimanche aux environs de 13h.
Selon Ludovic Megne Ndong, le directeur du Trafic de la Setrag, il s’agit du train grumier N°5460 en provenance de Moanda au Sud-Est du Gabon. Le déraillement a eu lieu entre la gare d’Abanga et celle d’Oyan. Les dégâts sont surtout matériels. « La longueur de ce train faisait 1603 mètres. C’était un train en unité multiple. Il avait 71 wagons avec pour destination, la gare grumière d’Essassa. Il y a 15 wagons qui sont couchés dans une zone marécageuse », explique le responsable.
Les conséquences sur le trafic se sont déjà ressentir. « Le train de voyageurs N°791 de ce dimanche 21 mars 2021 est annulé. Des mesures commerciales sont mises en place pour les voyageurs de train N°791 de ce dimanche 21 mars 2021, qui souhaitent annuler ou reporter leurs voyages », a déclaré à son tour Christian Magni, le DG de la compagnie de transport. Aussi, suite à la suspension momentanée du trafic, les trains de ce lundi 22 mars sont également annulés.
Néanmoins, précise la Setrag, les reports de voyage sont gratuits et les remboursements possibles pour les clients qui les souhaitent. L’entreprise qui revendique un parc de 330 000 voyageurs par an, annonce qu’une enquête a été ouverte pour déterminer la cause du déraillement du train grumier.
Mais l’on sait déjà que le réseau ferroviaire est en mauvais état. Selon le diagnostic posé par l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), la principale cause de ces accidents est liée à l’état défectueux de la ligne ferroviaire Owendo-Franceville (648 kilomètres). A en croire l’Artf, le Transgabonais compte 35 défauts dont 33 présentent des risques de déraillement et 2 des risques de dégradations.
Le chemin de fer gabonais, vieux de plus de 40 ans, est géré par la Setrag, filiale du minier français Eramet. Elle pourrait être impactée dans ses performances du fait de ces multiples incidents. Entre mai et octobre 2020, cinq déraillements ont été enregistrés sur la ligne de chemin de fer qui relie Owendo à Franceville. Ce qui a eu comme conséquences, à chaque fois, des suspensions du trafic.
Des travaux (d’un montant de 230 milliards de FCFA) de réhabilitation sont en cours, depuis 5 ans, sur le chemin de fer gabonais. La portée du chantier, livrable en 2024, comprend, entre autres, le remplacement des traverses en bois par des traverses biblocs (en béton), afin rendre la voie plus stable et éviter de nouveaux incidents. A 3 ans de l’échéance, le taux d’exécution a atteint 21% avec la pose de 138 km de traverses, selon la Setrag.
Sylvain Andzongo