Plus de 20 000 gabonais des zones rurales ont désormais accès à l’électricité dans leurs villages grâce à la livraison au mois de janvier 2021 de 664 kilomètres de nouvelles lignes électriques par Gsez Infras, apprend-on dans un communiqué de presse.
Ces nouvelles lignes électriques aménagées qui augmente la puissance du réseau de 17 MVA couvrent 118 villages et permettent également à 35 écoles d'avoir de la lumière.
« Nous sommes fiers d’avoir contribué à l’installation de 664 km de lignes électriques, donnant ainsi l’accès à l’électricité à des centaines de villages, avec le projet d’électrification des zones rurales de GSEZ Infras», a déclaré Igor Simard, directeur pays Arise IS & Arise IIP, selon le communiqué de presse.
Confié à Gsez Infras (filiale d'Arise Infrastructures Services) par l'Etat gabonais, il y a quatre ans, le projet a permis de construire 1500 points d’éclairages publics dans les villages.
Il impliquait la construction de lignes électriques dans les provinces de l'Estuaire, du Moyen-Ogoué, de la Ngounie et Woleu-Ntem et consistait en l’aménagement de 493 km de ligne moyenne tension, 171 km de ligne basse tension, le renforcement de cinq sous-stations, la production d’électricité (ajout de groupes électrogènes aux stations d'alimentation SEEG de Mouila, Bitam, Fougamo et Lambaréné pour améliorer la capacité existante).
Le bouclage de ce projet vient ainsi réduire le déficit énergétique dans les zones rurales du pays, mission pour laquelle est né Gsez Infras en 2018.
JRD
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La réforme du code du travail gabonais dont le projet a été adopté par le gouvernement le 19 février dernier a été saluée par les syndicats et le patronat.
Dans une vidéo publiée ce 12 mars, Alain Bâ Oumar, président la Confédération patronale gabonaise (CPG), principale organisation patronale du pays, et Jocelyn Louis Ngoma, 1er secrétaire général adjoint de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), coalition des organisations professionnelles des travailleurs du secteur privé et parapublic, ont présenté le nouveau code du travail comme étant une avancée pour le travailleur et l’employeur.
« Ce code est une avancée en ce sens qu’il codifie, simplifie et précise plusieurs dispositions en amont. Avec l’embauche du travailleur et la création de différents types de contrats qui n’existaient pas auparavant, le patronat estime avoir obtenu un compromis juste et qui permet d’avancer sur les points principaux qui sont d’importance pour nous », a affirmé Alain Bâ Oumar.
Pour le 1er secrétaire général adjoint de la Cosyga, les syndicats n’auraient pas parafé ce document s’ils n’y trouvaient aucun intérêt. « Les travailleurs nous ont donné mandat pour défendre leurs intérêts, parce que nous également nous sommes d’abord des travailleurs. On estime que le fait que tous les représentants des travailleurs aient parafé le document, signifie qu’on ne peut pas s’être tous trompés. Donc, nous estimons que nous avons tiré un maximum de ces débats ».
Le projet de code de travail a été adopté au terme d’une concertation avec les parties prenantes, en l’occurrence le ministère de l’Emploi et les représentants des syndicats du patronat et des travailleurs gabonais ainsi que le Bureau international du travail.
D’après les syndicats, les patrons et même le gouvernement, cette réforme s’avérait nécessaire étant donné que l’ancien code était moins flexible. Et à travers la nouvelle mouture à soumettre à l’adoption du parlement, le gouvernement entend bâtir des relations employeurs-travailleurs plus dynamiques, plus souples, qui s’adaptent davantage aux évolutions de la société et qui favorise la création d’emplois.
« C’est un code qui intègre un équilibre entre les deux parties. Les employés estimaient que l’ancien code était insuffisant dans les formes contractuelles d’emploi. On n’avait pas suffisamment de flexibilité. C’est-à-dire qu’on n’avait que des formes traditionnelles de contrat, il n’y avait que le contrat à durée indéterminé, le contrat à durée déterminée tout court, le contrat journalier, le contrat hebdomadaire. Aujourd’hui, nous avons augmenté la panoplie des formes contractuelles, en codifiant par exemple le contrat saisonniers qui prend en compte la saisonnalité de l’emploi », explique le ministre de l’Emploi Madeleine Berre.
Le nouveau document est une refonte du Code de 1994, déjà modifié en 2000 et en 2010.
SG
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Malgré le retard accusé lors des préparatifs du lancement des travaux de construction de la Transgabonaise, le Premier ministre assure que ce chantier sera livré dans les délais. Soit en 2023.
« Tout sera fait pour livrer cet ouvrage, qui changera la vie des Gabonais et des entreprises, dans les délais et dans le strict respect des normes de qualité et environnementales », a affirmé Rose Christiane Ossouka Raponda au cours d’une rencontre le 11 mars 2020 avec les parties prenantes à la construction de cette voie.
En fait, « à cause de la pandémie de la Covid-19, il y a eu quelques retards au niveau du transport maritime, mais, le matériel a été mobilisé et en ce moment, la base vide est déjà effective sur le chantier au PK 50. Donc les travaux de terrassement devraient commencer dans les prochains jours… D’un point de vue financier, la Société autoroutière du Gabon nous a rassuré qu’il n’y a pas de problème à ce niveau », a expliqué Léon Armel Bounda Balonzi, ministre des Travaux publics, de l'équipement et des infrastructures. Le taux d’avancement des travaux n’a cependant pas été donné.
Les travaux de la Transgabonaise ont officiellement démarré le 25 septembre 2020, avec la construction d’un premier tronçon de 81 km (allant du PK 24 au PK 105) réalisé par l’entreprise indienne Afcons.
La Transgabonaise est une route économique devant relier Libreville et Franceville sur 780 kilomètres grâce à un financement de la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam et d’Arise, à hauteur de 600 milliards de FCFA.
Cette route est présentée comme l’un des plus grands chantiers du président Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué. Elle va permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois. Ce qui aura un impact direct considérable sur l’économie du pays. « La Transgabonaise, c'est un quotidien amélioré pour nos populations et un surcroît de compétitivité pour notre économie », soutient le Premier ministre.
Sa construction permettra également de renforcer le tronçon routier gabonais dont seulement près 20% sont en état sur un linéaire de 10 000 km, selon le directeur général des études des infrastructures au ministère de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics.
Sandrine Gaingne
En réaction à l’arrivée au Gabon d’une nouvelle entreprise française spécialisée dans la grande distribution, le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, a invité les grandes surfaces présentes dans le pays à soutenir les producteurs locaux.
« Je ne dirai jamais assez combien il est important que la grande distribution gabonaise soutienne plus en amont les producteurs gabonais. Les modèles basés sur les importations ne sont plus durables et freinent l’essor du made in Gabon », a twitté le 10 mars le membre du gouvernement.
Cette réaction du ministre de l’Agriculture fait suite à la signature il y a quelques jours entre Ceca-Gadis, leader de la distribution au Gabon et le français Intermarché d’un partenariat devant renforcer l’offre des produits de Ceca-Gadis à moindre cout dans le pays. A noter que cette structure qui dispose de plusieurs enseignes dans le pays à l’instar de Gaboprix, Cecado, Géant Ckdo, Maxi Ckado… commercialise en majorité des produits importés.
Pour Biendi Maganga Moussavou, ce partenariat « stratégique » ne pourra bénéficier à l’économie gabonaise que « s’il concourt à ce que CecaGadis investisse dans les chaînes de valeur qui mènent de la terre, de l’étable ou de la mer à l’assiette en passant par la transformation locale. Voilà la direction ».
Une « direction » qui pourra permettre au Gabon d’accroitre la production locale et réduire sa forte dépendance alimentaire à l’extérieur. Les importations alimentaires coûtent actuellement près de 550 milliards FCFA par an au pays, et pour les prochaines années, le Gabon ambitionne de produire localement plus de 50% de sa consommation alimentaire. Ce qui lui permettra d’accroitre la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut du pays. Ce secteur représente actuellement moins de 10% du PIB. Le Gabon vise ainsi une autosuffisance alimentaire à l’horizon 2023 tel que prévu dans le plan d’accélération de la transformation du pays (2021-2023) piloté par le Premier ministre.
Sandrine Gaingne
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L’opérateur de téléphonie mobile au Gabon, Moov Africa Gabon Telecom, va affecter la somme de 60 millions de FCFA pour appuyer trois projets de startups gabonaises, informe l’entreprise dans un communiqué.
L’accompagnement des startups locales s’inscrit dans le cadre du programme dédié aux porteurs d’innovations technologiques dénommé « Startup Challenge ».
Lancé au début de ce mois, ledit programme vise à soutenir, apprend-on, des projets entrepreneuriaux innovants dans des domaines suivants : « IOT : internet des objets », « Health-Tech : solutions digitales pour la santé », « Ed-Tech : solutions digitales pour l’éducation », « Agri-Tech : solutions digitales pour l’agriculture », « Fin-Tech : solutions digitales pour le paiement mobile », et « Smart city : Solutions pour les villes intelligentes et le Transport ».
Ouvert à toutes les startups du pays, le challenge se déroulera en trois phases. D’abord, la présélection de 30 startups pour la suite de la compétition au terme d’un appel à candidature, dont la validité couvre la période allant du 8 au 31 mars 2021. Ensuite, la phase dite d’accompagnement durant laquelle un panel de 10 startups seront sélectionnées pour un accompagnement approfondi (séances de formations pratiques liées au juridique, marketing, digital, financier et sécurité).
Chacune des 10 startups finalistes qui sera retenue pour participer à la grande finale recevra, en récompense, un an d’abonnement haut débit internet, un pack de sécurité internet… Ce n’est qu’après cette étape qu’interviendra la troisième phase de la compétition qui débouchera sur la sélection par un jury des trois projets qui seront primés par des lots en numéraire d’une valeur globale de 20 millions de FCFA.
Dans le même esprit, les entrepreneurs tech d’Ogoué Labs ont par exemple bénéficié en novembre 2020 d’un appui financier de 250 millions de FCFA, matérialisé par la signature d’une convention avec la société Cofina SA.
Joseph Roland Djotié
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La pauvreté en hausse ces derniers temps dans les zones rurales des 9 provinces gabonaises, serait principalement le fait des éléphants, apprend-on d’un compte rendu publié sur le site internet du Premier ministère, et qui cite un rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE). « Des dégâts causés par les pachydermes (ou autres espèces animales) sur les populations rurales à la réaction humaine, la mission du conseil a intégré toutes les observations de terrain », apprend-on du président du CESE.
A en croire ce rapport, la baisse de la production agricole apparaît au même titre que l’insécurité, comme un problème auquel il convient de se pencher avec intérêt. Car pour se protéger de leur principal adversaire qu'est l’éléphant, les populations des zones rurales sont obligées d’être inactives. Au cours de sa descente dans les neuf provinces du pays, le CESE a examiné les préoccupations des populations gabonaises recueillies dans les neuf provinces. Et de cet état des lieux, il ressort que la situation est quasiment identique dans toutes les provinces et les populations traduisent les mêmes choses.
La résolution de ce problème nécessitera le déploiement de moyens financiers. Le CESE, qui a déjà fait une évaluation de son coût, dit à présent attendre l’implication par le Premier ministre des départements ministériels concernés. L’objectif visé étant la résolution de ce conflit homme-faune. Le rapport sera prochainement remis au président de la République par le Premier ministre, Christiane Ossouka Raponda.
Selon une étude menée par des scientifiques gabonais et des experts de l’université de Stirling et dont les résultats ont été présentés le 22 octobre par le professeur John Lee White, ministre des Eaux et Forêts, les éléphants s’attaquent aux plantations des populations rurales à cause de la famine. Car, les changements climatiques ont un effet direct sur la production des fruits et leur disponibilité dans les forêts. Raison pour laquelle « les éléphants ont faim, ils sont de plus en plus maigres, et ils sont de plus en plus présents dans les plantations », indiquait le ministre des Forêts Lee White lors de la présentation de cette étude.
Un phénomène qui a tendance à se généraliser dans nombre de pays africains, car le conflit homme-faune ne date pas d'aujourd’hui. Une étude de la FAO rendue publique en 2010 renseigne par exemple que dans quelques régions agricoles rurales semi-arides du Zimbabwe et du Kenya, les dégâts d’éléphants représentaient en 1993, entre 75 et 90% de tous les dégâts causés par la grande faune.
JRD
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L’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) du Gabon a inauguré, ce 11 mars 2021, son laboratoire d’analyses génétiques de la faune, apprend-on d’un communiqué de l’ambassade de France au Gabon. Il s’agit de la première structure de ce genre en Afrique centrale.
« Ce laboratoire a pour mission l’analyse d’échantillons d’ADN prélevés auprès de la faune locale, tels que l’ivoire, les poils, les écailles ou encore les fèces. Les analyses génétiques permettent d’approfondir nos connaissances sur les animaux, leur habitat et leur comportement mais elles sont aussi particulièrement utiles dans la lutte contre le braconnage des éléphants et le trafic d’ivoire », souligne le communiqué.
Selon l’ambassade de France, à partir d’échantillons de pointes saisies par des douaniers au Cameroun, par exemple, il est possible de savoir où les éléphants ont été tués et, par conséquent d’identifier les zones où opèrent les braconniers et de remonter des réseaux criminels internationaux impliqués dans le trafic d’ivoire.
La mise en place d’un tel laboratoire est donc un pas important dans la lutte contre le braconnage, la gestion de la faune et la préservation de la biodiversité au Gabon et dans la sous-région. Ce qui va en droite ligne des objectifs du gouvernement qui, ces dernières années, a signé plusieurs partenariats visant à stopper la chasse non durable de la faune sauvage, à conserver le patrimoine naturel et à renforcer les moyens de subsistance.
Ce laboratoire devrait permettre à l’ANPN de promouvoir des comportements responsables et de contribuer à la conservation d’un environnement sain et viable pour les générations futures. Il faut noter qu’il est déjà opérationnel sous la direction de la cellule scientifique de l’ANPN, et ses activités et publications sont déjà reconnues à l’échelle régionale et internationale.
Il a bénéficié d’un double financement de l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du projet Eléphants pour la lutte contre le braconnage et le trafic d’ivoire au Gabon et dans la sous-région, et de la Banque mondiale, avec le projet GeFaCHE pour la gestion de la faune et des conflits homme-éléphant.
Brice Gotoa
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La Caisse des dépôts et consignations (CDC) procède depuis quelques jours au remboursement de la caution payée par les candidats sénateurs lors des élections de janvier et février dernier.
« La CDC informe les candidats aux élections sénatoriales de janvier et février 2021, que le remboursement de leurs cautions électorales s’effectue à ses guichets depuis le 1er mars 2021. Le remboursement des sommes est à réclamer dans un délai d’un an à compter de la date de la présente notification », informe la direction générale de la Caisse dans un communiqué.
La CDC ne donne pas les précisions sur les montants à rembourser. Mais, l’on sait que pour les élections sénatoriales au Gabon, il est exigé une caution de 500 000 FCFA, en application de l’article 67 (nouveau), de l’ordonnance de 2011, modifiant certaines dispositions de la loi de 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques.
Un montant remboursable à hauteur de « 100% aux candidats ou aux listes des candidats élus à un scrutin majoritaire ou à la liste de candidatures ayant obtenu au moins 50% d'élus à un scrutin à la proportionnelle ; 50% aux candidats ou listes des candidats ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés ». Cependant, « sont définitivement acquis au Trésor public les cautionnements des candidats ou des listes qui se retirent après la publication des candidatures ou n'ayant pas obtenu 10% des suffrages et ceux non réclamés dans le délai d'un an à compter de la date de notification de l'avis de paiement émis par le Trésor », lit-on dans le code électoral gabonais.
Pour bénéficier de cette enveloppe, il faut selon la CDC, se munir d’une demande de remboursement, de la quittance originale, l’attestation du Centre gabonais des élections (CGE) mentionnant les suffrages obtenus par le candidat, la mainlevée émanant du directeur général de l’Administration du territoire précisant la quotité remboursable. En cas d’empêchement, une procuration légalisée est exigée pour tout remboursement.
A l’issue des élections de janvier et février dernier, 52 sénateurs ont été élus pour un mandat de 6 ans. 15 autres ont par la suite été nommés par le président de la République.
Sandrine Gaingne
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Le ministre gabonais de la Santé, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a remis, le 10 mars 2021, des équipements informatiques aux structures sanitaires publiques et militaires pour la mise en service du projet "eGabon Système d'Information de Santé du Gabon’’ (eGabonSIS).
Ces équipements destinés au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), à l’Institut de cancérologie de Libreville (ICL) et à l’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba (HIAOBO) permettront de poursuivre la formation des professionnels de santé aux bases de l’informatique et internet. « Le Chef de l’Etat a fixé au gouvernement comme principal objectif, la digitalisation de l’administration publique. Et le secteur santé est fortement impliqué via le projet eGabon-SIS dont l’objectif est d’informatiser nos structures sanitaires et permettre l’amélioration de la gouvernance hospitalière », a indiqué Dr Guy Patrick Obiang Ndong.
Le projet eGabonSIS est la première composante du projet eGabon issu du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) qui identifie le numérique comme vecteur essentiel du développement socio-économique du Gabon, dont la phase de conception a commencé en 2016. Plusieurs patients se plaignent de la qualité du service au sein des structures hospitalières publiques et, eGabonSIS vise l’amélioration de la prise en charge des patients, la situation sanitaire du pays et l’efficience des structures de santé.
Cette innovation technologique vient ici apporter des réponses à plusieurs questions en rapport avec l’accès des soins médicaux au Gabon, afin de permettre au plus grand nombre de malades, ceux vivant dans les zones reculées notamment, de bénéficier de certaines prestations de santé auxquelles ils ne pourraient pas accéder sans la télémédecine. Selon le coordinateur du projet, Emmanuel Assoumou Nka, c’est un projet de transformation digitale mais aussi de transformation de pratiques des processus, des compétences. « Il apportera d’immenses bénéfices aux patients, aux professionnels de santé et aux autorités chargées de concevoir et de piloter les politiques publiques de santé ».
Pour rappel, la formation à la maitrise de l’outil informatique d’environ trois mille personnels de santé de la région pilote qui est l’Estuaire, a été lancé officiellement le 22 janvier dernier en collaboration avec l’équipe du cabinet Aum & Sahelys. Cette phase va durer cinq mois.
Brice Gotoa
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Le ministre gabonais de l’Habitat, Olivier Nang Ekomye, a décliné son ambition d’achever tous les programmes de construction de la Société nationale immobilière (SNI) d’ici 2023. C’était au cours d’une rencontre avec le directeur général de la SNI, Herman Kamonomono, le 9 mars 2021. «Sur la période démarrée en 2020 et qui doit s’achever en 2023, il est question que la SNI termine tous les chantiers à l’arrêt, notamment dans l’Estuaire. Pour ce faire, je vais m’atteler à mettre toutes les ressources nécessaires à la disposition de la SNI», a déclaré Olivier Nang Ekomye.
Les chantiers à achever sont notamment, ceux de la "Résidence les Parasoliers’’, le ‘’Lotissement de Mangoumba’’ les ‘’logements sociaux de Bikélé’’ et ‘’Opus One’’.
Selon le membre du gouvernement, ces chantiers sont à l’arrêt pour des raisons juridiques, financière ou cadastrale «Notre ambition est de finaliser ces chantiers, dont certains sont à l’arrêt depuis plus de dix ans, et les livrer enfin à la population. Tel est l’un de nos leitmotivs pendant les trois prochaines années».
Le logement et l’habitat font partie des priorités du président Ali Bongo Ondimba qui, depuis son premier mandat, prône l’amélioration, de façon rapide, des conditions de vie des Gabonais. Le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a présidé, en novembre dernier, un Conseil de cabinet consacré à cette problématique. Un comité technique, pour apporter des solutions aux problèmes avait été mis en place. Ce comité n’a pas encore donné des résultats et les chantiers sont toujours à l’arrêt.
Brice Gotoa
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