Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Quelques jours après l’arrivée des premiers vaccins du chinois Sinopharm au Gabon, les centres hospitaliers du pays se préparent déjà à la campagne de vaccination qui va démarrer dans les prochains jours.

En visite ce 16 mars dans plusieurs centres de vaccination des centres hospitaliers universitaires (CHU) de Libreville, d’Owendo et de la fondation Jeanne Ebori, le ministre de la Santé Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, a constaté le dispositif déjà mis en place pour le démarrage de cette campagne.

« Le CHU d’Owendo a mis en place dans une salle spacieuse deux postes de vaccination, trois fauteuils d’observation et une chambre froide. Au CHU de Libreville, on enregistre cinq postes de vaccination repartis en deux pavillons dont un pavillon principal avec deux salles de vaccination, deux chambres d’observation, une salle d’attente, une chambre froide et un bureau de saisie; et un second pavillon, encore en aménagement, qui sera composé de trois salles de vaccination, d’une salle d’attente, d’une chambre d’observation et d’une salle de saisie. Au CHU mère-enfant fondation Jeanne Ebori enfin, une grande salle spacieuse de cinq postes de vaccination et d’observation a été aménagée et prête à accueillir les patients », explique le ministère de la Santé.

Les premières doses de vaccin du chinois Sinopharm ont été réceptionnées le 12 mars dernier.

100 000 doses seront administrées par des équipes qui seront composées chacune des médecins anesthésistes et des techniciens supérieurs d’anesthésie-réanimation (TSAR), psychologues, infirmiers, bénévoles de la croix-rouge ainsi que des agents vaccinateurs préalablement formés, apprend-on au ministère de la Santé.

Ceux qui vont bénéficier prioritairement de ces vaccins sont les personnels soignants, les forces de sécurité, les personnes à risque et les personnes âgées.

SG

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Répondant aux Gabonais qui s’inquiètent du niveau d’endettement du pays, la ministre de l’Economie et de la Relance s’est voulue rassurante. Dans une interview accordée le 9 mars au quotidien national l’Union, Nicole Janine Lydie Roboty Mbou a indiqué que la dette n’est pas un problème à la base.

 « Il est tentant d’opposer la nécessité de faire baisser la dette d’un côté et celle de s’endetter pour financer l’économie de l’autre côté. Je voudrais simplement révéler que la dette en elle-même ne constitue pas un problème. C’est pourquoi l’objectif du gouvernement est de travailler sur l’amélioration de son efficacité dans sa capacité à pouvoir la rembourser. Celle-ci impose, par exemple, que le recours à l’endettement ne concerne que les projets prioritaires et pour lesquels la nécessité économique et sociale est avérée», a expliqué Nicole Janine Lydie Roboty Mbou.

Il faut dire que ces derniers mois, le Gabon a recouru « de manière exceptionnelle à l’emprunt » pour financer son économie considérablement affectée par la crise de la Covid-19. D’après le ministère de l’Economie, au mois de janvier 2021, l’encours de la dette du Gabon s’élevait à 6428 milliards de FCFA à raison de 5907 milliards de FCFA pour l’encours de la dette conventionnée et de 521 milliards de FCFA pour la dette non conventionnée (les instances du trésor, les arriérés de TVA et les arriérés sur les avances statutaires).

Cet encours est au-dessus du seuil en vigueur dans la zone Cemac (70% du PIB). Raison pour laquelle, les autorités ont entrepris de le ramener sous la barre de 50% du PIB. Pour y parvenir, la stratégie du gouvernement vise « premièrement, la poursuite de l’audit des engagements de l’État ; deuxièmement, l’examen de toutes les options de gestion active et de reprofilage de la dette publique afin de desserrer la contrainte sur les recettes publiques courantes ; troisièmement, la relance économique qui vise une création de richesses plus importante permettant de générer les ressources budgétaires nécessaires pour honorer nos engagements et augmenter par la même occasion le PIB ; et, quatrièmement, le paiement régulier des échéances de dette publique », explique le ministre de l’Economie.

Malgré son taux d’endettement déjà élevé, le Gabon va continuer de s’endetter au cours de cette année. Selon les prévisions, le pays devrait emprunter 213,6 milliards de FCFA auprès des bailleurs de fonds extérieurs en 2021 et 320 milliards de FCFA sur le marché sous-régional à travers des émissions des titres publics.

SG

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« L’une des deux unités mobiles de réanimation (UMR) acquises en 2020 dans le cadre du projet PASS2 C-19 (Projet d’appui au secteur de la santé), financé par l’Agence française de développement (AFD), a été déployée il y a dix jours à l’Hôpital d’instruction des armées d’Akanda pour faire face à la 2e vague de covid-19 que connaît le Gabon », informe l’ambassade de France au Gabon.

Dans un communiqué publié sur son site web, il y a quelques jours, l’institution indique que le personnel médical qui y officie a été formé par les services de santé militaire français et gabonais, et que cette unité est totalement autonome en énergie et oxygène. « Les unités mobiles de réanimation (UMR) ont été conçues pour appuyer l’activité hospitalière de Libreville ou de province dans le traitement des patients graves nécessitant une oxygénothérapie, voire une assistance ventilatoire. Leur mobilisation permet une réponse rapide et structurée. Composées de tentes modulaires comprenant chacune 5 lits de soins intensifs avec respirateurs et 10 lits pour patients en oxygénation au masque, les UMR sont en mesure de prendre en charge une part significative de l’activité de soins critiques en totale autonomie », fait-elle  savoir.

Le déploiement de cette unité mobile de réanimation au sein de l’hôpital d’Akwa intervient dans un contexte marqué par la hausse des cas de contamination à la Covid, et l’accueil des premières doses (100 000) du vaccin chinois contre la pandémie. L’activation de cet équipement apportera, selon le corps médical, une véritable bouffée d’oxygène dans le traitement des malades victimes de la Covid-19. Puisqu’à la date du 15 mars 2021, le Gabon comptait 2064 cas actifs sur 16 945 cas testés positifs à travers le pays. Des données qui ne cessent de progresser au quotidien, obligeant les autorités à renforcer les mesures barrières.

Développé par les autorités gabonaises avec l’accompagnement financier de l’AFD,  le PASS 2 a été réorienté dès le mois de mars 2020, à hauteur de 3,2 milliards de FCFA, vers des actions de lutte contre l’épidémie de Covid-19. Parmi lesquelles, l’acquisition d’équipements médicaux pour les hôpitaux publics de la capitale et de province, la formation de personnels médicaux et paramédicaux par les services de santé militaire gabonais et français, et la campagne de communication nationale destinée à renforcer la sensibilisation des populations.

Joseph Roland Djotié

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Depuis le mois de février 2021, La Régionale, établissement de microfinance de renom au Cameroun, a mis en vente des actions à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), à l’effet de procéder à une augmentation du capital dans le cadre de son processus de transformation en banque universelle. Cette introduction en bourse est la toute première réalisée sur ce marché, depuis l’adoption, en juillet 2019, de la nouvelle configuration de bourse unifiée de l’Afrique centrale.

Par ailleurs, le compartiment des obligations de ce marché financier s’anime davantage. En effet, depuis le 12 mars 2021, et ce jusqu’au 20 mars prochain, les investisseurs de la Cemac sont invités à souscrire à un emprunt obligataire de 100 milliards de FCFA lancé à la Bvmac par la République du Congo. C’est la 2ème opération de ce type lancée sur le marché financier de l’Afrique centrale depuis sa fusion, après l’emprunt inaugural de 100 milliards de FCFA, qui a permis à la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) de lever finalement près de 107 milliards de FCFA à la Bvmac en décembre 2020.

Après avoir été atone depuis 2019, la bourse unifiée de l’Afrique centrale semble progressivement s’éveiller, avec trois opérations de levée de fonds en 4 mopis, entre décembre 2020 et mars 2021.

De bonnes sources, d’autres opérations sont en gestation. Il s’agit notamment d’un emprunt obligataire gabonais, dont le montant n’est pour l’instant pas révélé, et de l’introduction en bourse de six sociétés d’Etat de la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), conformément à la stratégie de dynamisation de ce marché financier décidée par les pays de cet espace communautaire. 

Ces différentes opérations, annoncées ou en cours d’exécution, viennent donner un véritable espoir de dynamisation effective du marché financier de la Cemac, qui n’a jamais véritablement décollé jusqu’ici, en dépit des différentes mesures d’incitations prises par les autorités. La reprise des emprunts obligataires sur le marché financier unifié de la Cemac depuis fin 2020, ainsi que l’arrivée prochaine d’au moins six nouvelles entreprises sur sa cote, sont de bon augure pour l’amélioration de la capitalisation de la Bvmac.

Pour rappel, dans la perspective de ces introductions en bourse des sociétés d’Etat de la Cemac, la Bvmac avait d’ores et déjà projeté, dès 2020, d’atteindre une capitalisation minimum de 1 200 milliards de FCFA sur le compartiment des actions (contre 149,5 milliards de FCFA de FCFA à fin juillet 2020, Ndlr), et 1 000 milliards de FCFA sur le compartiment des obligations, contre 748,7 milliards de FCFA à fin juillet 2020.

Brice R. Mbodiam

La délivrance de la carte de séjour au Gabon est désormais subordonnée au paiement du précompte de l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), pour les assujettis à cet impôt ou d’une attestation d’exonération au précompte IRPP, pour les non assujettis à cet impôt, informe la direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) dans un communiqué.

Comme l’explique la direction générale des Impôts (DGI), « tout expatrié qui a des revenus inférieurs à 2 millions de FCFA n’aura pas à payer un précompte. Et pour que cela soit pris en compte à la DGDI, il faudra que ceux-là présentent une attestation d’exonération. Par contre, pour les revenus au-dessus, c’est la quittance qui atteste du paiement de leur précompte qui sera dans leur dossier », explique Joseph Essingone Lapensée, directeur de la législation et du contentieux à la DGI. Le montant à verser aux impôts sera compris entre 100 000 FCFA et 1,2 million de FCFA en fonction des revenus des demandeurs, selon certaines sources à la DGI.

La présentation de la quittance de paiement du précompte est exigée en plus des documents qui sont déjà fournis par les demandeurs de la carte de séjour.  Toutefois, « les modalités de paiement de titres de séjours n’ont pas changé. La carte vaut 150 000FCFA », précise Nestor Alaba, directeur de la gestion de l’émi-immigration à la DGI,

Cette disposition qui est prévue dans la loi de finances 2021, vise selon la DGI, à lutter contre l’informel au Gabon. Mais également, à permettre à ceux qui exercent une activité rémunérée dans le pays, de contribuer à l’effort fiscal. Ce, dans un contexte où l’économie du pays se trouve déstabilisée par la chute des cours du pétrole, principale source de revenu extérieur du pays, et la Covid-19.

Cette réforme ambitionne donc de booster les revenus de l’Etat afin de financer la relance de son économie. Ce d’autant plus que le Gabon prévoit pour 2021, d’accroitre ses investissements tout en réduisant son endettement extérieur. Le budget d’investissement du Gabon en 2021 se situe à 483,4 milliards de FCFA, en hausse de 23% par rapport à l’année précédente.

Sandrine Gaingne

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Suite à une information faisant état de la suspension du paiement de l’allocation d’études au Gabon, l’Agence nationale des bourses du Gabon (Anbg) apporte un démenti.

« L’information qui circule actuellement sur les réseaux sociaux et selon laquelle le paiement de l’allocation d’études aurait été suspendu à compter du mois de mars 2021 est fausse et ne provient pas de notre service de communication et de relations publiques.  Nous tenons à rappeler que toutes les informations provenant de notre institution font l’objet d’un communiqué officiel diffusé sur nos différents canaux de communication. Nous vous prions donc ne pas en tenir compte », informe l’Agence.

Cette « fausse » information est diffusée trois mois après une grève des étudiants de l’université Omar Bongo réclamant le paiement de leurs bourses pour l’année 2019. Suite à ces mouvements d'humeur, l’ANBG avait décidé de verser l’allocation d’études de manière échelonnée soit 83 000 FCFA par mois, et ce, tout au long de l’année académique 2020-2021.

Les allocations d'études sont octroyées aux élèves âgés au maximum de 19 ans et ayant obtenu au moins 12 sur 20 au baccalauréat ou un diplôme équivalent reconnu par l’État.

Leur suspension est décidée par l’ANBG au cas où les résultats de l’étudiant boursier n’ont pas été transmis dans les délais requis, ou si un certificat de scolarité ou d’inscription n’a pas été transmis à l’ANGB.

À noter que depuis quelques mois, l’Agence nationale de bourse a entrepris de bancariser les étudiants boursiers gabonais.

SG

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La Gabon Oil Company doit la somme de 43 millions de dollars (23,6 milliards de FCFA) à Maurel & Prom (M&P), la filiale du leader indonésien des hydrocarbures Pertamina. C’est ce qu’indique un communiqué de presse de l’entreprise publié sur son site web le 10 mars 2021.

Selon l’entreprise, cette dette,  qui  est liée à son entrée sur le permis d’Ezanga en 2019, et correspondant à la somme due à M&P au titre du portage des coûts antérieurs à 2018, a été validée lors d’une procédure d’expertise auprès de la Chambre de commerce internationale (ICC) . A l’en croire,  « ces 43 millions de dollars qui ne sont pas inclus dans la position de trésorerie de 168 millions de dollars au 31 décembre 2020, font l’objet de procédures pour obtenir prochainement leur libération ».

Cette révélation de la société intervient un peu plus de 18 mois après l’officialisation de la signature d’une série d’accords entre M&P (4e producteur pétrolier au Gabon avec 25 000 barils/jour en 2018), et ses partenaires GOC et Tullow Oil en octobre 2019. Lesdits accords portaient essentiellement sur le remboursement de la dette de portage au titre du contrat d’exploitation et de partage de production du Permis Ezanga, sur lequel la GOC a obtenu 12,5% des parts, ainsi que le remboursement immédiat des coûts pétroliers engagés pour la Gabon Oil Company.

Alors que les différentes parties s’étaient accordées pour la mise à disposition de ces 23,6 milliards de FCFA en décembre 2019, le déblocage des fonds (placés sur un compte séquestre par la GOC) n’a pas été fait. Pourtant, M&P comptait bien en utiliser une partie pour financer le programme d’exploration soutenu (estimé à près de 35,6 milliards de FCFA) ainsi que le solde des paiements liés à des acquisitions de 2018 au Venezuela et en Angola. Les actionnaires de M&P ont désormais le regard tourné vers la Chambre de commerce internationale (ICC) à Paris, qui devra trancher.

Joseph Roland Djotié

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Les travaux de réhabilitation du boulevard Triomphal Omar Bongo ont débuté le 15 mars  2021 à Libreville pour une période de 9 mois, a-t-on appris dans un communiqué du ministère des Infrastructures.

« L’entreprise Socoba EDTPL attributaire du marché de réhabilitation de cette voie va entreprendre dès ce 15 mars 2021, les travaux de remplacement en matériaux définitifs, de l’ouvrage hydraulique en face du Sénat », indique le communiqué.

Construite en 1977, cette route longue de 3 Km, comme on peut le constater, a atteint un niveau de détérioration très avancé. La vétusté de tous les ouvrages hydrauliques cause des affaissements sur la chaussée, et la dégradation de la route est visible, provoquant souvent des accidents de circulation.

Ces travaux vont consister entre autres à remplacer des buses métalliques détériorées par des dalots en béton armé et à revêtir l’ensemble de la voie en béton bitumineux à module élevé (BBME) du Rond-point de la Démocratie à l'ancien ministère des Affaires étrangères.

Pour une meilleure organisation du chantier, le ministère des Infrastructures a informé le public, du ralentissement et de la perturbation de la circulation dans cette section de route impactée par ces travaux.

Les automobilistes pratiquant le boulevard Triomphal Omar Bongo seront totalement soulagés dans 9 mois. Car, tout est mis en œuvre, selon les autorités, pour une exécution des travaux dans les meilleurs délais. Plusieurs autres voies sont actuellement en train d’être réalisés dans le Grand Libreville.

Brice Gotoa

Le ministère gabonais de l’Intérieur rappelle à tous les gouverneurs des provinces que tous les laissez-passer délivrés dans le cadre de la Covid-19 sont gratuits, apprend-on d’une note circulaire signée du secrétaire général dudit ministère, Judith Komba Pemba Mombo, le 12 mars 2021.

«Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur sur instruction du ministre d’Etat rappelle à toutes fins utiles qu’en application du principe de gratuité du service public, tous les actes délivrés dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19, autorisant les déplacements à titre exceptionnel des populations, sont gratuits», indique la note circulaire.

Cette circulaire du ministère de l’Intérieur fait suite à une note d’information, du gouverneur de la province du Moyen-Ogooué, Bernabé Bangalivoua, datée du 11 mars dernier. Cette note mettait fin à la gratuité de délivrance des autorisations spéciales de circuler dans la région : « tous les actes établis par mes services sont désormais payants à compter du lundi 15 mars 2021 », soulignait la note du gouverneur. Ces autorisations spéciales de circuler étaient facturées de 5000 FCFA à 15 000 FCFA.

La demande d’un laissez-passer demeure donc gratuite et pour en bénéficier, d’après les autorités, il faut juste formuler une demande auprès du ministère de l’Intérieur, et se munir des pièces justifiant le déplacement envisagé. Concernant les autorisations spéciales de circuler, l’ensemble des demandes liées aux déplacements professionnels doivent être déposées auprès des départements sectoriels pour ensuite être transmises au ministère de l’Intérieur pour leur traitement, apprend-on.

L’instauration en février dernier du laissez-passer pour circuler d’une province à une autre au Gabon avait pour but de limiter les mouvements de masse des personnes, et lutter ainsi contre la propagation de la Covid-19 dans le pays.

Brice Gotoa

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La compagnie aérienne Air Sénégal va lancer officiellement dans quelques jours ses vols à destination de plusieurs villes africaines dont Libreville, a annoncé la compagnie sénégalaise dans un communiqué rendu public le 12 mars dernier.

«Un nouveau pont aérien desservi par la compagnie reliera la capitale sénégalaise à plusieurs grandes villes de l’Afrique centrale à savoir Cotonou, Douala, Libreville. Le nouveau programme démarre ce 29 mars 2021, avec trois fréquences hebdomadaires qui permettront un large éventail de connexions vers l’Afrique de l’Ouest et Casablanca mais aussi l’Europe à travers Barcelone, Paris, Marseille, Lyon et Milan », explique la compagnie publique sénégalaise.

La conquête du marché gabonais pour Air Sénégal se fera dans un environnement assez concurrentiel, où opèrent déjà environ dix compagnies. Elle devra donc essayer de gagner des parts de marché face à Afrijet, le transporteur gabonais, Asky airlines, Ethiopian Airlines, Rwandair entre autres.

Le lancement de ces lignes domestiques à en croire un acteur du secteur aérien est fait après une phase test qui a été effectuée en fin d’année dernière dans ces différentes villes africaines par Air Sénégal.

SG

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