Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Programme régional écoforestier « Ecofac6 » co-financé par l’Union européenne (UE) a récemment fait l’objet d’un comité de suivi national avec les autorités gabonaises et la Ceeac. « Si la crise sanitaire Covid 19 a fortement perturbé la mise en œuvre d’activités de terrain, les participants ont encouragé les opérateurs à rattraper ce retard, quitte à ce que des adaptations et innovations soient réalisées. Enfin, il a été recommandé aux opérateurs de renforcer leurs systèmes de gestion et de suivi opérationnels et financiers, afin qu’ils deviennent robustes, ce qui facilitera des appuis éventuels à venir », indique la représentation de l’UE à Libreville.

Mais en dehors des aspects de gestion à améliorer, les différents partenaires, à travers le Programme Ecofac6 actif au Gabon depuis 30 ans, revendiquent la création d’un réseau de parcs nationaux au Gabon, à l’avant-poste de la protection environnementale en Afrique centrale. Il s’agit pour le Gabon de trois parcs nationaux : parc national de la Lopé - parc national de Waka - parc national de Mayumba. Les projets soutenus ont été mis en place à travers deux opérateurs : l’Agence ationale des Parcs Nationaux du Gabon (ANPN) et Wildlife Conservation Society (WCS) Gabon.

Le programme comprend différents volets : la réhabilitation ou la construction de pistes et ponts, la formation des éco-gardes, la recherche et le biomonitoring, mais également, l’amélioration des conditions de vie des populations vivant dans les zones riveraines des parcs, la construction ou la réfection des logements pour les éco-gardes, ainsi que le soutien dans la lutte anti-braconnage.

Ecofac6 est une initiative conjointe entre l’Union européenne, bailleur de fonds, et la Ceac, en qualité de maître d’ouvrage. Elle bénéficie du support de 7 Etats membres de la Ceeac, à savoir le Cameroun, la République Centrafricaine, le Congo Brazzaville, la République Démocratique du Congo, le Gabon, le Tchad et Sao Tomé-et-Principe. Son objectif est de promouvoir une économie verte caractérisée par un développement économique endogène, durable et inclusif, ainsi que la lutte contre le changement climatique.

Pour assurer une gestion responsable et durable des ressources naturelles et des aires protégées du Gabon, l’Agence nationale des parcs nationaux a bénéficié, en 2017, d’un financement de 7,5 millions d’euros de l’Union européenne grâce au lancement de la sixième phase dudit Programme.

S.A.

L’ancien vice-président de la République gabonaise, par ailleurs président du Parti social-démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou, vient de mettre sur pied un logiciel dénommé ‘’E-élection’’ qui permettrait de centraliser les résultats des élections au Gabon.  Ce logiciel a été présenté le 24 mars 2021 à Libreville au cours d’une conférence de presse sur le thème : ‘’Comment rendre fiable et sécurisé les résultats issus des élections au Gabon ?’’

« Tant pour les élections présidentielles que toutes les autres, un ordinateur puissant sera placé au CGE et au CND. Cet ordinateur devrait permettre de converger directement d’un seul clic aux résultats de chaque bureau de vote à partir de 20 heures », a déclaré Pierre Claver Manganga Moussavou.

A en croire ce dernier, ce logiciel devrait permettre au Centre gabonais des élections (CGE) et au Conseil national de la démocratie (CND) de centraliser les résultats de chaque bureau de vote.  Pierre Claver Magnaga Moussavou entend porter haut son projet sur le « E-élection » avec l’appui des plus hautes autorités de la République gabonaise.

Rappelons que les résultats des dernières élections présidentielles du 27 août 2016, qui ont vu la réélection d’Ali Bongo Ondimba, avaient été controversés et non reconnus par l’opposition. Ce qui avait conduit à une crise post-électorale. Les élections législatives et municipales de 2018 ont également suscitées des contestations. Les leaders politiques, spécialement ceux de l’opposition, planchent sur des méthodes qui permettraient qu’au Gabon, les résultats des élections génèrent moins de controverses.

Le CDE est chargé d’organiser les élections, remplaçant ainsi la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap). Et le CND est l’autorité morale consultative et permanente de dialogue et de concertation entre les acteurs politiques.

Brice Gotoa

Le Gabon et ses pairs de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) sont actuellement en discussion avec le Fonds monétaire international afin de conclure un nouveau programme de financement. Mais, le niveau des négociations avec l’institution de Bretton Woods serait bien plus avancé pour le Tchad, comparé aux autres pays de la sous-région, selon le récent rapport "Lettre d'Afrique Centrale", du service économique régional du ministère français de l'Economie, des Finances et de la Relance.

« Les programmes triennaux 2017-2020 ayant expiré au Cameroun, au Gabon et au Tchad, des négociations pour la conclusion de nouveaux programmes sont en cours. Si le Tchad a récemment obtenu un accord des services (“Staff level agreement”), préalable au passage au Conseil d’administration, les échanges au Cameroun et au Gabon en sont à un stade plus préliminaire, mais devraient déboucher prochainement sur une mission d’instruction », indique ledit rapport.

Par contre, si le Gabon, le Cameroun et le Tchad avancent plutôt positivement vers la conclusion d’un nouveau programme, « les discussions avec le Congo, qui nécessitent un rééchelonnement essentiel de sa dette extérieure avec les traders pétroliers, et la Guinée équatoriale, sont en revanche moins avancées », souligne  la "Lettre d'Afrique Centrale".

L’aboutissement d’un nouveau programme avec le FMI devrait permettre au Gabon d’atteindre non seulement les objectifs de son plan d’accélération de la transformation économique, mais aussi de rembourser sa dette en temps opportun, selon une note de l’agence de notation financière Fitch, publiée le 17 février dernier. Le Plan d’accélération de la transformation (PAT) vise la transformation économique et sociale du Gabon par une accélération des moteurs de la croissance, d’une part, et une densification des filets sociaux, d’autre part.

Mais, en attendant l’aboutissement de ce nouveau programme, rappelons que le Gabon a achevé en juin 2020 un accord triennal élargi au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) approuvé le 19 juin 2017 pour un montant d’environ 642 millions de dollars. « Ledit programme a permis d’obtenir des résultats positifs avec un redressement du cadre macroéconomique et budgétaire. Nous avons ainsi pu enregistrer une croissance positive de 3,9 % en 2019, un rééquilibrage des comptes des finances publiques ainsi qu’une reconstitution des réserves monétaires », explique le ministre de l’Economie, Nicole Janine Lydie Roboty Mbou.

Cependant, d’après le membre du gouvernement, il y avait encore des efforts à faire s’agissant des réformes, « et comme pour mettre à jour cette fragilité, la crise de la Covid-19 est venue remettre en cause les progrès enregistrés », regrette le membre du gouvernement.

Le Gabon espère l’aboutissement très prochain de ces négociations avec le FMI.

Sandrine Gaingne

Lire aussi:

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gestion-publique/2202-16488-selon-fitch-le-gabon-aurait-besoin-d-un-nouveau-programme-avec-le-fmi-pour-rembourser-sa-dette

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gestion-publique/1801-16341-pour-le-fmi-le-sort-de-la-cemac-depend-en-partie-de-la-conclusion-d-un-nouveau-programme-avec-le-gabon

Le pétrolier Total Gabon vient de publier ses performances au cours de l’exercice 2020 qui montrent un résultat net négatif qui s’établit à 87 millions $ (environ 48,31 milliards de FCFA), contre un résultat net positif de 50 millions $ (environ 27,76 milliards de FCFA)  en 2019.

Cette performance, en baisse de 137 millionds $ en valeur absolu, soit 274% en valeur relative, entre les deux exercices, est principalement impactée, selon Total Gabon, par « la baisse des prix et de la production, par la charge exceptionnelle de dépréciation d’actifs (34 millions $ après impôt) et par la charge faisant suite au contrôle fiscal (28 millions $) ».

Par ailleurs indique la filiale gabonaise de Total, malgré un environnement défavorable, la Société a généré un flux de trésorerie d’exploitation de 112 M$ (62,19 milliards de FCFA) qui a permis de couvrir les investissements de l’exercice et le paiement du dividende versé en juin dernier.

Le conseil d’administration, constatant le niveau de résultat distribuable et confiant dans la solidité du bilan de la Société, notamment l’absence d’endettement, a décidé de proposer à l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires, convoquée le 27 mai 2021, la distribution d’un dividende de 4,5 dollars par action, soit 20,3  millions $ (11,27 milliards de FCFA) pour l’ensemble des actionnaires. Ce dividende sera payable en euros (ou sa contre-valeur en francs CFA) sur la base du cours euro/dollar au jour de l’assemblée générale.

Total Gabon est détenu par le groupe Total à 58% (à travers sa filiale Elf Aquitaine qui détient 58,28% du capital de Total Gabon), par la République gabonaise pour 25% et d'autres actionnaires pour 17% (y compris la part correspondant aux actionnaires minoritaires d'Elf Aquitaine). L’entreprise est cotée à la bourse de Paris sur le marché Euronext Paris- compartiment A.

S.A.

Les autorités gabonaises veulent vacciner près de 500 000 personnes, cibles prioritaires contre la Covid-19. Cette information ressort de la présentation du plan national de vaccination présenté par le ministre gabonais de la Santé le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, le 24 mars 2021.

Les cibles prioritaires qui ont été identifiées pour la campagne de vaccination contre la Covid -19 sont le personnel de santé  des secteurs civils, militaires et privés ainsi que les forces de défense et de sécurité, estimées à 13 659 personnes. Les personnes ayants des comorbidités (Hypertension artérielle 207 587, diabète 44 167 et autres pathologies 189 917). Il y a également comme cible les travailleurs des secteurs à risque élevé notamment les enseignants du secondaire et les commerçants.

« L’identification de ces cibles a été faite à partir des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé avec laquelle nous avons travaillé pour l’élaboration de ce plan de vaccination, et l’Unicef. Il y a des cibles recommandées par l’organisation mondiale de la santé et des cibles qui ont été définies par rapport au vécu de la riposte dans notre pays », a déclaré Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Le Gabon a lancé le 23 mars dernier à Libreville, sa campagne de vaccination contre la Covid-19. Celle va s’étendre dans deux semaines, dans les deux régions les plus touchées par cette pandémie. A savoir, le Haut-Ogooué et L’Ogooué-Maritime, ensuite dans les autres provinces et enfin au niveau communautaire à travers des unités mobiles, pour atteindre l’ensemble du territoire national. Cette dernière étape communautaire se fera sous réserve de l’adhésion massive de la population et de la réserve des doses disponibles.

Selon le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, des équipes pluridisciplinaires s’emploieront à recevoir les volontaires et les personnes éligibles au vaccin sur les sites identifiés à raison de 50 à 200 personnes jour.  Un ensemble de commissions est mis en place pour servir le maximum de candidats à cette campagne. L’objectif du gouvernement est de protéger sa population contre cette pandémie de plus en plus meurtrière au Gabon. Le pays a enregistré plus de 25 décès pour le seul mois de mars.

Brice Gotoa

Lire aussi:

https://www.lenouveaugabon.com/fr/sante/2503-16668-covid-19-la-campagne-de-vaccination-pourrait-couter-jusqu-a-30-milliards-fcfa-au-gabon-ministre-de-la-sante

https://www.lenouveaugabon.com/fr/sante/2303-16653-le-gabon-inocule-les-premieres-doses-de-vaccin-contre-la-covid-19

L’Agence nationale des infrastructures numériques (Aninf) vient de lancer un appel à manifestation d'intérêt pour le recrutement d’un cabinet chargé de réaliser un audit externe des études de faisabilité du projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (CAB), composante du Gabon, informe un communiqué de l’Agence.

Financé par la Banque africaine de développement (BAD), cet audit a pour objectif « d’obtenir l’assurance que les états financiers pris dans leur ensemble ne comportent pas d’incohérences, et en cas d’anomalies significatives, prouver que celles-ci proviennent de fraude ou résultat d’erreur permettant ainsi à l’auditeur de formuler une opinion exprimant si les états financiers sont rétablis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable applicable», explique l’Aninf dans son communiqué.

Il sera aussi question pour l’auditeur retenu, d’émettre un rapport sur les états financiers sur la base des vérifications menées conformément aux normes internationales d’audit (ISA). Les cabinets ont jusqu’au 14 avril prochain pour déposer leurs candidatures.

Le projet CAB Gabon fait partie du programme régional CAB (dorsale fibre optique en Afrique Centrale), qui ambitionne d’augmenter l'extension géographique des réseaux large bande et à réduire des coûts de services de communications en Afrique centrale, à l’instar du Gabon qui a des coûts de connectivité internationale élevés.

Ce projet vise à déployer de la fibre optique au Gabon notamment pour l’interconnexion des villes gabonaises avec les pays voisins tels que le Congo, le Cameroun et la Guinée-Equatoriale.

SG

Lire aussi:

https://www.lenouveaugabon.com/fr/tic-com-telecom/1110-15915-l-aninf-annonce-une-perturbation-d-internet-en-raison-des-travaux-de-reparation-du-cable-sous-marin-ace

Alors que la campagne de vaccination contre la Covid-19 a été lancée au Gabon le 23 mars dernier, plusieurs personnes s’interrogent sur le coût d'une telle opération. Au cours de la conférence de presse qu’il a animé ce 24 mars pour présenter le plan de vaccination, le ministre de la Santé Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a indiqué qu’elle coûte cher à l’Etat.

« Pour parler du coût de la vaccination, je parlerai de quelques scénarii qui ont été faits. Si on achète Pfizer, nous sommes à 80 milliards de FCFA en termes de budget de vaccination. Lorsqu’on prend Moderna, nous sommes autour de 43 milliards en termes de budget…Le budget global n’est pas loin de 30 milliards de FCFA. Ça coute cher », a-t-il expliqué.

Cependant, grâce à l’initiative Covax de l’Organisation mondiale de la Santé et à celle de l’Union africaine, avec lesquelles le Gabon est actuellement en négociation à en croire le membre du gouvernement, le pays peut obtenir des vaccins à des prix abordables. « C’est ça l’avantage de l’initiative Covax, et de l’initiative de l’Union africaine. C’est vrai que ça traine un tout petit peu, c’est vrai qu’on ne veut pas nous donner gratuitement les vaccins, mais, ça nous permet quand même d’avoir des facilités d’achat à un prix raisonnable », explique Dr. Guy Patrick Obiang Ndong. Il poursuit : « Nous n’avons pas ces avantages qu’ont certains pays d’avoir des vaccins gratuits. Heureusement que la diplomatie avec la Chine est une diplomatie agissante et nous avons vu que la Chine nous vient en aide. Mais, le plan de vaccination nous coûte cher et le gouvernement mobilise énormément de ressources ».

Le vaccin actuellement inoculé au Gabon, un don chinois, est gratuit. Tout comme « les dépistages et la prise en charge se poursuivent aussi bien en réanimation qu’en ambulatoire. En Europe, une journée en réanimation dans un service coûte environ 2000 euros. Ça veut dire que le coût de la Covid-19 aujourd’hui est très élevé et nous devons encourager le gouvernement en adhérant à toutes ces initiatives qui visent à stopper la chaine de propagation de cette pandémie », soutient le ministre de la Santé.

Les autorités gabonaises espèrent au cours de cette campagne qui a débuté le 23 mars, vacciner 90% des populations ciblées prioritairement. Notamment, les personnels de santé, les forces de défense et de sécurité, les personnes âgées et les personnes à risque.

Sandrine Gaingne

Lire aussi:

https://www.lenouveaugabon.com/fr/sante/2303-16657-covid-19-ali-bongo-montre-l-exemple-et-se-fait-vacciner

Ce qui permettra d’après les autorités de développer l’industrie locale étant donné que le Gabon détient d’importantes potentialités gazières avec des réserves prouvées de gaz estimées à plus de 100 milliards de m3, selon les données du ministère du Pétrole. Malheureusement, ces ressources demeurent sous-exploitées.

Et « son développement représente une priorité pour accélérer la transformation structurelle de l’économie hors pétrole, la transition énergétique du Gabon et améliorer l’approvisionnement du territoire national en gaz », selon le ministère du Pétrole. Par ailleurs, le gouvernement souhaite promouvoir le développement de ces ressources « dans le but d’engendrer de nouvelles sources de revenus dans un contexte de déclin de la production pétrolière », explique une note de la direction générale du Trésor français.

A noter que pour la mise en œuvre du plan d’accélération de la transformation 2021-2023 de son économie, le Gabon compte sur le gaz, considéré comme l’un des moteurs de croissance.

C’est dans cette optique qu’une task-force « stratégie gazière », créée en février dernier a été lancé ce 24 mars 2021. Cette task-force devra développer des stratégies afin de mieux développer ce secteur et améliorer l’approvisionnement du marché domestique en gaz butane.

La stratégie va notamment consister à la mise en place d’un plan incitatif à l’exploration et au développement de la ressource gazière. Ce, par l’élaboration d’un cadre réglementaire spécifique à l’exploitation gazière et par l’approfondissement de la cartographie en eaux profondes pour disposer des données précises sur la disponibilité de la ressource.

Rappelons qu’au 30 septembre 2020, la production de gaz industriel a chuté de 25,8% à 310 273 m3 du fait du ralentissement de l’activité, engendré par la crise de la Covid-19, selon le ministère de l’Économie et de la Relance, dans sa note de conjoncture sectorielle.

Sandrine Gaingne

Lire aussi:

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gestion-publique/1902-16481-le-gabon-met-en-place-20-task-forces-pour-realiser-son-plan-d-acceleration-de-la-transformation-2021-2023

https://www.lenouveaugabon.com/fr/economie/2801-16376-secteur-gazier-a-fin-septembre-2020-le-gabon-enregistre-des-resultats-en-demi-teintes

Le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondima, a procédé, ce mardi 23 mars 2021, à la nomination de plusieurs responsables au sein de certaines institutions dont la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la Société gabonaise de raffinage (Sogara), la Gab’Oil Company, l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) ainsi que la Gabon Oil Company.

Au-delà de Patrick Ossi Okori (photo) qui s’est vu confier le poste de directeur général de la CNSS, en remplacement de Charles Mendoume, décédé le 1er mars dernier des suites de maladie, plusieurs autres hauts cadres de l’Etat ont bénéficié de la confiance du président. Alors qu’Edson Mvou Tsinga a hérité du poste de DG de la Sogara, en remplacement de Christian Avaro Yeno (jusque-là intérimaire), Emmanuel Gege Adetelobe s’est vu confier les clés de la Gab’Oil en tant que nouveau directeur général.

A la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), le chef de l’Etat y a nommé un nouveau président du conseil d’administration en la personne de Jean Pierre Boukila. Tout comme il a désigné Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama au poste de PCA de l’ANPI (Agence nationale de la promotion des investissements). Le poste de directeur général adjoint de la Gabon Oil Company a été confié à Hervé Bertrand Nnang Engue.

Les nouveaux responsables entrent en fonction au moment où le chef de l’Etat oriente les priorités du Gabon vers la dynamisation de la croissance et la diversification de l’économie. Deux principaux défis qu’il a promis de relever, malgré la crise économique et la pandémie du coronavirus (Covid-19) qui rendent difficile l’implémentation de certains projets.

Joseph Roland Djotié

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/sante-social/0103-16527-deces-de-charles-mendoume-directeur-general-de-la-cnss-depuis-4-mois-seulement

Trois projets de textes de loi touchant le secteur foncier et qui visent à attirer et promouvoir les investissements au Gabon ont été entérinés, le 23 mars 2021, peut-on lire dans le communiqué du conseil des ministres.

Le premier projet de décret porte sur la suppression des titres d’attribution provisoire, non ou insuffisamment mis en valeur, à l’exception des décrets d’attribution provisoire. Lorsque le deuxième a trait à la déclaration d’utilité publique de la parcelle n°10 située à Ikolo, dans le département de l’Ogooué et des lacs dans la province du Moyen-Ogooué.

Quant au troisième projet de texte approuvé ce mardi dans le secteur foncier, il porte sur la modification de certaines dispositions du décret (n°257/PR/Mecit) du 19 juin 2012, réglementant les cessions et locations des terres domaniales.

Alors que le projet de texte relatif à la suppression des titres d’attribution provisoire, non ou insuffisamment mis en valeur, vise à constituer des réserves foncières, pour favoriser la mise en œuvre des projets de construction de logements sociaux et parcelles constructibles en faveur des populations ; celui portant sur la déclaration d’utilité publique de la parcelle n°10 située à Ikolo, vise la mise en place de la Zone économique à régime privilégié d’Ikolo (Zerpi). Une mesure qui, apprend-on, s’inscrit dans le cadre de la Stratégie de relance de l’économie (SRE) visant à créer également de véritables pôles d’industrialisation propices aux investissements nationaux et étrangers, et à la création d’emplois.

Le projet de décret portant modification de certaines dispositions du décret du 19 juin 2012, réglementant les cessions et locations des terres domaniales, apporte, pour sa part, comme innovations majeures par rapport au texte initial, la limitation des superficies à attribuer en zone urbaine ou rurale (ceci, pour tout demandeur personne physique ou morale de droit privé) et l’obligation que la parcelle soit desservie par une voie d’accès : en zone urbaine de 200 mètres carrés à 5000 mètres carrés ; et en zone rurale, de 200 mètres carrés à 10 hectares.

Cette série de projets de textes intervient dans un contexte où le Gabon est engagé dans un vaste chantier de diversification et de transformation de son économie, afin de réduire sa dépendance aux recettes pétrolières. En dépit des efforts déployés depuis 2009 pour diversifier l’économie et les sources de revenus, le secteur pétrolier reste, de loin, le 1er secteur contributeur au budget national. Selon le FMI, la part du pétrole dans le PIB gabonais s’élève encore à 38,5%.

Joseph Roland Djotié

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gestion-publique/1811-16126-un-comite-pour-dynamiser-la-construction-des-logements-au-gabon

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.