Les autorités de la province du Woleu-Ntem ont procédé vendredi 12 mars 2021 à l’inauguration d’un marché « Graine » à Oyem visant à faciliter l’écoulement des cultures des producteurs locaux et leur permettre de vivre mieux de leur travail. «Cet espace commercial qui est la matérialisation d’une stratégie de valorisation des produits issus des coopératives agricoles exerçant dans cette partie du pays, a été inauguré par le gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jules Djeki, en présence du coordonnateur général du programme Graine, Calixte Mbeng, et de plusieurs autorités administratives de la province», informe-t-on.
Cet équipement marchand fait partie de la série de marchés déployés à travers le pays par la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), dans l’optique de promouvoir le made in Gabon d’une part, et d’offrir des produits frais à la consommation des populations d’autre part. Sur les neuf provinces que compte le pays, les marchés Graine sont déjà présents dans sept.
L’intiative s’inscrit dans le cadre du programme Graine, lancé fin 2014 par le président Ali Bongo Ondimba, soucieux de la faible contribution de l’agriculture à la création des richesses dans le pays (6% du PIB), ainsi que de la forte dépendance de son pays aux importations alimentaires (près de 300 milliards de FCFA par an).
Bien que mitigé, le bilan de la première phase (2014-2019) de ce programme fait état d’une progression de la part du secteur agricole dans le PIB national, selon les données officielles. Celle-ci étant passée de 3,9% en 2013 à 6,1% en 2017.
Joseph Roland Djotié
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Le marché gabonais des assurances est dominé en 2020 par trois compagnies d’assurances, toutes IARD (incendie, accidents et risques divers), qui détiennent à elles seules la moitié du chiffre d’affaires du secteur et des parts de marché. Soit un peu plus de 52,7 milliards de FCFA sur un chiffre d’affaires global de 104 milliards de FCFA et une part de marché de 50,4%.
Il s’agit de la compagnie Assinco qui est le leader du secteur en 2020 avec un chiffre d’affaires de 20,8 milliards de FCFA pour une part de marché estimée à 20%. La compagnie progresse d’une place par rapport à l’année précédente et devance Saham Assurance Gabon qui était leader en 2019. Cette dernière est donc deuxième du classement 2020 avec un chiffre d'affaires de 18,5 milliards de FCFA pour une part de marché de 17,8%.
Ogar qui arrive en 3e position conserve sa place avec 13,4 milliards de FCFA de chiffre d’affaires et une part de marché de 13,8%. Axa Gabon occupe le 4e rang avec un chiffre d’affaires de 12,4 milliards de FCFA et 11,9% de part de marché.
« Le classement 2020 des compagnies d’assurances du marché gabonais nous permet de constater le passage de flambeaux, des plus anciennes sociétés au profit des nouvelles. Cela démontre à suffisance que des nouveaux leaders du marché gabonais des assurances dans la branche dommage ont su se différencier par l’innovation, l’amélioration de la qualité du service au client et le développement des nouvelles technologies (outils digitaux, applications web, etc). Cette dynamique a contribué significativement à la progression de leurs parts de marché », a expliqué Andrew Gwodog, président de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa) dans un communiqué.
Dans le secteur des assurances vie, Ogar Vie qui arrive 5e dans le classement général, conserve sa place de leader de la branche avec 10,4 milliards de FCFA pour une part de marché de 10%, devançant ainsi Sunu Assurances Vie Gabon et NSIA Vie Assurances qui occupent respectivement la 2e et la 3e place avec 9,2 milliards de FCFA et 2 milliards de FCFA de chiffre d’affaires.
Dans l’ensemble, le secteur des assurances au Gabon au cours de l’année 2020 a enregistré de bonnes performances en dépit de la crise sanitaire de la Covid-19. Selon les données de la Fegasa, le chiffre d’affaires du secteur a progressé de 2,6% pour se situer à 104,1 milliards de FCFA au 31 décembre 2020 contre 101,1 milliards de FCFA en 2019. Le marché est dominé par la branche IARD qui détient plus de 78% des parts de marché contre 21% pour la branche vie.
Sandrine Gaingne
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La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), institut d’émission des six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), effectue actuellement les derniers réglages sur son projet de mise en circulation de nouveaux signes monétaires (billets de banque et pièces de monnaie) dans cet espace communautaire, conformément au quitus reçu le 2 octobre 2019 du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac).
En effet, au sortir de ces travaux, tenus dans la capitale camerounaise, après avoir pris « acte du lancement des travaux de conception d’une nouvelle gamme de billets Beac », le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale avait engagé « le gouvernement de la banque à finaliser les travaux nécessaires à la création et à la mise en circulation progressive de cette nouvelle gamme, dans les meilleurs délais possible ».
Depuis quelques jours, des spécimens des nouveaux billets de banque circulent sur certaines plateformes. Mais, pour l’heure, en l’absence d’une confirmation formelle de la banque centrale, il est difficile d’affirmer que ces spécimens sont effectivement la nouvelle gamme que la Beac s’apprête à mettre en circulation, ou alors si ces signes monétaires font simplement partie des échantillons sur lesquels la banque centrale a travaillé dans le cadre du projet en cours depuis 2019. « Pour l’instant, l’information relative à la nouvelle gamme de billets n’est pas à mettre à la disposition du public », s’est contentée de répondre une source autorisée contactée parInvestir au Cameroun.
Au demeurant, à l’observation, il est difficile de ne pas croire que la gamme de billets ayant fuité ces derniers jours est interne à la Beac. En plus des armoiries de la banque centrale qui y sont visibles, l’on note sur ces billets de 500, 1000, 2000, 5000 et 10 000 FCfa le vœu de promouvoir pour la première fois toutes les langues officielles en vigueur dans la zone Cemac. Il s’agit notamment du français, de l’anglais, de l’arabe (Tchad) et de l’espagnol (Guinée équatoriale).
Au regard de ce qui précède, la question fondamentale reste la date à laquelle les nouvelles coupures et pièces de monnaie (certaines sources annoncent l’arrivée d’une pièce de 250 FCfa, Ndlr) seront mises en circulation. Jusqu’ici, les changements de gamme de billets à la Beac sont intervenus tous les 10 ans (1972, 1982 et 1992 et 2002). Dans la mesure où la dernière gamme a été introduite en 2002, selon la Beac, (même si les billets ont été progressivement mis en circulation à compter du 24 novembre 2003, Ndlr), la mise en circulation des nouveaux signes monétaires ne devrait logiquement plus tarder intervenir au cours de l’année 2022.
A moins que la banque centrale ait prise la décision d’anticiper, répondant de ce fait au vœu du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale, qui, le 2 octobre 2019, a clairement souhaité que le projet de mise en circulation de la nouvelle gamme de billets se fasse dans « les meilleurs délais possible ».
Brice R. Mbodiam
En signe de solidarité à la Guinée équatoriale après l’explosion d’un dépôt d’armes et de munitions dans une caserne militaire qui a fait plus de 100 morts et 600 blessés (bilan provisoire), les autorités gabonaises ont décidé d’appuyer de 500 millions de FCFA ce pays frère, a annoncé le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda à l’issue d’un échange avec le président équato-guinéen le 12 mars dernier.
« À la demande du président de la République, je me suis rendue vendredi à Bata en Guinée équatoriale. J'ai réitéré au président de la République Teodoro Obiang Nguema Mbasogo le soutien total du Gabon dans cette redoutable épreuve et l'ai informé de la décision du Président Ali Bongo Ondimba de faire un don de 500 millions de FCFA afin de venir en aide aux populations sinistrées de Guinée équatoriale », a souligné Rose Christiane Ossouka Raponda.
Cet élan de solidarité, symbole des relations qui lient les deux pays depuis plusieurs décennies, est fait malgré les difficultés que le Gabon traverse en ce moment du fait de la crise économique et de la crise sanitaire de la Covid-19. Face aux effets pervers causés par cette situation, les autorités mènent aujourd’hui plusieurs actions non seulement pour relancer l’économie du pays, mais également, pour réduire la dette dont le taux est supérieur au seuil en vigueur dans la zone Cemac (70% du PIB).
Cependant, en dépit de ces contraintes, le Gabon compte toujours apporter son soutien à ses pairs quand c’est nécessaire et honorer ses engagements vis-à-vis de la sous-région. A noter que pour l’année 2021, le Gabon a prévu de verser la somme de 11,1 milliards de FCFA pour couvrir ses charges vis-à-vis des organismes communautaires auxquels il est affilié. Entre autres, l’Union africaine, l’Ohada, la CEEAC.
SG
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Après avoir réceptionné ses premières doses de vaccin de la firme chinoise Sinopharm, le Gabon va certainement démarrer dans les jours prochains sa campagne de vaccination contre la Covid-19. « Notre plan national de vaccination est prêt », a affirmé le président de la République Ali Bongo Ondimba sur son compte Facebook. Et les premiers à bénéficier de ce vaccin sont « les personnels soignants, les forces de sécurité, les personnes à risque et les personnes âgées », a indiqué le président de la République.
Parmi les personnes à risque, l’on compte les malades d’hypertensions artérielles et du diabète, ainsi que des commerçants, corps de métier exposé. L’objectif selon le ministre de la Santé publique n’est pas de vacciner toute la population, mais de protéger dans un premier temps, les personnes les plus à risque. La vaccination n’est donc pas obligatoire.
C’est le 12 mars dernier que le Gabon a reçu ses toutes premières doses de vaccin offertes par la Chine. Soit au total 100 000 doses. A noter que de nombreux Gabonais sont, pour l'instant, réfractaires à ce vaccin. Mais le président Ali Bongo rappelle que « se vacciner, c'est se protéger. En attendant, continuons de respecter les gestes barrières ».
Ces vaccins ont été réceptionnés par le Premier ministre le 12 mars dans un contexte où le Gabon fait face à une seconde vague de la pandémie marquée par des cas en hausse croissante. A la date du 12 mars 2021, le pays comptait 1981 cas actifs sur 16660 personnes déjà testées positives dans le pays.
SG
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Un an après la découverte du premier cas positif du coronavirus au Gabon, le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda a réceptionné, ce 12 mars 2021 à l’aéroport de Libreville les 100 000 doses du vaccin chinois Sinopharm, très attendues dans le pays.
« Ce vaccin est une arme puissante face à l’épidémie. Le vaccin Sinopharm qu’on a reçu aujourd’hui est un produit très efficace et sûr, qui est utilisé en ce moment dans plus de 60 pays dans le monde. Le Gabon est parmi les premiers pays africains qui ont reçu le don de vaccin chinois », a déclaré HU Chang Chun, ambassadeur de la Chine au Gabon.
Selon le diplomate chinois, ce don de vaccin, fruit de l’excellente coopération entre le Gabon et la Chine, aidera le pays à mieux contrôler l’épidémie et accélérer la relance économique.
L’arrivée du vaccin chinois au Gabon intervient au moment où la courbe évolutive de la pandémie de la Covid-19 reste croissante alors que le virus circule encore activement dans le pays.
Le Gabon n’avait jusqu’ici qu’une seule arme pour lutter contre la pandémie : le respect des gestes barrières. Avec l’arrivée des 100 000 doses, la vaccination pourra débuter et permettre de protéger les populations contre cette pandémie.
Depuis l’annonce du premier cas positif, le Gabon enregistre au 10 mars 2020, 16 313 cas testés positifs sur 566 147 tests réalisés, dont 1846 cas actifs, 14 374 guérisons et 93 décès.
Brice Gotoa
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Le président en exercice de l’Organisation africaine des pays producteurs de pétrole (APPO), Mohamed Arkab, a appelé les pays africains producteurs de pétrole à un effort commun et solidaire pour trouver des solutions aux défis multiples qui se dressent devant le secteur des hydrocarbures. C’était au cours de la 40e réunion du Conseil des ministres à laquelle prenait part, par visioconférence, le ministre gabonais du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent de Paul Massassa.
«L’industrie pétrolière et gazière africaine est confrontée à des défis qui vont se manifester encore plus, alors que le monde s’efforce de passer des combustibles fossiles aux énergies renouvelables», a déclaré Mohamed Arkab.
Au Gabon, ce secteur qui est le 1er contributeur au budget national, souffre particulièrement de la crise sanitaire actuelle. Selon les données de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale, dans sa dernière note de conjoncture, à fin septembre 2020, la production nationale de pétrole brut au Gabon a fléchi de 0,8% pour se situer à 8,1 millions de tonnes métriques (59,55 millions de barils), du fait de « l’observation des quotas décidés par l’OPEP+ pour réduire l’offre mondiale sur le marché de l’or noir ». Face à la chute des cours du pétrole, le Gabon envisage dans son plan d’accélération de sa transformation, de diversifier sa filière hydrocarbures.
Le ministre algérien de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab a précisé que l’Algérie, qui assure la présidence du Conseil des ministres de l’APPO durant l’année 2021, « devra entamer prochainement plusieurs actions de coordination avec les pays membres pour développer le secteur pétrolier sur le continent ».
Créée en 1987, l'APPO est une organisation intergouvernementale africaine qui vise à promouvoir les initiatives communes en matière de politique et de stratégie de gestion dans tous les domaines de l'industrie pétrolière afin de permettre aux pays membres de tirer profit des activités d'exploitation de pétrole. Elle regroupe 15 pays membres, parmi lesquels le Gabon, et trois pays observateurs à savoir le Soudan, le Ghana et la Mauritanie.
Brice Gotoa
Sur la période allant de 2017 à 2019, les ventes cumulées de médicaments au Gabon ont baissé de 1,3% (0,8 milliard de FCFA), passant respectivement de 60,2 milliards de FCFA en 2017 à 60 milliards en 2018 puis à 59,4 milliards de FCFA, selon les données du ministère de l’Economie et de la Relance.
Deux principaux facteurs expliquent ce léger recul des ventes des médicaments dans le pays, selon divers rapports (Beac, Banque mondiale, PrefCemac,etc). D’abord la chute des cours du pétrole en 2014 qui s’est transformée quelques années plus tard en crise économique. Et ensuite, les réformes économiques que le Fonds monétaire international a imposé au lendemain du sommet des chefs d’Etat aux six pays membres de la Cemac.
Une note de conjoncture du ministère de l’Economie rendue publique en 2019 renseigne par exemple que les importations totales de biens en 2018 au Gabon avaient baissé de 8,3% pour se situer à 1234,1 milliards de FCFA.
Comme les denrées alimentaires, les médicaments font partie des principaux produits qui grèvent chaque année la balance commerciale du pays. Et c’est depuis plusieurs années que l’Etat multiplie les initiatives aux fins de réduire cette forte dépendance du Gabon aux pays étrangers pour soigner sa population de 2,2 millions d’habitants.
Après l’ouverture de sa première usine de fabrication de médicaments (ARV) en 1999, le Gabon a inauguré une seconde usine dans la Zone économique spéciale de Nkok en 2020. Portée par Santé pharmaceutique SA, une entreprise contrôlée par des capitaux indiens, l’usine a nécessité un investissement de près de 20 milliards FCFA.
Malgré ces efforts, la part des importations et de ventes des médicaments dans le pays demeure importante, comme en témoigne ces modestes 1,61 milliard de FCFA de chiffre d’affaires réalisés en 2019 par les industries locales du médicament, d’après le ministère de l’Economie.
Joseph Roland Djotié
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Depuis le début de cette année 2021, la Société commerciale Gabonaise de réassurance (SCG-Ré), déploie ses équipes dans des pays d’Afrique centrale (Cameroun, Congo et République démocratique du Congo) pour rencontrer des compagnies d’assurances.
Ce, dans le but de consolider ses parts de marchés, apprend-on dans une note de l’entreprise.
Par cette mission commerciale, le réassureur gabonais veut « confirmer sa volonté de s’implanter solidement et durablement en Afrique centrale avec pour ambition, de demeurer le réassureur de référence de la sous-région », soutient le réassureur gabonais, filiale du Fonds Gabonais d'Investissements Stratégiques (FGIS). Cette mission qui a commencé en Afrique centrale au cours de ce premier semestre, va se poursuivre dès le second semestre en Afrique de l’Ouest selon les responsables de la compagnie.
Ainsi, malgré le contexte peu favorable lié à la pandémie de la Covid-19, la compagnie de réassurance veut atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée pour les prochaines années. Car, dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique et de développement quinquennal 2021-2025, la SCG-Ré ambitionne de se hisser dans le top 10 des leaders de la réassurance en Afrique. Aujourd’hui, il revendique la place du premier réassureur de l’Afrique centrale.
Le secteur des assurances au Gabon a enregistré en 2020 de bonnes performances avec un chiffre d’affaires en hausse de 2,6% en 2020 en dépit de la Covid-19.
SG
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Malgré la crise sanitaire liée à la Covid-19, le secteur gabonais des assurances a été résilient au cours de l’année 2020. Selon des chiffres de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa) rendus publics ce 12 mars 2021, le chiffre d’affaires du secteur a progressé de 2,6% pour se situer à 104,1 milliards de FCFA au 31 décembre 2020 contre 101,1 milliards de FCFA en 2019.
« Ces performances illustrent bien la solidité du marché gabonais qui a su s’adapter au nouvel environnement. La Covid-19 étant une pandémie qui touche l’humain avec pour conséquence ultime le décès, la perte d’emploi, la baisse des revenus, cela a emmené nos clients à prendre beaucoup plus de précautions, et être prévoyant en souscrivant des contrats d’assurance vie », soutient Andrew Gwodog, président de la Fegasa dans un communiqué signé ce jour.
La résilience du secteur a été tirée par la branche vie dont le chiffre d’affaires a progressé de 6,9% pour se situer à 22,3 milliards de FCFA en 2020 contre 20,8 milliards de FCFA en 2019. Une hausse entrainée par les assurances individuelles qui ont progressé de 11,7% au cours de la période indiquée.
La branche IARD (incendie, accidents et risques divers) a également suivi la même tendance. Elle a connu une légère progression de 1,5%. Soit de 81,8 de milliards de FCFA contre 80,6 milliards FCFA en 2019. Elle a été portée par la responsabilité civile générale qui a cru de 40,9% en 2020.
« Le fait que le chiffre d’affaires du marché gabonais soit soutenu par la branche vie prouve à suffisance que les modèles de souscription ont évolué », selon Andrew Gwodog.
Cependant, il faut noter qu’au cours du premier semestre 2020, selon Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Dgepf), les activités du secteur avaient été impactées par les effets de la crise sanitaire. Ce qui s’était traduit par une baise du chiffre d’affaires global de 5,8%.
Sandrine Gaingne
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