Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

World Tourism Forum Institute veut aider le Gabon à redynamiser le secteur touristique et stimuler son économie, à travers l’organisation d’un forum international sur le tourisme à Libreville. 

C’est dans cette optique qu’une réunion s’est tenue le 8 mars 2021 par visioconférence entre  le ministre gabonais du Tourisme, Pascal Houangni Ambouroue et le World Tourism Forum Institute. « Nous venons de présenter notre plan d’accélération et de relance du secteur tourisme qui intègre bien évidement le World tourism forum », a déclaré Pascal Houangni Ambouroue.

Pour le membre du gouvernement, la redynamisation du tourisme gabonais se doit de passer par l’organisation d’évènements  tels que le World Tourism Forum à Libreville. Prévu au départ pour se tenir cette année 2021, ce forum a été repoussé au second semestre 2022, compte tenu du contexte qu’impose la pandémie de la Covid-19. Cet évènement devrait permettre au Gabon d’attirer des investisseurs et de nombreux touristes.

Le Gabon a été choisi par l’organisation au regard de l’importance de son potentiel touristique. Avec ses 880 km de côtes, le Gabon possède une faune et une flore particulièrement riche et attrayante avec des espèces rares. Le pays d’Ali Bongo Ondimba a été classé par le média de la science et de l’exploration, National Geographic, au 7e rang mondial des destinations offrant, pour 2021 et au-delà, le meilleur modèle pour le tourisme durable, la protection des milieux naturels et des espèces animales.

Le World Tourism Forum est une conférence internationale dont l’objectif est de déployer une stratégie de marketing touristique pour stimuler le développement des investissements dans ledit secteur. Il est basé à Londres.

Brice Gotoa

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Depuis le 9 mars 2021, les examens de radiologie au Samu social gabonais sont gratuits pour les populations les plus démunies, a annoncé le Dr Wenceslas Yaba, coordonnateur général de ce service. « Les examens de radiologie sont strictement gratuits au Samu social. Nous avons déjà commencé une phase pilote pendant trois jours. Nous avons ici presque 2000 bons d’examen de radiologie en attente des personnes à ressources limitées. Car, pour la plupart, nos patients sont des personnes extrêmement pauvres. La radiologie gratuite est donc un véritable soulagement pour eux », a-t-il indiqué.

En dehors des radiologies, plusieurs autres services sont gratuits au Samu social gabonais. Car, il avait été lancé en 2017 dans le but d’assister médicalement et gratuitement les personnes à faible revenu. Il offre des consultations médicales en gastro-entérologie, gynécologie, ophtalmologie, cardiologie, pédiatrie ou encore en médecine d’urgence et générale. « Nous faisons 1000 consultations gratuites par jour », soutient le Dr Wenceslas Yaba.

Rappelons que le Samu social fait face depuis quelques années à quelques difficultés de trésorerie. Malgré cette situation, ce service ambitionne de prendre en charge dans les prochaines années environ 700 000 patients dans l'ensemble du pays.

SG

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Suite à la mauvaise note « CCC » attribuée au Gabon au mois de décembre dernier par l’agence de notation Fitch Ratings, le gouvernement a tenu à rassurer les investisseurs sur la situation actuelle du pays.

Dans un communiqué rendu public le 9 mars, le ministre de l’Economie soutient que cette notation « ne signifie pas que le Gabon soit au bord de la faillite ». Pour preuve, « cette décision n’a pas affecté la performance des titres gabonais sur les marchés financiers. La performance des titres gabonais est restée globalement stable depuis le début du mois de décembre, avec un rendement à maturité avoisinant 5,0% pour les obligations 2024 et 2025 et 6,5% pour l’obligation 2031 », indique Nicole Janine Lydie Roboty Mbou dans le communiqué.

La note « CCC » de  Fitch Ratings traduit en effet la dégradation des équilibres des finances publiques au Gabon, « sous l’effet combiné de la baisse des recettes pétrolières et de pressions sur les dépenses courantes dans un environnement caractérisé par la crise de la Covid-19. Ce qui se traduit par des besoins de financement en augmentation dans un contexte de retards de décaissements des financements extérieurs ».

Ce contexte difficile, selon le membre du gouvernement, n’amenuise pas les efforts du Gabon pour honorer ses engagements vis-à-vis de ses partenaires. Dans ce cadre, une stratégie de règlement de la dette intérieure auditée par la Task Force est notamment en cours de finalisation.

Parallèlement, plusieurs projets sont mis en place pour relancer l’économie du pays à l’instar du plan de la transformation économique du pays qui vise, d’ici 2023, à accélérer la transition vers l’après-pétrole, en activant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays. L’objectif étant la consolidation des finances publiques. « Cette stratégie devrait bénéficier de l’appui du Fond Monétaire International (FMI) dans le cadre d’un nouveau programme en cours de discussion », soutient le membre du gouvernement.

Nicole Janine Lydie Roboty rappelle cependant que le Gabon n’est pas le seul pays dont la notation souveraine s’est vue dégradée par Fitch Ratings au cours des douze derniers mois. Le Cameroun, le Congo ou encore l’Angola obtiennent également des notes en baisse.

SG

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Les relations de coopération bilatérale entre Libreville et Moscou pourraient être renforcées dans le domaine de l’infrastructure, a fait savoir l’ambassadeur de la République fédérale de Russie, Ilias Iskandarov à l’issue d’une audience le 9 mars 2021 avec le ministre gabonais des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi.

« Nous avons de bons partenariats au plan international et dans le domaine économique, financier y compris dans les infrastructures routières de construction. Nous avons l’expérience de coopération dans tous ces domaines et on espère donner une impulsion importante à notre partenariat gabonais », a déclaré Ilias  Iskandarov. Par ailleurs, d’après les autorités russes, plusieurs sociétés opérant dans les secteurs de l’énergie, du pétrole, de l’automobile et des BTP ont manifesté l’intérêt d’investir au Gabon.

Déterminée à renforcer ses relations de coopération avec le Gabon, la Russie multiplie depuis trois mois des rencontres avec les autorités gabonaises, notamment avec le directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI), Ghislain Moandza Mboma. Les échanges ont porté sur la mise en place des stratégies d’appui au développement de la diplomatie économique entre les deux pays. Le diplomate russe avait également été reçu par le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Selon Ilias  Iskandarov, en plus Gabon, la Russie ambitionne de développer des relations mutuellement avantageuses « avec tous les pays africains ».

Le Gabon et la Russie totalisent 48 ans de coopération à cette date.  Depuis quelques années, les échanges commerciaux entre les deux pays se sont intensifiés. Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, le Gabon a recemment adopté le vaccin russe Sputnik V.

Brice Gotoa

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Depuis sa mise en service en 1986, le réseau ferré du Gabon et ses 648 km de chemin de fer reliant Franceville à Libreville n’avait pas subi de travaux majeurs. Pour atteindre ses ambitions en matière de performance, un Programme de remise à niveau de la voie (PRN) a été lancé pour la période 2016-2024.

Les travaux de réhabilitation en cours, depuis 5 ans, sur le chemin de fer gabonais « avancent bien », rassure Christian Magni, directeur général de la Setrag (Société d’exploitation du Transgabonais), dans un communiqué publié par Gabon Review.

La portée du chantier, livrable en 2024, comprend, entre autres, le remplacement des traverses en bois par des traverses biblocs (en béton), afin rendre la voie plus stable et éviter de nouveaux incidents. A 3 ans de l’échéance, le taux d’exécution a atteint 21% avec la pose de 138 km de traverses, informe le patron de la Setrag – filiale du groupe français Eramet.

Pour la fabrication de celles-ci, l’entreprise a mis sur pied une usine de production à Booué, dans le département de Lopé, partie centre du pays. «Après quatre années d’activité aujourd’hui, nous avons déjà produit 340 000 traverses, soit une satisfaction de 34% des besoins du Programme», précise Roland Allo Asseko, responsable de l’usine de production des traverses biblocs. On optant ce nouveau type de traverses, la Setrag entend ainsi doubler leur durée de vie : 50 ans contre 25 ans maximum pour les traverses en bois.

Le PNR bénéficie d’une mobilisation de 202 milliards de FCFA (3 milliards d’euros).  L’Etat gabonais, grâce à l’appui de l’Agence française de développement (AFD), a contribué à hauteur de 61 milliards de FCFA, et la Setrag, de 146 milliards de FCFA, dont une partie sur fonds propres de la Société.

L’autre volet du programme comprend le traitement complet des 83 zones identifiés comme instables, la réhabilitation et la construction des gares. Une fois achevé, ce programme vise à doubler la capacité de transport du Transgabonais. Le réseau accueille actuellement 330 000 voyageurs par an et transporte 6 millions de tonnes de marchandises et minerai (en 2019).

Romuald Ngueyap

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Plusieurs localités du Gabon ont été secouées par un nouveau tremblement de terre dans la nuit du 9 au 10 mars 2021, selon des témoignages des populations confirmés par le ministre des Eaux et de l’Environnement Lee White. « Un autre tremblement de terre senti de Malinga à Libreville », a-t-il twitté il y a quelques heures.

Un autre séisme d'une magnitude de 5,4 a également été ressenti à « 00:07:56 heure locale à 12,12km de Mbigou », comme le rapporte sismologue.com.

D’après le ministre de l’Environnement qui cite l'expert géologue El Albani, ce phénomène est « dû au fonctionnement normal des failles à cause de l'ouverture continue produit au milieu de l'Atlantique qui repousse les continents, Africains et Américains ».

Il rassure tout de même les populations inquiètes. « Est ce qu'on risque un tremblement de terre beaucoup plus fort? Non! Pourquoi? Car le Gabon, contrairement à d'autres pays, comme la région de d'Agadir au Maroc, n'est pas traversé par des grandes failles », a-t-il expliqué dans un autre tweet.

Ce nouveau tremblement de terre intervient après celui qui a été enregistré le 6 mars dernier à 53km de Lambaréné dans la province de la Ngounié. Un séisme d’une magnitude de 5,2 qui, d’après le ministère des Eaux et de l’environnement, n’a pas fait de victimes. Les secousses avaient cependant été suivies de deux répliques, respectivement à 21h54 et le lendemain à 4h16.

SG

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Dans un entretien accordé au quotidien l’Union dans sa parution de ce 9 mars 2021, le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Janine Lydie Roboty Mbou, est revenu sur l’accompagnement promis aux entreprises, au début de la pandémie, au Gabon, à travers le Guichet de financement d’urgence des entreprises mis en place à cet effet.

D’après le membre du gouvernement qui reconnait les résultats mitigés de ce guichet, les entreprises qui n’ont pas été financées sont celles qui ne répondaient pas aux critères. « Les dossiers de demande de crédit n’ont malheureusement pas prospéré du fait notamment du non-respect par les entreprises du critère concernant le respect des obligations sociales et fiscales. En termes simples, les entreprises n’étaient pas à jour vis-à-vis de la Caisse nationale de sécurité sociale du Gabon (CNSS), de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et des Impôts. Leurs demandes ont donc été rejetées par les banques. D’autres entreprises n’ont tout simplement pas souhaité s’endetter pour payer les salaires », a-t-elle expliqué.

En fait, pour accompagner les entreprises en pleine crise sanitaire, le gouvernement gabonais, avec l’appui des banques, avait mis en place au mois d’avril 2020, un guichet de financement d’urgence pour porter secours aux entreprises en difficulté de trésorerie à hauteur de 225 milliards de FCFA.

Selon le ministre de l’Economie, seules les PME et TPE légalement enregistrées au Gabon et subissant des pertes de revenus en raison de la pandémie de Covid-19, ainsi que des entreprises ayant un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 3 milliards de FCFA/an et un effectif inférieur ou égal à 200 personnes, étaient éligibles à ce financement. « De plus, ces entreprises devaient être à jour de leurs obligations fiscales et sociales tout en s’engageant à maintenir les emplois, y compris sous forme de chômage technique, conformément à la réglementation en vigueur. Les salaires, les loyers et l’électricité constituaient les dépenses éligibles à ce guichet », explique Nicole Janine Lydie Roboty Mbou dans l’Union.

Face à l’échec de ce guichet, le gouvernement a entrepris depuis quelques temps d’apporter un nouvel appui aux entreprises actuellement très impactées par la nouvelle vague de la Covid au Gabon. Pour ce faire, les autorités gabonaises travaillent en ce moment avec les banques et les assurances en vue d'apporter un accompagnement qui permettra à ces entreprises de relancer leurs activités.

SG

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Selon le classement que vient de rendre public le cabinet de conseil Nomad Capitalist, les détenteurs du passeport gabonais ne se voient pas ouvrir très facilement les frontières dans le monde. Et pour cause, ce passeport ne permet de voyager sans visa que dans 57 pays.

Dans cet index 2021, le passeport gabonais se positionne à la 157e sur les 199 classés avec un score de 38,5 points. Cependant, le Gabon offre plus de possibilité de voyage par rapport aux pays comme le Cameroun qui se positionne à la 177e place de ce classement, ou le Congo (183e).

En Afrique, l’archipel des Seychelles (59ème mondial), l’Ile Maurice (61ème), l’Afrique du Sud (99ème mondial) ont les meilleurs passeports.

A l'inverse, le bas du classement est occupé par l’Érythrée et la Libye tous deux classés 194ème. A noter que les meilleurs passeports dans le monde sont ceux du Luxembourg, l’Irlande et la Suède d’après l’index.

Pour établir ce classement, Nomad Capitalist compare les passeports de 199 pays sur plusieurs critères. Notamment, le nombre de pays accessibles sans visa, la possibilité d'avoir une double nationalité ou encore la réputation du pays.

Réalisé dans un  contexte pandémique marqué par la fermeture des frontières de certains pays, cet index pourrait s’avérer utile pour avoir des informations sur les pays les plus accessibles sans visas dans le monde.

SG

Les salariés non-grévistes d’Afrijet se désolidarisent du mouvement d’humeur qui a été déclenché le 5 mars dernier par le personnel navigant de cette compagnie aérienne. L’annonce a été faite ce 9 mars 2021 par Janis Otsiemi, assistant des ressources humaines à Afrijet. Ceux-ci appellent au retour normal des activités au sein de la compagnie. « Nous nous désolidarisons de ce mouvement. Notre priorité est de surmonter la crise sanitaire et de continuer le développement de la compagnie dans la sous-région. Nous sommes rassurés que la sérénité soit revenue au sein de l’entreprise pour un dialogue apaisé », a déclaré Janis Otsiemi.

Ce dernier reconnait que les revendications du personnel navigant sont tout à fait légitimes, mais la période de crise actuelle ne sied pas à ce type de mouvement. Janis Otsiemi invite la direction générale et le personnel navigant à trouver une solution rapide afin que les activités reprennent pleinement au sein d’Afrijet.

Cette sortie du membre de la direction générale de la compagnie Afrijet intervient quatre jours après le déclenchement du mouvement d’humeur du personnel navigant. Ce personnel  réclame le paiement intégral de son salaire réduit à 70% en raison de l’arrêt des activités de la compagnie suite à la pandémie de la Covid-19. Il réclame également les primes de navigation, car, selon le personnel gréviste « les activités ont repris et la compagnie fait du chiffre ».

Les discussions sont actuellement en cours pour une sortie de crise. Les vols se poursuivent malgré le climat anxieux.  La compagnie Afrijet veut reconquérir des parts de marchés actuellement grappillées par des transporteurs ouest-africains comme Asky et Air Côte d’Ivoire, et surtout  se refaire une santé financière après la crise sanitaire qui a cloué au sol ses avions pendant près d’un semestre.

Principale compagnie aérienne du Gabon, Afrijet a renoué avec ses dessertes régionales à destination du Cameroun, de São Tomé et du Congo. Et depuis le 30 janvier dernier, le transporteur gabonais propose également une ligne régulière cargo reliant Libreville, Port-Gentil et Franceville toutes les semaines. « Nous rassurons notre clientèle qu’Afrijet est une compagnie citoyenne qui respecte ses clients et le droit de travail en vigueur au Gabon », a indiqué Janis Otsiemi.

Brice Gotoa

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Le gouvernement gabonais est disposé à apporter un nouvel accompagnement aux entreprises touchées par la seconde vague de la pandémie. C’est dans cette optique que s’est tenue le 8 mars, une rencontre entre les ministres de l’Economie, et des PME avec les représentants des banques, des assurances, de la sécurité sociale et de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).

« Il s'est agi de réfléchir sur la faisabilité des nouvelles mesures à prendre afin de soutenir les entreprises fortement impactées par cette seconde vague de la pandémie », explique le ministère de l’Economie et de la relance.

Le taux de contamination à la Covid qui est reparti à la hausse en décembre 2020 dans le pays, a en effet obligé au mois de janvier dernier, le gouvernement à durcir les mesures de riposte. Ce, en isolant le Grand Libreville du reste du pays, en ramenant le couvre-feu à 18h-5h du matin, en exigeant la présentation d’un test Covid négatif pour accéder aux restaurants, ou encore la suspension de la vente de friperie…

Des mesures et bien d’autres qui ont aujourd’hui un impact sur les entreprises qui étaient déjà très affaiblies depuis le début de la pandémie. Un rapport 2020 du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) sur l’impact socio-économique du coronavirus au Gabon révèle que le confinement appliqué à titre préventif contre la Covid-19 ralentit les activités des PME et du secteur informel, caractérisés par une situation financière difficile et la précarité de l’emploi.

Un nouvel accompagnement du gouvernement et de ses partenaires vis-à-vis des entreprises leur permettrait de se relancer dans un tel contexte. Ce qui aura un impact positif sur l’économie du pays également affaiblie.

Depuis le début de la pandémie dans le pays, plusieurs mesures ont déjà été prises pour appuyer les entreprises. Entre autres, des mesures d’accompagnement fiscales et financiers.

SG

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