Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

 

Guy Patrick Obiang Ndong, le ministre de la Santé, a ouvert ce 5 mars le nouveau service d'infectiologie Covid-19 (Sicov) Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul) en vue de l’hospitalisation des malades dans un état de détresse.

 « Le nouveau site Covid du Chul est doté de 80 lits, équipés de bonbonnes d'oxygène et des commodités d'usage. Ces lits seront progressivement déployés, avec des unités consacrées au suivi en ambulatoire des patients asymptomatiques et à la maternité Covid », apprend-on du Chul.

Au cours de la cérémonie d’inauguration de ce nouveau service d’infectiologie, le ministre de la Santé a précisé que le gouvernement veillera au ravitaillement régulier de cet hôpital en oxygène et en équipements de protection individuels, au bénéfice des personnels soignants.

Pour sa part, le Directeur général du Chul, Dr Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, a rappelé toute l'efficience et les sacrifices consentis par ses équipes médicales pour la prise en charge des malades Covid et non Covid, en dépit des défis sanitaires de plus en plus complexes et des attentes légitimes des usagers.

Le Sicov Chul est érigé dans le bâtiment entièrement réhabilité qui abritait naguère le service de traumatologie du Chul, délocalisé depuis 2016 au Chu d'Owendo. À terme, ce bâtiment (R+1) sera dédié aux services de la médecine interne du Chul, notamment la rhumatologie, la dermatologie et la néphrologie.

L’ouverture de ce nouveau service au Chul intervient dans un contexte où le Gabon connaît une hausse des cas de contamination à la Covid 19. Pour la seule journée du 3 mars 2021, le pays a enregistré 405 nouveaux cas sur 8066 prélèvements effectués. A cette date, le pays totalise 1671 cas actifs et 88 décès.

S.A.

La France va financer la réhabilitation de six écoles conventionnées, installées à Libreville, Port-Gentil et Franceville. L’information a été donnée, le 5 mars 2021, par l’ambassadeur de France au Gabon, Philippe Autier au cours de l’audience que lui a accordée par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

« Le ministre de l’Éducation nationale a bien voulu nous associer à sa réflexion sur la consolidation de ce réseau d’écoles publiques conventionnées. Nous devrions être en mesure avant la fin de ce semestre de signer un nouvel accord intergouvernemental franco-gabonais sur ce réseau d’écoles publiques conventionnées. Nous devrons mettre en place un financement puisque nous souhaitons contribuer à la réhabilitation mobilière de ces six écoles » a déclaré Philippe Autier.

Ce dernier annonce également que la gouvernance de ces écoles conventionnées sera réformée afin que l’éducation nationale gabonaise joue le rôle qui lui revient dans la gestion de ces écoles.

Selon le diplomate français, la consolidation de la gouvernance de ces écoles conventionnées devrait permettre l’implication des parents d’élèves dans la gestion du réseau. Cette configuration est prévue dans le cadre d’un comité paritaire entre le ministère de l’Education nationale et le comité des parents d’élèves, avec 4 membres pour représenter chaque partie. L’objectif de cette réforme est également de rétablir le rôle consultatif de la France dans cette gestion.

Le réseau d’écoles publiques conventionnées avec la France compte six établissements, répartis entre Libreville, Port-Gentil et Franceville, avec un effectif de 2500 élèves par an.

Brice Gotoa

Les employés d’Afrijet, la principale compagnie aérienne du Gabon, ont interrompu ce 5 mars leurs activités pour manifester leur mécontentement contre leur hiérarchie. Ils exigent le retour à 100% de leurs salaires réduits au mois d’avril 2020 à cause de la crise sanitaire de la Covid 19. « Nos salaires avaient été réduits à 70% parce que les activités de la compagnies étaient à l’arrêt. Aujourd’hui, les activités ont repris et la compagnie fait du chiffre. Donc, nous ne comprenons pas pourquoi nos salaires restent à la baisse. Nous souhaitons que nos salaires nous soient reversés dans leur totalité. Nous voulons aussi nos primes de navigation », explique un employé, joint au téléphone.

Pour une sortie de crise, des négociations ont été ouvertes avec la direction de la compagnie aérienne ce jour. Elles se poursuivent d’après la même source qui espère que les revendications des employés seront entendues afin que les activités de l'entreprise ne soient pas perturbées.

Suite à la fermeture des frontières aériennes gabonaises, les activités du transporteur Afrijet avaient été suspendues au mois d’avril 2020. Elles ont été relancées au mois de septembre dernier. A cette date, la compagnie a déjà repris ses liaisons à destination du Cameroun, de São Tomé et du Congo.

SG

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L’Autorité administrative à régime privilégié de Nkok (AAN) vient de recevoir une délégation de la Chambre des métiers et de l’artisanat de France. « Cette visite avait pour objectif de découvrir l’activité de recyclage de la ferraille à travers la société Chaudronnerie du Gabon », apprend-on de l’AAN. Elle indique que les visiteurs ont pu apprécier sur site les métiers de collecte, tri et valorisation des déchets automobiles.

Occasion a été aussi donnée à la délégation française de noter que la société Chaudronnerie du Gabon (CDG) a pu se relever d’une explosion survenue en 2015, dans l’unité spécialisée dans la fabrication du fer de construction, avec au final le décès d’un employé malaisien.

Les intentions de la délégation française n’ont pas été dévoilées au cours de cette visite, mais des sources au sein de l’ANN soufflent qu’il est envisageable d’attendre des projets d’investissements de la partie française, à l’exemple de la CGD. Cette dernière, installée dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok, a repris du rythme. Elle recycle la ferraille récupérée au Gabon, avec une capacité de production mensuelle de 5000 tonnes de fer à béton. En dehors de la ferraille de récupération, l'usine fonctionne avec une partie d'alliance de manganèse, produit à Moanda dans le sud-est du pays.

Cette visite de la Chambre des métiers et de l'artisanat de France se déroule alors que, malgré la crise sanitaire, le prix des matières premières, et en particulier des métaux, a connu une forte augmentation fin 2020. Le cours du minerai de fer a flambé et a battu un record de sept ans à 130 dollars la tonne (+62%), selon le magazine spécialisé L’usine Nouvelle.

S.A.

En qualité de vice-Président de la commission nationale d’affectation des terres, le ministre de l’Agriculture a été auditionné le 3 mars dernier par le Conseil économique social et environnemental (CESE). Il a été question pour le membre du gouvernement qui représentait pour l’occasion son collègue des Eaux et forêts, de faire comprendre au Conseil, le bien-fondé du Plan national d’affectation des terres (PNAT) ainsi que les critères qui guident les choix des terres à affecter aux populations.

Pour le membre du gouvernement, le choix des terres à mettre à la disposition des populations pour les activités agricoles, industrielles, etc., dans le cadre du PNAT, repose sur la proximité avec les infrastructures. C'est le critère fondamental d'après lui. Car, les zones affectées doivent être à proximité de routes, de voies ferrées, de grandes agglomérations. L’accès à l’eau et à l’électricité est également considéré.

Par exemple, « le premier grand centre de consommation, c’est Libreville. Donc, le premier objectif était d’avoir à proximité de Libreville des zones qui soient dédiés à l’agriculture pour pouvoir nourrir Libreville. On s’est aussi basé sur ce que les Gabonais consomment. Ils consomment beaucoup de manioc, du poulet. Donc, il fallait des zones où on puisse développer des élevages avicoles à proximité de Libreville et toutes les activités qui vont avec. C’est la raison pour laquelle des zones comme Kango, Andem,… ont été réservées l’agriculture », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le PNAT est mis en œuvre à partir d’une cartographie participative. « La cartographie participative a pour rôle d’intégrer la réalité de la vie des populations, la réalité de leurs loisirs dans la définition des zones qui doivent leur être réservée », soutient le membre du gouvernement.

Aligné sur le Plan stratégique Gabon émergent et sur le Paln d'accélération de la transformation de l'économie gabonaise, le Pnat, selon le Chef de l'Etat, a été mis en place dans le but de mettre en valeur les ressources du pays, minimiser le risque de conflit entre les usages incompatibles, et optimiser les opportunités en termes d’usages multiples et compatibles.

Le Gabon souhaite à l’horizon 2025 produire localement plus de 50% de la consommation alimentaire du pays. Ce qui lui permettra d’accroitre la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut du pays et de reduire sa dépendance de l'extérieur.

Sandrine Gaingne

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Pour une meilleure prise en charge des patients atteints de la Covid-19, le Gabon a mis en place 20 centres de traitement ambulatoire, a-t-on appris auprès du comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil).

Ces centres sont logés dans plusieurs structures hospitalières d’Akanda, Owendo, du Grand Libreville parmi lesquels, le CHU d’Owendo, le Laboratoire Pr Daniel Gahouma, le CHU mère enfant de la Fondation Jeanne Ebori,… Il y en a également dans des centres privés tels que les polycliniques Chambrier et El Rapha.

Ces centres de traitement ambulatoires ont été mis en place pour décongestionner les hôpitaux. L’objectif étant entre autres d’optimiser la prise en charge des patients suspects dans un cadre sécurisé, éviter la propagation du virus dans les structures de soins habituelles, permettant ainsi la prise en charge des autres patients.

Aujourd’hui, avec la hausse des cas de contamination à la Covid 19 dans le pays, l’existence de ces centres s’avère nécessaire pour la prise en charge des patients selon les autorités. Pour la seule journée du 3 mars 2021, le Gabon a enregistré 405 nouveaux cas de Covid sur 8066 prélèvements effectués. A cette date, le pays totalise 1671 cas actifs et 88 décès.

SG

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213,7 milliards de FCFA. C’est l’enveloppe mise à la disposition des banques en activité dans la zone Cemac, le 2 mars 2021, au cours de l’opération hebdomadaire d’injection de liquidité initiée par la Beac. Une compilation des données officielles révèle que c’est la plus grosse enveloppe captée par les banques de cet espace communautaire, depuis le lancement de ce mécanisme de refinancement du secteur bancaire par la banque centrale.

Morose au début, avec seulement une mobilisation hebdomadaire de 30 à 80 milliards de FCFA, les opérations d’injection de liquidité dans les banques sont devenues particulièrement dynamiques depuis le début de l’année 2021. En effet, entre janvier et mi-février 2021, les banques de la Cemac avaient déjà capté pas moins de 1173 milliards de FCFA auprès de la banque centrale, selon les chiffres publiés par la Beac. Les taux d’intérêt de ces opérations tournent tous autour de 3,25%, qui est le principal taux directeur de cette banque centrale.

Ce regain d’intérêt observé autour du refinancement bancaire auprès de la Beac n’est pas expliqué par la banque centrale. Mais, des banquiers ont souvent indiqué que les établissements de crédit sollicitent la liquidité lorsque leurs besoins sont supérieurs à leur consommation habituelle. Cette hausse de la consommation de liquidité en ce début d’année peut, de ce point de vue, s’expliquer par la reprise progressive des activités économiques, malgré le spectre d’une 2e vague du coronavirus, pandémie qui a plombé les économies de la Cemac au cours de l’année 2020.

BRM

Le Code du travail gabonais adopté en conseil des ministres le 19 février met un accent particulier sur l’insertion professionnelle des jeunes. A cet effet, le code révisé entend renforcer l’apprentissage, rapprocher le monde de la formation professionnelle de celui de l’emploi et favoriser l’insertion et la reconversion professionnelle.

Ce qui se traduit par la mise en place de dispositifs devant augmenter les chances des travailleurs de s’insérer dans le monde du travail. Dans ce cadre, il est prévu entre autres, un contrat de professionnalisation destiné à favoriser l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi. L’objectif étant de « permettre une qualification professionnelle ou de compléter une formation initiale par une expérience en immersion professionnelle en vue d’accéder à un poste déterminé dans l’entreprise », lit-on dans un document qui présente les innovations du projet du code de travail adopté par le gouvernement.

La réforme codifie également de nouveaux mécanismes qui favorisent la formation professionnelle et la reconversion des travailleurs. Le code renforce par ailleurs les droits des apprentis en entreprise.

Tous ces dispositifs sont mis en place pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes et permettre ainsi au gouvernement d’atteindre son  objectif qui est de mettre sur le marché de l’emploi d’ici 2023, plus de 10 000 jeunes qualifiés dans les métiers techniques et professionnels.

C’est d’ailleurs dans cette optique que plusieurs centres de formation et d’enseignement professionnels ont été récemment créés au Gabon dans les domaines du transport, de la logistique, des technologies de l’information et de la communication, des métiers du bois, du bâtiment et des travaux publics.

SG

https://www.lenouveaugabon.com/fr/gestion-publique/2202-16489-le-projet-de-nouveau-code-du-travail-adopte-pour-faire-face-aux-defis-economiques-et-d-employabilite-des-jeunes-au-gabon

En prélude à la généralisation de la certification forestière FSC au Gabon, le bureau de coordination de l’organisation indépendante non gouvernementale Forest Stewardship Council (FSC) multiplie les contacts avec les entités gabonaises impliquées dans le processus.

C’est dans ce cadre que George Akwa Neba, le coordonnateur FSC Bassin du Congo et son équipe ont rencontré ce 4 mars à Libreville, le directeur général de l’Agence d’exécution des activités de la filière forêts bois (Aeaffb), David Ingueza. « L’Aeaffb est prête à solliciter le bureau de coordination du FSC afin de soutenir les opérateurs forestiers qui se manifesteront dans le cadre des travaux techniques qu’elle aura à remplir auprès de ces entreprises afin qu’elles entrent dans la mise en œuvre du processus de certification des forêts du Gabon décidées par les plus hautes autorités de notre pays », a déclaré David Ingueza.

Pour sa part, l’Agence doit produire l’échantillonnage des entreprises forestières qui bénéficieront des premiers appuis technique liés au processus de certification. Elle devra aussi définir les modalités permettant d’appuyer les forêts communautaires et les petites concessions forestières afin de définir un modèle de certification adaptée.

Selon l’ONG FSC, cette certification devrait profiter à la bonne gestion des forêts et aux communautés villageoises. « Aujourd’hui dans une concession certifiée FSC le payement des redevances se fait systématiquement, à la différence des autres concessions qui peuvent être renvoyées pour des problèmes économiques », affirme, Edwige Eyang Effa, expert conseillant le groupe d’élaboration de la norme.

Il précise qu’il y a également un avantage pour les communautés. Car, cette norme leur donne le droit de continuer d’avoir accès à leurs forêts, de pratiquer la pêche, la chasse, la cueillette dans ces concessions, mais en respectant la loi. Le Gabon pourra en plus tirer de cette norme des bénéfices économiques, car la FSC est un gage de légitimité qui permet d’ouvrir des marchés.

En 2018, le président Ali Bongo Ondimba avait déclaré que toutes les concessions forestières du Gabon devront être certifiées FSC d’ici 2022. L’objectif est de parvenir à une gestion durable de l'écosystème pour qu’il bénéficie à toutes les générations. 

S.A.

Au cours d’une audience le 3 mars 2021, le procureur de la République a requis une peine de prison de 12 mois dont 6 avec sursis et une amende de 5 millions de FCFA pour un commerçant de nationalité libanaise, à Franceville. Ce dernier est accusé d’avoir violenté physiquement le 2e adjoint au maire de la commune de Franceville, Ferry Ndoumoude.

Les faits remontent au 24 février dernier. Selon le récit des habitants de Franceville, relayé par les médias locaux, l’adjoint au Maire a été passé à tabac par le commerçant aidé par des membres de sa famille, alors que celui-ci s’était rendu dans le magasin du Libanais pour régler un litige. Aucune communication officielle n’a pour l’instant confirmé cette version des faits.

Toujours est-il que le procureur de la République a également requis des peines pour les membres de la famille impliqués dans cette bagarre avec l’adjoint au maire de Franceville, chargé de la voirie. Ceux-ci pourraient écoper des peines de prison et des amendes allant de 600 000 à 1 million de FCFA pour trouble à l’ordre public, non-assistance à personne en danger.

Des habitants de Franceville ont jugé ces peines clémentes, et espèrent qu’au cours de la prochaine audience, le commerçant incriminé et toutes les personnes impliquées écoperont des peines plus lourdes. L’affaire a été mise en délibérée pour le 10 mars prochain.

SG

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