La mairie de Libreville autorise à nouveau la vente en gros de la friperie, quelques semaines après l’avoir suspendu, a-t-on appris au terme d’une rencontre entre les opérateurs du secteur et les responsables de cette commune.
« Un effort a déjà été fait. Nous avons permis à certains opérateurs exerçant dans la vente en gros et ceux qui ont des magasins de rouvrir. Parce qu’on estime que dans ces différents espaces, la distanciation physique, et un certain nombre de mesures barrières peuvent être respectées », a justifié Edward Nziengui Nziengui, 4e adjoint au maire de Libreville.
Cependant, la vente à la sauvette de la friperie (plus connue au Gabon par le nom de « Moutouki ») reste interdite. « La difficulté aujourd’hui est celle de nos revendeurs qui pour la plupart vendent à même le sol. La mairie de Libreville est engagée depuis plusieurs années dans la lutte contre l’occupation anarchique du domaine communal et l’autorité ne peut permettre que les gens s’installent davantage dans le domaine communal. Il y a des mécanismes pour prétendre s’y installer », poursuit-il.
Pour les fripiers gabonais, l’autorisation faite aux grossistes de relancer leurs activités est déjà un début de solutions. « Ça nous montre que nous sommes écoutés et compris par les autorités, par le gouvernement », soutient Obiang Beyeme Jaures, chargé de l’organisation de l’association des jeunes commerçants gabonais. Il espère cependant que la vente de la friperie à la sauvette sera bientôt également autorisée par les autorités. Mais, en attendant qu’une solution soit trouvée, il invite les fripiers gabonais à ne pas défier les autorités. « Ce genre d’attitude ne nous profite pas. Nous demandons à nos frères de rester conscients. Nous sommes confiants que nos démarches vont aboutir. Car, nous avons déjà eu un geste des autorités avec l’ouverture des dépôts. Et nous sommes sûrs que pour nous qui sommes sur la route, les choses vont également aller. Nous sommes des vendeurs à la sauvette et nous n’avons même pas un statut. Respectons l’autorité, nous allons bientôt trouver satisfaction à nos revendications », conseille-t-il.
C’est depuis le 8 février 2021 que le maire de Libreville, Eugène M’ba, a interdit jusqu’à nouvel ordre la vente de la friperie dans les marchés, artères et carrefours de la commune dont il a la charge. Une décision prise pour freiner la propagation de la Covid-19 dans un contexte où le Gabon enregistrait une forte progression de la pandémie.
A la suite de cette décision les acteurs de ce secteur, qui souhaitent poursuivre leurs activités économiques, ont eu avec les autorités gabonaises plusieurs rencontres dans le but de trouver une solution qui leur permette de mener leurs activités dans le respect des gestes barrières. Ces rencontres se poursuivent.
SG
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La Société d’exploitation du Transgabonais annonce une amélioration dans le respect des horaires de voyage par train sur le territoire national. « Depuis quelques semaines, les efforts déployés par la Direction Générale et l’ensemble des cheminots sont désormais une réalité pour les voyageurs. En effet, nous notons une nette amélioration des temps de parcours des trains de voyageurs. Ainsi, les départs des trains suivent un rythme plus régulier avec des arrivées effectives en matinée autour de 9h », renseigne la Setrag.
Elle indique que cette amélioration est le fruit d’une nouvelle politique qui a permis de renforcer son centre de contrôle du trafic de façon à déterminer le temps de croisements et d’expédition des trains. Ledit centre est doté d’ordinateurs affichant le nombre des trains, le temps de parcours des trains d’un canton à un autre, le temps d’attente dans une gare et le temps de parcours général.
Cette amélioration du service horaire de la Setrag intervient dans un contexte où les usagers se plaignaient de multiples retards lors des voyages. Jusqu’ici, le voyage Franceville-Owendo se fait en une dizaine d’heures à cause, entre autres, des multiples retards. La compagnie ferroviaire, grâce à son centre de contrôle du trafic, compte désormais réduire « considérablement », ces délais de parcours.
Mais, il faut noter que ce n’est pas encore par le transport des passagers que le la compagnie ferroviaire fera du chiffre malgré l’amélioration en cours du respect des horaires. Car, la branche est en crise selon la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Dgpef). Dans la dernière de conjoncture de cette administration, la Setrag a connu, au cours des neuf premiers mois de l’année 2020, une baisse importante du nombre de passagers transportés (-58,4%) pour cause d’interdiction de déplacements au départ du Grand Libreville dans le cadre des mesures barrières de lutte contre le Covid-19. A ce jour, les restrictions de déplacements sont encore en vigueur.
Par contre, grâce au respect des horaires, la compagnie pourrait améliorer ses performances dans le transport des marchandises. D’autant plus qu’avant l’implémentation de la nouvelle politique sur le respect des honoraires, cette branche d’activité, selon la Dgepf, a enregistré une hausse de 27,2% de volume global des marchandises acheminées par rails, soit 6,7 millions de tonnes à fin septembre 2020. La bonne tenue du trafic manganèse (90% du total) en est la principale raison.
S.A.
L’entreprise privée à économie mixte de droit gabonais, Gabon Special Economic Zone (GSEZ), en charge de l’aménagement et du marketing du site de Nkok, vient de publier quelques données au sujet de la notoriété de l’essence Okoume en provenance du Gabon.
La GSEZ écrit à cet effet : « 90% de l’Okoumé mondial provient du Gabon ; cette essence de bois est le plus souvent utilisée pour la production de placage et de contreplaqué. (…) Son aspect attrayant signifie qu'il est souvent utilisé de manière décorative comme placage de surface supérieure dans les panneaux et les meubles ou, sous forme solide dans les articles de luxe tels que boîtes pour cigares ou autres articles de grande valeur ».
Cette essence est un produit stratégique pour le Gabon car la GSEZ a signé, en 2017, un partenariat de sept ans avec le forestier français Rougier pour la fourniture des grumes d’Okoumé aux industriels implantés dans la zone économique de Nkok. A cet effet, Rougier doit livrer annuellement 110 000 m3 de cette essence jusqu’en 2024. Sur place, les opérateurs du secteur doivent procéder jusqu’à la 3è transformation.
Mais il faut noter qu’en 2020, à cause de la crise du coronavirus, les secteurs de placage et de contreplaqué ont connu des performances en dents de scie. Selon la dernière note de conjoncture disponible du ministère en charge de l’Economie, au terme des neuf premiers mois de 2020, le segment placage a globalement été marqué par une baisse de la production qui est passée de 365 104 m3 à 324 712 m3, se traduisant par une diminution de 11,1%, du fait de la décélération du rythme des approvisionnements en grumes des usines installées dans la zone économique spéciale de Nkok, précisément au cours du second trimestre.
« De même, les exportations ont chuté de 22,7%, soit 231 433 m3. Cette situation s’explique par la contraction de commandes extérieures des panneaux de construction de parquets contrecollés et des granulés de bois au cours du second trimestre. Par contre, les ventes locales ont été en pleine expansion pour afficher un volume de 20 940 m3, en très forte hausse de 59%, en raison de la fermeté de la demande locale de placage », indique le ministère de l’Economie.
A contrario, précise la même source, le segment contreplaqué a enregistré des résultats satisfaisants à fin septembre 2020. En effet, la production des unités industrielles a progressé de près de 27%, pour se situer à 37 358 m3. De même, les exportations de contreplaqué se sont accrues de 31,8% pour atteindre 30 288 m3. Cette hausse, explique le ministère de l’Economie, est justifiée par la fermeté des commandes du marché international de produits de contreplaqué, précisément sur le troisième trimestre. Parallèlement, les ventes locales ont enregistré une augmentation de 19%, pour afficher 6499 m3, attribuable au dynamisme de la demande locale de contreplaqué.
Sylvain Andzongo
La Bourse régionale de valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) vient de relancer le processus de recrutement d’un nouveau directeur général en publiant un appel à candidatures dans la presse, ce 1er mars.
Ce processus de recrutement d’un nouveau DG à la BVMAC intervient près d’un an après l’interruption le 20 février 2020 par le conseil d’administration, réuni sous la conduite de son président, Henri Claude Oyima, d’une initiative similaire entreprise par la banque centrale (Beac), chargée du processus de fusion et de dynamisation du marché financier d’Afrique centrale. Jusqu’ici, l’institution boursière se refuse d’expliquer les raisons de cette décision. Mais des sources crédibles font état de conflits de compétence entre le conseil d’administration de la BVMAC et la Beac.
En effet, l’ancien président de la Commission des marchés financiers (CMF), l’ex-régulateur de la Douala Stock-Exchanges (DSX), le Camerounais Jean Claude Ngbwa, avait été nommé au poste de DG au sortir d’une session du conseil d’administration de la BVMAC, organisée le 4 juillet 2019 à Douala. Mais surprise, la Banque centrale a lancé, fin décembre 2019, le processus de recrutement d’un nouveau DG. Le conseil a, à son tour, stoppé cette initiative alors que si ce nouveau recrutement était parvenu à son terme, le nouveau DG aurait dû prendre fonction le 1er janvier 2021.
Mais le fait que ce soit désormais la BVMAC, elle-même, qui relance le processus de recrutement d’un nouveau DG peut signifier que les différends avec la Beac sont aplanis. Et que les deux instances sont tombées d’accord sur le principe de recruter un nouveau DG. En attendant une éventuelle réaction de la Beac à ce nouveau recrutement, le poste de Jean Claude Ngbwa est donc officiellement remis en jeu.
Les qualifications requises incluent l’obtention d’un diplôme d’études supérieures, de niveau Bac+5 en économie, en finances, en gestion ou en science juridiques. Il est également exigé de disposer d’au moins 10 années d’expérience pratique de management dans le secteur des marchés financiers au sein d’une bourse de valeurs, d’une société de bourse, d’une institution financière ou de tout autre organisme exerçant dans les secteurs connexes. Les candidats doivent présenter au moins cinq années d’expérience en qualité de directeur général ou de directeur de service dans une bourse des valeurs ou dans une structure relevant du secteur des marchés financiers.
Pour postuler, il faut être ressortissant de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon Guinée équatoriale et Tchad) et jouir, entre autres, de la nationalité d’un État membre ; être âgé de 35 ans au moins ; avoir une connaissance de l’environnement boursier de l’Ohada et de la Cemac et justifier d’une bonne connaissance des marchés financiers internationaux. La date limite pour le dépôt des dossiers est fixée au 31 mars 2021.
Sylvain Andzongo
Le Fonds gabonais d’investissements stratégique (FGIS), à travers sa filiale Luxury Green Resorts, développera une chaine d’écotourisme dans plusieurs parcs nationaux du Gabon.
L’annonce a été faite, le 2 mars 2021 par le directeur général de Luxury Green Resorts, Jaume Ferrer Graupera, au cours d’une séance de travail avec le ministre gabonais du Tourisme, Pascal Houangni Ambouroue. « On va développer une chaine d’éco-lodges d’écotourisme dans plusieurs parcs nationaux en collaboration avec le ministère du Tourisme et l’ANPN. Cette année 2021 commence avec notre réhabilitation de lodges de Pongara et l’ouverture d’un lodge au parc national de Loango dans le mois d’avril et mai », a déclaré Jaume Ferrer Graupera.
Pour le ministre du Tourisme, ce projet permettra « de créer des nouveaux dortoirs au Gabon. C’est un projet qui va permettre de développer les établissements touristiques au Gabon et bien évidemment un tourisme de très haute facture, qui va permettre d’être le choix numéro 1 du tourisme en Afrique centrale ».
Cette information arrive dans un contexte où le secteur touristique gabonais est affaibli par les effets de la crise de la Covid-19. Les opérateurs du secteur redoutent un effondrement de leurs activités. Le gouvernement gabonais planche sur des pistes de relance du secteur pour que le tourisme puisse se hisser parmi les principaux secteurs contributeurs à la création de richesses et d’emplois du pays.
Le Luxury Green Resorts permettra au ministère du Tourisme de proposer des services de haute qualité, touristiques et éco-touristiques au Gabon pour la population locale (nationaux et expatriés) comme pour les touristes internationaux.
L’initiative cadre avec la vision développée par les autorités gabonaises, dans le sillage de l’établissement d’un centre de recherche de classe mondiale, multidisciplinaire et axé sur la conservation. La construction de plusieurs éco-lodges dans les endroits les plus remarquables du réseau des parcs nationaux notamment Loango, Moukalaba Doudou, Lopé, Pongara et Ivindo est aussi pris en compte.
Brice Gotoa
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La zone économique spéciale de Nkok a enregistré en fin janvier, 1201 conteneurs exportés, a-t-on appris dans une note de l’Autorité administrative de la zone économique à régime privilégié de Nkok (AAN).
L’Autorité administrative de la ZERP ne donne pas de précisions sur la nature des cargaisons, ni sur les destinations finales des produits exportés.
Cette performance a été réalisée en dépit de la pandémie de la Covid-19 et de son impact sur l’activité économique, selon l’entreprise. Il faut dire que la filière bois au Gabon a globalement été impactée par la crise sanitaire. Ce qui s’est traduit par un tassement des activités des industries de transformation du bois et par la baisse des productions et des exportations à fin septembre 2020.
Selon les données de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), au cours des neufs premiers mois de l’année écoulée, les exportations de bois transformés ont chuté de 12,3% pour afficher 616 795 m3, du fait de la contraction des commandes extérieures des bois débités en raison de la crise de la Covid-19.
Pour les prochaines années, le Gabon nourrit l’ambition de devenir, grâce à son plan d’accélération de la transformation de son économie, le leader mondial du bois tropical transformé. A en croire le Premier ministre, le pays est déjà le premier producteur de contreplaqués en Afrique. « Nous pouvons être d’ici 2023 le champion du bois tropical transformé dans le monde », assure-t-elle.
Sandrine Gaingne
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Le Gabon pourrait dans un avenir proche bénéficier de nouveaux appuis du Fonds monétaire international (FMI) pour financer le plan d’accélération de la transformation de son économie, a annoncé Marcos Poplawski-Ribeiro, Représentant résident du FMI à l’issue d’une audience ce 2 mars avec le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.
« Nous avons rencontré le Premier ministre pour discuter sur les différents appuis financiers que le FMI pourrait apporter au Gabon. Nous avons une situation très difficile dans le monde avec la deuxième vague de la Covid-19. On essaie d’avoir ce type de discussion avec tous les pays du monde pour savoir comment le Fonds monétaire international peut aider les pays à avoir une riposte économique, sociale et sanitaire pour faire face à cette deuxième vague de la Covid-19», a-t-il affirmé.
Marcos Poplawski-Ribeiro et Rose Christiane Ossouka Raponda ont également échangé sur les stratégies à utiliser pour relancer l’économie du tout en réduisant le taux d’endettement. Un endettement dont le taux est aujourd’hui au dessus du seuil communautaire de la Cemac qui est de 70% du PIB.
Le gouvernement gabonais a lancé en février dernier un plan triennal d’accélération de la transformation (2021-2023). Ce dernier vise à accélérer la transition vers l’après-pétrole, en activant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays.
Même si la conclusion d’un nouveau programme avec le FMI n’est pas prévu dans la loi de finances 2021, le Gabon espère bénéficier d’un accompagnement de l’institution de Bretton Woods pour financer la relance de son économie. Le Gabon qui a achevé en juin 2020 un accord triennal élargi au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) approuvé le 19 juin 2017, a déjà reçu du FMI une enveloppe de 167 milliards de FCFA au titre de l’instrument de financement rapide (IFR) pour lutter contre la Covid.
SG
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Le président Ali Bongo Ondimba a reçu le 2 mars 2021, les nouveaux ambassadeurs du Sénégal, Mame Oumar Thiaw, du Canada, Richard Bale et d'Israël Isi Yanouka, venus lui présenter les copies figurées de leurs lettres de créances.
Au sortir de cette rencontre, le Chef de l’Etat gabonais, via sa page Facebook, a renouvelé l’engagement du Gabon dans l’implication diplomatique afin d’être au centre des grands défis planétaires. « Le Gabon croit fermement à la coopération et au multilatéralisme. Il continuera de s'impliquer, et de plus en plus, sur la scène diplomatique, continentale comme internationale, afin d'aider à relever les grands défis communs à notre Humanité, que ce soit en matière de santé, d'économie, de sécurité ou d'environnement », a-t-il indiqué.
Le dynamisme de la diplomatie gabonaise est illustré par l’implication du Gabon dans les initiatives de paix et de sécurité sur le continent. A l’échelle internationale, le pays est impliqué dans la défense du climat, de la biodiversité et de l’environnement.
Ce dynamisme vient de se confirmer par la validation, par l’Union Africaine, de la candidature gabonaise au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'Organisation des nations unies (ONU) pour la période 2022-2023.
Par ailleurs, au dernier Conseil de ministre du 19 février 2021, le chef de l’Etat a nommé, Guy Ibrahim Membourou, à la tête de l’ambassade du Gabon en Arabie Saoudite.
Brice Gotoa
Dans la perspective de la vaccination anti-Covid-19 au Gabon, le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a réuni ce 2 mars, toutes les parties prenantes*, en présence du Pr. Marielle Bouyou Akotet, présidente du Comité scientifique du Copil-Coranvirus.
« L’objectif de cette rencontre était la mise en place du Comité de pharmacovigilance sur la vaccination anti-Covid-19. Ce comité, dirigé par le Président du Comité Scientifique du Copil-Coronavirus, est chargé de développer, dans les meilleurs délais, une stratégie adaptée au contexte local et de garantir une campagne de vaccination dans les meilleurs conditions de sécurité pour la population », explique le ministère de la Santé.
Ce département ministériel précise que la pharmacovigilance est une activité qui consiste à collecter, notifier, enregistrer, évaluer et surtout à juguler les évènements indésirables résultants de l’utilisation d’un produit médical. Dans le cas d’espèce il s’agit de la pharmacovigilance du vaccin contre le coronavirus.
Le Fonds d’investissement direct russe (RDIF, fonds souverain de la Russie) a annoncé, le 17 février, l’adoption du vaccin russe « Sputnik V » contre le coronavirus par le ministère de la Santé du Gabon. Même si Sputnik V est l’un des trois seuls vaccins au monde avec une efficacité de plus de 90%, selon The Lancet, l’une des revues médicales les plus respectées au monde, le produit peut parfois provoquer des effets secondaires.
Selon les revues scientifiques, les évènements secondaires les plus fréquents sont une hyperthermie (augmentation de la température), des céphalées (maux de tête), une asthénie (fatigue physique), etc.
(*) Des experts du Centre de recherche médicale de Lambaréné (Cermel), de l’Université des sciences de la santé, de l’Agence du médicament, de l’Institut d’épidémiologie et de lutte contre les endémies, et du Comité d’élaboration du plan national de vaccination.
S.A.
Au cours de la 38e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) qui s’est tenue en février dernier à Addis Abeba (Ethiopie), la candidature du Gabon au siège non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le mandat 2022-2023 a été approuvée, apprend-on dans la décision sur le rapport du comité interministériel sur les candidatures africaines au sein du système international.
«Le conseil exécutif de l’UA approuve pour l’élection en qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU au titre de la période 2022-2023, lors de l’élection prévue en juin 2021, les candidatures suivantes : République du Gabon et République du Ghana», indique la décision.
Mais, indépendamment de l’approbation de l’UA, le Gabon et le Ghana devront obtenir une majorité des votes de l’Assemblée générale de l’ONU au mois de juin prochain, pour siéger au conseil sur la période indiquée.
Le Gabon obtient donc une victoire au niveau africain étant donné que le siège était également convoité par la République démocratique du Congo (RDC) qui, selon Africa intelligence, voulait faire un passage en force pour être adoubé par l’UA.
Le Gabon a déjà siégé au conseil de sécurité des Nations unies en 1978-1979, 1998-1999 et 2010-2011.
SG
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