Pour l’élaboration d’une stratégie nationale efficace de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le Gabon a fait appel au cabinet Konfidants, apprend-on au ministère du Commerce. C’est un cabinet qui est impliqué dans la Zlecaf depuis 2017 en qualité de conseiller technique de plusieurs structures panafricaines, à l’exemple d’AfroChampions, l’Union africaine (UA), d’Afreximbank..., soutiennent les autorités gabonaises pour justifier leur choix.
Pour matérialiser ce partenariat, une convention a été signée ce 15 février par les deux parties représentées par le ministre gabonais du Commerce, des PME et de l’Industrie, Hugues Mbadinga Madiya, et le président directeur général de Konfidants, Michael Kottoh.
« Pour réussir la présente mission, le Cabinet Konfidants compte mener des consultations auprès de toutes les parties prenantes de ce vaste marché continental », soutient-on au ministère du Commerce sans donner les détails sur les termes de cette convention.
La stratégie que va élaborer le cabinet Konfidants vient s’ajouter à une autre déjà élaborée dans le pays. Il s’agit de la stratégie normative nationale, présentée en octobre 2020 par l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor). Elle vise à encadrer l’exportation, la mise en place de l’évaluation de la conformité des produits importés dans le cadre de cet accord continental.
Effective depuis le 1er janvier 2021, la Zlecaf ambitionne de créer un marché unique en vue d’augmenter le commerce intra-africain. Le Gabon souhaite s’appuyer sur ses atouts pour faire de la Zlecaf un levier de croissance de ses exportations vers l’Afrique. Selon des informations de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, seulement 3,3% des exportations du pays sont orientées vers le continent.
Sandrine Gaingne
Les Gabonais vivant avec un handicape espèrent obtenir du président Ali Bongo Ondimba, la nomme d’un membre de leur communauté comme sénateur. Le Syndicat national autonome des professionnels handicapés et assimilés du Gabon (Synaphag) a formulé une requête dans ce sens le 14 février 2021 au cours d’un point de presse, donnée à leur siège à Libreville.
« Nous pensons que lors de la composition imminente de la 5e législature au Sénat, votre attention soit à nouveau sollicitée pour que notre frange de la population y soit représentée », a déclaré le porte-parole du syndicat, Wilfried Mouelé, en s’adressant le président de la République. Les personnes vivant avec un handicap souhaitent avoir un sénateur pour que celui-ci défende leurs multiples préoccupations en vue d’améliorer leurs conditions de vie et d’existence, a ajouté Wilfried Mouelé.
Le Synaphag adosse sa demande sur le programme de l’égalité des chances d’Ali Bongo Ondimba, « qui prône la participation des personnes vivantes avec un handicap à la vie publique et politique ». Selon le Recensement général de la population et de l’habitat effectué en 2003, les personnes en situation de handicap représentent 2,1% de la population.
Les élections sénatoriales organisées le 30 janvier dernier, afin de renouveler aux suffrages indirects les membres du sénat gabonais, ont été remportées sans surprise par Parti démocratique gabonais au pouvoir (42 sièges sur 52). Un second tour est annoncé à la fin du mois pour les deux sièges restés en ballotage.
Il s’agit des premières élections depuis la réforme qui a réduit le nombre de sénateurs élus de 102 à 52 et donné la possibilité au chef de l’État de nommer 15 sénateurs. Un total 67 sénateurs devront donc désormais siéger au sein de la chambre haute du parlement. Les sénateurs nommés sont désignés parmi les personnalités ayant honoré le service de l’État, âgée de 40 ans révolus, jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant frappées d’aucun cas d’incapacité par la loi.
Brice Gotoa
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Le variant de la Covid-19 détecté au Royaume uni est déjà au Gabon. La présence de ce variant a été confirmée ce 15 février 2021 par le ministre de la Santé publique, Guy Patrick Obiang Ndong (photo), au cours d’un point de presse.
« Les résultats des prélèvements analysés au CIRMF (Centre international de recherches médicales de Franceville) révèlent la présence du nouveau variant britannique sur un des 60 prélèvements effectués au Gabon. Il s’agit d’un cas de virus importé. Actuellement, les équipes de surveillance épidémiologique sont en train de faire des enquêtes pour identifier tous les cas contacts possibles au variant britannique », a affirmé Guy Patrick Obiang Ndong.
Ce variant, selon le ministre de la Santé, est sept fois plus dangereux et plus contagieux que la souche initiale du virus de la Covid-19. « C’est pourquoi, la présence du variant britannique dans notre pays doit nous obliger à redoubler de vigilance devant l’ennemi invisible. Actuellement, nous sommes face à une pandémie redoutable et virulente qui affecte de nombreux compatriotes. La situation est préoccupante ». Il invite donc les populations au respect strict des mesures barrières mises en place par le gouvernement. Il s’agit notamment, du port obligatoire du masque, du lavage des mains, du respect de la distanciation sociale, du respect du couvre-feu...
Le membre du gouvernement n’a pas manqué de prévenir les récalcitrants qui pourraient avoir une « attitude défiante » en exposant les populations au coronavirus. Ceux-ci écoperont d’une amende pouvant aller jusqu’à 10 millions de FCFA.
Le Gabon enregistre cette nouvelle variante dans un contexte où le pays est frappé par une seconde vague de la Covid-19 qui se caractérise par une très forte augmentation journalière des nouveaux cas de contaminations. Après être passé sous la barre de 100 cas positifs, le pays comptait au 12 février 2021, 970 cas actifs.
Sandrine Gaingne
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Le concours d’entrée au Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel de Nkok vient d’être lancé par le ministère en charge de la formation professionnelle. Il « se tiendra sur l’ensemble du territoire national le samedi 13 mars 2021 », renseigne un communiqué signé du directeur général de l’Agence nationale de formation et d’enseignement professionnels, chargée de la coordination et du contrôle de cette école.
Le concours porte sur le recrutement de 160 jeunes gabonais pour la formation dans les filières génie mécanique, génie électrique et électronique, ingénierie de la maintenance automobile, ingénierie du sondage. Cette formation qui prépare au Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) va durer 18 mois. Les postulants doivent avoir un niveau scolaire minimum de la classe de 4e des lycées et collèges.
Les inscriptions pour le concours se dérouleront du 15 au 27 février 2021 au complexe Basile Ondimba pour Libreville, dans les centres de formation professionnelle de l’intérieur du pays, au lycée Janvier Nguéma Mboumba à Lambaréné et au lycée Nyonda Makita de Mouila.
Ce centre de formation a été créé le 20 novembre 2020 par le conseil des ministres pour assurer la formation initiale et continue dans différents métiers de la mécanique, l’électricité, l’électronique et de la maintenance automobile. L’objectif est de répondre à la demande du marché de l’emploi.
Le centre de formation de Nkok a été créé au même moment que le Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers du transport et de la logistique Mohammed VI ; le Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers des technologies de l’information et de la communication et le Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers du bois, du bâtiment et des travaux publics.
SG
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Dans le cadre de l’accompagnement des entreprises fragilisées par la pandémie de la Covid19, les tenanciers des bars, discothèques et boites de nuit pourront récupérer leurs chèques ce 15 févier 2021. L’annonce a été faite par le ministre gabonais du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, lors de la conférence de presse donnée par le gouvernement le 12 février 2021.
« Je peux annoncer que les tenanciers qui ont vu leurs dossiers clairement validés pourront récupérer leurs chèques dès le lundi 15 février 2021 à la direction générale des PME », a déclaré Hugues Mbandinga Madiya. Le membre du gouvernement n’a pas donné plus de précisions sur les montants à percevoir.
Le gouvernement gabonais avait décidé de la fermeture des débits de boissons le 13 mars 2020. Ce secteur d’activité est le seul resté fermé jusqu’à ce jour. En compensation, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, avait décidé de les appuyer financièrement.
Entre le 22 octobre 2020 et le 22 janvier 2021, le gouvernement a mis en place un guichet spécial pour les débits de boissons. Sur 333 dossiers enregistrés, seuls 182 ont été jugés complets, soit 54,6%. Les autres dossiers ont été jugés incomplets parce que portés par des débits de boissons évoluant dans l’informel. Les 182 dossiers retenus ont été transmis au service financier pour règlement.
Brice Gotoa
Assala Energy vient de publier des données en lien avec son cahier de charges sur le contenu local au Gabon. Il a en ressort que le pétrolier a dépensé 284 millions de dollars US (153,89 milliards de FCFA) auprès des entreprises gabonaises en 2020. Ce chiffre est en baisse de 8,6% comparé aux 311 millions de dollars (168,52 milliards de FCFA, au cours actuel du dollar) dépensés en 2019. Cette baisse, explique la compagnie, est la « conséquence de la pandémie du coronavirus sur les activités au plan local ».
Cette tendance baissière s’observe aussi au niveau des dépenses effectuées auprès des entreprises établies à Gamba, site des opérations de la compagnie au Gabon. Car, en 2020, cette rubrique affiche des dépenses de 3,5 millions de dollars contre 7 millions de dollars en 2019, soit une chute de 50%.
Selon les engagements d’Assala Energy au Gabon, la compagnie pétrolière est tenue de faire la promotion des entreprises locales et communautaires tout en favorisant le développement des capacités de la main-d’œuvre nationale pour l’aider à concurrencer celles des équivalents internationaux. Cela comprend : le travail avec la main-d’œuvre nationale et le développement de l’expertise locale grâce au transfert de connaissances et de technologies ; l’utilisation de biens et services locaux acquis par le biais d’entreprises locales au travers de la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise.
Seulement, l’entreprise pétrolière, deuxième producteur après Perenco, ne dévoile pas l’identité de ces entreprises locales. Elle indique juste qu’il y en a eu 400 en 2020 contre 309 en 2019, soit 91 entreprises locales de plus dans le réseau d’Assala Energy.
S.A.
Dans une récente sortie télévisée sur Gabon 24, le ministre du Commerce a présenté les atouts du Gabon pour entrer en compétition sur le marché concurrentiel de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), entrée en vigueur le 1er janvier 2021.
« Le Gabon est doté d’un outil industriel. Avant la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent 2025 (PSGE), nous étions confinés dans une logique mono-produit dans nos exportations : pétrole, mine. Aujourd’hui, vous avez près de 25% des exportations qui sont des produits industriels et divers. Nous avons entamé la diversification. Donc les armes nous les avons », a indiqué Hugues Mbadinga Madiya.
Le ministre du Commerce a poursuivi : « Le Gabon va l’aborder [le marché de la Zlecaf] sur une compétitivité liée au prix. Ce n’est peut-être pas simple puisqu’autour de nous, il y a des géants. Peut-être nous allons baser notre compétitivité sur la qualité. C’est là qu’il faut justement engager le Gabon. Peut-être nous allons engager notre pays sur la base des facteurs que nous avons. Le Gabon est un pays très riche. Nous avons 800 km de côte, ça veut dire des eaux poissonneuses, que beaucoup de pays n’ont pas. Nous avons 22 millions d’hectares de bois ; nous avons un potentiel important dans les services. Au niveau de la zone de Nkok, nous sommes précurseurs, car nous sommes un pays qui va jusqu’à la 2e et 3e transformation ».
L’accord de la Zlecaf engage les pays africains à supprimer les droits de douane sur 80% des biens qu’ils produisent. L’ambition à terme est de créer un marché commun africain de 1,3 milliard de consommateurs où les produits circuleront et s’échangeront sans barrières douanières afin de booster le développement des pays membres.
Dans ce cadre, le commerce intra-africain est susceptible d’augmenter de 52%. Le Gabon souhaite d’ailleurs faire de la Zlecaf un levier de croissance de ses exportations vers l’Afrique. Selon des informations de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, seulement 3,3% des exportations du pays sont orientées vers le continent.
S.A.
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Au cours d’un entretien diffusé début février à la télévision nationale, le directeur général (DG) de la Douane, Boris Atchougou Admina (photo), a annoncé la mise sur pied d’une application informatique pour gérer les primes des douaniers, objets de multiples grèves et revendications ces derniers mois au Gabon.
« Nous allons avoir un outil performant qui ne fera l’objet d’aucune contestation possible. Il y a au sein de notre administration une direction de l’informatique qui s’attèle actuellement à finaliser une application informatique qui a un certain nombre de paramètres qui vont servir à l’évaluation des agents. C’est en cours de finalisation. Nous allons la présenter à notre autorité... Une fois que l’autorité a validé l’outil, ce sera mis en application. Ça pourra se faire avant la fin de cette année », a déclaré le DG de la douane.
Selon Boris Atchougou Admina, l’élaboration de cette application vise à apporter plus de transparence et d’équité dans l’octroi des primes aux gabelous. Car, jusqu’ici, même les douaniers qui n’avaient pas atteignent leurs objectifs revendiquaient parfois bruyamment ces bonus, censés récompenser le travail bien fait. « Avant, il faut reconnaître que nous nous sommes donné un certain nombre de libertés, de sorte que vous veniez au travail ou pas, vous aviez la même prime. Donc il n’était pas mis en évidence le rendement », a affirmé le DG des Douanes.
Cette application douanière vient d’ailleurs à la suite de deux projets de décret adoptés par le gouvernement en janvier dernier. Le premier texte porte sur l’instauration de la prime de performance budgétaire ; et le deuxième décret est relatif à la prime d’intéressement spécifique. « Désormais, ne puissent bénéficier de ces primes que ceux qui ont réalisé le travail correspondant au montant qui leur sera alloué », explique Boris Atchougou Admina.
Les régies financières au Gabon sont secouées depuis près de six mois par les grèves. Ceci à cause d’un certain nombre de revendications. À savoir : la régularité dans le paiement des primes ; les régularisations des situations administratives des agents ; et l’amélioration des conditions de travail.
Au cours d’une rencontre avec la presse le 17 novembre dernier, le porte-parole de la présidence de la République Jessye Ella Ekogha a estimé que la grève des régies financières entamées depuis le 13 juillet 2020 « coûte environ 30 à 40 milliards de FCFA à l’État par mois ». Ce qui ferait environ 240 milliards de FCFA de retards de recettes pour l’État au cours de ces six derniers mois. Les organisations syndicales du secteur évaluent même ces pertes à 60 milliards de FCFA par mois.
Néanmoins, le DG des Douanes rassure que même si l’État traverse une situation économique difficile, « le gouvernement fait des pieds et des mains pour régler progressivement tout le chapelet des revendications posées sur la table par les partenaires sociaux ».
Sylvain Andzongo
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La réalisation des tests de dépistage de Covid-19 payants a rapporté au Gabon 1,2 milliard de FCFA, a indiqué le ministre de la Santé publique, Guy Patrick Obiang Ndong, au cours de la conférence de presse sur la riposte sanitaire animée ce 12 février par le gouvernement.
Cette enveloppe a permis de « nous ravitailler en tests : achat des tests antigéniques et de quelques intrants qui sont nécessaires pour le fonctionnement des laboratoires », a expliqué le membre du gouvernement. En janvier dernier, le gouvernement a annoncé avoir commandé des tests rapides antigéniques (TRA) qu’il a par la suite mis à la disposition des centres hospitaliers pour le dépistage rapide de la Covid-19.
Les tests Covid sont payants au Gabon depuis le mois d’octobre 2020 à raison de 5000 FCFA pour le test ordinaire et 20 000 FCFA pour le test d’urgence. Et depuis quelque temps, les tests RT-PCR de la Covid-19 dès l’arrivée au Gabon coutent 20 000 FCFA au voyageur.
Les recettes récoltées depuis le mois d’octobre 2020 viennent en appui aux fonds qui ont été mis en place par le gouvernement pour combattre la pandémie. Au mois d’avril 2020, le Gabon avait adopté un plan de riposte de 250 milliards de FCFA contre la Covid. Cette enveloppe financière devait permettre d’appuyer les entreprises en difficulté de trésorerie et soutenir l’économie du pays fragilisée par la crise sanitaire.
Sandrine Gaingne
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De nouvelles mesures de lutte contre la Covid-19 ont été annoncées ce 12 février par le gouvernement au cours d’une conférence de presse, présidée par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. On a ainsi appris que dès le 15 février prochain, les déplacements seront de nouveau interdits entre le Grand Libreville (Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum) et l’intérieur du pays comme en avril 2020.
« Seules les personnes ayant une autorisation spéciale pourront circuler », précise le ministre de l’Intérieur Lambert-Noël Matha. Il faudra également détenir un test Covid-19 négatif valide. Cette dernière disposition est restée en vigueur depuis le mois d’avril 2020.
Cet isolement du Grand Libreville s’explique, selon les autorités, par le fait que c’est la zone la plus touchée par l’épidémie. La province de l’Estuaire qui renferme le Grand Libreville compte au 10 février 8985 cas sur les 12171 déjà enregistrés dans le pays depuis le début de la pandémie. Pour la seule journée du 10 février, cette province a enregistré 228 cas sur 335 nouvelles contaminations détectées dans le pays.
En plus de cette mesure, le couvre-feu a été ramené de 18 à 5heures du matin sur toute l’étendue du territoire national à compter du 13 février. Il avait été ramené, le 23 janvier dernier, de 22-5heures à 20 à 5heures du matin.
« Si nous voulons freiner la transmission du virus, ces mesures sont un passage obligé », soutient le Premier ministre qui a lancé un appel à la solidarité nationale et au sursaut patriotique.
Ces mesures s’ajoutent à celles qui étaient déjà en vigueur. Il s’agit notamment du port du masque obligatoire, la limitation à 30 du nombre de personnes dans les rassemblements, le respect de la distanciation sociale, la désinfection des mains, l’obligation de présenter un test Covid-19 pour accéder aux lieux de culte et aux restaurants… Tous ceux qui ne respectent pas ces mesures s’exposent désormais à des sanctions pécuniaires pouvant aller jusqu’à 10 millions de FCFA.
Au 10 février 2021, le Gabon comptait près de 900 cas actifs. Après être passés sous la barre de 100 cas positifs, « nous pourrions prochainement repasser au-dessus de 1000 cas actifs avec des clusters de plus en plus importants », a prévenu, le 11 février dernier, le président Ali Bongo Ondimba.
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