Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le ministre nigérian en charge du secteur pétrolier, Sylva Timipre, a été reçu, le 19 février à Libreville, par son homologue gabonais, Vincent de Paul Massassa. Ce dernier effectue une visite au Gabon en qualité d’envoyé spécial de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) dans les pays africains membres de cette institution (qui défend les intérêts des pays producteurs de pétrole), signataires de la déclaration de coopération.

Signé le 12 avril 2020, cet accord impose aux pays signataires une réduction de la production afin de relever le prix du baril du pétrole qui avait dégringolé de 60 à moins de 20 dollars US suite aux effets induits de la pandémie de la Covid-19.

Au sortir de cette rencontre, le ministre nigérian a déclaré : « le Gabon est un membre respecté de l’OPEP, et nous sommes tombés d’accord sur certains contrats pour l’OPEP. Il a tenu ses engagements et les discussions se poursuivent pour les améliorer. En tant qu’envoyé spécial de l’OPEP, après la Guinée équatoriale, je suis au Gabon pour ensuite me rendre au Soudan ».

La direction générale de l’Économie et de la politique fiscale indique, dans sa dernière note conjoncture, qu’à fin septembre 2020, la production nationale de pétrole brut a fléchie de 0,8% pour se situer à 8,1 millions de tonnes métriques (59,55 millions de barils), du fait de « l’observation des quotas décidés par l’OPEP+ pour réduire l’offre mondiale sur le marché de l’or noir ».

Grâce aux quotas imposés aux États membres de l’OPEP et à un système de compensation sur le temps pour ceux qui n’auraient pas respecté ces limites, les choses se sont rééquilibrées ramenant le baril de pétrole à un niveau fort appréciable, précise le ministère du Pétrole.

Fort de ce résultat, la majorité des membres de l’OPEP ont penché, lors de la 180e réunion de la conférence de l’organisation, tenu 30 novembre 2020, pour une prolongation jusqu’à fin mars 2021 du plafonnement de la production du pétrole à 7,7 millions b/j. Ce qui pourrait contrarier les objectifs du Gabon qui table en 2021 sur une production pétrolière de 10,5 millions de tonnes.

Les discussions se poursuivent entre les 13 pays membres de l’OPEP et leurs alliés pour arriver à un consensus adapté au marché pétrolier. Il est question de trouver un compromis pour éviter une chute des prix du brut consécutive à la deuxième vague de la Covid-19.

Sylvain Andzongo

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(Le Nouveau Gabon) – Le test de dépistage de la Covid-19 est de nouveau gratuit, a annoncé le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, dans une déclaration ce 19 février.

« Conscient des difficultés engendrées par cette pandémie, le gouvernement a décidé de rendre de nouveau gratuit les tests Covid », a-t-elle déclaré. Celui-ci coutait 5000 FCFA pour le test ordinaire et 20 000 FCFA pour les tests en urgence. En plus, le chef du gouvernement a annoncé l’augmentation du nombre de bus en circulation à Libreville et la prorogation de la mesure de gratuité des transports publics.

Ces annonces interviennent dans un contexte où le durcissement des mesures de riposte contre la Covid-19 au Gabon est contesté par une partie de la population. Dans plusieurs localités du pays, on assiste, depuis le 17 février dernier, à des manifestations qui ont déjà fait deux morts.

En dépit de ces mouvements de contestation, le gouvernement a décidé, en conseil des ministres ce 19 février, de proroger de 45 jours les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la Covid-19. Il s’agit notamment du port obligatoire des masques, du respect de la distanciation sociale, de la désinfection des mains, la présentation d’un test Covid négatif pour accéder aux lieux de culte et aux lieux de loisirs.

Cette prorogation se justifie, selon les autorités, par le fait que la deuxième vague l’épidémie de la Covid-19 est « particulièrement violente ». Elle « se caractérise par un nombre exponentiel de cas actifs à la Covid-19 et une forte augmentation du taux d’hospitalisation, notamment en réanimation et soins intensifs, occasionnant une hausse des décès », apprend-on du communiqué ayant sanctionné le conseil de ministre.

SG

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Communiqué Final du Conseil des Ministres du vendredi 22 janvier 2021

Mesdames, Messieurs, 

Le vendredi 19 février 2021, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des ministres s’est réuni dès 10h30, par visioconférence. L’ouverture de la séance a été marquée par la Communication du Président de la République, Chef de l’Etat, qui a tenu à rappeler que notre pays fait face à une deuxième vague très contagieuse de l’épidémie de la COVID-19.

Cette deuxième vague particulièrement violente, accentuée par le non-respect par les populations des mesures barrières, du non-port du masque et de la non-distanciation sociale, se caractérise par un nombre exponentiel de cas actifs à la Covid-19 et une forte augmentation du taux d’hospitalisation, notamment en réanimation et soins intensifs, occasionnant une hausse des décès. Face à cette situation préoccupante, le Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement à renforcer les actions collectives et individuelles dans l’intérêt majeur de préserver la santé de tous à travers la sensibilisation des populations gabonaises et la stricte application des mesures barrières édictés par le Gouvernement.

Aussi, le Conseil des Ministres invite-t-il les populations à ne pas céder aux actes de provocation et de manipulation visant à défier l’autorité de l’Etat.

AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

MINISTERE DE L’INTERIEUR

Sur présentation de Monsieur le Ministre d’Etat, le Conseil des Ministres a adopté les deux (2) projets de décrets suivants :

– le projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement de la Commission Supérieure des jeux de divertissement, d’argent et de hasard en République Gabonaise ;

– le projet de décret fixant les modalités d’exploitation et de contrôle des jeux de divertissement, d’argent et de hasard ;

Pris en application des dispositions de l’ordonnance n°0012/PR/2020, ces projets de textes visent à renforcer l’arsenal juridique permettant un meilleur encadrement du secteur des jeux de divertissement, d’argent et de hasard.

À cet effet, les textes énoncés définissent le cadre organisationnel, le fonctionnement et les modalités spécifiques de création et d’exploitation d’un établissement des jeux de divertissement, d’argent et de hasard.

MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES

Le Ministre d’Etat a présenté au Conseil des Ministres qui l’a adopté, le projet d’ordonnance portant modification de l’article 8 de la loi n°024/2016 du 29 décembre 2016 fixant le régime juridique de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique et de l’eau potable en République Gabonaise.

Le présent projet d’ordonnance a pour objectif de faciliter la jonction des procédures liées à la mise en œuvre des projets en mode délégation de service public et contrats de partenariat public-privé, négociés par entente directe dans le secteur énergie.

MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE

Au terme de la présentation de Monsieur le Ministre d’Etat, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions de création et de fonctionnement des entreprises privées de communication audiovisuelle à caractère non commercial.

Ce projet de décret pris en application des dispositions de la loi n°019/2016 portant Code de la Communication, vise à compléter les dispositions dudit code relatives à la mise en place des entreprises du domaine en adéquation aux dispositions de la loi n°35/62 relative aux associations.

À cet effet, ladite loi concerne les communautés associatives qui procèdent à la création des entreprises de communication qui sont organisées en quatre (4) groupes par le Code de la Communication, notamment :

– les entreprises de communication communautaires ;

– les entreprises de communication associatives ;

– les entreprises de communication confessionnelles ;

– les entreprises de communication éducatives et culturelles.

Les entreprises ci-dessus énoncées sont tenues au respect des obligations prescrites par le Code de la Communication.

MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

Au terme de la présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a entériné le projet de loi portant révision du Code du Travail en République Gabonaise.

Cette réforme a pour objectif de faire du Code du Travail un véritable outil de compétitivité et de flexibilité protégeant les droits des travailleurs et garantissant la croissance des emplois, et singulièrement l’employabilité des jeunes.

À ce titre, la réforme progressiste innove notamment sur les points suivants :

– le renforcement des principes de protection des droits des travailleurs, de la lutte contre les discriminations et de la suppression les inégalités Hommes-Femmes ;

– l’ouverture du marché du travail formel à de nouvelles catégories de travail ;

– la codification du télétravail ;

– la création des contrats flexibles pour garantir l’employabilité des jeunes ;

– la simplification des procédures d’autorisation de travail pour les grands chantiers ;

– la consécration du dialogue social en entreprise ;

– la fixation des critères de représentativité des organisations syndicales et les modalités des élections professionnelles ;

– la codification de l’exécution du service minimum obligatoire.

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE

Madame le Ministre a présenté au Conseil des Ministres qui les a adoptés, les cinq (5) projets de textes suivants :

Le projet de décret portant réorganisation du Groupe d’Intérêt de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives au Gabon.

Ce projet de décret vise la redéfinition des missions, la réorganisation et le fonctionnement du Groupement d’Intérêt de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives au Gabon (GI-ITIE Gabon) dont la mission principale est d’évaluer dans quelles conditions les revenus des ressources pétrolières, gazières et minérales nationales sont gérées de manière transparente.

À cet effet, pour son organisation et son fonctionnement, le texte fixe les missions spécifiques du Secrétariat Technique Permanent.

– Le projet de Loi relative au Système Statistique National.

Ce projet de loi matérialise le processus de réforme de notre  Système Statistique National (SSN). À ce titre, le nouveau cadre institutionnel proposé s’appuie sur les recommandations de la Charte Africaine de la Statistique (CAS) en intégrant désormais les mécanismes d’une plus grande autonomisation de l’organisme national de gestion de la statistique et d’une meilleure clarification du champ des compétences des différents organes du Système Statistique National.

Aussi, pour le fonctionnement régulier du Système Statistique National, le texte précise-t-il le fonctionnement, désormais élargi aux autres administrations en charge de la statistique. Il précise également l’implication des entités régionales et continentales, les ressources devant être mobilisées ainsi que les sanctions applicables en cas de manquements constatés.

– Le projet de loi instituant les mesures spécifiques incitatives pour le rapatriement des capitaux sur le territoire national. Le présent projet de loi institue un régime incitatif au bénéfice des personnes physiques ou morales pour le rapatriement des capitaux. À ce titre, le texte conditionne l’avantage de cette mesure incitative à l’affectation exclusive des ressources rapatriées aux opérations d’investissements sur le territoire national.

Aussi, le projet de loi définit-il la durée de l’incitation, étendue à un an, les ressources concernées, les mesures incitatives et le régime fiscal, les restrictions  et sanctions applicables ainsi que les niveaux de compétence des personnes et structures bancaires habilitées ainsi que la Direction  Générale des Impôts sur la mise en œuvre.

– Le Projet d’ordonnance portant création d’une réserve stratégique d’or en République Gabonaise.

Le projet de texte institue une réserve stratégique d’or dans l’objectif d’assurer les avoirs extérieurs du Gabon dans la réalisation de certaines opérations courantes, de réaliser une consignation légale et de réaliser sur les marchés extérieurs toute opération financière autorisée par la République Gabonaise.

À ce titre, ledit projet d’ordonnance précise les éléments constitutifs de la réserve stratégique d’or, ainsi que le cadre de fonctionnement et du contrôle ; ce dernier étant assuré par le Parlement, en plus des organes administratifs compétents.

– Le Projet de décret portant suppression de l’Agence Nationale de la Statistique, des Études Démographiques, Économiques et Sociales.

Le présent projet porte suppression de l’Agence Nationale de la Statistique suite à l’adoption de la loi relative au Système Statistique National. Les agents publics permanents sont remis à la disposition de leurs administrations d’origine. Les modalités de cessation des agents régis par le code du travail se feront conformément aux dispositions des textes en vigueur. Le transfert des missions et du patrimoine seront fixés par des textes particuliers.

MINISTERE DES EAUX ET FORETS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE DU PLAN CLIMAT ET DU PLAN D’AFFECTATION DES TERRES

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant suppression de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux.

Le patrimoine et les personnels sont transférés à l’Agence Nationale de Préservation de la Nature.

MINISTERE DE LA SANTE

Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté quatre (4) projets de textes :

Le projet d’ordonnance portant prorogation des mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la COVID-19.

Le présent projet d’ordonnance qui s’inscrit dans un contexte marqué par l’augmentation inquiétante des cas de contamination et d’hospitalisation liés à la COVID-19 proroge, pour une durée de 45 jours, les mesures sanitaires de prévention, de lutte et riposte contre la COVID-19 conformément aux dispositions de la loi n°003/2020 du 11 mai 2020 fixant les mesures de prévention, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires.

Le projet de loi portant Code de la Santé en République Gabonaise.

Pris en application de l’article 47 de la Constitution, ce projet de loi vise à doter le système national de santé d’un outil stratégique permettant la poursuite de l’amélioration de la gouvernance sanitaire.

À ce titre, le projet indiqué traite de l’organisation institutionnelle et de l’ensemble des instruments d’actions, de l’organisation des activités, des dispositions intersectorielles de l’action sanitaire en période de crise ainsi que des réponses à la problématique du médicament dans ses aspects opérationnelles et règlementaires.

Le projet d’ordonnance modifiant certaines dispositions de l’ordonnance n°1/95 du 14 janvier 1995 portant réorientation de la politique de santé en République Gabonaise, ratifié par la loi n°12/95 du 16 juin 1995.

Ce projet d’ordonnance vise essentiellement la modification de l’article 76 de l’ordonnance n°1/95. Il consacre ainsi la mutation de l’Office Pharmaceutique National, établissement public à caractère industriel et commercial, en Société d’Etat, tout en renforçant ses missions et attributions dans la chaîne d’achat et d’approvisionnement des produits de santé.

Le projet de décret portant Statuts de l’Office Pharmaceutique National (OPN).

Le présent projet est élaboré en complément du projet d’ordonnance portant modification de certaines dispositions de l’ordonnance n°1/95 du 14 janvier 1995 portant orientation de la politique de santé en République Gabonaise et fixe les Statuts de l’Office Pharmaceutique National.

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

Le Conseil des Ministres a marqué son accord aux demandes d’agrément de Leurs Excellences

Messieurs :

– Jacob PRADO LOPEZ, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire des États-Unis Mexicains près la République Gabonaise avec résidence à Abuja en République Fédérale du Nigeria ;

– John Gérard DONNELLY, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire d’Australie près la République Gabonaise avec résidence à Abuja           en République Fédérale du Nigeria ;

– Antonio EBALE AYINGONO, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Guinée Équatoriale près la République Gabonaise avec résidence à Libreville ;

– Milos PERISIC, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Serbie près la République Gabonaise avec résidence à Luanda en Angola ;

– Madame Jasna MILETA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Croatie près la République Gabonaise avec résidence à Rabat au Maroc.

MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS, DE L’EQUIPEMENT ET DES INFRASTRUCTURES

Conformément aux dispositions de l’article 49 de l’ordonnance n°009/PR/2015 du 11 février 2016 relative aux partenariats Public-Privé, le Conseil des Ministres a approuvé la passation, par entente directe, du contrat de Partenariat Public-Privé relatif au développement d’une route en 2×2 voies reliant Owendo à la Route Nationale 1 entre l’Etat gabonais et la Société d’Aménagement du Grand Libreville (SAGL).

Le projet de développement indiqué est d’un enjeu socio-économique en ce qu’il est, d’une part, une alternative au trafic routier sur la RN1 visant à désengorger Libreville et permettre une liaison directe et rapide en provenance de l’intérieur du pays de la zone économique de Nkok, et d’autre part, il permettra de desservir la nouvelle zone d’urbanisation d’Igoumié-carrière.

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE SECRETARIAT GENERAL

Conseiller Spécial, Directeur Général des Ressources Humaines : M. Valery GARANDEAU ;

Attachée de Cabinet du Président de la République : Mme Kristel BIBANG.

CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Attaché de Cabinet du Président de la République : M. : Landre NDJOUKI.

Chargés de Missions :

Jeffery Taj DOUNA ;

Célestin ASSOUMOU AKWE ;

 Hugues Bienvenu TSAMBA ;

 Samuel MBOMBE ;

 Kévin NGOUNGA.

CONSEIL NATIONAL DU  PLAN D’ACCELERATION DE TRANSFORMATION (PAT)

Secrétaire Exécutif : M. Yves Sylvain MOUSSAVOU.

Responsable Cellule Économique :   M. Emmanuel LEROUEIL.

Responsable  Cellule Sociale : M.  Léandre BOULOUBOU.

Responsable Cellule Infrastructures : M. Toussaint NKOUNA.

Responsable Cellule Communication et Conduite du Changement : M. Alaric MOUBOUYI

MINISTERE DE L’INTERIEUR ADMINISTRATION DECENTRALISEE

DEPARTEMENT DU KOMO-MONDAH (NTOUM)

Préfet : M. Yves YASSIMA, en remplacement de M. François NTOUTOUME ESSONE.

DEPARTEMENT DE LA NOYA (COCOBEACH)

Préfet : M. Albert MAYOMBO IFOUNGA, précédemment Préfet de Guietsou, en remplacement de M. Lambert MOTONGO MOMOMBA, remis à la disposition de son administration d’origine.

DEPARTEMENT DE KOMO-KANGO

Préfet : M. Michel MATSAKASSA, précédemment Préfet à Léconi, en remplacement de M. François BIYOGUE ENGOUANG.

DEPARTEMENT DE LEBOMBI-LEYOU (MOANDA)

Préfet : M. François NTOUTOUME ESSONE, précédemment Préfet à Ntoum, en remplacement de M. Émile MBOU, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

DEPARTEMENT DES PLATEAUX (LECONI)

Préfet : M. François BIYOGUEENGOUANG, précédemment Préfet à Kango, en remplacement de M. Michel MATSAKASSA.

DEPARTEMENT DE LA SEBE-BRIKOLO (OKONDJA)

 Préfet : M. Antoine NGOUAGOUASS, en remplacement de M. François OMPATA, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

DEPARTEMENT DE L’OGOOUE ET DES LACS

Préfet : M. Elie NZIENGUI, précédemment Préfet à Oyem, en remplacement de M. Dieudonné NGOYE.

DEPARTEMENT DE TSAMBA-MAGOTSI (FOUGAMOU)

Préfet : M. Dieudonné NGOYE, précédemment Préfet de l’Ogooué et Lacs, en remplacement de M. Maurice OYE ESSONO.

DEPARTEMENT DE LA MOUGALABA

Préfet : M. Maurice OYE ESSONO, précédemment Préfet à Fougamou, en remplacement de M. Albert MAYOMBO IFOUNGA.

DISTRICT DE MOURINDI

Sous-préfet : M. Christian MOSSOT, en remplacement de M. Patrice NZAMBA, remis à la disposition de son administration d’origine.

DEPARTEMENT DE LA LOLO-BOUENGUIDI (KOULA-MOUTOU)

Secrétaire Général de Préfecture : M. Giles MOUSSADJI, en remplacement de M. Frédéric KOPA.

DEPARTEMENT DE LA LOMBO-BOUENGUIDI (PANA)

Préfet : M. Frédéric KOPA, en remplacement de M. Dieu-Merci AYOUNET MOUIDI, décédé.

DEPARTEMENT DU WOLEU (OYEM)

Préfet : M. Brice Arcadius MOUSSIROU, en remplacement de M. Elie NZIENGUI.

DEPARTEMENT DE L’OKANO (MITZIC)

Secrétaire Général de Préfecture : Mme Valérie OBONE AKUE, en remplacement de M. Bruno MEHOULOBADI, remis à la disposition de la Direction Générale de l’Administration du Territoire.

MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES

AUTORITE NATIONALE  DE VERIFICATION ET D’AUDIT

CABINET DU VERIFICATEUR GENERAL

 – Conseillers Techniques :

 – Mme Hilda Laureine KOUMANGOYEKOUMANGOYE ;

  1. :

Franck Anice DOULEGOU ;

 Chrysos ANDJEMBE OKOUMA.

Chargés d’Études :

 Mme Ferlande Audrey MEZOCK ETSIACKA

  1. :

Jonathan Junior ONDIGUI ABULE ;

Francelin Dimitri MFOUO ;

Yvon MAGNOGNI MIHINDOU.

Secrétaire Particulière : Mme Édith DUTSONE DU NZAMBA épouse NDOUNGA.

Aide de Camp : Adjudant François KASSIERE.

Agent de Sécurité : M. Aubin Ulrich NZENGUE.

Chauffeur Particulier : M. Blaise MBAGUINKAMI.

CABINET DU VERIFICATEUR GENERAL ADJOINT

Chef de Service Courrier, Documentation et Archive : Mme Georgina EBEBELE OVIE OBIANG.

Chef de Service Affaires Juridiques et Ressources Humaines : M. Nestrick MOMBO.

Secrétaire : Mme Prisca Roseline MEGNINA.

Chauffeur : M. François MAPAGA.

Chefs Assistants Vérificateurs :

  1. :

Charles Mauril OBIANG MINTO’O ;

Lanata MOUSSOUNDA ;

Francis Genty NZIENGUI ;

Armel Francis Zobel MASSANDI ;

Gervais MEDI TSOKA ;

Jean Clément LINGOMBE ;

Arnaud Styve MAFOUANA MAFOUANA ;

Augustin Erwan BADJIMBA :

Mmes :

Natacha MAROGA ;

Luce Grazelia MBADINGA PEMBA.

MINISTERE DU PETROLE, DU GAZ ET DES MINES

SOCIETE EQUATORIALE DES MINES (SEM)

Directeur Général Adjoint : M. Alain Richard ABESSOLO ;

Directeur Administratif et Financier : M. Ulrich Noël ESSAMEDOU.

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES

SERVICES EXTERIEURS

AMBASSADE DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LE ROYAUME D’ARABIE SAOUDITE

-Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire : M. Guy Ibrahim MEMBOUROU

AMBASSADE, HAUTE REPRESENTATION DE LA REPUBLIQUE GABONAISE PRES LA REPUBLIQUE FRANCAISE

– Agent de Sécurité : Brigadier-chef Télesphore MOUBELE TSINGA.

MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA FORMATION PROFESSIONNNELLE

CENTRE MULTISECTORIEL DE FORMATION ET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS DE NKOK

Chargés d’Études :

Clautaire M’MAKIMBA IBALA ;

Jean Baptiste NTOUNG SIMA.

Chef de Service Administratif et Comptable : M. Blaise TCHIBINDA.

Chef de Service Administratif et Orientation : M. Dorcas MBAZOGHO NZANG épouse ONDO.

Chef de Service Documentation et Information : Mme Pierrette MATSANGA.

Chef de Service Formation Initiale : M. Jean Bernard MOUELET PONGUI.

Chef de Service Formation Continue : M. Régis Nazaire OBIANG NDOUTOUMOU.

Chef de Service Équipement et Maintenance : M. Éric BOUAYOM.

Chef de Service Hébergement, Restauration et des Activités Socioculturelles : M. Hervé OBIANG ANOUZOGHE.

Chef de Service Santé : Mme Ernestine ZAMBO MPILI.

Surveillant Général : M. Parfait Landry MBADINGA.

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE

CABINET DU MINISTRE

– Agent de Sécurité : Maréchal des Logis Igor Saturnin BOULOSSA MASSALA

Par ailleurs, les Maréchaux de Logis Chef, Paul MPIGA et Nancy LEMONO ALLIAGA sont remis à la disposition de leur administration d’origine.

CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS (CDC)

CONSEIL D’ADMINISTRATION

Président : M. Denis MEPOREWA

MINISTERE DE LA JUSTICE GARDE DES SCEAUX CHARGE DES DROITS DE L’HOMME

COUR DE CASSATION

CABINET DU PREMIER PRESIDENT

Chef de Cabinet : M  Emmanuel EBANE EKOGHA confirmé ;

 Secrétaire Particulière du  Premier Président : Mme Stéphanie OUGNOUNZA BOUSSOUGOOU  confirmée;

Secrétaire Particulière du Président de la Première Chambre Sociale : Mme  Adélaïde Reine Marie  KOMBA confirmée ;

Conseiller en Communication : Mme Angélique ZANG confirmée ;

Aide de Camp : Lieutenant Marcel Owen MANFOUMBI ;

Agent de Sécurité : Brigadier-chef Jules Teddy MAYOMBO-NZENGUE ;

Chauffeur Particulier : M.  F.J BOUTY.

MINISTERE DES TRANSPORTS

CONSEIL GABONAIS DES CHARGEURS (CGC)

Directeur Général Adjoint : M. Ferdain LEMAMI.

Directeur Administratif et Financier : M. GUY MENDOUME.

Conseillers du Directeur Général :

Mme. Denise ONKORI ;

M.M :

Alexandre AMBOUROUET ROGOMBE.

Jean Louis MAGANGA BOULINGUI.

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DES DROITS DE LA FEMME

CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE (CNSS)

Directeur Financier et Comptable : M. Jean Vava Alain MOUCKE NZOUMBA.

MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE L’AMELIORATION DEL’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES

CABINET DU MINISTRE

Chargé d’Études : M. MBOUROU NGUEYE

Les Groupes BGFIBank et BFI (Banque de Financement et d’Investissement) se sont montrés intéressés respectivement par le Plan d’accélération de la transformation (PAT) et la modernisation de système d’informations du Gabon. Ils l’ont fait savoir au cours de deux audiences avec des autorités gabonaises.

La première audience a été accordée par la ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Janine Lydie Roboty au président directeur général du Groupe BGFIBank, Henri-Claude Oyima. Au cours de l’échange, ce dernier a présenté les capacités de financement de son groupe. « Nous avons la capacité et les moyens d’accompagner ce plan à la fois au niveau direct, mais, aussi au niveau des entreprises qui constituent l’écosystème de notre pays. Nous ne créons pas les entreprises, nous les accompagnons dans les mécanismes de financement », a affirmé Henri-Claude Oyima.

Pour le ministre l’Économie et de la Relance, « BGFI est une banque qui a toujours été un grand partenaire de l’État sinon le partenaire privilégié et qui s’est toujours montré disposé à pouvoir nous accompagner dans la mise en œuvre de ce PAT ».

La deuxième audience a été accordée par le directeur général de l’ANPI-Gabon, Ghislain Moandza Mboma, au directeur général du Groupe BFI, Sami Ben Hariz. Ce dernier a assuré que la structure qu’il dirige souhaite appuyer le Gabon dans la réalisation de ses projets de modernisation de système d’informations.

La politique de dématérialisation et de digitalisation des démarches administratives au Gabon vise à faciliter les procédures d’investissements et les relations avec les établissements financiers, apprend-on. Le plan de l’accélération de la transformation 2021-2023, quant à lui, s’inscrit dans la dynamique du plan stratégique Gabon émergent 2025 dont la vision est de moderniser et de diversifier l’économie gabonaise.

Une implication des partenaires financiers aiderait le pays à relever le pari du ralentissement de la chute de la production pétrolière, de la diversification de la filière hydrocarbures et bois, le développement des filières agro-industrielles et le renforcement de la souveraineté alimentaire.

SG et BG

A la suite des nouvelles mesures de riposte contre la Covid-19 annoncées par gouvernement le 12 février dernier, la direction générale du Commerce a établi un « protocole sanitaire pour la reprise des activités commerciales ». Celui-ci précise les mesures barrières que les populations doivent respecter dans les marchés et grandes surfaces.

« Dans les grandes surfaces, les commerçants doivent adopter communément les meilleures solutions permettant l’organisation des clients afin d’éviter la constitution de foules », prescrit le document. Il est question de gérer la fille d’attente à l’extérieur et à l’intérieur des magasins, organiser et surveiller les flux d’entrée et de sortie des clients dans les espaces commerciaux pour en limiter le nombre, garantir un circuit de circulation fluide pour les clients en respectant une distance de sécurité de plus d’un mètre à l’intérieur de l’espace commercial. Il faut également prévoir une ouverture pour le paiement, porter le masque, limiter le nombre de clients à l’intérieur du magasin et encourager le paiement électronique sans contact (paiement mobile, virement, cartes bancaires, QR code…)

Et dans les marchés, les commerçants doivent gérer également la file d’attente ; recevoir par vague d’une ou deux personnes, selon la superficie de l’étal ; se désinfecter les mains avant de toucher tout article et éviter l’essayage de vêtements…

D’après la direction du commerce, ce protocole a pour objectif de lutter contre la propagation du coronavirus et assurer la sécurité de tous dans les établissements commerciaux. Ceci, dans un contexte où les cas de contamination ne cessent de croitre au Gabon avec en plus un nouveau variant (britannique) découvert dans le pays.

Depuis le 12 février, de nouvelles mesures de ripostes sont appliquées dans le pays. Entre autres, l’interdiction des déplacements entre le Grand Libreville et le reste du pays, sauf autorisation spéciale ou sur présentation d’un test Covid négatif. Le couvre-feu a également été ramené de 18h-5h.

SG

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Le Gabon vient de créer 20 task-forces pour mettre en œuvre des réformes prioritaires de son Plan d’accélération de la transformation (2021-2023), apprend-on d’un arrêté du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, signé le 17 février. Ce texte nomme les 20 chefs de projets de ces structures.

« Les nominations des chefs de projets sont réparties selon les secteurs », indique l’arrêté du Premier ministre. Ainsi, dans le volet économique, les domaines visés sont : la stratégie gazière ; l’optimisation de la gouvernance du secteur pétrole ; la consolidation de l’amont forestier ; la filière pêche thonière ; la réforme foncière ; la réforme du cadastre cadre des affaires ; la promotion des investissements privés ; la rationalisation des services publics personnalisés et des autorités administratives indépendantes ; et le règlement de la dette intérieure.

Au plan social, les task-forces constituées vont travailler sur la refonte des programmes pédagogiques et des curricula de formation ; l’ouverture des centres de formation professionnelle ; le programme de facilitation à l’emploi ; la mise à niveau des soins primaires et la mise en place d’un système national d’information sanitaire.

Le groupement des task-forces au plan transversal va s’occuper de l’accélération des investissements dans les secteurs de l’eau et l’énergie ; la structuration des investissements en infrastructures numériques ; la digitalisation de l’administration gabonaise ; la relance des chantiers immobiliers ; la maîtrise de la massa salariale et le suivi du programme routier prioritaire.

Le Plan d’accélération de la transformation (2021-2023) vise, selon le gouvernement, à accélérer la transition vers l’après-pétrole, en activant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays. En présentant ce plan en janvier dernier, Rose Christiane Ossouka Raponda a indiqué son objectif est de rattraper le retard accusé dans la transformation du Gabon au cours des 12 dernières années. Cette mission s’étale sur les 36 prochains moins, en dépit de l’impact négatif de la pandémie de la Covid-19 sur l’économie nationale.

 « Nous devons combler ce retard dans un contexte de restrictions budgétaires, ce qui nous oblige à être innovant dans les modalités de mobilisation de financements de nos investissements, en privilégiant les investissements privés et les partenariats publics privés dont nous devons toutefois maîtriser les risques », avait déclaré le Premier ministre.

Sylvain Andzongo

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Selon la Société nationale immobilière (SNI), « des personnes malintentionnées », s’illustrent par la vente illégale des parcelles aménagées dans son lotissement de Bikélé. « La Société nationale immobilière, propriétaire dudit lotissement, invite les potentiels acheteurs à faire preuve de prudence et de vigilance face à ces arnaques récurrentes », souligne le communiqué de la direction générale de l’entreprise.

Situé dans le 3e arrondissement de la commune de Ntoum, non loin de Libreville, le site de Bikele compte plus de 1000 logements en location-vente (Lot Estuaire) et vente directe (Lot Atlantique). Depuis le début du projet en 2014, les logements n’ont pu être livrés. En concertation avec les clients, l’État avait décidé de céder les maisons en l’état, quel que soit leur niveau d’avancement. Cette situation profite aux arnaqueurs qui d’après nos sources se passent pour les propriétaires des parcelles pour escroquer leurs victimes.

Par ce communiqué, la SNI espère attirer l’attention des populations sur la nécessité d’être vigilantes et d’utiliser les voies légales quand ils veulent acheter un terrain. Elle annonce, par ailleurs, des procédures judiciaires qui pourraient permettre de réduire le phénomène.

Face aux problèmes de logements au Gabon, un comité technique a été mis en place par le gouvernement. Celui-ci devra, dans un bref délai, trouver des solutions juridiques et financières pour permettre à ce secteur de répondre aux attentes des populations.

Brice Gotoa

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Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, vient de décider de la « semestrialisation » de l’aide de l’État aux tenanciers de débit de boissons (bars, bar-dancing, snack-bars et boîtes de nuit), apprend-on d’un communiqué du ministre gabonais du Commerce, des PME et de l’Industrie, Hugues Mbadinga, signé ce 18 février 2021.

Depuis le 15 février, 182 tenanciers de débits de boissons, tous localisés dans le Grand Libreville, et donc les dossiers de demande d’aide ont été jugés complets, sont invités à passer au siège de la Caisse des Dépôts et de Consignation (CDC) pour récupérer cet appui de l’État au titre de compensations pour la réduction de leurs activités. Les montants varient de 200 000 à 300 000 FCFA, selon les catégories de débit de boissons.

On ignore cependant l’incidence que cette décision aura sur ce processus. « Ainsi donc, les tenanciers régulièrement recensés auprès du guichet spécial percevront le montant de leur aide durant une période de six mois », indique le ministre sans préciser à quelle fréquence (journalière, hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle).

Malgré cette décision, certains acteurs du secteur demeurent mécontents. Réunis dans un collectif, ils jugent les sommes accordées insuffisantes et souhaitent rencontrer le ministre du Commerce ou le Premier ministre.

Face à la nouvelle vague de contamination au Coronavirus, les autorités gabonaises ont pris de nouvelles mesures conservatoires. Elles imposent des restrictions encore plus défavorables aux débits de boissons. Du fait de la première vague, « le chiffre d’affaires du secteur a reculé de 11,2% à 105,8 milliards de FCFA pour les 9 premiers mois de 2020, contre 119,1 milliards de FCFA l’année dernière sur la même période », apprend-on de la note de conjoncture publiée par le ministère de l’Économie et de la Relance.

Plusieurs autres secteurs, comme ceux du tourisme, du bois, de l’automobile, du commerce général de gros et de détails ou encore des matériaux de construction, connaissent aussi des difficultés du fait de la crise sanitaire. Les opérateurs de ces secteurs suivent l’évolution des discussions avec le secteur des débits des boissons et pourraient, pour ceux qui ne l’on pas encore fait, aussi poser leurs revendications.

Tout ceci complexifie la situation pour le gouvernement qui n’a pas des moyens illimités pour aider indéfiniment les opérateurs économiques surtout qu’il doit faire face en même temps à la hausse des dépensés de santé. Il doit, en plus, arbitrer entre la santé de l’économie et celle des populations.

Brice Gotoa

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L’intervention du Saoudien Al Sharif dans le secteur électrique au Gabon se précise. Après plusieurs mois d’échanges sous l’égide de l’Agence nationale de la promotion des investissements (Anpi), le groupe, représenté par son vice-président Husain Al Natiei, a procédé, ce 18 février 2021 à Libreville, à la signature d’un contrat avec la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg).

« Cette signature s’inscrit dans le cadre de la réalisation du projet de sécurisation de l’alimentation en électricité de la ville de Moanda, qui permettra d’améliorer la qualité et la stabilité de l’énergie fournie dans cette zone minière », indique l’Anpi.

Selon un communiqué de la SEEG, les termes de l’engagement confient au groupe saoudien la sécurisation de l’alimentation en électricité de la ville de Moanda à travers le renouvellement et le renforcement des capacités des ouvrages électriques desservant la ville minière. Dans le détail, il s’agira entre autres des travaux d’extension du réseau, de remplacement des transformateurs et de la réalisation d’autres travaux techniques.

Il y a quelques jours, l’on apprenait d’ailleurs que le groupe saoudien, qui revendique 40 ans d’expertises et 90 projets réalisés à travers le monde (Émirats, France, Tunisie, Égypte, Tchad…), compte ainsi installer une filiale au Gabon dans la production de l’énergie. On sait désormais qu’elle interviendra notamment dans une zone où est déjà installé un géant comme la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du Français Eramet.

Le contrat avec la Seeg va contribuer à répondre à la double volonté du gouvernement gabonais de sécuriser l’offre énergétique dans les grands centres urbains et péri-urbains du pays et d’accroître la part de l’énergie hydroélectrique dans son mix énergétique.

S.A.

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Après plus de 20 ans passés dans le secteur bancaire, la nigériane Eugenia Onyekwelu, directrice générale de United Bank for Africa (UBA) Gabon est un banquier expérimenté.

Titulaire d’un bachelor en Finance de l’Université d’Ilorin au Nigéria et d’un master en administration des affaires, elle s’appuie sur cette expérience pour mettre en œuvre des stratégies devant permettre à cette structure qu’elle dirige depuis fin 2020, de se hisser dans le trio de tête des meilleures banques au Gabon. Ce, malgré le contexte économique et sanitaire peu favorable. A noter que le marché bancaire gabonais est dominé par BGFI Bank, BICIG et UGB qui concentrent plus de 75% des emplois.

Les responsables de la banque du Nigérian Tony Elumelu la décrivent comme un « véritable leader pour ses équipes qui la considèrent comme la personnalisation des valeurs dexcellence du Groupe. Elle possède de solides compétences en finance et management, atouts de taille pour mener à bien ses fonctions et tirer plus haut encore la filiale gabonaise ». Eugenia Onyekwelu a intègré UBA Gabon en 2012 comme directrice des opérations.

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