Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans le cadre du Programme universel d’audits de sûreté (USAP), l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) va réaliser du 26 février au 3 mai 2021, un audit de sûreté de l’aviation civile au Gabon, a annoncé le ministre des Transports Brice Paillat, au cours du lancement de la réunion du comité national de sûreté de l’aviation civile.

« Le Gabon a été de nouveau notifié par l’OACI de la réalisation d’un autre audit de sûreté pour la période allant du 26 avril au 3 mai 2021. L’année 2021 rappelle l’impérieuse nécessité de comprendre les menaces qui pèsent sur l’aviation et promouvoir les meilleures pratiques de sûreté dans toutes les opérations aériennes », a-t-il indiqué au cours de cette rencontre.

Cet audit a pour but entre autres d’évaluer le niveau de mise en œuvre des mesures de supervisions de la sûreté de l’aviation civile gabonaise et de déterminer le niveau de conformité du Gabon aux normes internationales de l’aviation civile.

Ces dernières années, le pays a fait des progrès dans la sécurité aérienne avec un taux de conformité des normes internationales qui est passé de 26,05 en 2016 à 72,91% en 2019. Ce qui a permis au Gabon d’être honoré d’un prix spécial du président du conseil de l’OACI lors de la 40e assemblée générale de l’organisation en 2019 à Montréal au Canada.

SG

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Comme annoncé par le ministre des Transports, les agents de la Société gabonaise des transports (Sogatra) ont perçu, ce 25 février 2021 deux mois d’arriérés de salaires, représentant les salaires des mois de décembre 2020 et de janvier 2021. L’information a été donnée par le secrétaire général du Syndicat des conducteurs et techniciens de Sogatra (Sycotec), Jean Noël Obandja, joint au téléphone.

« Les deux mois de salaire sont effectifs. Ceux qui sont payés en numéraire sont en train de percevoir leurs salaires et pour ceux qui sont au niveau des banques, cela dépend de la rapidité de chaque banque », a confié Jean Noël Obandja.

Une fois rentrés en possession de leur dû, les grévistes ont décidé de la suspension de la grève et comptent reprendre le travail après plusieurs semaines de grève. « Comme tout se passe comme annoncé, nous avons fait une petite communication pour la suspension de la grève », a ajouté le secrétaire général du Sycotec.

Les employés de cette société de transport public étaient en grève depuis plusieurs semaines et réclamaient entre autres 10 mois de salaires impayés, six mois de la prime Covid-19 et la régularisation des dossiers de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Pour remédier à cette situation, surtout en cette période de crise sanitaire où l’entreprise a été réquisitionnée pour le transport gratuit des populations, des négociations ont été engagées avec la tutelle afin de la décanter. Et aujourd’hui, c’est chose faite.

Cette sortie de crise permet donc la reprise du travail des conducteurs de la Sogatra qui transportent gratuitement les populations du Grand Libreville. Ceci pour faciliter le déplacement des populations en cette période de lutte contre la pandémie de Covid-19 marqué par le durcissement des mesures de riposte (distanciation physique, élargissement de la durée du couvre-feu…).

Brice Gotoa

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Selon le bilan que vient de publier le Groupe Maroc Telecom, avec une croissance de 14%, sa filiale gabonaise est plus dynamique en ce qui concerne le nombre d’abonnés au téléphone fixe au cours de l’année 2020.

Dans le détail, indique le rapport de l’opérateur, Moov Africa-Gabon Télécom, connaît un nombre d’abonnés au fixe qui passe de 22 000 à 25 000 à fin décembre 2020. Sur ce segment du marché, la filiale du Mali vient en deuxième position en enregistrant une croissance 5,1%, passant de 171 000 abonnés en 2019 à 180 000 en 2020. La Mauritanie est troisième en passant de 56 000 à 57 000 abonnés, soit une croissance de 0,9% au cours de la période sous revue. Le Burkina Faso vient en dernière position avec une croissance négative de 0,3%.

Pour ce qui concerne le haut débit, Gabon Telecom occupe la deuxième marche du podium avec une croissance de +19,9%, en passant de 18 000 en 2019 à 22 000 abonnés en 2020. Cette filiale se classe juste derrière la Mauritanie qui a connu une croissance de +82,7%. Dans ce pays, le nombre d’abonnés au haut débit a bondi de 10 000 à 18 000. « Cette croissance, explique le groupe des télécoms, s’est accentuée au cours des trois derniers mois de l’année, grâce à l’engouement que connaissent les offres FTTH [internet haut débit] et le service ADSL ».

Mais pour ce qui est des abonnés au mobile, Gabon Telecom est dernière sur les dix filiales classées par Maroc Telecom, avec une petite croissance de 0,6%. Son parc est passé de 1,62 million d’abonnés en 2019 à 1,63 million d’abonnés en 2020.

Leader du marché gabonais des télécoms, selon le rapport de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), au second trimestre 2020, Gabon Telecom contrôlait une part de marché estimé à 57%, juste devant Airtel Gabon qui en détient 42,13%.

Sylvain Andzongo

Au cours d’une visite au parlement de Wallonie (une région francophone du sud de la Belgique), Serge Thierry Mickoto Chavagne, ambassadeur du Gabon près le Royaume de Belgique, a présenté les opportunités d’investissement offertes par son pays, informe le parlement wallon.

Pour le diplomate, dans le contexte actuel de la diversification de l’économie gabonaise, la Wallonie pourrait investir dans les secteurs de l’agriculture, des produits pharmaceutiques et dans le numérique. Des domaines dans lesquels le Gabon regorge d’énormes potentialités et opportunités.

Dans le secteur agricole par exemple, le Gabon présente d’importants atouts naturels pour le développement de la production. Avec notamment une réserve importante de terres arables (5,2 millions d’hectares) et un climat propice à l’activité agricole (pluviométrie annuelle de 1450 à 4 000 mm), selon les données de la direction générale du Trésor français.

Ces opportunités d’investissements n’ont pas laissé indifférent le président du parlement de Wallon qui a montré l’intérêt de sa région et de son pays, à sceller des partenariats plus avancés avec le Gabon notamment dans le domaine de la santé. À cet effet, un partenariat pourrait être noué avec la faculté vétérinaire de l’université publique de Liège.

La Wallonie à travers l’Agence wallone à l’exportation et aux investissements étrangers (Awex) avait déjà signé en 2001 un accord de partenariat technique avec le Gabon. En 2019, la Belgique est d’ailleurs le premier fournisseur du Gabon avec 10,9% de parts de marché derrière la France.

SG

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Sur un linéaire de 10 000 km, seulement 2000 km de route sont praticables au Gabon, a indiqué le directeur général des études des infrastructures au ministère de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics, lors du club presse Gabon logistique et transports, organisé vendredi dernier. « Aujourd’hui, sur un réseau routier de 10 000 km, nous avons à peu près 20% en état. Autant dire que c’est très peu », a indiqué, Pierre Limboumba Nunes, cité par Gabon logistics, site d’actualité spécialisé dans la logistique et les transports dans le pays.

Le directeur général des études des infrastructures rejoint le Premier ministre qui, au mois de janvier dernier, avait déjà attiré l’attention sur le retard accusé par le Gabon en matière d’infrastructures (routière, énergétique et logistique). Pour Rose Christiane Ossouka Raponda, ces infrastructures catalyseurs de croissance sont qualitativement et quantitativement en deçà de celles des pays qui ont des niveaux de richesse comparables au Gabon.

« Il faudrait relever ce réseau autour de 5000 kilomètres de route pour contribuer à l’amélioration de la réponse logistique des opérateurs économiques », a souligné Pierre Limboumba Nunes.

Pour y parvenir, le Gabon a créé le Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) qui a pour mission de mettre en place un mécanisme de financement fiable et pérenne, garantissant une disponibilité immédiate des ressources et un paiement rapide et régulier des entreprises engagées dans l’entretien routier. À ce titre, il va administrer les ressources et exécuter les dépenses relatives à l’entretien du patrimoine routier national.

Actuellement dans le pays, plusieurs chantiers de construction et de réhabilitation des routes ont été engagés à l’instar de la Transgabonais. Ceux-ci permettront viendra renforcer ce réseau routier.

SG

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Dans une note publiée sur son compte Facebook, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) dément avoir lancé des recrutements moyennant des frais. 

« Des messages circulent sur les réseaux sociaux et autres voies de communication au sujet de supposés recrutements au sein de la Comilog moyennant des frais de dossiers. Il s’agit d’arnaques mises en place par des personnes mal intentionnées, nous vous prions de ne pas les prendre en considération », indique la note de l’entreprise, filiale du minier français Eramet.

L’entreprise précise que ses recrutements et offres ou candidatures spontanées se font uniquement via son site internet.

Elle en appelle donc à la vigilance et à la prudence des populations surtout que ce n’est pas la première fois que l’entreprise est utilisée pour ce genre d’arnaque. Déjà en 2019, Comilog avait publié un communiqué pour démentir des informations sur des recrutements moyennant des frais de dossiers.

Ces pratiques visent donc à soutirer de l’argent à des personnes en quête d’un emploi, notamment dans un contexte où le taux de chômage reste élevé dans le pays. Il était de 19,6% en 2019 d’après des données publiées dans un hors-série du journal Le Monde. La situation s’est certainement dégradée avec la crise sanitaire de la Covid-19. Selon la ministre de l’Emploi Madeleine Berre, la Covid-19 a occasionné plus de 12 000 pertes d’emplois au Gabon en 2020.

SG

Récemment élue sénatrice pour le siège unique de Bendje à Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-Maritime, Philomène Ogoula s’est éteinte le 23 février 2021 à Libreville, a-t-on appris d’un communiqué du secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), Éric Dodo Bounguendza.

« C’est avec consternation que le secrétaire exécutif a appris le décès, de la camarade Philomène Ogoula, secrétaire provinciale UFPDG Ogooué-Martime, conseiller municipal, sénatrice récemment élue et ancienne députée de la 12e législature », lit-on dans le texte. Les causes de son décès n’ont pas été communiquées.

Philomène Ogoula traînait une longue et riche expérience professionnelle. Elle avait occupé les fonctions de directeur régional adjoint de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag). À sa mort, l’élue de Bendjé était conseillère du directeur général de la Société gabonaise de raffinage (Sogara).

Suite au décès de cette militante du PDG, son suppléant Biarandi Joseph devra la remplacer d’office comme le prévoit la Constitution gabonaise : « En cas de décès ou d’empêchement définitif, de déclaration d’absence d’un député ou d’un sénateur pendant la législature, celui-ci est remplacé d’office par son suppléant ». Biarandi Joseph devra débuter et achever le mandat de Philomène Ogoula pour une période de 5 ans.

Brice Gotoa

Le ministre gabonais de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a annoncé le 24 février 2021 que les 100 000 doses du vaccin chinois contre la Covid-19 devraient être disponibles au Gabon les premières semaines de mars. « Le protocole d’accord avec la Chine a été signé et les 100 000 doses de vaccin de Sinopharm devrait être disponible les premières semaines du mois de mars », a en effet informé Dr Guy Patrick Obiang Ndong.

Selon le membre du gouvernement, les personnes qui souhaiteront se faire vacciner le feront de manière volontaire et gratuite. « Nous n’obligerons personne à être vacciné », a-t-il martelé. En plus du vaccin chinois, le Gabon a aussi autorisé le vaccin russe. Mais, on ignore pour l’instant quand les premières doses arriveront dans le pays.

En attendant que les vaccins soient disponibles, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong a tenté de rassurer la population en proie au doute sur l’efficacité de ces futurs vaccins. À l’en croire, les vaccins ne seront d’aucun danger, surtout que des précautions seront prises en cas de complications à la suite de la vaccination. Le ministre de la Santé a, en effet, assuré qu’actuellement, « des équipes travaillent à la mise en place d’un système de pharmacovigilance ».

En attendant le démarrage de la vaccination, le gouvernement appelle la population à appliquer les mesures barrières, notamment le port du masque et le respect de la distanciation physique, afin d’infléchir rapidement la courbe des contaminations et retrouver une vie normale.

La situation épidémiologique du pays reste très préoccupante. Le pic de contamination de la première vague de 2 797 cas a été dépassé. Rien que ce mois de février, le pays a enregistré 3 486 cas positifs. Toutes les provinces sont à nouveau touchées par la pandémie et ces deux derniers jours 4 décès de Covid-19 ont été enregistrés. L’objectif du gouvernement gabonais est de passer sous les 50 contaminations par jour.

Brice Gotoa

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Selon les prévisions de la loi de finances 2021, le Gabon pourrait au cours de cette année, emprunter plus de 213 milliards de FCFA auprès des bailleurs de fonds extérieurs pour financer 17 projets dans le pays.

De manière détaillée, il s’agit d’un prêt de 45 milliards de FCFA auprès de l’Agence française de développement pour le renforcement des structures sanitaires (PNDS II), la réhabilitation du Transgabonais et le programme d’investissement dans le secteur de l’éducation.

La Banque africaine de développement pour sa part devrait octroyer au Gabon 54,9 milliards pour financer le programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement, l’appui à la diversification de l’économie gabonaise (Padeg), l’appui au programme Graine et l’appui à l’employabilité des jeunes.

Le Gabon prévoit aussi de s’endetter à hauteur de 73 milliards auprès de la Banque mondiale pour le projet d’appui à l’employabilité des jeunes, le renforcement des capacités des services ruraux, le projet E-Gabon et le développement de la statistique au Gabon. 15 milliards de FCFA de Exim Bank China pourraient être mis à la disposition des autorités pour la construction de la route Farasol-Mbegha (route conjonctive entre Port-Gentil et Mbega) et la construction de trois centres de formation professionnelle dans le pays.

Bien plus, le projet de développement agricole et rural devrait bénéficier d’un financement du Fonds international de développement agricole (FIDA) à hauteur de 1,8 milliards de FCFA, tandis que 2 milliards de FCFA de la China Construction Bank (CCB) devraient permettre de financer la conception et la construction du palais des sports de Libreville, 19,5 milliards de FCFA de l’UKF/Santander pour la conception et la réalisation des travaux d’amélioration des conditions de circulation dans les communes de Libreville, Owendo et Akanda. Et enfin, 12,8 milliards de FCFA de la Banque islamique de développement pour l’aménagement du bassin versant terre nouvelle.

Tableau détaillé des tirages sur financements extérieurs (en millions de FCFA)

102 gabon construction du centre de formation professionnelle

Source : Loi de finances 2021

Sandrine Gaingne

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Testé positif à la Covid-19, le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga-Moussavou, a tenu à faire un témoigne dans le but de sensibiliser les populations sur cette pandémie qui touche de plus en plus de Gabonais. Dans une vidéo publiée ce 24 février sur sa page Facebook, le membre du gouvernement affirme : « J’ai moi-même été testé positif à la Covid-19. J’ai moi-même lutté contre cette maladie. Je sais ce que c’est d’être malade et de voir sa capacité physique diminuer ».

Le ministre Biendi Maganga-Moussavou a également saisi cette occasion pour sensibiliser sur la nécessité de respecter les règles barrières prescrites par le gouvernement pour freiner la propagation de cette pandémie. Sans jeter la pierre à ceux qui manifestent dans le pays contre ces mesures de riposte, il les a exhortés à faire preuve de prudence.

« Chers enfants si vous voulez manifester, faites-le chez vous. Si ces manifestations sont le seul moyen aujourd’hui d’exprimer cette rage de ne plus pouvoir vivre comme nous vivions auparavant, faites-le chez vous parce que sortir de chez soi c’est recréer des réunions, des foyers de contaminations qui nous empêchent de lutter contre la maladie ».

Il a par ailleurs appelé les populations à être « solidaires » face à ces mesures et à ne pas écouter ceux qui leur font croire le contraire.

En plus du ministre de l’Agriculture, celui des Forêts a également été testé positif à la Covid-19. Il l’a fait savoir au cours de la cinquième session de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA-5), tenue le 22 février 2021 par visioconférence. « J’ai été testé positif vendredi dernier et je suis actuellement confiné chez moi », a annoncé le prof Lee White, ministre gabonais des Forêts.

Le Gabon connaît actuellement sa deuxième vague de contamination à la Covid-19 avec de plus en plus de personnes testées positives. Le pays compte à la date du 22 février 1247 cas actifs et 76 décès.

Sandrine Gaingne

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