450 soldats gabonais vont rejoindre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) très prochainement. Ce 7e contingent a été présenté au président de la République à l’occasion de la célébration des 60 ans de la création des Forces armées gabonaises.
« Ce bataillon de 450 militaires qui compte 40 femmes est issu des différentes composantes des forces de défense, notamment de la gendarmerie nationale, de l’armée de terre, de l’armée de l’air, de la marine nationale, du corps des sapeurs-pompiers, de l’aviation légère des armées, de la direction générale des services de santé militaire et génie militaire, de la garde républicaine, de la contre-ingérence et de la sécurité militaire », explique-t-on au ministère de la Défense.
Ces soldats selon la même source ont été préparés pour cette 7e mission conformément aux exigences onusiennes de conduite des opérations, de bonne gestion des fonds et matériels qui leur sont confiés. Ils sont donc prêts particulièrement sur les plans opérationnels et techniques d’après les autorités gabonaises.
Le Gabon n’est pas le seul pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à envoyer des Casques bleus pour le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité en République centrafricaine. Le Cameroun a récemment déployé en RCA dans le cadre de la Minusca 1150 hommes et femmes.
SG
Le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, et le directeur général de La Santé Pharmaceutique, Rajeev Lilas, ont signé le 15 décembre une convention dans le but de rendre disponibles les médicaments produits localement dans les structures sanitaires gabonaises. La Santé pharmaceutique SA est la première usine de fabrication des médicaments au Gabon inaugurée le 10 novembre dernier par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Cette convention d’une valeur de 2 milliards de FCFA, « vise, d’une part, à rendre disponible les médicaments dans les structures sanitaires et à moindre coût, d’autre part, la consommation du made in Gabon conformément aux orientations du président de la République », précise-t-on au ministère de la Santé.
Ainsi, La Santé pharmaceutique SA mettra à la disposition des structures sanitaires gabonaises des antipaludiques, anti-inflammatoires, antidiabétiques et des analgésiques produits par cette structure contrôlée par des capitaux indiens. Elle est dotée d’une capacité de production d’un million de comprimés par jour (plus de 360 millions de comprimés par an), 200 000 gélules, 50 000 sirops et 20 000 pommades toutes les 8 heures.
Cette enveloppe de 2 milliards de FCFA est inscrite dans le budget 2021 du ministère de la Santé. À noter que le budget de ce ministère, défendu devant le parlement par Dr Guy Patrick Obiang Ndong et inscrit dans le projet de loi de finances 2021, est de 129,9 milliards de FCFA. En baisse de 28 milliards par rapport au budget 2020.
La Santé pharmaceutique SA est située dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok sur une superficie de 25 000 m². C’est une usine qui a nécessité un investissement de près de 20 milliards de FCFA. Elle produit des antipaludiques, des anti-inflammatoires, des antidiabétiques et des analgésiques destinés au marché local et sous-régional.
Sandrine Gaingne
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La redevance audiovisuelle et cinématographique (RAC) pourrait tripler en 2021. Fixée à 500 FCFA depuis janvier 2018, elle pourrait passer à 1 500 FCFA si le projet de budget d’Edgar Anicet Mboumbou Miyakou (photo), ministre de la Communication et de l’Économie numérique, était approuvé par le Parlement en l’état.
Lors de la présentation du budget prévisionnel de son département pour 2021 au Parlement le vendredi 11 décembre, le ministre a relevé que 2,4 milliards FCFA seront dédiés, entre autres, à la promotion audiovisuelle et cinématographique et aux services universels des communications électroniques. Et ce sont les populations qui pourraient bien contribuer à financer ces projets.
En effet, la redevance audiovisuelle et cinématographique est une taxe qui vise à financer la production audiovisuelle dans les structures publiques comme le Groupe Gabon Télévisions et l’Institut gabonais de l’image et du son. Ce sont les fournisseurs de télévision payante (comme Canal +) qui prélèvent la RAC chaque mois lors de l’abonnement ou du réabonnement. Ils devraient probablement continuer à le faire en cas d’approbation du budget.
Ce projet est proposé alors que la population vit une situation économique difficile accentuée par la pandémie de Covid-19.
Pour le démarrage effectif de l’exploitation des cinq zones agricoles à forte productivité (ZAP) récemment créées au Gabon, deux conventions ont été signées ce 15 décembre par les ministres des Eaux et forêts et de l’Agriculture.
Avec ces deux accords, « nous allons réellement démarrer les activités qui permettent de manière pratique d’exploiter nos cinq zones agricoles à forte productivité. Nous avons décidé d’organiser l’exploitation de ces zones de concert. Lorsqu’une date sera arrêtée par le gouvernement, nous lancerons les premiers appels à souscription à l’endroit des investisseurs », a expliqué Biendi Maganga-Moussavou, ministre de l’Agriculture. À la suite de ces deux accords, un comité technique sera mis en place dans les semaines à venir pour faciliter la mise en œuvre de ce projet.
Crées par le gouvernement en octobre dernier dans les localités de Kango et Andeme dans la province de l’Estuaire, Idemba et Mboukou dans le Ngounié et Bifoun-Abanga dans le Moyen Ogooué, ces cinq agropoles sont destinés à promouvoir la culture de spéculations vivrières, notamment la banane, le manioc, le maïs, le riz et le soja, de même qu’à développer l’élevage (avicole et porcin), à grande échelle.
Ce projet vise de ce fait la diversification de l’économie du pays ainsi que la création d’emplois. « Quand on regarde l’avenir du Gabon, nous avons aujourd’hui 600 000 enfants sur les bancs de l’école, cela voudrait dire qu’il y a 500 000 emplois à créer sur les 15 prochaines années et si nos deux départements ne s’associent pas pour répondre à cette problématique, il sera difficile pour d’autres secteurs de le faire dans le cadre de la diversification de l’économie gabonaise », a indiqué le ministre des Forêts Lee-White.
L’exploitation des agropoles se représente donc comme une opportunité pour la promotion de la création d’emplois et d’entreprises dans les chaînes de valeurs agricoles.
SG
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Le secrétaire général du ministère de la Santé du Gabon, Patrice Ontina, a remis le 14 décembre 2020, une chaine de froid à la direction du programme élargi de vaccination pour mener à bien le programme de vaccination qui a débuté au Gabon. Cette chaine d’équipement à température contrôlée, composée de 123 réfrigérateurs et 12 congélateurs, permettra de stocker et conserver les médicaments et les vaccins pharmaceutiques.
« Ce sont les équipements aux normes de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et de l’UNICEF (Fonds des Nations unies pour l’enfance) qui seront répartis entre 119 formations sanitaires. Il s’agit tout simplement de renforcer les activités de vaccination élargie », a déclaré Patrice Ontina.
Ce matériel à usage médical sera très utile pour la première phase des activités de vaccination des enfants de moins d’un an et les femmes enceintes, organisées par le ministère de la Santé du 14 au 18 décembre 2020. Il servira pour le transport des vaccins de Libreville vers l’intérieur du pays ou dans certaines régions et localités.
Cette livraison de la chaine du froid s’inscrit dans un programme commun du gouvernement gabonais, de l’Organisation mondiale de la santé et du Fonds des Nations unies pour l’enfance destinée au renforcement des systèmes pour la survie et le développement des enfants.
B.G
Le 14 décembre, face aux sénateurs de la commission des finances, du budget et des comptes économiques, le ministre du Tourisme, Pascal Houangni Ambouroué, a défendu et obtenu un budget prévisionnel de 3,4 milliards de FCFA pour les programmes tourisme, pilotage et soutien à la politique du tourisme au Gabon.
Dans cette enveloppe, 1,6 milliard de FCFA seront alloués au programme tourisme (en baisse de 57 millions par rapport au budget affecté à ce programme dans la loi de finances rectificative 2020). Et le programme pilotage et soutien à la politique du tourisme sera doté d’un budget de 1,8 milliard de FCFA. Ce dernier programme n’avait pas été budgétisé en 2020.
Ce budget devrait mis à contribution pour le développement d’un tourisme durable respectueux de l’environnement et du bien-être des populations selon les responsables de ce département ministériel. Ce qui contribuera à la relance de ce secteur plombé par la crise sanitaire actuelle.
Le groupe de travail sur la relance de l’économie post pandémie, commis par le gouvernement, a chiffré le plan de relance du secteur touristique à 8,15 milliards de FCFA. Ce plan de relance s’articule autour de trois composantes : créer une offre touristique innovante et attractive ; encourager le tourisme local et promouvoir la destination Gabon. Pour l’heure, on ignore le sort qui a été réservé à ces propositions.
SG
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Le ministre gabonais de la Promotion des Investissements, Carmen Ndaot, a eu une séance de travail, le 14 décembre 2020, avec le directeur administrateur général d’Eiffage Gabon, Henri Walker et le directeur général international d’Eiffage énergie systèmes, Ludovic Duplan, sur les opportunités d’investir au Gabon.
La séance de travail visait à passer en revue les projets susceptibles d’intéresser la multinationale dans les secteurs prioritaires des infrastructures et de l’énergie, des domaines dans lesquels elle jouit d’une solide expérience et d’une expertise mondialement reconnue. « Notre but est de recueillir les besoins prioritaires réalisables de la République gabonaise notamment les projets qui peuvent se mettre en place le plus rapidement possible », a confié Henri Walker.
La société Eiffage Gabon est la filiale du Groupe français Eiffage, l’un des leaders européens dans les métiers de la construction et de l’immobilier, du génie civil, du métal et de la route, de l’énergie et des concessions avec les partenariats public-privé. Présent dans 50 pays à travers le monde, la marque a déjà plusieurs réalisations à son actif sur le continent africain notamment au Sénégal, au Ghana ou encore au Bénin.
En 2014, la société française a remporté un contrat d’une valeur de plus de 52 milliards de FCFA pour la conception et la construction de l’annexe de l’Assemblée nationale du Gabon à Libreville. « Comme vous le savez, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, dans le cadre de son projet de développement, a identifié l’investissement comme un levier de croissance créatrice de richesses et d’emplois et nous avons donc bénéficié de l’expertise et de l’expérience du groupe Eiffage dans le cadre d’un accompagnement pour la réalisation des projets prioritaires du Gabon dans les secteurs stratégiques », a indiqué Carmen Ndaot.
B.G.
Le Trésor public gabonais va tenter de lever, ce 16 décembre, la somme de 35 milliards de FCFA sur le marché des titres de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), commun à la Centrafrique, au Congo, au Cameroun, à la Guinée équatoriale et au Tchad, d’après un communiqué conjoint des ministres de l’Économie et de la Relance et du Budget.
Cette levée de fonds se fera à travers trois opérations. Notamment, deux émissions par voie d’adjudication d’obligations du Trésor assimilables (OTA) d’une valeur comprise entre 7,5 milliards et 10 milliards de FCFA chacune. D’une maturité de 7 ans au taux d’intérêt de 7,5%, la première émission arrive à échéance en 2027. La seconde a une maturité de 3 ans pour un taux d’intérêt de 5,75%. Enfin, la dernière opération est une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) de 15 milliards de FCFA et d’une maturité de 52 semaines.
Selon le communiqué, la souscription se déroulera auprès des 18 banques et établissements agréés comme spécialistes en valeur du trésor par le ministre en charge de l’Économie.
SG
La route Port-Gentil-Omboué, longue de 95 km, sera livrée le 15 décembre prochain selon le directeur général des infrastructures. Serge Pamphile Moumbougou Ditengou l’a indiqué dans les colonnes du quotidien gabonais l’Union.
Les travaux avaient été lancés en 2014 pour une durée d’exécution initiale de cinq ans. Mais, les travaux ont finalement pris plus de temps que prévu. « Il s’agit d’une construction neuve, puisque la route n’existait pas. Des études ont été menées sur ce terrain hostile qui n’a pas forcement facilité l’exécution des travaux », a-t-il expliqué. Avant la livraison prévue pour le 15 décembre, les travaux de cette voie ont été provisoirement réceptionnés le 30 septembre 2019 d’après Serge Pamphile Moumbougou Ditengou.
Financé par un prêt d’Exim Bank Chine à hauteur de 342 milliards de FCFA et par l’État gabonais pour un montant de 17 milliards de FCFA, ce projet est constitué d’une route et de deux ponts qui s’étendent sur 4,777 km et 4,505 km. « Il s’agit-là, du premier et second plus grand pont d’Afrique centrale d’une part ; et du 3e et 4e en Afrique en général, d’autre part », a affirmé Serge Pamphile Moumbougou Ditengou.
L’axe Port-Gentil-Omboué permettra de relier Port-Gentil avec l’intérieur du pays. La ville n’était jusqu’ici accessible que par les voies maritimes et aériennes.
SG
La première phase des activités de vaccination intensifiées pour les enfants de moins d’un an et les femmes enceintes se déroule depuis ce 14 décembre 2020 sur 24 départements sanitaires du Gabon. Cette campagne, qui s’achève le 18 du même mois, est organisée par le ministère de la Santé en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Cette première phase ne concerne que 5 des 9 provinces du pays (Estuaire, le haut Ogooué, la Nyanga, l’Ogooué-Maritime et le Woleu-Ntem).
Il s’agit essentiellement des vaccins contre les formes graves de la tuberculose (BCG), l’anti poliomyélitique oral (VPO) et le Pentavalent (vaccin combiné contre la Diphténie, le tétanos, la Coqueluche, l’hépatite B, les Pneumonies et les Méningites à Haemophilus influenzae de type b), le vaccin anti poliomyélitique injectable ou inactivé (VPI), le vaccin anti rougeoleux (VAR) et le vaccin anti amarile contre la fièvre jaune (VAA). Les séances de vaccination se dérouleront dans les structures sanitaires et auprès des chefs de quartier et villages retenus.
Cette campagne de vaccination de masse s’inscrit dans le cadre du renforcement des activités du Programme élargi de vaccination (PEV). La deuxième phase de ces activités se déroulera du 21 au 27 décembre 2020 pour les autres départements sanitaires. Pour rappel, la vaccination de routine se poursuit sur l’ensemble du territoire national conformément au calendrier vaccinal.
Brice Gotoa